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conte soufi
10/04/2010 18:05
Salamu'alaykum wa rahmatullahi ta'ala wa baraketuhu ,chers (es) frères et soeurs en islam,voici un conte soufi qui vous apportera un plus,inch"allah !
«Les hommes ;les uns par rapport aux autres, sont comparables à des murs situés face à face. Chaque mur est percé d'une multitude de petits trous, où nichent des oiseaux blancs et des oiseaux noirs. Les oiseaux noirs, ce sont les mauvaises pensées et les mauvaises paroles. Les oiseaux blancs sont les bonnes pensées et les bonnes paroles.
Les oiseaux blancs, en raison de leur forme, ne peuvent entrer que dans les trous des oiseaux blancs .Et et il en est de même pour les oiseaux noirs qui ne peuvent nicher que dans les trous des oiseaux noirs. Maintenant, imaginons deux hommes qui se croient ennemis l'un de l'autre. Appelons-les : Youssouf et Ali.
Un jour, Youssouf, persuadé qu' Ali lui veut du mal, se sent empli de colère à son égard et lui envoie une très mauvaise pensée. Ce faisant, il lâche un oiseau noir qui du coup, libère un trou correspondant. Son oiseau noir s'envole vers Ali et cherche, pour y nicher, un trou vide adapté à sa forme. Si, de son côté, Ali n'a pas envoyé un oiseau noir vers Youssouf, c'est-à-dire s'il n'a émis aucune mauvaise pensée, aucun de ses trous noirs ne sera vide. Ne trouvant pas où se loger, l'oiseau noir de Youssouf sera obligé de revenir vers son trou d'origine, ramenant avec lui le mal dont il était chargé, mal qui finira par ronger et détruire Youssouf lui-même.
Mais, imaginons qu' Ali a, lui aussi, émis une mauvaise pensée. Ce faisant, il a libéré un trou où l'oiseau noir de Youssouf pourra entrer afin d'y déposer une partie de son mal et y accomplir sa mission de destruction. Pendant ce temps, l'oiseau noir d' Ali volera vers Youssouf et viendra loger dans le trou libéré par l'oiseau noir de ce dernier. Ainsi,les deux oiseaux noirs auront atteint leur but et travailleront à détruire l'homme auquel ils étaient destinés.
Mais une fois leur tâche accomplie, ils reviendront chacun à leur nid d'origine, car il est dit : «Toute chose retourne à sa source.» Le mal dont ils étaient chargés n'étant pas épuisé, ce mal se retournera contre leurs auteurs et achèvera de les détruire. L'auteur d'une mauvaise pensée, d'un mauvais souhait ou d'une malédiction, est donc atteint à la fois par l'oiseau noir de son ennemi et par son propre oiseau noir, lorsque celui-ci revient vers lui. La même chose se produit avec les oiseaux blancs: si nous n'émettons que des bonnes pensées envers notre ennemi alors que celui-ci ne nous adresse que de mauvaises pensées, ses oiseaux noirs ne trouveront pas de place où loger chez nous, et retourneront à leur expéditeur. Quant aux oiseaux blancs porteurs de bonnes pensées que nous lui aurons envoyés, s'ils ne trouvent aucune place chez notre ennemi, ils nous reviendront chargés de toute l'énergie bénéfique dont ils étaient porteurs. Ainsi, si nous n'émettons que de bonnes pensées, aucun mal, aucune malédiction ne pourront jamais nous atteindre dans notre être. C'est pour cette raison qu'il faut toujours bénir ses amis et ses ennemis. Non seulement la bénédiction va vers son objectif pour accomplir sa mission d'apaisement, mais encore elle revient vers nous, un jour ou l'autre, avec tout le bien dont elle était chargée. C'est ce que les Soufis appellent «l'égoïsme souhaitable ». C'est l'Amour de Soi valable, lié au respect de soi-même et de son prochain, parce que tout homme, bon ou mauvais, est le dépositaire d'une parcelle de Lumière en tant qu'étincelle issue de l'Irradiation Divine. C'est pourquoi les Soufis, conformément à l'Enseignement du Prophète (saw), ne veulent souiller ni leur bouche ni leur être, par de mauvaises paroles ou de mauvaises pensées, même par des critiques apparemment bénignes.
