| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://momowally.vip-blog.com


Taîba Niassène
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

  • 143 articles publiés dans cette catégorie
  • 313 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Août  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    282930010203
    04050607080910
    11121314151617
    18192021222324
    252627282930
    [ Photos ] [ Soufisme-citations ] [ DIWAN ] [ Questions à la Tijaniyya ] [ Informatique ] [ Rappels&Sagesses ] [ Fiqh-Jurisprudence ] [ Al-Hissane ] [ hadiths ]

     

    Cheikh Mouhammad Nazim Adil al Haqqani, al Qoubroussi, an Naqshbandi

    17/02/2010 10:02

    Cheikh Mouhammad Nazim Adil al Haqqani, al Qoubroussi, an Naqshbandi


     Salam Momowally !

    Je suis de très près ton blog que m'intéresse à plus d'un titre .

    Je suis un disciple de la tariqa Naqshbandiyya donc j'interviens afin de vous donner de larges informations sur cette voie spirituelle très répandue,chez nous inde,ici et des renseignements sur son vénérable Shaykh Cheikh Mouhammad Nazim Adil al Haqqani, al Qoubroussi, an .Naqshbandi .
    Il est le guide mondiale du plus distingué Ordre Naqshbandi Soufi (Tariqa an Naqshbandiyyatil aliyya). Cheikh Nazim est aussi bien savant de la Loi Divine, (étant le Moufti de la Chypre Turque), que Cheikh de la Voie (Tariqa).

    Résident à Lefte (Chypre Turque), il est né à Larnaca, Chypre, le 23 Avril 1922 (le 12 Rabi oul Awwal 1341 de l'hégire). Descendant de la famille du Prophète Mohammad (que la paix et le salut de Dieu soient sur lui) tant du coté de sa mère que du coté de son père, étant tous les deux des honorables descendants de S. Hassan et de S. Hussain. Il est également descendant de Sayyid Abdoul Qadir Gilani, le fondateur de l'ordre Soufi Qadiri, du côté de son père, et du côté de sa mère, descendant de Jalal al-Din Rumi, fondateur de l'ordre Soufi Mawlawi.

    Cheikh Nazim termina ses hautes études à Chypre en 1940. Il partit alors pour Istanbul pour une plus haute éducation. Il étudia à l'Université d'Istanbul, complétant ses études d'ingénieur chimiste. Durant les années qu'il passa à Istanbul, il compléta aussi ses études dans la Loi Divine et dans la langue Arabe. Il reçu sa "permission" (ijaza) de Cheikh Jamal Al-Lassouni. Cheikh Nazim dirigea alors son attention vers l'étude du chemin spirituel des 7 ordres Soufis: Naqshbandi, Chishti, Qadiri, Mawlawi, Rifa'i, Shadhili et Badawi. Il approfondit son étude de l'Ordre Naqshbandi sous la direction de son Cheikh à cette époque, Soulayman Arzouroumi. Après quelques années, Cheikh Soulayman lui dit: "O mon fils, celui qui porte tes secrets, ce n'est pas moi, mais mon Maître Spirituel qui a immigré du Daghestan jusqu'en Turquie, et qui réside maintenant à Damas dans le quartier de Midan (sa'ahat il-Midan).Il est connu comme étant le Maître de la Chaîne d'Or de notre temps".

    Shaykh Nazim a présidé la grande délégation de savants représentant l'Islam à une session spéciale du congrès des Etats-Unis en août 1998.


    Shaykh Hisham s'adresse aux sénateurs et aux membres du Congrès recueillis

    Ainsi Cheikh Mohammad Nazim al-Haqqani partit pour la Syrie. Sur le chemin de Damas, il visita tout d'abord Alep, Hama et Homs. A Homs, sous la direction de son Cheikh, il entama une retraite d'un an dans la Mosquée et la tombe du célèbre Compagnon du Prophète (saw), Khalid ibn Walid. Là , il reçu une instruction plus approfondie de la Loi Divine, des Traditions (Hadiths), et de la Science du Coran (ilm al-Qur'an) sous la direction du Cheikh Mohammad 'Ali 'Ouyoun as-Sou'oud, Abdoul 'Aziz Ouyoun as-Sou'oud, Moufti de Homs, Abdoul Jalil Mourad et Sayyid as-Souba'i, tous Cheikh Naqshbandi et célèbres savants des Traditions (mouhaddithoun) et de la Loi Divine (Charia).

