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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

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  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
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    Tafsîr - Exégèse - Sourate Al Kawthar

    06/11/2007 13:03

    Tafsîr - Exégèse - Sourate Al Kawthar


    Tafsîr - Exégèse - Sourate Al Kawthar




    Tafsîr - Exégèse - Sourate Al Kawthar


    bismillahi arrahmani rahim:


    1.«Nous t'avons certes, accordé l'Abondance !».

    Anas ben Mâlik(raa) dit que: l'Envoyé Õáì Çááå Úáíå æ Óáã étant parmi nous dans la mosquée,  fit un petit somme, puis releva la tête en souriant. Nous lui dîmes : «Qu'est-ce qui te fait sourire, ô Envoyé de Dieu ?

    Il dit : "On vient de faire descendre une sourate." Après quoi, il récita :"Nous t'avons accordé l'affluence, ne prie que ton Maître, ne sacrifie qu'à Lui. Qui te veut du mal, le mutilé c'est lui !",

    puis il dit : "Savez-vous ce qu'est l'affluence ?"

    Nous dîmes : "Dieu est plus connaissant, ainsi que Son Envoyé Õáì Çááå Úáíå æ Óáã."

    Il dit : "C'est une rivière". Mon Maître me l'a promise. Elle contient de nombreux biens."
    Anas ben Mâlik (raa) dit: Après son ascension dans le ciel, le Prophète Õáì Çááå Úáíå æ Óáã a dit : "Je suis arrivé à une rivière aux rives de perles évidées. Alors j'ai dit : "Qu'est-ce que c'est, ô Gabriel ?" Il a dit : "C'est l'affluence."" Dans un autre hadith :
    "C'est l'affluence que ton Maître garde pour toi."
    Aïcha : "
    L'affluence est une rivière dans le Jardin. Ses deux rives sont de perles évidées."

    Saïd ben Jubayr (raa): "La rivière se trouvant au Jardin fait partie du bien que Dieu lui a donné".

    Cette exégèse est beaucoup plus générale : "la rivière est un élément partitif de l'affluence."

     Mujâhid : "L'affluence est la profusion de bien dans l'ici-bas et dans la vie dernière".

    Ikrima : "C'est la prophétie, le Coran et la (belle) rétribution de la vie dernière".

    2."Accomplis la Salât pour ton Seigneur et sacrifie !".


    Le verset:" ne prie que ton Maître, ne sacrifie qu'à Lui : comme Nous t'avons donné beaucoup de biens dans l'ici-bas et la demeure dernière (entre autres, la rivière), voue pour ton Maître tes prières prescrites et tes prières surérogatoires, ainsi que tes sacrifices. Adore-Le sans rien Lui associer, sacrifie en Son nom seul : Dis : "Ma prière, mon observance, ma vie, ma mort appartiennent à Dieu, Maître des univers. Il n'a pas d'associé. C'est de cela que j'ai reçu commandement. Je suis le premier de ceux qui se soumettent."
    Ibn Abbâs(raa) :
    Le sacrifice visé c'est l'égorgement rituel.
    Le verset :"Qui te veut du mal, le mutilé c'est lui ! : Muhammad, celui-là qui te hait, et hait le Vrai que tu apportes est lui-même l'amoindri, l'humilié dont la citation est inexistante".
    Ibn Abbâs et Mujâhid(raa) : 'Cela est descendu à propos d'al-'Aç ben Wâ'il'.
    Yazîd ben Rûmân(raa) : Quand al-'Aç ben Wâ'il entendait parler de l'Envoyé Õáì Çááå Úáíå æ Óáã, il disait : "Laissez-le. C'est un homme mutilé, qui n'a pas de descendance (masculine). Quand il mourra, son souvenir sera à jamais rompu." C'est pourquoi Dieu a fait descendre cette sourate. Un autre avis : "Elle est descendue à propos d'Abu Lahab. Quand le fils de l'Envoyé Õáì Çááå Úáíå æ Óáã mourut, Abu Lahab s'en alla dire aux associants : "
    Muhammad a été mutilé cette nuit !"
    C'est pourquoi Dieu a fait descendre à ce sujet:" Qui te veut du mal, le mutilé c'est lui ! "
    Ibn Abbâs(raa) : "
    Elle est descendue à propos d'Abu Jahl".
    3."Celui qui te hait sera certes, sans postéritéb !"
    Le segment Qui te veut du mal : c'est ton ennemi (Ibn Abbâs).
    Le mutilé : c'est celui qui reste seul (Ikrima).
    Les dénégateurs ont imaginé que l'Envoyé Õáì Çááå Úáíå æ Óáã allait être oublié après la mort de ses fils, et qu'ainsi on allait ne plus entretenir son souvenir. Mais Dieu a maintenu le souvenir de Son Envoyé Õáì Çááå Úáíå æ Óáã, en instaurant Sa religion parmi Ses adorateurs.