Qu'Allâh(swt) nous guide sur le droit chemin !
Wa salam
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Cheikh Hamallah (raa) (suite)
22/03/2010 18:40
Sallam à Tousss !
Voici la suite de l'histoire de Cheikh Ahmahoullah (raa)
Cheikh Hamallah(raa) est un mystique malien né à Kamba Sagho en 1883 d’un père érudit de Tichitt en Mauritanie et d’une mère peule du Mali.[1]
Il est à l'origine de la doctrine du Hamallisme, ce qui lui a valu d'être déporté par l'administration coloniale.[réf. nécessaire]
Le 19 juin, la maison du chérif Cheick Hamallah est encerclée dès l'aube. L'avion qui le transporte décolle à 6 heures. Presque tous les responsables hamallistes de Nioro sont arrêtés le même jour et torturés[réf. nécessaire], avant d'être déportés dans les camps de concentration d'Ansongo, de Bourem et de Kidal.
Entre-temps, Chérif Hamahoullah arrive à Dakar le même jour. Le Haut commissaire en Afrique française du gouvernement de Vichy fait conduire à son palais dakarois Cheikh Hamahoullah, menottes aux poignets, avant de le présenter à une assemblée de grands marabouts sénégalais comme Seydou Nourou Tall réunis pour la circonstance.
— « Voici le fameux Chérif Cheick Hamallah ! », s'exclame le gouverneur général ! — « Chérif Hamallah, te crois-tu plus fort que tous ces grands marabouts ? Te crois-tu plus instruit encore ? Pourquoi ne restes-tu pas tranquille ? Si tu es encore turbulent, c'est parce qu'on ne t'a pas encore “embêté”. En tout cas, tu vas souffrir et je te promets que tu ne verras plus cette terre d'Afrique. Ne veux-tu pas être comme tous ces grands marabouts ici présents ? »[réf. nécessaire]
Le Chérif Hamahoullah qui est toujours debout et enchaîné devant l'assistance lui répond : — « Je ne vois sincèrement pas ce qu'on peut me reprocher, Monsieur le Gouverneur. Je paie mes impôts, je rachète mes prestations, je ne me suis pas opposé au recrutement des tirailleurs. Ma conscience ne me reproche rien du tout. J'attends toujours vos preuves de ma culpabilité. Pour répondre à vos questions, je dirai que les marabouts que voici sont très respectables et en aucune façon ils ne veulent être enchaînés publiquement comme moi. Et moi, je ne voudrais pas être comme eux… Regardez leurs poitrines, ils acceptent vos médailles. Ces médailles sont les médailles de ce bas-monde. Vous pouvez être sûr que moi je n'épinglerai jamais vos médailles sur ma poitrine. Dieu ne m'autorise pas à le faire. Enfin, comme tu tiens à me faire souffrir, je vais t'aider dans ce sens. Tu peux m'interdire le port du chapelet, tu peux m'empêcher de prier, tout cela ne fait pas souffrir. Mais comme tu tiens absolument à me faire souffrir, voilà comment tu peux le faire : empêche-moi de penser à Dieu pendant que je suis en vie. »
Sur l'ordre du gouverneur Boisson, Cheikh Hamahoullah(raa) est reconduit en prison. Le 21 juin, le Chérif de Nioro est embarqué dans un avion militaire à destination de l'Algérie.