    En 1944, il se dirigea vers Tripoli au Liban, où il fut l'hôte de Cheikh Mounir al-Malik, Moufti du nord Liban et Cheikh des Ordres Soufis Qadiri, Rifa'i et Naqshbandi. En 1945 il voyagea de Tripoli à Damas à Ha'i al-Midan où il rencontra finalement Cheikh Abdoullah ad-Daghestani an- Naqshbandi. Il resta avec son Grand Cheikh jusqu'à ce que se dernier quitta cette vie le 4 Octobre 1973 (le 4 Ramadan 1398). Durant cette période d'au moins quarante ans, Cheikh Mohammad Nazim al-Haqqani (que Dieu le bénisse) ne cessa de recevoir de la fontaine céleste, la connaissance spirituelle qui s'est ainsi répandue du coeur de Cheikh Abdoullah ad-Daghestani (que Dieu sanctifie son âme) en son coeur.

    Cheikh Nazim voyagea sans cesse du Moyen-Orient à la Turquie durant ces quarante années. Après la mort de son Grand Cheikh et par son ordre spirituel, il étendit ces voyages à l'Europe, L'Amérique et l'extrême Orient. Il établit des centaines de centres partout dans le monde, répandant l'Islam à travers les enseignements de la connaissance spirituelle Soufie amenant ainsi des centaines de milliers de gens à l'Islam. Ce ne serait pas une exagération de dire qu'il est le "moujaddid"(le renouveleur) de ce siècle comme le fut Sayyid Abdoul-Qadir Gilani, en son temps, Shah Bahaudin Naqshband, en son temps, Sayyid Ahmad al-Fa'rouqui, dans son temps, et Jalal al-Din Roumi, en son temps. Cheikh Nazim porte le secret des sept ordres Soufis: Naqshbandi, Chishti, Qadiri, Mawlawi, Rifa'i, Shadhili et Badawi, par autorisation de son Maître, Cheikh Abdoullah ad-Daghestani, à travers la chaîne des trente-neuf Grands Cheikhs le reliant au Prophète (que la paix soit sur lui). Il fit beaucoup de retraites durant sa vie allant de quarante jours à un an. Celles-ci eurent lieu à différents endroits incluant la ville du Prophète(saw), Médine à Bagdad en présence de Sayyid Abdoul-Qadir Gilani à Konia en présence de Jalal al-Din Roumi et en plusieurs endroits saints de Damas. Il écrivit plusieurs livres sur la spiritualité et la Connaissance Divine (gnose, marifa) qui ont été publiés à travers le monde. Il a écrit beaucoup de poème sur l'Amour Divin ('ishq) en langue Arabe et en langue Turque. Il est une source dans beaucoup de domaines juridiques modernes. Il suit une ligne modérée dans l'approche des gens et des problèmes de la vie contemporaine.
    Cheikh Nazim a une personnalité très charismatique qui interpelle et attire des milliers de gens vers l'Amour Divin jaillissant continuellement de son coeur.   Son sourire resplendissant est toujours présent. Ses paroles sont des flots de pluie abondante, divinement inspiré, il connecte son coeur avec les coeurs de ceux qui l'écoute. C'est ce nectar d'amour qui attirent des milliers de nouveaux convertis à l'Islam tous les ans.

    Telle est la vie de Cheikh Hisham Mohammad Kabbani

    wa salam





     

     

    Le Taçawwuf (soufisme) n’est pas une secte !

    10/02/2010 16:40

    Le Taçawwuf (soufisme) n’est pas une secte !



    Le Taçawwuf (soufisme) n’est pas une secte !

     « Le soufisme, c’est l’orientation sincère vers Dieu, par les moyens qui Le satisfont et de telle sorte qu’Il soit satisfait » (Cheikh Zarruq)
    Mise en garde

    Parmi les traqueurs de l’innovation, certains imaginent purifier l’Islam de ses scories en assimilant le taçawwuf à une secte.

    On ne peut nier qu’il y ait eu ou qu’il puisse y avoir -et plus que jamais de nos jours- des charlatans et des illusionnés qui s’en réclament, mais ni plus ni moins que d’autres égarés présents dans la communauté en son ensemble.
    Sans or véritable, il n’y aurait pas de faux or. Balayer le tout n’épuise ni la mine, ni les chercheurs d’or mais démontre tout simplement un manque flagrant de discernement.
    On pourrait encore évoquer l’image de celui qui jette le bébé avec l’eau du bain …

    L’imam Fakhr-ud-din Al-Razi, commentateur reconnu du Noble Coran, a dit :
    « Sache que parmi les nombreuses sectes qui se séparent de la communauté, il ne faut pas mentionner les soufis, c’est là une faute (une erreur) car il ressort de leurs paroles que la voie de la connaissance de Dieu est une purification et un dépouillement de toutes les attaches mondaines et grossières » … « c’est une excellente voie »… « Ils combattent par la retraite intérieure et l’invocation (Dhikr)… suivent la politesse (al adab) avec Dieu. Et ils sont le meilleur groupe parmi les hommes. » (1)

    Le taçawwuf est le creuset de la sainteté islamique, l'excellence (Ishan) et les véritables soufis (2) sont les dépositaires de la Sagesse divine, les Amis de Dieu (awliya'Allah) contre lesquels il est extrêmement dangereux de s’attaquer, ainsi que Dieu l’a dit par Son Envoyé (saws) :

    «Celui qui se fait l’ennemi d’un de Mes Elus,
    Je lui ai affectivement déclaré la guerre
    »
    (Hadith qûtsi rapporté par Al Boukhari).

