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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

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  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
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    La direction spirituelle en islam : statut et fonctions du maître soufi

    07/11/2007 17:22

    La direction spirituelle en islam : statut et fonctions du maître soufi


    »La direction spirituelle en islam : statut et fonctions du maître soufi

    Poser la question du statut et des fonctions du maître soufi revient en fait à s’interroger sur la place tenue par la spiritualité dans la culture islamique.

    Or, remarquons d’emblée que cette place n’est pas aussi délimitée qu’on le pense parfois. Il serait assurément réducteur de considérer le soufisme comme un phénomène marginal, ou «populaire», ou encore étant apparu en réaction contre l’islam exotérique, légaliste. L’expression «maître soufi » a donc été adoptée ici par souci de commodité, mais elle ne rend pas entièrement compte de tout ce qui relève de la direction spirituelle en islam.

     

    Un premier aperçu historique - parfois métahistorique :


    - Ce sera l’occasion de rappeler une évidence : le soufisme s’inscrit dans l’ambiance sunnite ; en effet, les spirituels de l’islam ne se contentent pas d’imiter extérieurement la Sunna, c’est-à-dire le modèle prophétique, mais de la vivre, de la réaliser intérieurement. Le prototype du maître spirituel en islam n’est-il autre que Muhammad(saw) ? La direction spirituelle (mashyakha) revient à tous ceux (ou celles) qui sont ’investis’ par le Prophète ou, selon une autre expression soufie, qui ’héritent’ de lui. Historiquement, ce fut d’abord le cas de certains Compagnons (Sahâba), ou encore de descendants charnels du Prophète. Ainsi, Ja’far al-Sâdiq (m. 765) et ’Alî Ridâ (m. 818), qui représentent pour les chiites les sixième et huitième Imams, ont eu en Irak des disciples qui sont par la suite devenus des maîtres soufis connus.

    La spiritualité islamique ne peut donc être définie comme une mystique ; elle correspond plutôt à une initiation, en vue de laquelle s’affirme la nécessité d’une relation étroite de maître à disciple. D’ailleurs, aux premiers siècles de l’islam et même ultérieurement, on ne parle pas de tasawwuf (soufisme), mais de ’ la Voie initiatique ’ (al-Tarîq, ou al-Tarîqa). Jusqu’au XIe ou XIIe siècle grosso modo, cette Voie revêt un caractère essentiellement individuel : les disciples s’attachent rarement à un seul maître, et cherchent « la source la plus fraîche »  , comme l’a dit un soufi.

    A partir du XIIe siècle, les aspirants sur la Voie sont de plus en plus nombreux, et prennent généralement pour référence un saint fondateur. Se constituent alors plusieurs familles spirituelles, dont la plupart existent encore de nos jours : ce sont les voies initiatiques particulières (tarîqa ; pl. turuq), qui sont communément appelées «confréries». Pour les soufis, celles-ci répondent au besoin de compenser la perte de spiritualité survenue avec l’éloignement de la période prophétique .

    le rôle du cheikh est donc de pallier les déficiences de la gouverne individuelle. Certains facteurs historiques expliquent sinon l’émergence de ces communautés, du moins l’accélération de leur processus de formation. Les invasions mongoles ont brisé le sentiment de sécurité que procurait au musulman un univers sunnite relativement homogène et puissant. La dislocation puis la chute de l’Empire abbasside ont entraîné l’effondrement des structures religieuses traditionnelles.

    L’autorité des cheikhs soufis en sort renforcée, face au pouvoir temporel et au milieu des ulémas. Dans ce contexte, la tarîqa fournit un espace de solidarité, ainsi qu’une vision du monde cohérente car elle transcende les aléas de l’histoire. L’apparition des ordres soufis ne peut pas davantage être dissociée de la reconquête sunnite opérée par les Seldjukides au Moyen-Orient, puis par les Ayyoubides et les Mamelouks dans le domaine syro-égyptien. Ces différents régimes sollicitent le charisme des cheikhs, plus rassembleurs désormais que la plupart des savants exotéristes.

    Les maîtres éponymes des ordres naissants imprègnent le paysage initiatique de leur forte personnalité, façonnant ainsi des écoles de spiritualité qui se réclament d’eux. Chacun propose à ses disciples un corpus de doctrines et de rites qui lui sont plus ou moins particuliers. Toutefois, ces maîtres se présentent avant tout comme les dépositaires d’un héritage initiatique, et tout ordre soufi met l’accent sur sa silsila . En effet, cette ’ chaîne ’ remontant au Prophète(saw), garantit l’authenticité de sa filiation initiatique.

    Dans ce cas, on peut réellement employer l’expression « maître soufi», qui désigne donc le cheikh d’un ordre (shaykh al-tarîqa) ou son représentant. Ce profil va se préciser au fur et à mesure que se structure et s’institutionnalise le soufisme. Mais il faut attirer l’attention sur le fait que, à aucune époque, celui-ci ne saurait être réduit au «confrérisme».

    Le terme confrérie est d’ailleurs impropre, car il ne rend compte que de la dimension horizontale de la tarîqa, alors que celle-ci est par essence une voie verticale. Le concept de «confrérisme», assez récent puisqu’il s’applique au soufisme tardif, ne rend pas suffisamment compte de la présence diffuse de la spiritualité dans la société musulmane, médiévale comme contemporaine. Ainsi, il y a toujours eu des maîtres spirituels en islam qui se situaient hors du contexte des tarîqa.

    De même est-il difficile de cerner le profil social de ces maîtres, car le soufisme a pour caractéristique de traverser, de «transcender» les classes sociales. Ainsi, à l’époque médiévale, on trouve auprès d’un même cheikh aussi bien le simple artisan que le sultan. Mutatis mutandis, ce phénomène se vérifie encore dans certains pays musulmans. Le milieu d’origine d’un cheikh et la formation qu’il a reçue ne sont pas entièrement déterminants, car sa vocation particulière l’amène souvent à trancher ses attaches premières. Si nous remontons à l’époque mamelouke, nous pouvons opposer des cas extrêmes, celui de Yâqût al-’Arshî (m. 1332), esclave abyssin qui devint un maître notoire à Alexandrie, et ceux de deux Andalous issus de familles princières, Abû l-Hasan al-Shushtarî (m. 1269) et Hasan Badr al-dîn Ibn Hûd (m. 1300), qui accomplirent également leur carrière spirituelle au Proche-Orient.

    A cet égard, le tempérament spirituel semble un critère beaucoup plus pertinent dans notre approche du maître soufi que son origine ou son statut social. Chacun de ces tempéraments a sa propre cohérence et témoigne d’une permanence relative dans le temps et l’espace. L’approche exclusivement sociologique peut à cet égard induire en erreur. Ainsi l’extatique, le «fou de Dieu» (majdhûb) peut-il être perçu comme une figure de la mystique populaire et déviante, alors que les ulémas eux-mêmes lui offrent généralement un statut privilégié dans l’économie islamique .

     Le fait que, sur le plan exotérique, il n’y ait pas de clergé en islam a évidemment une incidence dans le domaine ésotérique.

    Ainsi, on ne peut assigner au maître soufi de statut social spécifique. Il exerce généralement une profession, mais il arrive que son ministère spirituel l’accapare réellement à temps plein, c’est-à-dire de jour comme de nuit ! Dans ce cas, les disciples les plus aisés lui assurent la subsistance, à lui et à sa famille : l’ordre soufi est un lieu de partage et de redistribution des biens (nous excluons bien sûr de ce tableau les pseudo-gurus du soufisme qui profitent de la crédulité publique : le pouvoir spirituel lui aussi a ses déviations).

    Être maître soufi ne correspond pas à une charge officielle mais à une fonction spirituelle. L’investiture ne provient pas de quelque instance administrative, mais d’un autre maître et/ou du Prophète. La fama, la réputation de sainteté, joue également un grand rôle dans l’élection spirituelle dont une personne est l’objet : à l’instar de toute société traditionnelle, la société musulmane a une grande soif de sainteté.