En 1942, Cheikh Hamahoullah(raa) est de nouveau déporté en France. Il est ensuite transféré à Évaux-les-Bains, dans la Creuse au début d'avril 1942 où il a pour compagnons de détention des personnalités de la IIIe République Française, dont Edouard Herriot. Un document de la Sûreté nationale révèle que Cheikh Hamahoullah n'a pu s'adapter ni au climat ni aux conditions de vie en France. La demande de transfert en Corse, en date du 28 août 1942, du médecin attaché à son centre d'internement est refusée, et en octobre 1942, le maître de Nioro est déjà gravement malade. Il a été, semble-t-il, transféré d'urgence à l'hôpital d'Aubenas avant d'être envoyé à celui de Montluçon. Là il a été traité par le docteur Bons. D'après les autorités coloniales françaises, Cheikh Hamahoullah est décédé le 16 janvier 1943 à 16 h 30 d'une cardiopathie.(Sur sa tombe à Montluçon il est écrit 19 janvier 1943) Il a été selon les mêmes sources inhumé dans une tombe individuelle et non dans une fosse commune au cimetière de l'est à Montluçon.
Le décès du maître de Nioro n'a été porté à la connaissance des Africains que le 7 juin 1945. Il a été confirmé par une déclaration du sénateur Amadou Doucouré, du Soudan français, publiée dans Paris-Dakar du 7 août 1947.
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Qui est Cheikh Hamahoullah(raa) ?
22/03/2010 18:30
Sallamu'alaykum,chers visiteurs de mon Blog !
Voici un article que j'ai trouvé sur le net et qui,je l'espère, éclairera la lanterne de tout un chacun sur la branche Hamalliste de la Tariqatou Tijaniyya
Connaissez-vous Cheikh Hamahoullah(raa) ? Ahmedou Hama-hou-Ilah (littéralement Ahmedou que Dieu a protégé), plus connu sous le nom de Cheikh Hamallah est de la tribu des «Ahel Moh'ammad Sidi Chérif» de Tichitt en Mauritanie. Il est d'ascendance chérifienne. En effet, sa généalogie fait remonter ses origines à la fille du Prophète de l'Islâm . Son grand-père Seydna Oumar quitte la limite septentrionale de l'Aouker pour s'établir à Djigué-Diarisso, hameau situé à 60 km au nord de Nara (Mali actuel). Son père, Mohamedou Ould Seydna Oumar, fin lettré, réputé pour son rigorisme en matière de religion, s'installe, pour faire du commerce, un peu plus loin à Kamba-Sagho, près de Niamyna sur les bords du Niger (Cercle de Ségou). C'est là qu'il épouse Assa Diallo, une Peule originaire de Yorobougou, petit village du pays Wassoulou. De cette femme naquît Ahmedou Hamahoullah vers 1883 à Kamba-Sagho. Devenu vieux et sentant sans doute sa mort prochaine, Mohamedou décide de se rapprocher de ses parents du «Hodh » mauritanien sans porter préjudice à son commerce. Parmi tous les centres commerciaux de l'époque, son choix se porte sur la ville de Nioro, au Sahel, qui était en relations constantes avec «Tichitt », la terre de ses ancêtres. Il s'installe dans l'ancienne capitale du Kaarta vers 1885. En 1895, le vieux Maure confie ses deux enfants, Hamahoullah et son petit frère Baba el-Kébir, à son cousin, le célèbre professeur Mohamedou Ould Chérif, qui les conduit à Tichitt où ils commencent à apprendre les premières lettres de l'alphabet arabe. Ensuite, les deux garçons sont pris en charge par leur oncle Mohamedou Ould Bouyé Ahmed, dit « Deh », qui leur a enseigné le Coran. A l'école de «Deh», le petit Ahmedou se distingue par sa vivacité d'esprit. Il est apparu particulièrement intelligent dès sa tendre enfance. D'une mémoire étonnante, il lui suffisait d'écouter son oncle lire une seule fois un verset coranique pour le réciter sans se tromper. Dès cette époque, on commence à lui attribuer de nombreux miracles et les campements environnants ne parlent plus que de ce « gamin extraordinaire ». C'est alors que l'homme considéré comme le plus grand savant et saint de la région se rend sous la tente de « Deh » pour voir « l'enfant prodige » dont on parle tant autour des puits de l'Aouker. Et le vieil homme aurait confié au tuteur du jeune garçon : « Deh ! le petit Hamahoullah est appelé ailleurs par son grand destin. C'est un «Qhtob » en croissance. Tu ne peux enseigner celui qui n'aura pas besoin d'apprendre pour connaître. Renvoie-le chez son père à Nioro. » Peu de temps après son retour dans sa famille, le jeune garçon est initié au tijanisme par Mohamedou Ould Mohamed Chérif avant d'être inscrit à l'école de Chérif el-Mokhtar, la sommité religieuse de Nioro. Il ne quittera plus de son propre gré cette ville où il apparaîtra à l'âge de 26 ans comme khalîfa de la Tijaniyya. Pour comprendre cette fulgurante ascension religieuse du Chérif de Nioro, il nous paraît nécessaire de revenir sur les conséquences de la défaite de l'armée d'El-Haj Omar à Déguimbéré (1863-1864) sur l'évolution du tijanisme en Afrique de l'Ouest. Par Aliou Traoré
wa sallam
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IMAM ASSANE CISSE (raa)
08/03/2010 19:24
Salamu'alakum !