    « Celui qui les as vus M’a vu. Et celui qui s’attaque à eux, c’est à Moi qu’il s’attaque. Celui qui les choisit, c’est Moi qu’il a choisi, Leur amitié pour eux est l’amitié pour Moi. L’hostilité envers eux est l’hostilité envers Moi » (3)

    « Quand Dieu exalté aime quelqu’un, l’Ange Gabriel lance cet appel : « Dieu exalté aime untel, aimez-le donc ! » et ainsi il devient aimé des habitants du ciel et on le rend sympathique aux habitants de la terre » (ura)

    « Aime ceux que Dieu a aimé (awliya’Allah) et fais en sorte de te faire aimer d’eux, car Dieu regarde dans le cœur de ses saints soixante dis fois par jour et chaque nuit. Peut-être trouvera-t-il ton nom inscrit dans le cœur de l’un d’entre eux. Il t’aimera alors et te couvrira de Son pardon. » (4)

    De même qu’il faut respecter tout croyant qui oeuvre selon ce qu’il sait, à la mesure de sa capacité, de même il faut respecter ceux qui oeuvrent par désir de la Face d’Allah. Nier la part du Vrai qu'on ignore et la condamner comme infidélité (kufr) pour conforter sa propre croyance est iniquité :

    « Ne chasse pas ceux qui invoquent leur Seigneur soir et matin parce qu’ils veulent Sa Face. Dresser leur compte ne t’incombe pas plus qu’à eux de dresser le tien. Aussi les chargerais-tu, qu’entre tous, tu serais inique » (Coran VI, 52)

    Or, “…les iniques suivent leur passion à contre-connaissance.…” (Coran XXX, 29)

    Serait-ce qu'ils ne voient pas que Dieu répand Ses Dons sur quelconque Il veut, ou bien les mesure ?” (Coran XXX, 37)

    ________

    (1) Extrait du livre sur « les fondements de la séparation entre les musulmans et les associateurs (al-mushrikin) », chapitre concernant les états spirituels
    (2) Ne peut être appelé soufis que ceux qui ont parcouru la voie, et ils sont peu nombreux, les autres ne pouvant être appelés qu’aspirants (mouridun) ou itinérants (salikin).
    (3) Maître et disciple de Sultân Valad, p. 94 aux Editions Sindbad.
    (4) Bayazid al Bistami

    Témoignages

    La préséance des soufis, les « réalisés » (muhaqqiqûn) ne tient pas à la multiplication de leurs actes de piété. Le Prophète (saws) disait d’Abu Bakr (das), son compagnon de la caverne et du Bassin (hadith Omar (das)- at-Tirmidhi) qu’il n’était pas supérieur par le nombre de prières, d’aumônes ou de jeûnes mais à cause de ce qui était dans son cœur.
    Et c'est bien ce dont il s'agit : LE CŒUR de l’homme, cœur ou quintessence de l’Islam.
    Et c’est bien ainsi que les représentants des quatre écoles sunnites (l’Iman Abou Hanifa, l’Imam Malik, l’Iman Chafi’i, l’Imam Ahmad Ibn Hanbal), éminents docteurs dans les sciences pour résoudre les affaires d’ici-bas étaient avant tout des ascètes qui visaient la « Face d’Allah » par le combat spirituel pour la purification du cœur ; dans cette optique, ils enseignaient et composaient des ouvrages sur la science des cœurs.

    L’Imam Abou Hanifa (700-767) était un gnostique dans la Voie par Ja’far al-Sadiq, dont il fut le compagnon ; il fut lui même un maître spirituel. (1)

    L’Imam Malik (711-795), « astre le plus brillant » (selon l’expression de Chafi’i) dira : « celui qui combine les deux [la connaissance ésotérique et la connaissance exotérique] atteindra la Vérité » (2)
    Selon une autre version : « Celui qui étudie la jurisprudence (tafaqaha) et n'étudie pas le soufisme (tacawwuf) est un pervers (fâsiq); et celui qui étudie le soufisme et n'étudie pas la jurisprudence est un hérétique (zindîq); celui qui allie les deux, atteint la vérité ou est le parfait réalisé (tahaqqaqa) » (3)

