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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

  • 201 articles publiés dans cette catégorie
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
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    (O MOHAMMED, LE CRÉATEUR T' A ÉLU !)

    19/04/2008 16:44

    (O MOHAMMED, LE CRÉATEUR T' A ÉLU !)


     Traduit par Sidi Abdl al-jamil (Johan Cartigny)

    « MOHAMMED, le Créateur t'a élu ! 
    Par le cœur, je te loue
    La langue ne pouvant le faire
    Décrire le Bien-Aimé‚ est au-dessus de mes moyens.
    J'aimerais te glorifier, « O Taha  ! »

    Mais les mots ne peuvent te décrire.
    Certaines louanges n'atteignent en rien ta juste Valeur,
    Toute comparaison étant vaine par rapport à ce que tu es.
    Telles des étoiles dans leur cid,

    Ma faible vue ne peut t'atteindre.
    Et de loin, tu apparais à mes yeux.
    Elevé comme les Pléiades, tu es un astre scintillant.
    O Mohammed, le Créateur t'a élu ! 

    Par le cœur, je te loue La langue ne pouvant le faire
    Décrire le Bien-Aimé‚ est au-dessus de mes moyens.
    Si cette communauté‚ te connaissait,
    Elle consacrerait sa vie à te mentionner

    En toi est la richesse sans peine.
    Egaré, celui qui préfère autre chose à toi.
    La terre entière et le Ciel, Le Trône et le Calame sont issus de ta lumière.

    Là, ma raison est impuissante ! 
    Que puis-je dire de celui qui accomplit l'ascension ?
    O Mohammed, le Créateur t'a élu ! 

    Par le cœur, je te loue
    La langue ne pouvant le faire
    Décrire le Bien-Aimé‚ est au-dessus de mes moyens.
    La lumière de Dieu est incomparable.

    L'incapacité‚ à la décrire est une sagesse.
    Si j'osais le faire, ce serait prétention.
    Cependant, je peux dire un mot :
    N'a surpassé‚ le tout: source et ramifications.

    Envoyé‚ aux créatures comme Miséricorde, Je me confie à lui
    « Et Dieu m'en est témoin ! »,
    Humble, soumis et nécessiteux.

    O Mohammed, le Créateur t'a élu
    Par le cœur, je te loue
    La langue ne pouvant le faire
    Décrire le Bien-Aimé‚ est au-dessus de mes moyens.

    Le mensonge n'accroît pas le courage.
    Sans toi, je n'aurais jamais connu le Tout-Puissant,
    Ni religion, ni prière, ni direction.
    Ta grâce nous a manifestement submergés.

    Par elle, j'ai acquis puissance et renommée.
    Sur terre, comme au ciel je m' enorgueillis.
    Epris de toi toute la vie,
    Mon cœur palpite, mes larmes abondent.

    O Mohammed, le Créateur t'a élu !   
    Par le cœur, je te loue
    La langue ne pouvant le faire
    Décrire le Bien-Aimé‚ est au-dessus de mes moyens.

    Le Seigneur de la Création t'a béni ! 
    O Maître de tous les maîtres, je te désire avec ferveur.
    Cet éloge est ma supplication.
    J'espère l'heureuse issue au jour de ma mort

    Et lors de la résurrection  ! 
    Ainsi qu'à ma famille entière et les pauvres en Dieu.
    Les croyants espérant aussi en ta grâce.
    Mon cœur est si faible et craint la tourmente.

    O Mohammed. le Créateur t'a élu ! 
    Par le cœur. je te loue la langue ne pouvant le faire
    Décrire le Bien-Aimé‚ est au-dessus de mes moyens.
    Ou sera la demeure ? Comment serai-je reçu?

    Après la séparation. Dieu le sait ! 
    Je crains qu'au Jour Terrible.
    La confusion me gagne « Abû I-Qasim »
    Pardon, « Imam des Envoyés ! »

    Ne plaise à Dieu ! 
    Tu ne peux abandonner le faible.
    Je suis convaincu que tu comprendras mes excuses.
    La vieillesse m' a touché‚ et l'époque est amère.

    O Mohammed, le Créateur t'a élu!
    Par le cœur, je te loue
    La langue ne pouvant le faire
    Décrire le Bien-aimé‚ est au-dessus de mes moyens.

    J'ai tellement confiance en toi ;
    Impossible que tu m'abandonnes !
    Cependant le fardeau de mes péchés m' effraye.
    Oh! combien j'ai désobéi !