    Le contraste entre charge officielle et fonction spirituelle apparaîtra mieux dans celui que l’on constate, au Proche-Orient ayyoubide et mamelouk, entre la zâwiya et la khânqâh.

    La première (zâwiyya)est le lieu de l’initiative privée, celle d’un maître et de ses disciples, et c’est dans ses murs que se concentre le travail spirituel effectif.

    La seconde(Khânqâh), par contre, est un établissement public pour soufis, «subventionné» et contrôlé par l’Etat. D’évidence, l’Esprit y souffle moins que dans la zâwiya, d’autant plus que celui qui la dirige, le shaykh al-khânqâh ou « supérieur de khânqâh », n’est souvent même pas un soufi. Dans bien des cas, il s’agit d’un notable religieux cumulant plusieurs charges (cadi, enseignant...), et ce poste n’est pour lui qu’un des éléments de sa carrière. Ainsi Ibn Khaldûn, par exemple, a-t-il été shaykh de khânqâh au Caire.

    Essayons toutefois de cerner un peu le profil social du maître soufi. Le plus souvent, il appartient au vaste milieu des ulémas. Son idéal est, dans ce cas, de réaliser l’osmose entre la Loi (Sharî’a) et la Réalité spirituelle (Haqîqa) en parcourant la Voie initiatique (Tarîqa). Depuis Ghazâlî (m. 1111), qui reste sur ce point une référence, maints savants ont épousé cet idéal ; celui-ci s’est incarné dans l’histoire de l’islam médiéval au fur et à mesure que le soufisme acquérait droit de cité dans la culture islamique soit, grosso modo, entre les XIIIe et XVIe siècles. Concrètement, le maître soufi peut alors occuper les charges évoquées plus haut (cadi, enseignant de madrasa, khatîb chargé du prône du vendredi...), bien qu’il s’y refuse parfois, par crainte des compromissions ou encore du «vedettariat». La charge de « grand cadi » (qâdî al-qudât), notamment, procurait à son titulaire un prestige dont il pouvait craindre d’abuser. Par contre, il est indéniable que certains grands ulémas, connus pour leur apport dans les sciences exotériques, ont été également des maîtres spirituels - ou ont du moins été perçus comme tels -. C’est par exemple le cas de l’impétueux Ibn Taymiyya (m. 1328), dont se réclament indûment les divers littéralistes de l’islam, ou encore celui du célèbre Suyûtî (m. 1505), qui a d’ailleurs utilisé sa notoriété scientifique pour défendre le soufisme face à ses détracteurs.

    Certains maîtres spirituels ont atteint un tel équilibre entre Sharî’a et Haqîqa qu’on ne saurait percevoir chez eux quel aspect l’emporte, celui du « savant en sciences religieuses » (’âlim), ou celui du soufi. Où situer, par exemple, le maître marocain Ahmad al-Zarrûq (m. 1493), qui fut à la fois un grand juriste (faqîh) malékite et le fondateur d’une branche importante de l’ordre shâdhilî ? L’empreinte de la discipline juridique se devine d’ailleurs dans son ouvrage le plus connu, intitulé « Règles du soufisme » (Qawâ’id al-tasawwuf). Il reçut d’ailleurs pour surnom « celui qui allie la Loi à la Réalité spirituelle » (al-jâmi’ bayna al-Sharî’a wa l-Haqîqa), et les ulémas disaient de lui qu’il avait la faculté de «jauger» les soufis (muhtasib al-sûfiyya) . On pourrait également évoquer le Syrien ’Alî Ibn Maymûn al-Fâsî (m. 1511), car la lecture de ses oeuvres donne à penser qu’il s’agit d’un salafî très strict plutôt que d’un maître soufi.

    Prenons encore l’exemple de Muhammad Abû l-Hasan al-Bakrî (m. 1545), fondateur de la Bakriyya qui sera à la tête des confréries égyptiennes pendant plusieurs siècles : il est célèbre dès son vivant, dans l’ensemble du Moyen-Orient, autant pour la science extérieure qu’il détient que pour son haut degré spirituel .

    Parfois, cette double dimension exotérique / ésotérique chez un personnage est avouée, voire affichée, afin d’édifier le commun des musulmans. Ainsi, Ibn ’Atâ’ Allâh al-Iskandarî (m. 1309), un des grands cheikhs de l’ordre shâdhilî, enseigna-t-il à al-Azhar à la fois le droit musulman (fiqh) et le soufisme (tasawwuf) ; son maître Abû l-’Abbâs al-Mursî lui avait d’ailleurs prédit sa vocation à enseigner les « deux sciences », exotérique et ésotérique . Ce type de «savant-maître soufi» se retrouve évidemment à l’époque contemporaine ; on se limitera à prendre l’exemple du cheikh Ahmad al-Kuftârû, qui est encore actuellement le grand mufti de la République syrienne, tout en dirigeant une importante branche damascène de l’ordre naqshbandî.

    Il se peut au contraire qu’un maître désire rester discret sur son rôle initiatique ; dans ce cas, il utilise parfois sa notoriété comme savant exotérique (juriste, traditionniste, sermonnaire...) pour mieux dissimuler sa sainteté. C’est ainsi que l’Egyptien Zakariyyâ al-Ansârî (m. 1520) refusa d’abord à maintes reprises la charge très en vue de grand cadi chafiite, puis il l’accepta ; il perçut en effet qu’il pourrait s’en servir comme paravent pour préserver son intimité avec Dieu et avec les initiés de la Voie. Cette quête de l’incognito sous le couvert d’une étiquette sociale ressort du type spirituel du malâmatî . De façon plus pragmatique, le savant syrien contemporain Muhammad Sa’îd al-Bûtî, connu dans une bonne partie du monde musulman, ne divulgue pas son affiliation à la tarîqa naqshbandiyya et ne fait pas davantage état de la direction spirituelle qu’il exerce sur un certain nombre de personnes.

    Le maître soufi peut également appartenir au monde des petits artisans ou commerçants. Il s’adonne à ce genre d’activité souvent par besoin, bien évidemment, mais aussi par ascèse, mû par la volonté de vivre le faqr, la ’pauvreté spirituelle’. Beaucoup de cheikhs de l’Ahmadiyya, confrérie égyptienne se réclamant du saint Ahmad al-Badawî (m. 1276), ont adopté cette attitude. L’un d’entre eux vend d’abord des pois chiches bouillis avant de cultiver un jardin ; un autre fait le commerce de l’huile puis fabrique des objets tressés à partir des spathes de palmier ; il s’agit pourtant de maîtres notoires, qui ont joué un grand rôle initiatique dans le Caire du XVIe siècle . Tel fut également le cas du saint le plus populaire de Damas au XXe siècle : Ahmad al-Hârûn, tailleur de pierres de son état, est mort en 1962, mais il a marqué la mémoire collective de la ville, et le récit de ses miracles court encore sur toutes les lèvres.

    Défions-nous, cependant, de l’expression ’soufisme populaire’, trop souvent employée par les chercheurs occidentaux. Le soufi ne saurait être dissocié du reste des musulmans ; or, en islam, l’homme de religion n’est pas coupé de la vie professionnelle. Le savant exotériste comme le cheikh soufi cumule souvent une charge religieuse officielle avec un métier manuel. Dans le Damas médiéval, les cours étaient interrompus pendant la période des récoltes de fruits - des abricots, notamment -, car nombre de ulémas possédaient des vergers dans l’oasis voisine : la fameuse Ghûta. Toujours à Damas, mais cette fois à l’époque contemporaine, tel cheikh soufi avait encore récemment une entreprise de peinture en bâtiment, ce qui ne l’empêchait pas d’être un des ulémas attitrés de la ville. Le mystique, souligne Ja’far al-Udfuwî (m. 1347) dans son Livre prodiguant une pleine connaissance du soufisme et du soufi, peut exercer indifféremment tous les métiers, de l’enseignement des sciences religieuses au travail de main d’oeuvre .