    L’Imam Chafi’i (767-820) dira que parmi les choses de ce monde qui lui ont plues : «… traiter les gens avec indulgence et suivre la voie du taçawwuf » (4)
    On raconte qu’une nuit il vit en songe l’Envoyé (saws) déposer sa salive sur la sienne et dire : « le Seigneur Très haut est avec toi ; en avant ! ». Dans le même songe, il vit l’Emir des croyants qui lui donna son anneau et c’est à la suite de cela dit-il « que j’eus part à la science de Mohammed et à celle d’Ali. » (5)
    Il puisa donc dans le Trésor sanctissime de la science du Prophète (saws), science abyssale qui value cette déclaration de
    Abû Hurayra (das) :     « J’ai gardé précieusement en ma mémoire deux dépôts de la connaissance que j’ai reçu de l’Apôtre de Dieu. J’ai divulgué l’un ; mais si je divulguais l’autre, vous me couperiez la gorge »
    Quant à Ali (das), en montrant du doigt sa poitrine dit :
    « Il y a ici des sciences abondantes. Si seulement je trouvais quelqu’un qui fût capable de les supporter ! »

    L’Imam Ahmad Ibn Hanbal (780-855), cœur ardent dans la voie de Dieu, conseilla son fils en ces termes : « o fils, tu dois tenir compagnie avec les gens qui pratiquent le soufisme parce qu’ils sont une fontaine de savoir et leurs cœurs sont en constante invocation…. » (6)
    Il divisait l’ascétisme en trois degrés :
    - renoncer à ce qui est illicite : c’est la pénitence du commun des fidèles ;
    - renoncer à l’abus de ce qui est légitime : c’est la pénitence de l’élite des fidèles ;
    - renoncer à tout ce qui peut distraire de Dieu : c’est la pénitence des initiés. » (7)

    Leurs suivants, tels que at-Tirmidhi, Nawawi, ainsi que plusieurs autres (Ibn Hajar, al-Soubki, al-Souyouti….) confirmèrent le soufisme comme les racines profondes de la Charia.

    Al-Hakim at-Tirmidhi, (845-932) faqih (jurisconsulte) et grand mouhaddith (savant du hadith), était un maître spirituel incontesté et l’un des plus grands auteurs du Taçâwwuf ; on lui doit pas moins de soixante dix livres et épîtres. Parmi les ouvrages les plus importants, on peut citer : Le Livre de la profondeur des choses ( dont on doit une première traduction française à Geneviève Gobillot ), Le Livre des nuances, (Kitâb al- furûq wa manc al- tarâduf.), Le sceau de la sainteté (Khatm al awliyyâ’). Il écrivit également à la demande d’un disciple : Les demeures des serviteurs dans l’adoration de Dieu (Manâzil al’ ibâd mina L’ibâda).

    L’Imam Nawawi, (1233-1277) suivait la guidance du cheikh Zakarchi et a exposé les cinq fondements de la voie soufie :
    - La piété (soumission) à Dieu en secret et en public.
    - Suivre la Sunna dans ses paroles et ses actes.
    - La satisfaction à l’égard de Dieu dans la nécessité (le peu) ou l’abondance (al kathir).
    - Etre égal avec le créateur dans le bonheur comme dans le malheur.
    - Revenir à Dieu dans la joie comme dans l’adversité (8)

    Al-Ghazzâli (1058-1111) maître dans le fiqh, par le taçawwuf, revivifia les sciences religieuses.
    « Sache que le taçawwuf consiste en deux choses : être véridique envers Dieu, se comporter dignement envers les autres… Seule la vérité dépouille le serviteur de son ego pour le consacrer aux ordres de Dieu et au service de ses semblables. Quiconque se plaît à transgresser la loi divine ne peut être un soufi, même s’il prétend être tel. » (9)
    « Sache avec certitude que les soufis suivent tout particulièrement la voie de Dieu ; leur conduite est parfaite, leur voie droite, leurs caractères purs et vertueux…. car tout ce qui en eux … extérieur ou intérieur, s’allume à la flamme de la prophétie dans sa niche. Et il n’est d’autre lumière, sur la face de la terre plus pure et plus claire que cette lumière… »
    « Que dire d’une voie où la purification consiste, avant tout, à nettoyer le cœur de tout ce qui n’est pas Dieu » (10)

    L’imam Ibn Taymiyah, (1263-1328), bien que sélectif a cautionné le soufisme et sa conformité au Coran, à la Sunna, et au consensus du Salaf en citant les noms de maîtres qu’il admirait, ces « gens de la droiture parmi les « salikin » (les itinérants vers Dieu) » qui exigent l’obéissance à Dieu jusqu’à leur dernier souffle. (11) Il fit, entre autres, l’éloge de Bayazid, de Junayd et de ce grand saint reconnu par toute la communauté musulmane : le Cheikh Abd al-Qâdir al-Jilânî (12).
    On dit même qu’il aurait appartenu à l’Ordre soufi de ce dernier avec d'autres savants Hanbalites très connus. (13) Ce qui serait confirmé par le fait que Ibn ul-Qayyim, son disciple, ait commenté en profondeur (trois volumes de 1600 pages) l’ouvrage célèbre d'al-Ansârî al-Harâwî intitulé: Manâzil al-Sâ'irîn [Les Sentiers des itinérants vers Dieu] cherchant à en expliciter la subtilité des allusions spirituelles.