    _________________
    "Ô vous qui croyez! Craignez Allah et parlez avec droiture,"(Al 'ahzab,70)





     

     

    L’importance de l’invocation

    05/11/2007 19:03

    L’importance de l’invocation


    L’importance de l’invocation

    Dans le Coran, Dieu(swt) nous annonce le but de notre existence et nous fait savoir que l’univers qui nous entoure n’a pas été créé en vain : "Je n’ai créé les Djinns et les Hommes que pour qu’ils M’adorent, Je n’attends d’eux ni subsistance, ni nourriture" [S 51, v 56-57].

     Selon Ibn Abbas le sens de l’adoration [‘Ibada] ici est celui de la connaissance de Dieu.

    Le Prophète ( Paix et bénédictions sur lui ) nous explique comment traduire au quotidien cette adoration qui nous mène vers la connaissance de Dieu : "L’invocation [Dou’a] est l’adoration même" (Abou Daoud – Tirmidhi). A ce propos, Dieu dit : "Dis : "Mon Seigneur ne se souciera pas de vous sans vos invocations" [S 25, v 77].

    Ainsi, l’invocation est la chose la plus sublime par laquelle nous adorons notre Seigneur. Dieu est satisfait de nous lorsque nous Lui exprimons notre pauvreté et notre impuissance. Lorsque nous Lui demandons avec la conscience que nous ne sommes rien sans Lui, que nous n’avons en dehors de Lui personne d’autre à qui demander.

    Aussi, Dieu est courroucé à l’égard de celui qui ne L’invoque pas car cela traduit un sentiment d’orgueil et d’autosuffisance vis-à-vis de Celui qui nous a donné l’existence : "Et votre Seigneur dit : "Invoquez-Moi, Je vous répondrai. Ceux qui, par orgueil, se refusent à M’adorer entreront bientôt dans l’enfer, humiliés" [S40, v 60].

    Le Prophète (Paix et bénédictions sur lui )dit : "Celui qui ne demande pas à Dieu, Dieu est courroucé à son égard" (Tirmidhi).

    L’essentiel pour nous est d’invoquer, de persister dans les demandes sans pour autant nous préoccuper de la réponse qui incombe à Dieu qui sait quand et comment répondre. Il sait tout et en particulier ce qui est bénéfique pour nous et ce qui nous est nuisible.

    L'invocation de liaison (Dou'a ar-Râbitah)

    Parmi les manières les plus nobles et les plus méritoires d’invoquer Dieu est le fait d’invoquer en faveur de ses frères et sœurs dans la Foi. C’est une façon d’apprendre à s’effacer et de préférer ses frères à soi-même lorsqu’on est dans le besoin à l’image des Mouhajirines et Ansars qui entouraient le Prophète – Paix et bénédictions sur lui.

    Certains compagnons évoquaient dans leurs prosternations de la nuit jusqu’à soixante dix de leurs frères en citant leurs noms. Cette manière d’invoquer qu’on appelle Dou’a Rabita (invocation qui relie les cœurs et les âmes) renforce les liens d’amour entre les croyants de toute époque y compris l’élite parmi les élus de Dieu à savoir les prophètes et les saints depuis Adam jusqu’à la fin des temps. Elle renoue les liens de parenté au sein de cette grande famille spirituelle ici bas et dans la vie dernière : "Les amis intimes [de ce bas monde] seront ennemis les uns des autres ce jour-là à l’exception des pieux. " [S 43, v 67].

    Cette manière d’invoquer trouve sa source dans la parole de Dieu : "Seigneur Pardonne-nous ainsi qu’à nos frères qui nous ont précédés dans la Foi" [S 59, v 10]. Ceux qui nous ont précédés dans la Foi concernent les générations antérieures, contemporaines et aussi futures. Celles-ci nous ont précédés dans la Foi par le décret de Dieu : "En [l’enfer] seront écartés, ceux pour qui le Bien, de notre part aura pris les devants" [S 21, v 101].

    En invoquant pour eux, c’est une façon d’exprimer à Dieu le souhait de vouloir être parmi ceux que Dieu a comblés de bienfaits comme nous l’exprimons dans la Fatiha et qui sont décrits dans la sourate Les Femmes : "En compagnie de ce ceux que Dieu a comblés de bienfaits parmi les prophètes, les véridiques, les martyrs et les vertueux" [S 4, v 69].

    Nous sommes indéfiniment redevables aux Prophètes et plus particulièrement au Prophète Muhammad - Paix et bénédictions sur eux – à qui nous devons tout. Nous sommes également redevables aux générations de savants et de pieux qui nous ont transmis l’héritage des Prophètes. Les mentionner dans nos invocations est une façon de leur exprimer notre gratitude. Le Prophète - Paix et bénédictions sur lui – dit : "Celui qui ne remercie pas les gens ne remercie pas Dieu" (Bokhari). Il dit aussi : "Quiconque vous fait une faveur, récompensez-le. Si vous ne trouver de quoi le faire, invoquer Dieu pour lui jusqu’à ce que vous estimiez l’avoir récompensé" (Bokhari).