    Quelques autres exemples montreront à quel point la mystique se joue des catégories et des cloisonnements sociaux habituels. Da’ûd Ibn Bâkhilâ, personnage quasi illettré, gagnait sa vie comme policier (shurtî) auprès du gouverneur d’Alexandrie ; il fut pourtant un des grands maîtres de l’ordre shâdhilî. Les cadres de l’armée ne font pas exception à cette fluidité sociale. Ainsi, dans l’Egypte mamelouke, certains officiers ont demandé au sultan l’autorisation de quitter leur caste, très cloisonnée au demeurant, pour suivre les soufis ; l’un d’entre eux, Muhammad al-Dâmirdâsh (m. 1524) se distingua par l’audience qu’il eut au Caire en tant que maître khalwatî. Un cheikh implanté en milieu rural draînera dans son sillage des paysans bien évidemment, mais aussi des intellectuels issus de la ville, proche ou lointaine ; c’est le cas du cheikh Hamza Boushîsh dans le Maroc contemporain.

    Chez ce type de maîtres prédomine ce que le soufisme appelle la science inspirée (al-’ilm al-wahbî, al-ilhâm) ; ils sont ’illettrés’ (ummî) au sens spirituel du terme, c’est-à-dire qu’ils sont restés  «tels que leur mère (umm) les a enfantés » . La plupart des cheikhs ummî, il est vrai, proviennent d’un milieu humble et peu cultivé, et certains n’ont pas eu accès au cursus studiorum islamique.

    Quoi qu’il en soit, sur ce point, les soufis ont toujours affirmé que le maître spirituel n’a pas besoin de connaître tous les statuts de la Loi pour exercer son rôle initiatique. Que dire, encore, de l’extatique, du «ravi en Dieu» (majdhûb) déjà évoqué, à l’apparence extravagante puisqu’il est parfois nu ou ne revêt que des loques, et qui vit le plus souvent dans la rue ou dans un terrain vague ?

    Pourtant, les tranches les plus diverses de la population lui rendent visite pour entendre de sa bouche quelque parole de sagesse.

     

    Le maître soufi a bien évidemment pour fonction essentielle de faire parcourir à ses disciples la Voie initiatique (tarîqa) menant à Dieu. En effet, le parcours de cette Voie est semé d’embûches, et le novice n’a pas le discernement nécessaire pour dissiper les illusions qu’entretient son ego ni pour déjouer les pièges qui lui sont tendus. Il lui faut donc se placer sous la direction d’un guide, car « qui n’a pas de maître a Satan pour maître », dit l’adage soufi. Le disciple traverse donc les différentes « stations » initiatiques (maqâmât) sous l’égide de son cheikh, qui les a lui-même parcourues.

    Le maître est le «père spirituel» du novice, car il prend en charge son éducation (tarbiya). Ce mode de compagnonnage (suhba) se réalise dans les mondes physique comme subtil : même après sa mort, le cheikh est censé continuer à initier son disciple. L’affiliation devient filiation et parfois, par une sorte de mimétisme, ce dernier en arrive à ressembler physiquement à son maître.

    Abû l-Hasan al-Shâdhilî disait : « Nous sommes comme la tortue qui élève ses enfants par le regard » . Le maître soufi se doit d’avertir son disciple des conséquences de l’engagement pris avec lui, car il exige de lui une soumission absolue. Une parole, attribuée au maître irakien Sahl al-Tustarî (m. 896), revient fréquemment dans la bouche des soufis ; elle affirme que le disciple doit être « comme le cadavre entre les mains du laveur de morts ». Le lien privilégié unissant le maître au disciple dans le soufisme se distingue ici clairement de la relation lâche existant entre le professeur et l’étudiant dans les sciences islamiques exotériques.

    Le rattachement du disciple au maître se concrétise par des rites initiatiques plus ou moins développés selon les confréries.

    Le rite essentiel consiste de nos jours en la prise du pacte (’ahd, bay’a), mais bien d’autres ont coexisté par le passé, qui sont également fonction des aires du monde musulman . Dans le soufisme, la direction spirituelle est en principe personnalisée : le maître fournit au disciple une initiation qui lui est appropriée (par exemple, répéter telle formule plutôt que telle autre, s’adonner à un rite particulier...). Toutefois, dans les ordres soufis comptant beaucoup de disciples, le cheikh doit déléguer son autorité à des représentants ; il est clair qu’en cas de forte affluence les novices retirent une sorte de bénédiction (baraka) diffuse plutôt qu’un réel enseignement initiatique.

    Quand le maître soufi est également un savant reconnu, il profite de son statut et de sa renommée pour dresser l’apologie du soufisme et en expliquer la foncière orthodoxie aux littéralistes. Nous avons déjà cité le nom de Suyûtî, mais d’autres «savants-soufis» pourraient être mentionnés. Beaucoup de maîtres manient d’ailleurs l’art de la parole ; à l’instar de maints ulémas, ils pratiquent largement le sermon (al-wa’z). En effet, le public qui assiste aux séances d’un maître est souvent plus large que les disciples immédiats de ce dernier ; des oreilles mal intentionnées peuvent également être présentes. Conscients du péril, les cheikhs ont développé plusieurs stratégies qui relèvent de la «discipline de l’arcane».

    Celle-ci est bien sûr dictée par le souci d’empêcher le commun des croyants d’être troublé et peut-être égaré par des expériences spirituelles auxquelles il ne peut accéder, mais elle a également pour but d’esquiver la vindicte des «clercs».

    Les maîtres agissent en fait comme des filtres de la doctrine soufie : ils l’exposent et la voilent à la fois.

    A l’exemple du Prophète(saw), ils distillent un enseignement ésotérique pour les proches disciples, les ’initiés’, et livrent un discours de nature plus exotérique lorsque l’assistance se fait large. N’oublions pas que les maîtres soufis officient souvent dans les mosquées ou dans d’autres lieux publics de la vie islamique.

    La fonction spirituelle du maître soufi ne saurait être dissociée de sa fonction sociale. A cet égard, il est indéniable que celui-ci paie beaucoup de sa personne. Il a d’abord la charge de sa communauté, et il faut noter ici que les confréries jouent souvent un rôle d’intégration. Les cheikhs les plus prestigieux ont dans leur giron des marginaux, des exclus, voire des bandits. Nous nous limiterons à un seul exemple. Dans la Syrie du XVIe siècle ottoman, un gouverneur témoignait beaucoup de vénération à un cheikh soufi, mais il lui confia un jour qu’il s’étonnait de voir chez lui des disciples qui volaient et buvaient. Le cheikh lui expliqua que le rôle d’un maître n’est pas d’avoir des disciples déjà accomplis (kummal), des ulémas ou des saints, mais de prendre en main ceux qui n’en sont pas encore là : celui qui réalise à la perfection un ouvrage en bois, lui assura-t-il, n’entre pas comme apprenti chez un maître menuisier, car ce serait une perte de temps pour les deux .

    Le charisme du maître soufi s’étend généralement au-delà de sa propre communauté. La présence sociale de ce maître est bien sûr proportionnelle à son rayonnement spirituel : l’une et l’autre peuvent se limiter à un quartier ou à une ville, ou bien avoir des dimensions plus larges. Quoi qu’il en soit, le cheikh est sans cesse sollicité pour des questions qui ne sont pas toujours d’ordre spirituel : sa baraka est évidemment recherchée dans les circoncisions, mariages et autres événements de la vie quotidienne, mais il doit aussi lui-même y puiser pour aplanir des problèmes d’ordre politique, conjugal, matériel, etc.

    D’après ce qu’on rapporte du Prophète(saw), la tâche essentielle des saints est d’assister et de protéger les créatures, de prendre sur eux les calamités venant du ciel .

     Dans l’Egypte du XVIe siècle par exemple, tel cheikh ne mange ni ne dort lorsqu’un malheur arrive aux musulmans, tandis qu’un autre délivre un village des rats qui l’infestaient . On rapporte d’un autre soufi qu’il « porte les soucis des gens au point d’avoir le corps totalement décharné » , et d’un maître cairote notoire qu’il « prend sur lui les maladies des personnes utiles à la société » .