    O Dieu ! Pour Ben ALAWI prends pitié

    Délivre-le des chagrins de ce monde
    A chaque instant, le Créateur t'a élu !
    Par le cœur, je te loue
    La langue ne pouvant le faire
    Décrire le Bien Aimé est au-dessus de mes moyens »

    ( de MOHAMMED STAFAK AL BARI )





     

     

    Le Dhikr est cause de tout bien !

    19/04/2008 16:11

    Le Dhikr est cause de tout bien !


     

    LE DHIKR EST CAUSE DE TOUT BIEN !

    Traduit par Sidi Abdl al-jamil (Johan Cartigny)

     « Le Dhikr est cause de tout bien !

    Ah ! Combien ai-je été négligent et perdu de temps  ?

    Et ces jours sont à jamais perdus !

     et que faire maintenant ?

    Dès aujourd'hui, je dois mettre mon temps à profit et mentionner Dieu sincèrement ;

    Et par mon cœur et par ma conscience être présent.

    Le Dhikr est mieux que la vente et l'achat.

    Ah ! Si je vous disais ce qu'il vaut.

    Il vaut mieux que la royauté et le vizirat ;

    Mais les gens (dans l'ignorance) le négligent.

    Ce monde-ci tout entier est perte ; n'a envahi (ensemble) et le juste et l'injuste.

    Que Dieu nous préserve de son feu !

    Je crains que mon Ame ne devienne pour ce (monde) monture,

    Et qu'entre ses mains je ne reste captif:

    Aprés l'Assistance divine et les bonnes vertus !

    Le Dhikr est cause de tout bien.

    Mon Dieu !  partout les maux se sont répandus

    Et le Dhikr est devenu si lourd pour les langues.

    Les gens se sont donnés à d'étranges conduites,

    Aussi, leurs états sont multiples et divers.

    La Recherche est immergée dans les recherches,

    Car la sincérité‚ est si rare.

    Les gens ont le cœur dur.

    Les bons conseils sont vains pour les maîtres du pêché

    Et moi je suis las d'avertir.

    Que valent mes paroles comparées a celles des prophètes ?

    Le Dhikr est cause de tout bien.

    Celui qui dort peut être réveillé

    Mais celui qui est mort est insensible !

    A son propos, le discours n'a aucun sens.

    Je suis en train de bâtir sur du sable.

    Le comportement des gens peut rendre insensé

    Ils courent à la colère de Dieu, ils courent à leur faillite.

    Aussi leur jour sera-t-il un grand jour ?

    Le jour du jugement dernier, quelle tragédie !

    Ah ! Si tu savais ce qui se passera.....

    Si je te le disais, tu fuirais le péché :

    Le Dhikr est cause de tout bien.

    Repentons-nous, mes frères !

    Et ensemble, mentionnons Dieu !

    Dans l'autre monde, c'est tout ce que nous trouverons,

    Et le temps est si cher ; ne le gaspillons pas !

    Le damné aura Dieu pour juge.

    Refusant tout conseil, il ne veut obéir.

    Il désobéira son Seigneur en commettant de grands péchés.

    Le rappel est utile et bénéfique pour le croyant.

    Il fortifie son cœur et sa conscience,

    Ainsi, il connaîtra l'honneur après avoir connu le péché humiliant.

    Le Dhikr est cause de tout bien.

    Mon Dieu! Assiste notre communauté

    " Et aide-Ia " à pratiquer le bien et la vertu !

    Abroge les mauvais actes par les bons !

    Dispense à Tes serviteurs Ton pardon !

    Pour nous et les créatures, Ton pardon Est nécessaire,

    Car nous sommes tous méchants.

    Je voudrais me repentir, " Tout-Puissant !

    Combien de mauvaises actions ai-je commises en public et en secret !

    Et les gens croient que je vais bien.

    Si Ta grâce ne m'avait envahi et ne s'était manifestée en moi...

    Le Dhikr est cause de tout bien.

    Tu as rendu mes paroles vérités ;

    Et elles sont transcrites dans des livres.

    Elles se manifestent aux gens comme un zéphyr ;

    Elles subjuguent les Ames et les cœurs.

    L'homme sincère les désire ;

    Oh! Mon Dieu, cache nos défauts.

    Al-Alawi a de l'espoir.

    Mon Dieu! Viens à notre secours au moment de la mort,

    Par le véridique Annonciateur de la bonne nouvelle ;

    Aux miens, a celui des gens présents et de tous les gens bien intentionnés.