    Cette invocation est une gratitude et aussi une compagnie pieuse dans notre chemin qui nous mène inéluctablement vers Dieu lorsque nous mentionnons dans nos invocations les Prophètes et les pieux en ayant présent à l’esprit leurs œuvres, leur noblesse de caractère, leur persévérance, leur soucis de Dieu, leur soucis pour les gens...

    Ceci fait naître en nous le sentiment d’appartenir à cette grande famille de pieux et suscite en nous le désir d’être comme eux et parmi eux.

    Invoquer pour ses frères était une pratique de notre père Ibrahim - Paix et bénédictions sur lui – qui disait : "Seigneur, pardonne-moi, ainsi qu’à mes parents et aux croyants le jour où nous rendrons les comptes. " [S 14, v 41].

    Quant au Prophète Muhammad - Paix et bénédictions sur lui –, Dieu lui enjoint de prier pour les croyants : "Et demande pardon pour toi ainsi que pour les croyants et les croyantes. " [S 47, v 19].

    En méditant sur nos prières quotidiennes l’on observe que cette invocation (Dou’a Rabita) y est présente notamment dans le Tachahoud lorsque nous disons : "Paix sur nous ainsi que sur les serviteurs pieux".

    Comment faire ?

    L’invocation émane de notre for intérieur. Elle doit se faire avec la présence du cœur et la conscience de s’adresser à Dieu Le Créateur : "Invoquez votre Seigneur en toute humilité et recueillement et avec discrétion." [S 7, v 55].

    Cette invocation doit se faire de façon naturelle et ne doit en aucune circonstance se faire avec routine de façon mécanique.

    Comme toute invocation, il est recommandé de commencer par les louanges de Dieu. Dieu dit : "Assurément, si vous rendez grâce, Je vous donnerai encore plus" [S 14, v 7]. A ce sujet, le Prophète – Paix et bénédictions sur lui - dit : "Toute œuvre importante qu’on ne commence pas en disant "Al hamdu li-Lah" [La louange est à Dieu] est une œuvre tronquée. (Abou Daoud)

    La plus belle manière de glorifier Dieu se trouve dans la Fatiha ; la Fatiha, qui signifie l’ouverture, est une ouverture à toute porte de bien.

    Après la Fatiha, on embellit son invocation par les demandes de bénédictions sur le Prophète – Paix et bénédictions sur lui. En effet, notre bien-aimé nous enseigne : "Lorsque l’un de vous prie, qu’il commence par la louange et la glorification de Dieu. Puis qu’il bénisse le Prophète – Paix et bénédictions sur lui – et qu’il invoque ensuite Dieu pour ce qu’il veut". (Abou Daoud & Tirmidhi)

    Après ces prérogatives, nous pouvons exprimer toutes nos demandes à Dieu Le Généreux en commençant par invoquer pour l’élite parmi les élus de Dieu à savoir les prophètes depuis notre père Adam jusqu’à notre bien aimé Muhammad – Paix et bénédictions sur eux. Notre invocation doit embrasser tous les Prophètes sans exception parmi ceux que nous connaissons à travers le Coran et ceux que nous ne connaissons pas :

    "Certes, Nous avons envoyé avant toi des Messagers. Il en est dont Nous t'avons raconté l'histoire; et il en est dont Nous ne t'avons pas raconté l'histoire. " [S 40, v 78]

    Sans oublier les femmes pieuses parmi lesquelles : Sarah et Hajar [épouses du prophète Ibrahim], Assia [épouse de Pharaon] et Marie mère de Jésus.

    Ensuite nous invoquons pour les épouses du Prophète – Paix et bénédictions sur lui -, mères des croyants à propos desquelles Dieu dit : "Et celle d'entre vous qui est entièrement soumise à Dieu et à Son messager et qui fait le bien, Nous lui accorderons deux fois sa récompense, et Nous avons préparé pour elle une généreuse attribution. " [S 33, v 31-32]. Nous invoquons également pour sa descendance au sein de laquelle on compte les plus grands hommes de cette communauté.

    Ensuite nous invoquons pour les compagnons du Prophète – Paix et bénédictions sur lui – parmi lesquels les quatre khalifes ainsi que les générations qui ont succédé parmi les rapporteurs de hadith, les jurisconsultes, l’ensemble des savants et les maîtres spirituels qui ont tout sacrifié pour que nous parvienne le message de l’islam.

    La miséricorde de Dieu est vaste ; elle embrasse toute chose. Aussi, nous devons élargir les horizons de nos invocations pour qu’elles puissent embrasser tous les gens de mérites et l’ensemble de la communauté du Prophète – Paix et bénédictions sur lui. Le Prophète –Paix et bénédictions sur lui– est venu nous enseigner la miséricorde. Il dit de lui-même : "Je suis la miséricorde offerte [à l’ensemble des créatures]" (al Hakim).