    Guérir de la folie ou de la possession est aussi une tâche que le cheikh soufi doit fréquemment assumer. Si l’on s’en tient aux sources, celui-ci met également son aptitude au miracle au service de la société musulmane. Parmi les exemples relevés dans l’Egypte mamelouke, citons la multiplication du pain et de la nourriture ; l’argent provenant du monde invisible, au moyen duquel le saint va délivrer autrui d’une situation financière désespérée (ce miracle est appelé al-nafaqa min al-ghayb) ; le haschisch miraculeux d’un cheikh, qui désintoxique ceux qui s’adonnent à cette plante, etc. .

    Nous touchons là au «miracle économique», qui apparaît plus particulièrement en période de crise ou de disette. En vertu du rôle d’accueil et de convivialité traditionnellement dévolu à la zâwiya, son cheikh doit pouvoir honorer tous ceux qui le visitent à l’improviste. Cette observation vaut également pour les cheikhs ne possédant pas de zâwiya, et qui reçoivent alors chez eux ou chez un disciple aisé. Les soufis considèrent en effet que c’est une obligation, pour celui qui a vocation d’appeler les gens à Dieu, de les nourrir et qu’il ne soit pas à leur charge.

     A l’heure actuelle, les cheikhs soufis ont souvent davantage un rôle de pasteur que de maître spirituel. Il s’agit en priorité pour eux de garder les musulmans un peu tièdes au sein de l’islam, et de préserver les valeurs islamiques dans la société.

    Bien souvent, l’initiation soufie réelle est réservée à quelques individus, qui constitue un «noyau dur» de disciples autour du cheikh.

    Par ailleurs, à observer certaines pratiques abusives de rattachement à grande échelle, on peut douter de leur efficacité. Le prosélytisme et la compétition sévissent aussi dans les milieux soufis, et les maîtres les plus apparents - voire médiatiques - ne sont certes pas les plus authentiques.

    Il faut toutefois se méfier des trompe-l’oeil, car depuis les débuts de l’islam les soufis affirment que la Voie initiatique a périclité ! Le thème de la dégénérescence du temps est, chez eux comme dans d’autres sphères de l’islam, un leit-motiv.

    Pour notre part, nous nous en tiendrons au constat que les ordres soufis se portent mieux que dans les décennies passées ; on observe en effet très nettement un regain de fréquentation de ces ordres et une réactivation des séances de dhikr qui leur sont familières.

    Il semble que, pour beaucoup, l’islam spirituel - et non le « dervichisme» de quartier, déviation du soufisme - représente désormais une alternative à ce que nos médias appellent l’islamisme.

    La Tariqâtou Tijaniyya demeure la mère des «tourouq» !

    Il s'agit pour le Talibé Tijânî de connaître Allâh(swt) avant de l'adorer ,de le rencontrer  et de voir le Prophète Muhammad(saw),de voir cheikh Ahmadat'Tijânî Chérif(raa) ,de voir Cheikh Al Islam El Hajj Ibrahima Niass(raa) de Kaolack !

    «Un aveugle a raison de dire qu'il ne voit pas le soleil,sinon les non aveugles le voient

    Rejoignez-nous, chers frères !

    Ne restez pas à la traîne pendant qu'il est encore temps

    car le maître du temps t'attend au tournant!

    Et souviens-toi que ces promesses sont des vérités !

    wa salam

     





     

     

    L'étrange visiteur

    07/11/2007 15:55

    L'étrange visiteur


    Au Nom de Dieu - Bismilah Er-Rahman Er-Rahim


    L'étrange visiteur !



    Le soleil se lève peu à peu sur la ville.

    Au palais royal, la vie reprend son cour

    Naturel et surchauffé.

    Les femmes s' affairent dans leur domaine;

    Les hommes sont au four et au moulin;

    Les premiers visiteurs arrivent

    Et le roi n'a pas encore rejoint le palais d' audience.

    Il est toujours dans sa chambre;

    Une cour royale qui vit au rythme du roi.

    Soudain, un étrange visiteur se présente devant le palais royal;

    Il pénétra la cour sans ouvrir le grand portail;

    Ni vu, ni senti par les gardiens;

    Il traversa la grande cour, ni vu, ni senti par personne.

    Il pénétra le palais d'audience,

    Ni vu, ni su des visiteurs du jour.

    Il pénétra la chambre du roi sans taper, sans ouvrir.

    Ni vu, ni senti.

    Son audience commença alors avec le roi.

    Et l'entretien ne dura que quelques secondes.

    Aussitôt fini, il reparti comme il était arrivé.

    Une visite éclaire, ni vu, ni senti.

    Dès son départ, un grand cri envahit la cour,

    Suivi de pleurs dans la chambre royale.

    Ensuite, ce fut des cris de détresse et des sanglots;

    Le palais s'agita et ce fut la panique.

    Tout le quartier accourait, puis la ville.

    Le visiteur étrange avait changé

    Le cour normal de la journée;

    Pourtant, nulle part, il ne figurait

    Sur la liste des visiteurs du jour.

    Personne ne l'a vu ni senti.

    Et pourtant, il avait rencontré le roi

    Et changé le nom de toute la famille.

    Le roi était désormais le défunt,

    Ses femmes des veuves,

    Ses enfants, des orphelins.

    Lui, l'étrange visiteur, c'était l'Ange de la mort.





    "Tout âme doit goutter la mort"
    Sourate 21 verset 35





     

     

    Le coeur ,miroir de la présence

    07/11/2007 15:45

    Le coeur ,miroir de la présence


     

    Le cheminement spirituel se réalise par le coeur.  Ce dernier est l'élément essentiel et central de l'homme.  Le Prophète ( que la Paix et le Salut soient sur lu -a dit:

    « Il est dans le corps un morceau de chair qui, s'il est sain, rend tout le corps sain, mais s'il est corrompu, corrompt tout le corps.  Il s'agit du coeur. »

    Allah (Exalté soit-Il )  dit dans un verset :

     

    { Allah n'a pas placé deux coeurs dans la poitrine de l'Homme [... ] }
    [ Sourate 33 - Verset 4 ]

     

    Un mystique commente ainsi ce verset: « La Majesté Incomparable qui t'a conféré le bienfait de l'existence n'a placé en toi qu'un seul coeur afin qu'avec lui tu n'aimes qu'Allah Seul, et que tu renonces à tout le reste et que tu ne le consacres qu'à Lui en t'abstenant de diviser ton coeur. »

    Pour cheminer vers son Seigneur , le coeur doit purifier son but par la sincérité et purifier sa recherche par la véracité de l'effort , car Allah , comme l'a dit Son Messager est pur et n'accepte que ce qui est pur.  

    D'où l'importance, au début du cheminement surtout, d'extirper du coeur tout amour d'autre que Lui .  La pureté de l'intention, à ce moment-là, est une condition sine qua non.

    L'âme, toute âme, est aspirante à la connaissance d'Allah .  Au plus secret d'elle-même, elle est consciente de cette recherche et de ce désir de retour :

     

    { Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d'Adam et les fit témoigner sur eux mêmes : "Ne suis-je pas votre Seigneur" - Ils répondirent : "Mais si, nous en témoignons" ; afin que vous ne disiez point au Jour de la Résurrection : "Vraiment, nous n'y avons pas fais attention."} [ Sourate 7- Verset 172 ]

         

    L'homme dans sa nature première et originelle est profondément croyant de par ce pacte qu'il a noué avec son Créateur dans le monde invisible des âmes.  Le souvenir de cette rencontre est à jamais gravé dans chaque âme humaine.  C'est ce qu'explicite le Prophète dans le hadîth suivant:

    « Chaque nouveau-né vient au monde avec une nature pure, mais ce sont ses parents qui font de lui un juif, un chrétien ou un zoroastrien. »

    Cette « nature pure » (fitra) est une prédisposition innée, chez chaque être humain, à connaître et à attester l'Unicité d'Allah.  Mais, par l'influence néfaste, le coeur peut être dévié de son orientation originelle :

     

    { Malheur, ce jour-là, aux négateurs, qui démentent le Jour de la Rétribution.  Or, ne le dément que tout transgresseur, pécheur qui, lorsque Nos versets lui sont récités, dit : "(Ce sont) des contes d'anciens!" Pas du tout, mais ce qu'ils ont accompli (comme péchés) couvre leurs coeurs.  En vérité, ce jour-là, un voile les empêchera de voir leur Seigneur. }  [ Sourate 83 - Versets 10 à 15 ]

     Ainsi les péchés voilent le coeur dans son cheminement du retour. À l'origine, l'âme était encore dans sa nature première pure, elle pouvait recevoir la parole et « percevoir » le Majestueux .  La purification du coeur et donc la transparence de l'âme aura pour but ultime de permettre à l'homme de « revenir à cet état », et de retrouver en lui-même la trace de cette rencontre sublime.