    Junayd disait : « le tacawwuf, c’est que l’Etre divin te fasse mourir à toi-même et qu’Il te fasse vivre en Lui »
    « cette science qui est nôtre est subordonnée au Livre et à la sunna ; et quiconque n’a pas appris le Coran, n’a pas transcrit la Tradition (hadith) et n’a pas étudié la Loi, ne saurait servir d’exemple », (14)

    Abd Al-Qâdir Jilani conseillait ainsi son fils : « O mon fils ! que Dieu t’accorde Sa grâce, à toi comme à tous les croyants ! Avant toute chose, je te recommande la piété, l’obéissance à Dieu et le respect de la Loi divine.
    Comme tu sais notre Ordre a pour base le livre saint, la sincérité du cœur, la générosité, la libéralité,ne causer du tort ou préjudice à personne, patience et endurance dans les épreuves et le pardon des fautes à tous nos frères de l’humanité.[…]
    En outre, sache que le soufisme est une disposition de l’âme « Hal » qui ne s’éveille ni sous l’influence des polémiques de grammairiens, ni par leurs palabres sophistiques […]
    Apprends encore, mon fils, que le soufisme repose sur huit vertus : la générosité d’âme (sakhâ’), l’acceptation du destin (ridâ), la patience (sabr), la discrétion du langage (ichâra), l’exil volontaire (ghurba), le port de la laine (lubs al-sûf), la pérégrination (siyâha), et la pauvreté (faqr). La générosité d’âme est représentée par Abraham, l’acceptation du destin par Ismaël, la patience par Job, la discrétion du langage par Zacharie, l’exil par Jean, le port de la laine par Moïse, la pérégrination par Jésus et la pauvreté par Muhammad.
    »
    (15)

    Plus proche de nous dans le temps :

    - Le grand mufti d’Egypte, Muhammed Abdûh (1849-1905) dira : « Le rôle des soufis est de guérir les cœurs et d’éliminer tout ce qui voile l’œil intérieur. Ils s’efforcent d’établir leur demeure en l’esprit, devant la face de Celui qui est la très haute Vérité, jusqu’à ce qu’ils soient, par Lui, retirés de tout ce qui est autre ; leurs essences étant éteintes en Son essence et leurs qualités en Ses qualités. Parmi eux, les gnostiques, ceux qui ont atteint le but de leur voyage, sont, après les prophètes, au plus haut degré de la perfection humaine » (16)

    - Le Cheikh Muhammad Ben Siddiq : ce très célèbre savant du Hadith de la fin du XIXème et du début du XXème siècle, était également reconnu pour sa sainteté ; il descendait de la lignée du Prophète (saws) par son père et du grand Cheikh soufi et juriste Ahmed Ibn Ajiba par sa mère, lequel disait : « Le plus proche de Dieu est celui qui, en secret, contemple et, au dehors puise aux sources de la Loi. Celui-là reçoit l’héritage au complet. Il est comblé des plus grandes richesses, car il suit les traces de l’Aimé (Al-Habib : un des noms du Prophète Muhammad (saws) » et « rendre le cœur vertueux en le purifiant des caractères blâmables et en l’embellissant des caractères louables pour le préparer à recevoir les grâces et les manifestations divines et à observer les convenances de tous les instants (acab al-awqât) est la science du soufisme ».


    Plus proche encore :

    - Le Cheikh égyptien Abder-Rahman Elish el Kebir était conjointement, chef du madhhad mâleki à El-Azhar, la plus grande université du monde islamique et maître soufi.

    - Cheikh Muhammad Zakî Ibrâhîm (1906 - 1998), grand juriste d’Al-Azhar versé dans la science du hadîth, était également un grand maître spirituel. Son père, également savant d’Al-Azhar, le Cheikh Ibrâhîm Al-Khalîl Ibn `Alî Ash-Shadhilî Al-Husaynî est l’auteur d’un livre (17) sur la rigueur et les règles exigées par les prétendants au Taçawwuf.
    Le célèbre savant marocain, Cheikh `Abd Allâh Ibn As-Siddîq Al-Ghumârî, fils du Cheikh Muhammad ben Siddiq mentionné plus haut, fit son éloge dans son livre Sabîl At-Tawfîk
    (la Voie du Succès).