    Un jour, notre mère Aïcha, épouse du Prophète – Paix et bénédictions sur lui –, demanda à son mari de prier pour elle. Il invoqua alors Dieu en ces termes : "Seigneur, pardonne à Aïcha ses péchés antérieurs et futurs, apparents et cachés". A ces mots, elle fut comblée de joie qu’elle lui exprima. Il lui annonça alors cette bonne nouvelle : "Cette invocation, je le fais à chaque prière pour l’ensemble de ma communauté". (Ibn Hibban – Al Bazzar)

    Telle est l’invocation du Prophète – Paix et bénédictions sur lui – pour nous dans la vie d’ici-bas. Son invocation continue dans le monde intermédiaire qui nous sépare du Jour du Jugement [Al Barzakh] : nos œuvres lui sont présentées, si elles sont bonnes, il loue Dieu et si elles sont mauvaises, il demande pardon pour nous auprès de son Seigneur. (Al Bazzar)

    Le Prophète – Paix et bénédictions sur lui – nous enseigne comment élargir les horizons de nos invocations de sorte à embrasser l’ensemble des musulmans, qui attestent qu’il n’y a de dieu que Dieu et que Muhammad – Paix et bénédictions sur lui – est Son Messager, et demander pour eux le pardon divin.

    Chaque musulman, qui atteste qu’il n’y a de dieu que Dieu et que Muhammad – Paix et bénédictions sur lui – est Son Messager, a donc un droit sur nous à commencer par nos proches parmi nos pères et mères, frères, sœurs, voisins, amis etc..

    Nous clôturons nos invocations en citant ce verset de la sourate Al Hashr afin d’être parmi ceux dont Dieu fait l’éloge : "Et ceux qui sont venus après eux en disant : "Seigneur, pardonne-nous, ainsi qu'à nos frères qui nous ont précédés dans la foi; et ne mets dans nos coeurs aucune rancoeur pour ceux qui ont cru." [S 59, v 10].

    Après cela, nous pouvons réciter des versets ou sourates du coran avec l’intention d’en offrir les bienfaits et la récompense à nos parents et ceux pour qui nous invoquons et qui ne sont plus de ce monde.

    Une fois notre invocation terminée prier sur le Prophète fait partie des recommandations et des bienséances de l’invocation. L’invocation qui remonte vers Dieu Très Haut accompagnée au début et à la fin de la prière sur le Prophète reçoit un accueil très favorable.

    L’imam Qortobi nous rapporte du Prophète – Paix et bénédictions sur lui : "Celui qui veut avoir une large récompense qu’il clôture ses assises par : "Gloire à ton Seigneur, Le Seigneur de la puissance. Il est au-dessus de ce qu'ils décrivent ! Et paix sur les Messagers, et louange à Allah, Seigneur de l'univers !" [S 37, v 180-182].

    Pour conclure réjouissons-nous d’une bonne nouvelle annoncée par le Prophète – Paix et bénédictions sur lui – en faveur de celui qui invoque pour ses frères et sœurs. Selon Abou Darda, le Prophète – Paix et bénédictions sur lui – a dit : "L’invocation du musulman pour son frère en son absence est exaucée. Un ange se place au dessus de sa tête, chaque fois que celui-ci invoque pour son frère, l’ange dit : "Amine, et pour toi de même". (Muslim)

    La dou’a rabita est donc une grande porte de bien. Cette porte est d’autant plus vaste que nos invocations sont larges et embrassent le maximum de gens.





     

     

    Conditions pour une véritable éducation spirituelle

    05/11/2007 18:55

    Conditions pour une véritable éducation spirituelle


    Conditions pour une véritable éducation spirituelle


    Les directives empiriques, ça et là, qui insistent sur le cœur, les traductions d’ouvrages tels qu’al-Ihyâ d’al-Ghazâli, n’arrivent pas poser (proprement) la question de l’éducation. Pour se faire, il semble important de placer des repères phares et prendre du recul pour établir une approche scientifique, mener une réflexion de qualité et suivre une pratique bien fondée.
    L’éducation spirituelle semble être un terme flou. Souvent, il renvoi au modèle soufi très contesté mais riche en pratiques et en figures emblématiques. Sinon, il renvoi à quelques belles histoires de compagnons, d’hommes pieux et de femmes pieuses. Ou encore à quelques expériences personnelles vécus dans un sain environnement.
    On ne sait par où commencer.  Pour s’y faire, il semble important de placer des repères phares et prendre du recul pour établir une approche scientifique, mener une réflexion de qualité et suivre une pratique bien fondée.
    Dans ce texte, nous tentons d’expliciter quelques principes posés par Abdessalam Yassine(1) sous forme de conditions pour une véritable éducation spirituelle.

    Le triplet éducatif

    L’éducation selon le modèle prophétique consiste en trois éléments.

    L’éducateur, l’environnement et le candidat à l’éducation. Chacune de ces composantes doit vérifier une condition particulière.

    L’éducateur doit être un digne hériter du Messager de Dieu afin que sa compagnie puisse promouvoir la foi chez ses compagnons.