     Le mystère de la vie humaine, comme l'a dit un mystique, consiste en cette tension entre le désir du « retour » et l'impossibilité de le faire sans connaissance véritable d'Allah .  Comme le dit El Ghazâlî    :

    « Chaque âme, malgré les différences individuelles, est prédisposée à connaitre la "Réalité" (al-haqq).  C'est pour cela que l'âme se distingue des autres substances du monde, car elle est le lieu de la science des choses divines. »

    La seule dimension de l'homme capable de connaitre et ressentir les réalités spirituelles est le coeur, miroir de l'âme. Cette âme fait partie intégrante du monde de l'au-delà et possède les moyens de l'explorer.  Ceci prend origine dans la raison, passe par l'adoration exotérique, par les sens et les membres, et finit par l'adoration ésotérique du coeur.

    Si l'âme a été envoyée dans ce bas-monde enveloppée dans sa condition corporelle, c'est pour lui permettre de remplir ce « mandat » (amâna) de retour qui est sa véritable destinée ; ce « mandat » que les cieux, la terre et les montagnes ont refusé de porter :

     { Nous avions proposé le mandat aux cieux, à la terre et aux montagnes.  Ils ont refusé de le porter et en ont eu peur, alors que l'Homme s'en est chargé ; il est très injuste envers lui-même et très ignorant. } [ Sourate 33 - Verset 72 ]

    « L'homme doit en effet acquérir en ce monde par l'usage de ses sens, et donc, sa raison, une certaine connaissance des oeuvres d'Allah et, par ce truchement, une connaissance d'Allah Lui-même. »

    Ainsi, l'itinéraire spirituel présuppose-t-il, tout d'abord, que le coeur soit en perpétuelle purification, car plus le coeur se vide des traces de ce bas-monde, plus son miroir devient transparent, au point qu'il renvoie du profond de l'âme le souvenir de la Présence d'Allah .  

    En effet, Allah a donné à Son livre le nom de dhikr, qui veut dire le rappel.  Cette dénomination n'a de sens que s'il y a eu déjà une rencontre après laquelle l'oubli s'est installé.

         

    Ainsi, la prière, le jeûne, la zakât, le pèlerinage et d'autres actes surérogatoires tels que l'évocation et le rappel du Nom d'Allah (dhikr), la demande (du'â), la méditation (tafakkur) etc., ainsi que tous les actes relevant des enseignements de l'islam sont des échelles vers la perfection recherchée et la transparence escomptée, et des confluants vers une purification qui mène à la vraie Vie :

    { Ô vous qui croyez!  Répondez à Allah et au Messager lorsqu'Il vous appelle à ce qui vous donne la (vraie) vie, et sachez qu'Allah s'interpose entre l'Homme et son coeur, et que c'est vers Lui que vous serez rassemblés. } [ Sourate 8 - verset 24 ]

     Ibn 'Atâllah Iskandarî disait dans ses Sagesses « Comment un coeur peut-il s'illuminer, alors que son miroir est imprégné par les formes illusoires de ce monde.  Ou comment peut-il partir vers Allah alors qu'il est enchainé par ses désirs ou comment peut-il espérer entrer dans la Proximité d'Allah sans se purifier de la souillure de l'oubli et comment espère-t-il comprendre la subtilité des secrets (spirituels) alors qu'il ne s'est pas repenti de ses fautes. »

     { Le jour où ni les biens, ni les enfants ne seront d'aucune utilité,
    sauf pour ceux qui iront à Allah avec un coeur pur.
    }
     [ Sourate 26 - Versets 88 /89 ]

        Mais l'outil est rouillé par les péchés et par l'influence extérieure, et ne peut retourner à sa nature première pure pour percevoir la lumière que par une prise de conscience qui le remet sur le chemin du retour.  La noblesse de l'homme, comme le dit Ghazâlî    , par rapport aux autres créatures, est qu'il est prédisposé à connaitre son Créateur , et ceci non pas par un de ses sens ou par sa raison, mais par son coeur.  C'est lui qui oeuvre pour Lui, c'est lui qui chemine vers Lui et c'est lui qui reçoit ce qui advient de Lui .  Les sens et les membres ne sont que ses serviteurs :

    « Il est dans le corps un morceau de chair qui, s'il est sain, rend tout le corps sain mais s'il est corrompu, tout le corps est corrompu - certes, il s'agit du coeur. »

     { A réussi, certes, celui qui la (l'âme) purifie.  Et est perdu, certes, celui qui la corrompt. }
    [ Sourate 91 - Versets 9 - 10 ]

     C'est pour cela qu'il faut bien connaître son coeur, car celui qui le connaît, se connaît bien lui-même et celui qui se connaît lui-même connaîtra son Seigneur.  Sinon, Allah s'interpose entre l'homme et son coeur, c'est la perdition:

    { [...] Et sachez qu'Allah s'interpose entre l'Homme et son coeur [... ] }
    [ Sourate 8 - Verset  24 ]

    Quand un coeur se détourne continuellement de son Créateur , c'est la mort véritable dont les symptômes consistent à ce que l'on ne réagisse plus aux blessures de la désobéissance et que l'on ne ressente plus l'effet dévastateur de l'ignorance de la vérité et de l'adhésion aux vaines croyances.  Les causes de cette mort sont les séductions (fitna) de ce bas-monde qui assaillent les coeurs et constituent les causes de leurs maladies.  Elles peuvent être résumées dans les désirs de concupiscence (shahawât) et dans le doute (shakk).  Les premiers impliquent la corruption du dessein (al-'azm) et de la volonté (irâda) à cheminer, les seconds impliquent la corruption de la connaissance et de la croyance.

    En effet, le Prophète a dit :

    « Les séductions assaillent les coeurs une tache noire s'inscrit sur chaque coeur qui se laisse tenter par ces tentations, et une tache blanche s'inscrit sur chaque coeur qui les rejette ; jusqu'à ce que le coeur continuellement séduit devienne noirci et enflé comme une cruche usée qui ne reconnaît aucun bien et ne rejette aucun mal, et que le coeur résistant à la tentation devienne si blanc qu'aucune séduction n'atteindra préjudiciablement tant que les cieux et la terre perdurent. » [ Rapporté par Muslim.]

    Ainsi, faut-il purifier le coeur de tout péché intérieur comme la jalousie (al-hasad), la haine (al-hiqd), l'orgueil (al-kibr), l'ostentation (riyâ) et, surtout, l'amour de ce bas-monde (hubbu-d-dunyâ) éphémère et illusoire.  Et pour faciliter cette tâche, il faut d'abord, purifier les membres et les sens des péchés extérieurs qui laissent un impact néfaste sur le coeur.

    Selon Ibn al-Mubârak : « Les péchés tuent les coeurs, les mauvaises accoutumances n'engendrent qu'humiliation (le Jour de Jugement), l'abandon des péchés est la vie des coeurs et le bien pour toi est de désobéir à ton ego (nafs). »

    Ka'b al-Ahbâr a dit: «

    Je suis entré chez  Aisha  - Qu'Allah soit satisfait d'elle - et j'ai dit :

    "les yeux de l'homme sont son guide; ses oreilles, des indicateurs ; sa langue est un interprète ; ses mains sont des ailes ; ses jambes sont un facteur (qui le transporte) et son coeur est le roi.  Si le roi est juste, ses soldats le sont aussi"

    Aïsha a reprit : "C'est exactement comme cela que j'ai entendu parler le Prophète  »

         Si le coeur se soumet à l'ego, le Diable (shaytân) lui embellit les désirs et les plaisirs et lui présente les séductions de ce bas-monde jusqu'à ce que l'ego ordonne aux soldats d'assouvir ses penchants.  Mais si le coeur a la crainte d'Allah , il se rappelle que son but sur terre est ce mandat de retour, il commence à rechercher la connaissance en se débarrassant de tout ce qui peut perturber la transparence de l'âme.