    Le Dhikr est cause de tout bien ! »





     

     

    Un poème sur le Prophète Muhammad (saw)(Victor Hugo)

    12/04/2008 20:12

    Un poème sur le Prophète Muhammad (saw)(Victor Hugo)


    Un poème sur le Prophète Muhammad (saw)

    « Comme s’il pressentait que son heure était proche,
    Grave, il ne faisait plus à personne un reproche ;
    Il marchait en rendant aux passants leur salut ;
    On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eût
    A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ;
    Il s’arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,
    Se souvenant du temps qu’il était chamelier.
    Il semblait avoir vu l’Eden, l’âge de d’amour,
    Les temps antérieurs, l’ère immémoriale.
    Il avait le front haut, la joue impériale,
    Le sourcil chauve, l’œil profond et diligent,
    Le cou pareil au col d’une amphore d’argent,
    L’air d’un Noé qui sait le secret du déluge.
    Si des hommes venaient le consulter, ce juge
    Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier,
    Ecoutait en silence et parlait le dernier.
    Sa bouche était toujours en train d’une prière ;
    Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;
    Il s’occupait de lui-même à traire ses brebis ;
    Il s’asseyait à terre et cousait ses habits.
    Il jeûnait plus longtemps qu’autrui les jours de jeûne,
    Quoiqu’il perdît sa force et qu’il ne fût plus jeune.
    A soixante-trois ans une fièvre le prit.
    Il relut le Coran de sa main même écrit,
    Puis il remit au fils de Séid la bannière,
    En lui disant : « Je touche à mon aube dernière.
    Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. »
    Et son œil, voilé d’ombre, avait ce morne ennui
    D’un vieux aigle forcé d’abandonner son aire.
    Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,
    Appuyé sur Ali le peuple le suivant ;
    Et l’étendard sacré se déployait au vent.
    Là, pâle, il s’écria, se tournant vers la foule ;
    « Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écroule ;
    La poussière et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand.
    Peuple je suis l’aveugle et suis l’ignorant.
    Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. »
    Un cheikh lui dit : « Ô chef des vrais croyants ! Le monde,
    Sitôt qu’il t’entendit, en ta parole crut ;
    Le jour où tu naquis une étoile apparut,
    Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. »
    Lui, reprit : « Sur ma mort les Anges délibèrent ;
    L’heure arrive. Ecoutez. Si j’ai de l’un de vous
    Mal parlé, qu’il se lève, ô peuple, et devant tous
    Qu’il m’insulte et m’outrage avant que je m’échappe ;
    Si j’ai frappé quelqu’un, que celui-là me frappe. »
    Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.
    Une vieille, tondant la laine d’un mouton,
    Assise sur un seuil, lui cria : « Dieu t’assiste ! »
    Il semblait regarder quelque vision triste,
    Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : « voilà,
    Vous tous, je suis un mot dans la bouche d’Allah ;
    Je suis cendre comme homme et feu comme prophète.
    J’ai complété d’Issa la lumière imparfaite.
    Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur.
    Le soleil a toujours l’aube pour précurseur.
    Jésus m’a précédé, mais il n’est pas la Cause.
    Il est né d’une Vierge aspirant une rose.
    Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,
    Je ne suis qu’un limon par les vices noirci ;
    J’ai de tous les péchés subi l’approche étrange ;
    Ma chair a plus d’affront qu’un chemin n’a de fange,
    Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;
    O vous tous, je serais bien vite dévoré
    Si dans l’obscurité du cercueil solitaire
    Chaque faute engendre un ver de terre.
    Fils, le damné renaît au fond du froid caveau
    Pour être par les vers dévoré de nouveau ;
    Toujours sa chair revit, jusqu’à ce que la peine,
    Finie ouvre à son vol l’immensité sereine.
    Fils, je suis le champ vil des sublimes combats,
    Tantôt l’homme d’en haut, tantôt l’homme d’en bas,
    Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne
    Comme dans le désert le sable et la citerne ;
    Ce qui n’empêche pas que je n’aie, ô croyants !
    Tenu tête dans l’ombre aux Anges effrayants
    Qui voudraient replonger l’homme dans les ténèbres ;
    J’ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ;
    Souvent, comme Jacob, j’ai la nuit, pas à pas,
    Lutté contre quelqu’un que je ne voyais pas ;
    Mais les hommes surtout on fait saigner ma vie ;
    Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie,
    Et, comme je sentais en moi la vérité,
    Je les ai combattus, mais sans être irrité,
    Et, pendant le combat je criais : " laissez faire !
    Je suis le seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère.
    Qu’ils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis !
    Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis
    Auraient, pour m’attaquer dans cette voie étroite,
    Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite,
    Ils ne me feraient point reculer ! " C’est ainsi
    Qu’après avoir lutté quarante ans, me voici
    Arrivé sur le bord de la tombe profonde,
    Et j’ai devant moi Allah, derrière moi le monde.
    Quant à vous qui m’avez dans l’épreuve suivi,
    Comme les grecs Hermès et les hébreux Lévi,
    Vous avez bien souffert, mais vous verrez l’aurore.
    Après la froide nuit, vous verrez l’aube éclore ;
    Peuple, n’en doutez pas ; celui qui prodigua
    Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega,
    Les perles à la mer et les astres à l’ombre,
    Peut bien donner un peu de joie à l’homme sombre. »
    Il ajouta : « Croyez, veillez ; courbez le front.
    Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront
    Sur le mur qui sépare Eden d’avec l’abîme,
    Etant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ;
    Presque personne n’est assez pur de péchés
    Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez,
    En priant, que vos corps touchent partout la terre ;
    L’enfer ne brûlera dans son fatal mystère
    Que ce qui n’aura point touché la cendre, et Dieu
    A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ;
    Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ;
    Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes,
    Les chevaux sellés d’or, et, pour fuir aux sept dieux,
    Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ;
    Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse,
    Habite un pavillon fait d’une perle creuse ;
    Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur !
    Ils auront des souliers de feu dont la chaleur
    Fera bouillir leur tête ainsi qu’une chaudière.
    La face des élus sera charmante et fière. »
    Il s’arrêta donnant audience à l’espoir.
    Puis poursuivant sa marche à pas lents, il reprit :
    « O vivants ! Je répète à tous que voici l’heure
    Où je vais me cacher dans une autre demeure ;
    Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu,
    Que je sois dénoncé par ceux qui m’ont connu,
    Et que, si j’ai des torts, on me crache aux visages. »
    La foule s’écartait muette à son passage.
    Il se lava la barbe au puits d’Aboufléia.
    Un homme réclama trois drachmes, qu’il paya,
    Disant : « Mieux vaut payer ici que dans la tombe. »
    L’œil du peuple était doux comme un œil de colombe
    En le regardant cet homme auguste, son appui ;
    Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui,
    Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière,
    Et passèrent la nuit, couchés sur une pierre
    Le lendemain matin, voyant l’aube arriver ;
    « Aboubékre, dit-il, je ne puis me lever,
    Tu vas prendre le livre et faire la prière. »
    Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ;
    Il écoutait pendant qu’Aboubékre lisait,
    Et souvent à voix basse achevait le verset ;
    Et l’on pleurait pendant qu’il priait de la sorte.
    Et l’Ange de la mort vers le soir à la porte
    Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer.
    « Qu’il entre. » On vit alors son regard s’éclairer
    De la même clarté qu’au jour de sa naissance ;
    Et l’Ange lui dit : « Dieu désire ta présence. »
    « Bien », dit-il. Un frisson sur les tempes courut,
    Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut.»