    L’environnement doit être un environnement de souvenance de Dieu et d’amour et de conseil mutuel en Lui, notamment, une association de fidèles qui vit le Message de Dieu à  ’Homme et qui veille à le transmettre.

    Le candidat, moi, dois être sincère et vrai dans ma recherche de la Face de Dieu.

    La bonne compagnie

    La notion de compagnie est une notion omniprésente dans la vie de chacun. Elle agit sur son comportement de manière douce et réelle.
    La bonne compagnie est un facteur très important dans l’éducation spirituelle musulmane. Déjà, dans l’histoire de l’Islam,la génération la plus distinguée et les acteurs les plus marquants portent le titre de compagnons. Ce sont les compagnons du Prophète e. La compagnie de cet auguste homme a fait d’eux une génération noble et privilégiée.
    Les premiers bons compagnons dans la vie d’un musulman sont ses parents musulmans qui l’initient à la foi en Dieu et lui présentent en leurs personnes et leur conduite un bon modèle qu’il tentera spontanément d’imiter. Voici une raison pour laquelle, après Dieu Exalté, c’est à ses parents qu’on doit sa plus ample gratitude.
    Sur un plan plus général, le Prophète e instaure les liens de la compagnie porteuse de la foi. « On a la même intensité de foi que son ami le plus intime »(2), dit le Prophète e. Puis, à double titre de recommandation et de mise en garde, il poursuit : « … Choisissez donc vos amis intimes avec soin. » L’information est passée, on voit alors les compagnons de Médine ‘s’arracher’ les compagnons de la Mecque venus s’installer chez eux. L’Histoire témoigne ici d’une hospitalité et d’une solidarité extra-ordinaires.
    Plus, l’ami intime est proche de Dieu, plus son amitié rapproche de Dieu. Le ‘comment’ est à définir puis, pour les plus motivés, à découvrir. Mais l’amitié d’un élu de Dieu n’est pas une chose passive. A l’exemple des compagnons du Messager de Dieu, la compagnie d’un homme de grande envergure céleste puis terrestre nécessite une préparation et un travail spirituel et intellectuel ainsi qu’une mobilisation pour les bonnes œuvres.
    Dans le patrimoine islamique, le chercheur tenace peut trouver tout ce qui se rapporte au Prophète(saw)  sauf, semble-t-il, cette compagnie dont jouissaient les compagnons et qui était si déterminante pour leur mémorable éminence. Est-ce vrai qu’elle n’a pas été transmise et sauvegardée comme les textes ont été transmis et sauvegardés ?

    La présence à Dieu

    « Au nom de Dieu ! »…
    Cet exergue qui est devenu une clause de style, une habitude dans nos lectures et écritures et une formule oratoire dans nos discours, est, dans l’intention première une déclaration solennelle de principe et un signe de ralliement. Toute lecture musulmane Je suis pour Dieu, je reconnais Sa souveraineté et espère Sa bonté. J’appartiens au peuple des fidèles qui professent la même foi.
    de la réalité vécue en vue d’ouvrir une voie vers un monde meilleur serait entrain de trahir la révélation si elle ne se fait pas au nom de Dieu. Le Coran affirme au premier verset révélé : « Lis au nom de ton Seigneur. » ; une condition qui impose au lecteur une présence particulièrement assidue, voir quasiment sans faille, à son Seigneur.
    L’entreprise mise en œuvre n’est pas moins concernée par cette présence que la lecture, dont elle découle. Le Prophète paix et grace sur lui a dit : « Toute entreprise de quelque importance qui n’est pas initiée en invoquant le nom de Dieu(swt) est une affaire‘coupée’. »(3)
    La présence à Dieu(swt) doit être l’identité du candidat à une présence pour Dieu(swt). Sans quoi, la présence et la participation par les bonnes œuvres chutent dans l’identité terrienne de mouvements revendiquant des intérêts de nature ethnocentrique.
    Être présent en Dieu(swt) c’est chercher Son intime compagnie à travers les œuvres d’adoration et de souvenance obligatoires et surérogatoires.

     Le Prophète e dit : « Dieu(swt) dit : «…Et Je suis avec lui (le serviteur) lorsqu’il se souvient de Moi… »(4)
    C’est faire en sorte qu’au cours de mon passage sur terre et de mon action, mon souci majeur soit toujours mon devenir personnel auprès de Dieu et mon degré parmi Ses élus. Car m’occuper du sort des hommes serait une entreprise coupée si je ne le fais pas au seul nom de Dieu et dans l’unique motivation de Le satisfaire.

    Être vrai

    Le vrai est le contraire du faux.
    Le faux croyant est celui qui ne retient de la foi qu’une pratique superficielle qui ne touche guère son être profond. Son cœur est en conflit avec la souveraineté de Dieu et son attitude se conforme aux apparences islamiques.
    La volonté de rechercher la Face de Dieu est une aptitude du cœur qui jaillit sur la pensée et propulse les bonnes entreprises.