     C'est le sens du hadîth qui dit:

    « Si les Diables ne voilaient pas (par les tentations égarantes) les coeurs des enfants d'Adam, ces derniers auraient vu le Royaume des cieux.» [ Rapporté par Ahmad.]

    Dans ce combat, rien ne vaut l'aide et la grâce d'Allah .  C'est Lui Seul qui a créé les coeurs et Lui Seul sait comment les préserver de leurs ennemis.  Donc, attache-toi à Lui et implore Son aide et Sa Miséricorde, et ne sois pas tel que celui qui cherche à ce que le Roi lui fasse grâce et le rapproche alors qu'il fait tout pour qu'il le refuse et l'éloigne :

     

    { Nous n'avons envoyé, avant toi, ni messager ni prophète qui n'ait récité (ce qui lui a été révélé) sans que le Diable n'ait essayé d'intervenir (pour semer le doute dans le coeur des gens au sujet) de Sa récitation.  Allah abroge ce que le Diable suggère et Allah renforce Ses versets.  Allah est Omniscient et Sage.  Afin de faire de ce qu'insuffle le Diable une tentation pour ceux qui ont une maladie au coeur et ceux qui ont le coeur dur.  Les injustes sont certes dans un schisme profond.  Et afin que ceux à qui le savoir a été donné sachent que (le Coran) est, en effet, la Vérité venant de ton Seigneur, qu'ils y croient alors, et que leurs coeurs s'y soumettent en toute humilité.  Allah guide, certes, vers le droit chemin ceux qui croient. } [ Sourate 22 - Versets 52 à 54 ]

     

    Dans ce verset, Allah - Exalté soit-Il -  décrit 3 sortes de coeurs :

    Un coeur malade (qalb marîdh) : c'est un coeur alimenté tantôt par la foi et tantôt par la concupiscence.

     Un coeur dur (qalb qâsî) : c'est un coeur mort spirituellement.  Dans cette catégorie, on peut discerner: le coeur de l'hypocrite (munâfiq).  C'est un coeur qui sait mais refuse la vérité.  Dans le Coran, Allah nous dit:

     

    { Qu'avez-vous à vous diviser en deux factions au sujet des hypocrites, alors qu'Allah les a refoulés (dans leur infidélité) pour ce qu'ils ont acquis (en actes) ? Voulez-vous guider ceux qu'Allah a égarés ?  Et quiconqu'Allah égare, tu ne lui trouveras pas de chemin (pour le ramener). }
     
    [ Sourate 4 - Verset 88 ]

     

    Dans cette catégorie, il y a aussi le coeur du mécréant qui ne croit pas ; c'est un coeur voilé et couvert qu'Allah détourne de Sa parole:

    { Et quand tu lis le Coran, Nous plaçons entre toi et ceux qui ne croient pas en l'au-delà, un voile invisible.  Nous avons mis des voiles sur leurs coeurs, de sorte qu'ils ne le comprennent pas, et dans leurs oreilles une lourdeur.  Et quand, dans le Coran, tu évoques ton Seigneur l'Unique, ils tournent le dos par répulsion. } [Sourate 17 - Versets 45 /46 ]

     

    Et enfin,

    Un coeur soumis à la parole d'Allah en toute humilité (qalb mukhbit) - c'est un coeur vivant.  Il est le seul à avoir la garantie d'être guidé vers le droit chemin.

    Qu'Allâh(swt) nous pardonne, ainsi qu'à nos parents et à tous les croyants,le jour oû nous rendrons les comptes !

    Allâhoumma amîne yâ rabb !





     

     

    les Conditions de la ilaha illa allah

    06/11/2007 15:13

    les Conditions de la ilaha illa allah


    ¨      Premièrement : Une connaissance de sa signification et de ce qu’elle renferme comme  négation et affirmation.

     

     

     

    ¨      Deuxièmement : La certitude qui est une science complète et parfaite de sa signification. C’est le contraire du doute et du soupçon.

     

     

     

    ¨      Troisièmement : La sincérité qui est le contraire de l’association (Chirk).

     

     

     

    ¨      Quatrièmement : La véracité qui est le contraire du mensonge, et ceci empêche toute hypocrisie.

     

     

     

    ¨      Cinquièmement : L’amour de cette parole, de ce qu’elle implique et le plaisir de son évocation.

     

     

     

    ¨      Sixièmement : La soumission à ses droits (c’est à dire ce qu’elle entraîne) qui sont les actes obligatoires accomplis avec sincérité envers Allah et en demandant son agrément.

     

     

     

    ¨      Septièmement : L’acceptation qui est le contraire du rejet.

    Les arguments des conditions de « La Ilaha Illa Allah »


      tirés du Livre d’Allah (le Coran)et de la Sounnah du Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui)

     

     

    1.     L’argument  de la science :

     
    Le Très Haut a dit :

     Traduction relative et approchée :  "Sache donc en vérité, qu’il n’y a point de divinité à part Allah"  (S47 V19

    )

     

     

    Allah a dit :

    Traduction relative et approchée :  "... à l’exception de ceux qui auront témoigné de la vérité en pleine connaissance de cause" S43 V86.

     

     

     

    Celui qui dit « La Ilaha Illa Allah » en « en pleine connaissance de cause », c’est à dire en étant convaincu avec leur cœur de ce que la langue a prononcé.

     

     

     

    ·                 Et dans la Sounnah : Le Hadith sûr dans l’authentique d’après ‘Othman (Qu’Allah l’agrée) qui a dit : Le Prophète(Paix et bénédiction d'Allah sur lui)  a dit :

     
    « Celui qui meurt tout en sachant qu’il n’y a pas d’autre divinité qu’Allah, il entrera au paradis ».

     

     

     2.     L’argument de la certitude :

     
    Le Très Haut a dit :

    Traduction relative et approchée :   "Les vrais croyants sont seulement ceux qui croient en Allah et en Son Messager, qui par la suite ne doutent point et qui luttent avec leurs biens et leurs personnes dans le chemin d’Allah. Ceux-là sont les véridiques"  (S49 ;V15 )

     

     

     

    Allah a mis comme condition pour que leur foi soit sincère (véridique), le fait qu’ils n’aient aucun doute. Quant à celui qui doute, il fait partie des hypocrites. 

     

     

     

    ·                 Et dans la Sounnah : Le Hadith sûr dans l’authentique, d’après Abou Houreïra (Qu’Allah l’agrée) : Le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit :

     
    « J’atteste qu’il n’y a d’autre divinité qu’Allah et que je suis Son Messager. Nul ne rencontrera Allah avec ces deux attestations, en n’ayant aucun doute sans qu’il n’entre au paradis ».

     

    Dans une autre version :

     
    « …Jamais un adorateur ne rencontrera Allah avec ces deux attestations, sans en douter, puis sera ensuite privé du Paradis
     » 

     

    ·                 Et aussi d’après Abou Houreïra dans le long Hadith :

     
    «Celui qui se trouve derrière ce mur et qui témoigne qu’il n’y a point de divinité à part Allah en ayant  la
    certitude dans le cœur, annonce-lui le paradis.»

     

     

     

     

     

    3.      l’argument de la sincérité :

     
    Le Très Haut a dit :

    Traduction relative et approchée :  "N’est-ce pas à Allah qu’appartient la religion pure"   S39 V3

     

    Le Glorifié a dit :

     

     

     

     Traduction relative et approchée :  "Il ne leur a été ordonné cependant, que d’adorer Allah, Lui vouant un culte exclusif"  S98 V5

     

     

     ·                 Et dans la Sounnah : Le Hadith sûr dans l’authentique, de Abi Houreïra, du Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) :     

     
    « Celui qui mérite le plus mon intercession sera celui qui a dit : « Il n’y a pas d’autre divinité en dehors d’Allah », avec une intention pure venant de son cœur ou de son âme »

     

     

     

    ·                 Et dans le Sahih, de ‘Otban ibn Malik (Qu’Allah l’agrée), du Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui): 

     
    « Certes  Allah a interdit le Feu à celui qui dit : « La ilaha illa Allah » en ne désirant que la face d’Allah.»