    Wa Allahou A’lam

    ________________________
    (1) voir la citation correspondante tirée de
    Duur al-Mukhtar.
    (2) Ibn al-Jawiz, Sifat-al-Safwa,
    (3) Rapporté par le spécialiste du hadith Ahmad Zarruq, par al-Hafiz ‘Ali al-Qari al-Harawi et d'autres.
    (4) Al-Hafiz al-soujouti, dans Ta’yid al-haqiya al’aliyya, p, 15 et aussi
    cité par ‘Ijluni dans son Kashf al-Khafa.
    (5) voir p 205 le mémorial des saints de Attar.

    (6) Cheikh Ahmed al-Kourdi “Tanwir al-Gouloub” p, 405.
    (7) P. 212, le mémorial des saints, Attar.
    (8) Al-Maqâsid fî At-Tawhîd wal-`Ibâdah wa Usûl At-Tasawwuf, p. 20, An-Nawawî.
    (9) Voir p.138 Les dix règles du Soufisme de Al-Ghazâli chez Al Bouraq.
    (10) Son ouvrage “ Al munqidh min- al-dalal ” sur les soufis : leurs conduites, leurs voies et les moyens de cheminer vers Dieu.
    (11) Voir : Madjmû` Fatâwâ Ahmad Ibn Taymiyah, pp. 516-517, vol. 10.
    (12)
    Dans le volume intitulé ‘Ilm as-Suluk, (la Science du voyage (initiatique) ou du cheminement vers Dieu), qui constitue en intégralité les 775 pages du volume 10 de Majma‘Un Al-Fatawa, il dit (p. 516) : « Les grands Cheikhs Soufis sont bien connus et acceptés « agréés », tels que : ABuyazîd Al-Bistâmi, Cheikh Abdoul Qâdir Jilâni, Junayd ibn Muhammad, Hasan Foudayl Al-Basri, Al-ibn Al-Ayyad, Ibrahim IBnu Al-Adham, Abi Souleyman ad-Daarani, Ma'rouf Al-Karkhi, Siri as-Saqati, Cheikh Hammad, Cheikh Abul Bayan….. Ces grands Soufis étaient les leaders de l'humanité (les pieux vertueux) et ils appelaient à ce qui était juste et interdisait ce qui était mauvais. »
    (13) Référence tirée d’un manuscrit unique trouvé dans la Bibliothèque Princeton, dans un livre intitulé Targhib al-Mutahabbin fi labs Khirqat al-Mutammayyazan par Jamal ad-Din al-Talyani. Voici les propres mots d'Ibn Taymiyya, cités dans « al-Mas'ala» at-Tabraziyya : « j'ai porté le manteau Soufi béni de Cheikh Abdul Qâdir Jilâni, ayant entre lui et moi deux cheikhs Soufis. »

    Dans un autre manuscrit il dit: « J'ai porté le manteau soufi d'un certain nombre de cheikhs Soufis, appartenant à des voies spirituelles diverses, parmi eux Abdul Qâdir Al-Jilâni, dont la Tariqa est la plus grande et la plus connue, que la miséricorde d'Allah soit sur lui. » 

    (14) p. 189 «enseignement spirituel» de Junayd traduit par Roger Deladrière, sindbad.
    (15) p 151 Un Grand Saint de l’Islam abd al-kadîr Jilani
    (16) p. 123 Un saint soufi du XXe siècle de Martin Lings, seuil.
    (17) Ma`âlim Al-Mashrû` wa Al-Mamnû` min Mumârasat At-Tacawwuf Al-Mu`âsir.








     

     

    Maître soufi :Sidi Sharaf ad-din al Busiri (raa)

    08/02/2010 11:33

    Maître soufi :Sidi Sharaf ad-din al Busiri (raa)


    Sidi Sharaf ad-din al Busiri
    Son Maqam se trouve a Alexandrie (Egypte), non loin de la mosquée de sidi Abu l Abbas al Mursi ( fameux disciple de sidi Abu l Hassan ash Shadhili ) .
    On connait  peu de choses sur sa vie si ce n'est que son nom est connu pour ses poèmes à la louange du Prophète (SAW) ; la « Hamziya » , la     « qasida » " « al mudariya » " et surtout la « qasida al Burda » le plus souvent traduit par  « le manteau ». L'on sait que sidi al Bousiri(raa) passa dix années à Jérusalem , quelques temps à la Mecque et à Medine ou fut écrit le fameux poème .
    Il passa la dernière partie de sa vie à Bilbays en Égypte , occupa divers postes administratifs de moindre importance entre-autre afin de gagner sa vie .