    La volonté intime affichée ou non de rechercher la vie ici-bas dans le respect des règles de l’Islam opère sous des couvertures juridiquement correctes, soutient une mentalité qui consacre la jouissance matérielle et intellectuelle et affaiblit l’engagement et la lutte sur le sentier de Dieu.
    Vouloir Dieu ou vouloir la vie ici-bas sous quelque formule que ce soit sont deux choix antagonistes pour celui qui se porte candidat à l’élection divine. Être vrai c’est être vrai dans sa volonté de cheminer vers Dieu.
    La bonne compagnie et l’ambiance de souvenance et de présence à Dieu constituent deux conditions contextuelles pour le bon déroulement de l’éducation spirituelle. Après quoi, se pose la question de la volonté intime ferme et sincère, condition personnelle et essentielle à la poursuite du cheminement.
    Que voulons-nous ?

    Voulons-nous une vie ici-bas à la musulmane ou voulons-nous Dieu et la vie dernière ?

    La question est loin d’être un casse-tête intellectuel, car en s’adressant aux croyants ayant participé à la bataille de Ouhud, Dieu Exalté dit : « Parmi vous il y a ceux qui veulent la vie ici-bas et ceux qui veulent la vie dernière. »(5)

    Références:

    (1) « Révolution à l’heure de l’Islam », A. YASSINE, 1980.

    (2) Rapporté par Ahmad et al-Hâkim.

    (3) Rapporté par Ahmad selon Abou Houraïra sous le numéro 8698.

    (4) Rapporté par al-Boukhari selon Abou Houraïra, Ahmad, al-Hâkim et autres.

    (4) Coran, s.3, v.152





     

     

    Feuilles spirituelles: le repentir

    05/11/2007 18:37

    Feuilles spirituelles: le repentir


    Feuilles spirituelles: le repentir


    Le repentir est un nouveau décollage dans la vie de l’être humain. C’est un retour vers le Miséricordieux et une issue de secours que Dieu offre à la faiblesse humaine en face de la tentation. De ce fait, la repentance est un acte permanent, car les humains sont des « pécheurs » de nature. Et les meilleurs sont ceux qui révisent leurs comportements en permanence en quête de perfection.

    « Tout fils d’Adam est fautif, et les meilleurs parmi les fautifs sont ceux qui se repentent » [1] , ainsi nous enseigne notre Prophète, (Paix et bénédictions de Dieu sur lui).

    Le fait de reconnaître cette faiblesse chez l’homme ne doit pas ouvrir une porte pour se précipiter davantage vers les confins de dérapage moral, mais il doit plutôt constituer une issue de secours pour les âmes égarées.

    Rappelons, à juste titre également, qu’on ne peut entamer un cheminement spirituel sans être obligé de briser les chaînes des mauvaises habitudes et des comportements indécents. Et c’est cela le rôle du repentir.

    Les savants citent trois conditions pour que la repentance soit acceptée :

    1)-s’arrêter de commettre le péché,

    2)-regretter ses actes,

    3)-décider de ne plus jamais répéter les erreurs du passé. Ils ajoutent une quatrième condition lorsque le péché impliquait le droit d’une tiers personne : s’acquitter des droits de cette personne.

    Ce n’est pas de la contrition « atomique », relié à un péché, dont nous parlons.

    Ici nous parlons du pas qu’un mortel doit franchir pour embrasser définitivement la vraie foi et entamer le voyage vers son Seigneur. Dans ce sens, un grand guide spirituel historique, Abdelkader Al-Jilânî, disait : « le repentir est un bouleversement d’état » [2] . Ici nous parlons de ce réveil de l’âme lorsqu’elle rejette le goût matériel de la vie et veut assouvir sa soif d’Amour et de piété.

    Le Seigneur nous appelle vers Lui dans le Saint Coran, en disant : « Vous qui avez cru! Repentez-vous à Dieu d'un repentir sincère. » [3] . Le mot « repentir sincère » voulait être une traduction du mot arabe « tawbah nassouh ». « Tawbah » :signifie repentance, par contre le mot « nassouh » a plusieurs sens en arabe. Ses différentes significations nous donnent une approche de la notion de repentir que Dieu nous appelle à entamer. L’adjectif « nassouh » :signifie tout à la fois sincère, pure [4] , définitive, sans équivoque.

    Le grand interprète du Coran, Al-Qurtubi, nous en propose par ailleurs une explication très précise : « En arabe, le terme nassouh est emprunté à nassaha i.e. couture, et ce, pour deux raisons. Premièrement, ce genre de repentir raffermit l’obéissance de soi à son Seigneur comme le couturier coud le tissu (avec sa couture). Deuxièmement, ce repentir réunit la personne avec les saints hommes et il le fait coller à eux comme fait le couturier en attachant les morceaux du tissu les uns aux autres» [5] .