     

     

    ·                 Et an-Nassaï rapporte dans son recueil  Le jour et la nuit, le Hadith de deux hommes parmi les compagnons du Prophète  (Paix et bénédiction d'Allah sur lui)

     
    « Personne ne dit : « La ilaha illa Allah, à Lui la royauté et la louange », sincèrement en confirmant cela par sa langue, sans qu’Allah n’entrouvre le ciel pour voir celui qui l’a prononcé, et il est du droit du serviteur, qu’Allah a regardé, qu’Il satisfasse sa demande».

     

    4.     L’argument de la véracité :

     
    Le Très Haut a dit :

     

     

     

    Traduction relative et approchée :  "Alif Lam Mim (1) Est-ce que les gens pensent qu’on les laissera dire : « Nous croyons ! »Sans les éprouver ? (2) certes nous avons éprouvé ceux qui ont vécu avant eux ; [ainsi] Allah connaît ceux qui disent la vérité et ceux qui mentent (3)"    S29 V1à3 

     

    Le Très Haut a dit :

     

     

     

     Traduction relative et approchée :  "Parmi les gens, il y a ceux qui disent : « Nous croyons en Allah et au jour dernier ! » Tandis qu’en fait ils n’y croient pas (8) Ils cherchent à tromper Allah et les croyants ; mais ils ne trompent qu’eux même, et ils ne s’en rendent pas compte.(9) Il y a dans leur cœur une maladie et Allah leur ajoute une maladie et ils auront un châtiment douloureux pour avoir menti."  S2 V8 à10

     

    ·                 Et dans la Sounnah : Le Hadith sûr dans l’authentique : Mou’adh ibn Jabal (Qu’Allah l’agrée) rapporte du Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) :
    « Il n’y a pas un individu qui témoigne qu’il n ‘y a d’autre divinité qu’Allah et que Mouhammad et Son serviteur et Son envoyé, d’un cœur véridique, sans qu’il ne soit préservé du Feu 
    ».

     

     

     

     

    5.     L’argument de l’amour :

     
    Le Très Haut a dit :

     

    Traduction relative et approchée :  "Parmi les hommes, il en est qui prennent, en dehors d’Allah, des égaux à Lui, en les aimants comme on aime Allah or les croyants sont les plus ardents dans l’amour d’Allah"  S2 V165

     

     

    Et Il a dit :

     

     

     

     

     

     

    Traduction relative et approchée :  "Ô les croyants ! Quiconque parmi vous apostasie de sa religion…Allah va faire venir un peuple qu’IL aime et qui L’aiment, modeste envers les croyants et fiers (et puissant) envers les mécréants, qui luttent dans le sentier d’Allah ne craignant le blâme d’aucun blâmeur."  S5 V54

     

    ·                 Et dans la Sounnah : Le Hadith sûr dans l’authentique, Anas (Qu’Allah l’Agrée) a dit : Le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui)   a dit :

     
    « Quiconque  possède  en  lui  ces  trois choses  gouttera  à  la  saveur  de  la foi :

     
    - Qu’Allah  et  Son Prophète  soient  plus chers  que quiconque ;

     
    - Lorsqu’il  aime  une  personne  il  ne  l’aime  que  pour Allah ;

     
    - Il  détesterait  retourner  à  l’incroyance  alors qu’Allah  l’en  a  sauvé,  comme  il d étesterait  être jeté  dans  le  Feu
     ».

     

     

     

    6.     L’argument du rabaissement (soumission) :

     
    Le Très Haut a dit :

    Traduction relative et approchée :  "Et revenez repentant à votre Seigneur, et soumettez-vous à Lui, avant que ne vienne le châtiment et vous ne recevrez alors aucun secours"   S39 V54

     

     

     

     

    Et Il a dit :

     

     Traduction relative et approchée : "Qui est meilleur en religion que celui qui soumet à Allah son être tout en se conformant à la loi révélée"  S4 V125

     

     

     

     

     

     

    Et Il a dit :

     

    Traduction relative et approchée :  "Et quiconque soumet son être à Allah, tout en étant bienfaisant, s’accroche réellement à l’anse la plus solide"   S31 V22   C’est à dire La Ilaha illa Allah.

     

     

     

     

    Et Il a dit :

     

    Traduction relative et approchée :  "Non !…Par ton Seigneur ! Ils ne seront pas croyants tant qu’ils ne t’auront pas pris pour juge dans leurs disputes et qu’ils n’auront éprouvé nul rancune pour ce que tu auras décidé, et qu’ils se soumettent complètement [à ta sentence ]"    S4 V65 

     

    ·                 Et dans la Sounnah : Le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit :

     
    « N’est véritable croyant que celui qui met toute sa passion
    [dans les enseignements] que j’ai apporté » [1]

     

    [1] Avertissement : Ce Hadith est Faible (Da’if)

     

    …et voici la perfection dans la soumission et son summum.

     

     

    7.     L’argument de l’acceptation :

     
    Le Très Haut a dit :

     

     

    Traduction relative et approchée :   "Et c’est ainsi que nous n’avons pas envoyé avant toi d’avertisseur en une cité sans que les gens aisés n’aient dit : « Nous avons trouvé nos ancêtres sur une religion et nous suivons leurs traces » (23)Il dit : « Ne suis-je pas venu à vous avec une meilleure direction que celle sur laquelle, vous avez trouvé vos ancêtres ? » Ils dirent : « Nous ne croyons pas au message avec lequel vous avez été envoyé » (24) Nous Nous vengeâmes d’eux. Regarde ce qu’il est advenu de ceux qui criaient au mensonge"  S43 V24-25

     

    Le Très Haut a dit :

    Traduction relative et approchée : "Quand on leur disait : « Point de divinité à part Allah », ils se gonflaient d’orgueil,(35) et disaient : « Allons-nous abandonner nos divinités pour un poète fou ? »" S37 V35-36 

     

     

     

    ·                Et dans la Sounnah : Le Hadith de abou Houreïra d’après le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) :

     
    « La guidée et la science qu’Allah, l’Exalté, m’a donné pour mission de répandre, sont comparables à la pluie abondante qui arrose le sol. Là où se trouve un terrain fertile, l’eau est absorbée et les




     

     

    MIRACLES DE LA ILAHA ILA ALLAH

    06/11/2007 15:08

    MIRACLES DE LA ILAHA ILA ALLAH


    Dans les nombres

    MIRACLES DE LA ILAHA ILA ALLAH

    [Il N’Y A POINT DE DIVINITÉ QUE DIEU]

     Par l’Ingénieur Abd Adaaim Alkahil 

    Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de DIEU soient avec lui) nous a apprit que l’expression «  LA ILAHA ILLA ALLAH » [Il y a point de divinité que dieu] fut la plus noble des expressions prononcée par tous les prophètes ». C’est ainsi que celui dont les dernières paroles dans la vie furent LA ILAHA ILLA ALLAH rentrera au paradis !

     LA ILAHA ILLA ALLAH est l’expression de la croyance de l’Unicité de DIEU [ATAWHID] et la base sur laquelle se fonde la foi.

     DIEU -le Très Haut- a architecturé et a structuré cette expression ( LA ILAHA ILLA ALLAH) de manière à ce qu’elle reflète son Unicité [WAHDANIA] et à ce qu’elle montre qu’il n’y a point autre créateur des sept cieux que Lui.

     Cette expression est composée de trois lettres de l’alphabet arabe qui sont : « Alif » « Lam » et « Háa ».

    A ce niveau, éclate un profond miracle linguistique :

     « Comment peut-on concevoir une expression qui porte autant de significations uniquement par l’usage de trois lettres ? ».