Souvenons-nous toujours de nos disparus,comme nous l'a conseillé l'Imam des Imam notre prophète(saw) bien aimé !
Qu'Allâh Azzawajal répande sa grace infinie sur notre maître et guide, L'Imam Hassane Aliou Cissé (raa),grand connaissant de Dieu dont la contribution à la vivification de l'islam et à la diffusion de l'oeuvre de Cheikh Ibrahima Niass(raa (son maître et grand père) est incommensurable.
Il fut désigné par le vénérable Cheikh Al Islam comme Imam de la mosquée de Médina BAYE,après son père Aliou cissé(raa) Que Dieu l'honore dans son Paradis !
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Les hadith du prophète(saw)
17/02/2010 10:17
Salalm à tous ! N'oublions pas les paroles du prophète (saw)
Abû Hurayra rapporte : le prophète(saw) :
« Il y a des anges de Dieu qui font le tour des voies et des chemins sur terre pour chercher les assemblées de Dhikr.
Dés qu’ils trouvent une assemblée de Dhikr, ils s’appellent et enveloppent de leurs ailes cette assemblée jusqu’au ciel inférieur. Ils montent ensuite vers le seigneur qui les interroge (alors qu’Il sait parfaitement ce qu’il en est) : « Que disent mes adorateurs ? », les anges répondent : « Ils Te glorifient, chantent Tes louanges, et invoquent par « lâ ilâ ha illa Allah » (yuhallilûna) », Dieu exalté dit alors : « Qu’est ce qu’ils espèrent (demandent) de Moi ? », les anges répondent : « Ton Paradis », Dieu dit : « est ce qu’ils l’ont vu ? », « non », répondit l’assemblée des anges. « Qu’est ce qu’il en sera, s’ils avaient vu mon Paradis ? » leur dit Dieu.
Les anges répondirent alors : « Leur adoration serait plus vive, leur imploration plus intense, leur louange plus nombreuse et leur glorification plus grande », « Qu’est ce qu’ils redoutent en m’implorant ? » leur demande Dieu, « Ton Enfer » répliquent les anges. Dieu dit : « est ce qu’ils l’ont vu ? », « non », répondirent les anges. « Qu’est ce qu’il en sera, s’ils avaient vu l’Enfer ? » leur dit Dieu. Les anges répondirent alors : « Ils se hâteraient de le fuir et le redouteraient plus ». Dieu dit alors : « soyez témoins, mes anges, que Je leur pardonne ! ». Un ange dit : « il y a telle personne qui n’est pas des leur, mais qui est venu pour une raison terrestre (une affaire quelconque) ». Dieu dit : « Je lui pardonne aussi, ne sera guère malheureux celui qui se réunit avec cette assemblée (Ils sont les compagnons, si quelqu’un prend part à leur réunion, il ne sera jamais malheureux) »
Bonne fête de Mawlid !
wa salam
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