    Pour Al-Qurtubi, le repentir sincère est donc une réunion permanente avec les amis de Dieu. *

    Ainsi, le chemin du repentir passe par la rencontre d’un homme pieux et d’une bonne compagnie qui feront naître dans le cœur de la personne l’amour de la proximité de Dieu et le rejet des péchés et des mauvaises œuvres.

    Un grand savant et guide spirituel contemporain nous rappelle: « Un repentir du polythéisme et de l’hypocrisie en emboîtant le pas à un bien-aimé sage repentant à Dieu, aimant Dieu n’est aucunement tel une repentance d’un péché par crainte du châtiment du Jour Dernier. Aimer un serviteur en Dieu, le suivre en prenant son cœur illuminé comme une passerelle pour ton cœur est une action qui t’épargnerait de sombrer dans le cercle vicieux. Ainsi tu éviteras de briser sans cesse les promesses que tu aurais faites à Dieu [6]

    «Mon Dieu!

    Si, par malheur, je m’égare, je sais que Ta Bonté est grande, Ta miséricorde est tellement vaste qu’elle englobe toute chose. Il suffit que je fasse le premier pas, que je rassemble mes forces et que ma volonté se réveille pour entamer le chemin du retour.

    Aide-moi, mon Dieu à ne plus jamais déchirer le tissu qui me lie à tes Alliés!

    Aide-moi, mon Dieu! Amîne! »


     

    [1] Hadith rapporté par l’Imam Ahmad, Bno majah et Thirmidhi, selon Anass.

    [2] Abdelkader Al-Jilani, Al-Fateh Arrabâni

    [3] Saint Coran, Chapitre 66, Verset 8.

    [4] Tahdhib alloghah, Al-Azhari, P: 515.

    [5] Al-Qurtubi, Exégèse du Coran, interprétation du chapitre 66, verset 8.

    [6] Abdessalam Yassine, « Al-Ihsane », chapitre : Repentir et éveil. P: 121.





     

     

    Le mérite des cercles où l'on évoque DIEU

    05/11/2007 18:17

    Le mérite des cercles où l'on évoque DIEU


    Le mérite des cercles où l'on évoque Allâh(swt)

     

    Selon Abou Hourayra (qu'Allâh l'agrée), le Messager d'Allâh (Salla lâhou Aleyhi wa salama) a dit :

     «Allâh (le Très-Haut) a des anges qui parcourent les routes à la recherche des cercles d'évocation d'Allâh.

    Dès qu'ils trouvent des gens en train d'évoquer Allâh honoré et glorifié, ils s'appellent les uns les autres : "Venez à l'objet de vos recherches".
    Ils étendent sur eux leurs ailes jusqu'au ciel inférieur.

     Leur Seigneur leur demande (et Il sait mieux qu'eux) : "Que disent Mes esclaves ? »
    Ils disent : "Ils Te glorifient, Te purifient, proclament Ta grandeur, Ta louange et Ta gloire ! ".
    Il dit : "Est-ce qu'ils M'ont jamais vu ?  "
    Ils disent : "Non, par Allâh. Ils ne T'ont jamais vu".
    Il dit : "Que feraient-ils donc s'ils Me voyaient?"
    Ils disent : "S'ils Te voyaient ils mettraient encore plus d'ardeur à T'adorer, à Te louer et à Te glorifier".
    Il dit : "Que demandent-ils?"
    Ils disent : "Ils Te demandent le Paradis !".
    Il dit : "Est-ce qu'ils l'ont jamais vu ? "
    Ils disent : "Non, par Allâh. Ils ne l'ont jamais vu".
    Il dit : "Que serait-ce s'ils l'avaient vu?"
    Ils disent : "S'ils l'avaient vu, ils y tiendraient encore pus, le demanderaient avec plus de force et le désireraient avec plus d'ardeur".
    Il dit : "Contre quoi demandent-ils Ma protection?"
    Ils disent : "Contre l'Enfer !".
    Il dit : "L'ont-ils jamais vu?"
    Ils disent : "Non, par Allâh. Ils ne l'ont jamais vu".
    Il dit : "Que serait-ce donc s'ils l'avaient vu?"
    Ils disent : "S'ils l'avaient vu ils le fuiraient encore plus et le craindraient davantage !".
    Il dit : "Je vous prends à témoins que Je les ai absous !".
    L'un des anges dit : "Il y a parmi eux untel qui ne fait pas partie de leur cercle. Il y est seulement venu pour une affaire le concernant".
    Il dit : "
    Ils représentent le cercle idéal et celui qui leur tient compagnie ne saurait être misérable".