    Nombreux ceux qui ne sont pas convaincus et n’arrivent pas à assimiler le merveilleux miracle linguistique de cette expression, c’est pour ceci que DIEU - Le tout Puissant - lui a incorporé des miracles numériques pour qu’ils soient des arguments d’autorités de l’authenticité de Ses paroles.

    DIEU -Louage à lui- a sélectionné trois lettres de l’alphabet arabe (« Alif » « Lam » « Háa ») pour se donner le nom d’ « ALLAH ». De ce même nom [ALLAH] dérive la plus valeureuse des expressions : « LA ILAHA ILLA ALLAH » qui signifie soigneusement son Unicité.

    Dans ce contexte, la structuration des lettres de cette expression suivant un surprenant système de répétition, montre la puissance et l’immense Savoir de notre Créateur.

    C’est à ce stade qu’on pourrait se demander : « est-ce qu’une personne serait capable, tout en utilisant un système numérique miraculeux, de composer à partir des lettres de son nom une expression qui pourrait refléter sa personne?     

    Evidemment, c’est une tâche que seul le Tout Puissant DIEU pourra effectuer.

     Méditez donc les paroles du prophète -que la paix et les bénédictions de DIEU soient avec lui- lorsqu’il nous apprend que la première expression que prononce le croyant lorsque la foi réside son cœur est «  LA ILAHA ILLA ALLAH » et qu’il rentrera au paradis s’il en fait la  dernière de ses paroles dans la vie !

     Nous allons, dans ce qui suit, discerner les concordances méticuleuses et stupéfiantes qui existent entre les lettres de cette expression et qui se basent sur la distribution numérique afin de préserver l’enchaînement des mots. Se sont ces concordances qui justifient sa véridicité et la pertinence de ses significations.

    La concordance etonnante avec le numero 19

    Transcrivons l’expression [ LA ILAHA ILA ALLAH] pour discerner la fabuleuse construction numérique de ses lettres, et ce en mettant sous chacun de ses mots le nombre de ses lettres :    

    áÇ    Åáå     ÅáÇ     Çááå

     

    4           3          3       2

    L’hypothèse de base des nouvelles investigations et recherches numériques se fonde sur le principe de la lecture des nombres tel qu’ils sont sans les additionnés ou les modifiés. De ce fait, le nombre qui représente l’expression [ LA ILAHA ILA ALLAH] est  [4    3    3    2] quatre milles trois cents et trente deux. Ce nombre se trouve deux fois parmi les multiples du nombre 19 :

    12 * 19 * 19 = 4332

    C’est, donc, le résultat de la multiplication des nombres 12 * 19 * 19, qui sont des multiples du numéro 7 dans toutes les directions et autant de fois qu’on les multiplie. 

    La concordance étonnante avec le nombre 7

    1. Le nombre 121919 est un multiple du nombre 7 dans les deux directions (en distribuant le numéro de droite à gauche ou de gauche à droite). En effet :

      17417 * 7 = 121919                          131303 * 7 = 919121

    2. Le nombre 191219 est parmi les multiples de 7 dans les deux directions. En effet : 27317 * 7   = 191219                      130313 * 7 = 912191

    3. En fin, le nombre 191912 se trouve aussi parmi les multiples de 7 dans les deux directions. En effet :

     

    27416 * 7 = 191912

     31313 * 7 = 219191

     La concordance étonnante avec le nombre des jours de l’annee, du mois et de la semaine

    La ilaha ila allah, qui a comme origine le nom de DIEU « ALLAH » - Louage à lui -,    reprend la lettre arabe « Alif » 5 fois, la lettre « Lam » 5 fois et la lettre « Háa » 2 fois. Nous allons voir, par la suite, que la répétition de ces lettres présente une harmonie surprenante avec le nom d’ALLAH.  

    Transcrivons le vénérable nom « ALLAH », en mettant sous chacune de ses lettres le nombre de fois répété  dans l’expression LA ILAHA ILA ALLAH :

                                                                    ÇáÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜáÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜå 

                                                               5            5          5 2 

    Le nombre 2555 est un multiple de 7 :

    365 * 7 = 2555

    Ces résultats numériques, contiennent le nombre 365 qui est le nombre des jours de l’année ! Le nombre 19 constitue la relation qui existe entre l’année solaire et l’année lunaire et le nombre 12 se réfère aux mois de l’année. Lorsqu’on distribue ces chiffres pour constituer le nombre 1219365 on trouve que celui ci est parmi les multiples de 7 trois fois :

    1219365 = 3555 * 7 * 7 * 7

    1219365 est le multiple de 7 qui constituent le nombre des jours de la semaine.

    C’est ainsi que LA ILAHA ILA ALLAH, qui découle du nom d’ALLAH nous présente sereinement une parfaite harmonie avec le nombre des jours de la semaine 7, le nombre des mois de l’année 12 et le nombre des jours de l’année 365. Ceci pour dire que «  LA ILAHA ILA ALLAH » est l’expression de A-Tawhid (Unicité de DIEU) dans tous les temps !

    L’HARMONIE ENTRE LE PREMIER ET LE DERNIER MOT

    Le premier mot de l’expression est « LA (1) » [ signifiant : il n’y a ] dont le nombre de lettre est 2. Le dernier mot est « ALLAH » qui est constitué par 4 lettres.

    (1) : (áÇ)

    (2) : (Çááå)

    Si on réunit ces deux nombres on aura le nombre 42 qui est, aussi, parmi les multiples de 7 :

    7 * 6 = 42

    Méditant à ce niveau que DIEU  a crée les 7 cieux en 6 jours. Ceci confirme que DIEU a soigneusement architecturé cette expression (d’Unicité) tout en faisant du nombre 7 un argument  qui témoigne de Son Unicité.

    L’ENCHAINEMENT DES LETTRES

    DIEU – Le Très Puissant- a choisit pour cette expression le nombre 12 comme nombre de lettres, et ceci est complètement en harmonie avec le nombre 7. En effet si on numérote les lettres de l’expression de 1 à 12 on sera en présence d’un grand chiffre des multiples de 7 :

    á  Ç          Å   áÜ   å           Å   áÜ  Ç                         Ç  áÜ   áÜ    å

     12   11    10  9          8    7    6      5     4   3       2   1 

    Numériquement on aura :

    17301569664903 * 7 = 1211 10987654321

    La sommation cumulée des lettres

    De même, quand on somme de manière cumulative les nombres respectifs des lettres de LA ILAHA ILA ALLAH, on trouve un nombre multiple de 7. En effet : 

    áÇ        Åáå        ÅáÇ         Çááå

                                                                                12          8           5      2  

    1836 * 7 =12852

    Ceci confirme, une fois de plus, que les lettres de l’expression sont intimement et harmoniquement interreliées entre elles. Méditez que toutes ces concordances numériques existent dans une seule expression qui est composée, seulement, de quatre mots! C’est une seule expression du Saint Coran, alors que si nous analysons tous ses mots et ses expressions nous nous trouverons, sans aucun doute, avec une infinité de miracles.

    C’est ainsi que le prophète – que la paie et les bénédictions de DIEU soient avec lui - avait raison lorsqu’il a dit « ses miracles [le Coran]  ne finiront jamais ». Alors étudions le Coran afin d’assimiler ses grandioses miracles.

    Pour conclure, il est primordial de préciser que les miracles du système numérique du Coran constituent le dispositif matériel et scientifique qu’a mis en œuvre la puissance Divine pour le protéger de toute modification ou déviation. En effet, comme on a amplement analysé, tout changement ou modification dans l’expression de l’Unicité de LA ILAHA ILA ALLAH perturbera, sans doute aucun, toute son architecture numérique miraculeuse et son harmonie spectaculaire. Alors Louage à lui qui protége son Saint Livre (Coran) de toute modification :

    Allah – le Très Haut- dit dans le saint Coran :

    « C’est Nous qui t’avons révélé le Rappel édifiant et Nous veillerons certes à son intégrité ».

    L’ingénieur Abd Adaiam Al Kahil

    Chercheur en les Miracles du Coran et la Sanaa





     

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