    Il était en contact étroit avec les membres de la « Shadhiliya » alors naissante .
    «Al Burda » fait reférence à un autre poème à la louange du Prophète (saw) "Banat Su'ad" composé du vivant de ce dernier par Ka'b ibn Zubayr(raa) . Après avoir recité le poème devant le Prophète (saw) , ce dernier lui remis son manteau en guise de récompense.

    Quelques 650 ans plus tard ,alors que sidi al Busiri(raa) souffrait et était à demi-paralysé , le Prophète(saw) lui apparut en songe et le toucha de sa main et lui déposa son manteau sur les épaules . Al Bousiri(raa) fut instantanément guérit et composa alors « al Burda » en référence à cet événement miraculeux .
    Ce poème a été interprété par de nombreux savants notamment :« Jalal ad-din al Suyuty ( mort en 911 AH ) , al Qastallani ( mort en 923 AH ) , al Haytami ( mort a la Mecque en 974 AH ) .

    Le poème est surtout récité à l'occasion du « Mawlid » du prophète (saw). Depuis plusieurs siècles maintenant :" Al Burda " a touché le cœur des millions de musulmans et est récité encore aujourd'hui dans de nombreuses zawiya(s) et mosquées entre-autre et ce en honneur de la meilleure des créatures " al Mustafa " (saw) .
    Que Dieu bénisse Sidi Sharaf ad-din al Busiri(raa) . 

    Paix et le Salut de Dieu sur le Prophète(saw) ainsi que sa famille,ses compagnons et sur ceux qui les suivis !

    Amine  ya-rabbal al-amine !





     

     

    Du'a - Pour se préserver contre huit maux

    02/02/2010 06:40

    Du'a - Pour se préserver contre huit maux


    Salamu' alaykum wa rahmattullah wa barrakattuh  !


    D’après Anas ibn Malik qui rapporte :

    Le Messager d’Allah (saw) disait dans ses invocations :

    «Allâhoumma innî a'udhû bika
    (Ô Seigneur Allâh, je demande Protection auprès de Toi )
    min al-hamma wa al-'azni
    (contre l’angoisse et le chagrin )
    wa al-'ajzi wa al-kaçali
    (ainsi que la faiblesse et la paresse)
    wa al-Jubni wa al-Bukhli
    (l’avarice, ainsi que de la lâcheté )
    wa Dala'i ad-Dayni
    (le fardeau du surendettement )
    wa Ghalabati ar-Rijâl »
    (et la domination des hommes) . Rapporté par al-Bukhâri

    Qu'Allâh(swt) nous facilite sa mémorisation !

    Allâhumma amîne !








     

     

    Discours de Baye NIASS

    10/10/2009 18:31

    Discours de Baye NIASS


    Discours de Baye NIASS

    «Je me réfugie auprès de Dieu, contre Ibliss le maudit
    Au nom de Dieu, clément et miséricordieux ! »