    Victor Hugo





     

     

    Les Abîmes de l'oubli

    12/04/2008 19:57

    Les Abîmes de l'oubli


    « Puis-je jeter ton nom
    Aux abîmes de l'oubli,
    Et la souffrance aussi
    Qui fut parmi tes dons ?

    Ne plus penser enfin
    A notre amour perdu,
    Au désir en déclin,
    Et au bonheur vaincu.

    Ressasser les conflits,
    Et les incertitudes,
    Les trop nombreux non-dits
    Troublant notre quiétude.

    Abandonner les rêves,
    L'idéal démoli,
    Sans que la vie s'achève,
    Avancer dans la nuit.

    Et puis penser toujours
    Aux moments d'harmonie,
    Les balades le jour,
    Et les nuits de folie.

    Effacer les attentes,
    La peine et puis le manque,
    Les silences trop lourds
    Où l'amour devient sourd.

    Les regards durs parfois
    Qui piétinent le coeur,
    Laissant le désarroi,
    Le doute et la rancoeur.

    C'est la belle saison
    Où tout s'ouvre à la vie ! 
    Puis-je jeter ton nom
    Aux abîmes de l'oubli ? »





     

     

    La vie n'a pas d'âge

    12/04/2008 19:52

    La vie n'a pas d'âge


    « La vie n'a pas d'âge
    La vie n'a pas d'âge.
    La vraie jeunesse ne s'use pas.
    On a beau l'appeler souvenir,
    On a beau dire qu'elle disparaît,
    On a beau dire et vouloir dire que tout s'en va,
    Tout ce qui est vrai reste là.
    Quand la vérité est laide, c'est une bien fâcheuse histoire,
    Quand la vérité est belle, rien ne ternit son miroir.
    Les gens très âgés remontent en enfance
    Et leur coeur bat
    Là ou il n'y a pas d'autrefois.»
    Jacques Prévert





     

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