    (Al-Boukhâri, Mouslim)

    Dans une autre version de Mouslim : "Selon Abou Hourayra (qu'Allâh l'agrée), le Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) a dit :
    "Allâh a des anges itinérants de très grand mérite. Ils vivent à la recherche des cercles d'évocation d'Allâh. Dès qu'ils trouvent une réunion où l'on évoque Allâh, ils s'asseoient avec eux. Ils se couvrent les uns les autres de leurs ailes jusqu'à remplir l'espace entre eux et le ciel inférieur. Une fois que le cercle se disperse, ces anges remontent au ciel. Allâh glorifié et honoré leur demande (et Il sait mieux qu'eux) : "D'où venez-vous?"
    Ils disent : "De la terre où se trouvent quelques-uns de Tes honorables esclaves qui proclament Ta gloire. Ta grandeur, Ton unicité et Ta louange et qui T'adressent leurs demandes".
    Il dit : "Et que Me demandent-ils?"
    Ils disent : "Ils Te demandent Ton Paradis".
    Il dit : "Ont-ils jamais vu Mon Paradis?".
    Ils disent : "Non, ô notre Seigneur!"
    Il dit : "Que serait-ce donc s'ils avaient vu Mon Paradis?"
    Ils disent : "Et ils se mettent sous Ta protection".
    Il dit : "Contre quoi?"
    Ils disent : "Contre Ton Enfer, ô notre Seigneur!"
    Il dit : "Ont-ils jamais vu Mon Enfer?"
    Ils disent : "Non"!
    Il dit : "Que feraient-ils s'ils avaient vu Mon enfer?"
    Ils disent : "Et ils Te demandent de les absoudre".
    Il dit : "Je les ai effectivement absous. Je leur ai donné ce qu'ils demandent et Je les ai protégés contre ce qu'ils craignent".
    Ils disent : "Seigneur! Il y a parmi eux untel, un grand pécheur. Il était simplement de passage et il s'assit parmi eux".
    Il dit : "Je l'ai, lui aussi, absous car ce sont les membres honorables d'un cercle et celui qui s'asseoit avec eux ne saurait être misérable".


    Selon lui et selon Abou Sa'îd (qu'Allâh l'agrée), le Messager d'Allâh (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) a dit : "Aussitôt que des gens s'asseoient pour évoquer Allâh, les anges les entourent, la miséricorde d'Allâh les recouvre et la sérénité descend sur eux. Allâh les évoque aussi parmi ceux qui vivent auprès de Lui". (Mouslim)

    Selon Abou Wâqif Al-Hârith Ibn 'Awf (qu'Allâh l'agrée), le Messager d'Allâh (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã), un jour qu'il était assis à la mosquée en compagnie de gens, vit venir vers lui trois hommes. Deux d'entre eux se dirigèrent vers le Messager d'Allâh (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) et le troisième s'en alla. Les deux premiers se tinrent debout devant le Messager d'Allâh (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã). L'un d'eux vit un espace vide dans le cercle et alla s'y asseoir. Le deuxième s'assit derrière les autres. Quant au troisième, il tourna simplement le dos et s'en alla. Quand le Messager d'Allâh (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) eut terminé son discours, il dit : "Voulez-vous que je vous renseigne sur ces trois? L'un d'eux a cherché refuge auprès d'Allâh et Allâh le lui donna. Le deuxième a été empêché par sa pudeur de déranger les autres et Allâh a ressenti de la pudeur à son égard. Quant au troisième, il tourna le dos et Allâh lui tourna le Sien". (Al-Boukhâri, Mouslim)

    Abou Sa'îd Al-Khoudri (qu'Allâh l'agrée) rapporte : "Mou'âwiya (qu'Allâh l'agrée) sortit un jour et trouva à la mosquée un cercle de gens qui évoquaient Allâh. Il leur dit : "Dans quel but êtes-vous réunis?"
    Ils dirent : "Nous nous sommes réunis pour évoquer Allâh".
    Il dit : "Par Allâh, est-ce là seulement votre but?"
    Ils dirent : "C'est là seulement notre but".
    Il dit : "Je tiens à vous dire que je ne vous ai pas fait jurer par Allâh parce que je doutais de votre bonne foi."
    Nul dans ma position par rapport au Messager d'Allâh (Salla lâhou alayhi  wa sallama) n'est plus avare que moi (par circonspection et scrupule) à rapporter les ahâdîth. Le Messager d'Allâh (salla lâhou alayhi wa sallama) sortit un matin et vit un cercle de gens évoquant Allâh. Il leur dit : "Qu'est-ce qui vous a fait réunir?"
    Ils dirent : "Nous nous sommes assis pour évoquer Allâh(swt) et pour Le louer de nous avoir guidés à l'Islam et pour les bienfaits dont Il nous a comblés".
    Il dit : "Vous ne vous êtes assis que dans ce but ? "
    Ils dirent : "Par Allâh, ce n'est que dans ce but que nous nous sommes assis! ".
    Il dit : "Je tiens à vous dire que je ne vous ai pas fait jurer par Allâh parce que je doutais de votre bonne foi. Mais Gabriel est venu m'annoncer qu'Allâh Se vantait de vous auprès des anges". (Mouslim)

    Qu'Allâh(swt) nous pardonne nos péchés antérieurs et futurs,apparents et cachés !

    Amîne yâ rabbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbb!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    wa salam





     

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