    Ce discours est un extrait, il a été prononcé par Baye lors d’un de ses gamous (nuit commémorative de la naissance du Prophète ou encore Leylatoul Mawlidi), il revêt un caractère de rappel aux croyants des valeurs islamiques identitaires intrinsèques et explicite l’essence de la prière considérée comme le pilier le plus élevé de notre religion. Bref, Baye nous fait étalage avec une remarquable simplicité et une dextérité sans commune mesure, de toute la dimension de l’Islam.
    «Toi le musulman , celui qui te questionne au sujet de ton statut , le statut du musulman , c'est l'Islam tout cours , ses frères musulmans sont sa famille , le livre ( Al Qur' an ) est son fondement , la Kabbah est sa direction , le Prophète (psl) est son imam , c'est cela le statut d'un musulman … Le Qur' an est notre guide, tout ce qu'il approuve, nous l'approuvons, tout ce qu'il réprouve, nous le réprouvons…Le Prophète (psl) est notre leader, c'est lui que nous essayons de suivre…L'Islam est notre demeure qui, aussi longtemps qu'il fera , nous n'avons nul l'intention d'en deménager , s'il fait bon , on y demeurera , si c'est difficile aussi ,on y restera , les musulmans sont notre famille , la Kabbah est notre direction …Dieu est notre Seigneur, c'est cela notre statut. A celui qui nous interroge au sujet de notre statut , explicitons le lui clairement , c'est cela notre statut : Dieu est notre Seigneur , le Qur' an est notre guide , le Prophète (psl) est notre imam , la Kabbah est notre direction , l'Islam est notre religion , les musulmans sont notre famille .
    L'Islam , quant à lui, a dit - Allahou akbar ( Dieu est grand ) "au début de ta prière et " Assalamou aleykoume ( que la paix soit sur vous ) à la fin de la prière -, cela nous montre que ce qui est demandé au musulman c'est de proclamer la grandeur de Dieu et d’essayer de se sauver ( de l'enfer ) et de sauver n'importe quel esclave de Dieu . C'est pourquoi le Prophète a dit que, Dieu a dit : « j'ai partagé la prière en deux parts, la première part m'appartient et la seconde appartient à mon esclave. » L'entame de la prière c'est de proclamer la grandeur de Dieu ; cela est à Dieu , la fin de la prière c'est essayer de se sauver , cela est pour toi , dans chaque prière , tu proclames la grandeur de Dieu et tu essaies simplement de te sauver , c'est cela la prière , elle constitue le plus élevé des piliers de notre religion , toutes les obligations ont été rendues révélées sur terre alors que§ la prière , elle , a été rendue obligatoire au septième ciel , le Prophète a été élevé (le voyage nocturne ) jusqu'à ce qu'il traverse tous les cieux et accède à la présence de Dieu , c'est de là bas qu'on lui a donné la prière , qui est le plus élevé , pour que avec cette prière , il puisse proclamer la grandeur de Dieu , se sauver , et y appeler tous les esclaves de Dieu pour qu'ils puissent être sauvés . Ce Prophète que Dieu a envoyé, et, il n'a fait cela que pour qu'il soit une miséricorde.
    Pour les créatures, l'Islam n'est rien d'autre qu'une religion de miséricorde, quoi qu'on puisse étayer dans l'Islam qui ne fasse pas injonction à la miséricorde et à ce que les créatures soient sauvées, sache que celui qui l'a fait ignore l’Islam, mais la raison d'être de l’Islam, c'est n'est que la miséricorde.
    Le Prophète n'a été envoyé que pour la miséricorde envers toutes les créatures, le Qur' an est descendu comme miséricorde pour
    toutes les créatures, donc, nous musulmans, rien ne nous reste qu'à nous attacher à ce livre, suivons ce Prophète, adorons ce Dieu qui nous a offert, il nous a fait connaitre sa personne .    Qui dois-tu adorer ?                                               
    Dieu qui a créé le ciel et la terre.
    La personne , si elle regarde , ce qu'elle voit en premier c'est la terre sur laquelle elle se tient , et le ciel qui est au dessus d’elle , c'est Dieu qui a créé ces deux là , c'est Dieu qui t'a créé , c'est lui a créé les animaux dont tu te sers ( volailles , moutons , chèvres ...) , c'est lui qui a créé les chevaux , les ânes et ceux dont vous ignorez l’existence , ceux-là sont apparus après la révélation du livre ( Qur 'an ) , ce sont les trains , les navires , les automobiles et les moyens de transport de toutes sortes ; il en existe même qui peuvent parcourir toute la terre , c'est ainsi qu'Il a créé ce qu’on ignore .
    Celui qui a créé tout cela, c'est Dieu, c'est lui que tu dois adorer, un autre en dehors de lui n'a rien créé, si on délaisse celui qui a créé pour aller adorer autre chose qui n'a rien créé, cela est une offense. Le fait d'adorer autre chose en dehors de Dieu, est la plus grande des offenses, l’esclave n'en tirera que le châtiment de Dieu et rien d’autre.
    Le prêtre qui façonne joliment sa croix, l'habille d'un manteau et
    s'agenouille devant elle pour l'adorer et ensuite se prosterner devant elle, sait qu'il a commis une offense, il a délaissé son créateur et s'est adonné à l'adoration d'autre chose qu'il a lui même créée ; cette adoration, la personne n'en tirera que l’enfer.
    La religion en Dieu, c'est l’Islam, Dieu a dit que l'Islam est la religion qu'il connait. Une autre religion que l’Islam, Dieu ne l'agréera pas, si Dieu ne l'agrée pas, nous les musulmans, nous ne l'agréerons pas.
    Il y a des marabouts ignorants qui vendent leur religion contre cette vie terrestre et qui disent que les catholiques ne sont pas des mécréants.

    Qu'est-ce qu'un catholique ?                                     C'est quelqu'un qui dit que les dieux sont trois : ou Issa est le fils de Dieu , ou bien Issa est Dieu ;                                le Qur' an a dit que , quiconque appartient à ces trois obédiences est un mécréant , c'est le Qur' an qui a dit qu'ils sont des mécréants , donc un marabout qui dit que ce ne sont pas des mécréants et qu'ils ont une religion , ce marabout lui-même est un mécréant , il est sorti de la religion islamique. ( un brouhaha s'exclame de l'assemblée) , je le répète , rien ne nous est préjudiciable que l'ignorance des marabouts ; que ces derniers aillent apprendre ou bien qu'ils se taisent ". (Déchaînement de l'assemblée et Baye Niass d'enchaîner avec l'incantation de la Salatoul Faatihi)
    (D’après Ousmane NDOUR de la jama’a de Thierno Alpha SOW)





     

    Début | Page précédente | 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact momowally ]

    © VIP Blog - Signaler un abus