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Un poème sur le Prophète Muhammad (saw)(Victor Hugo)
12/04/2008 20:12
Un poème sur le Prophète Muhammad (saw)
« Comme s’il pressentait que son heure était proche, Grave, il ne faisait plus à personne un reproche ; Il marchait en rendant aux passants leur salut ; On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eût A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ; Il s’arrêtait parfois pour voir les chameaux boire, Se souvenant du temps qu’il était chamelier. Il semblait avoir vu l’Eden, l’âge de d’amour, Les temps antérieurs, l’ère immémoriale. Il avait le front haut, la joue impériale, Le sourcil chauve, l’œil profond et diligent, Le cou pareil au col d’une amphore d’argent, L’air d’un Noé qui sait le secret du déluge. Si des hommes venaient le consulter, ce juge Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier, Ecoutait en silence et parlait le dernier. Sa bouche était toujours en train d’une prière ; Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ; Il s’occupait de lui-même à traire ses brebis ; Il s’asseyait à terre et cousait ses habits. Il jeûnait plus longtemps qu’autrui les jours de jeûne, Quoiqu’il perdît sa force et qu’il ne fût plus jeune. A soixante-trois ans une fièvre le prit. Il relut le Coran de sa main même écrit, Puis il remit au fils de Séid la bannière, En lui disant : « Je touche à mon aube dernière. Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. » Et son œil, voilé d’ombre, avait ce morne ennui D’un vieux aigle forcé d’abandonner son aire. Il vint à la mosquée à son heure ordinaire, Appuyé sur Ali le peuple le suivant ; Et l’étendard sacré se déployait au vent. Là, pâle, il s’écria, se tournant vers la foule ; « Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écroule ; La poussière et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand. Peuple je suis l’aveugle et suis l’ignorant. Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. » Un cheikh lui dit : « Ô chef des vrais croyants ! Le monde, Sitôt qu’il t’entendit, en ta parole crut ; Le jour où tu naquis une étoile apparut, Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. » Lui, reprit : « Sur ma mort les Anges délibèrent ; L’heure arrive. Ecoutez. Si j’ai de l’un de vous Mal parlé, qu’il se lève, ô peuple, et devant tous Qu’il m’insulte et m’outrage avant que je m’échappe ; Si j’ai frappé quelqu’un, que celui-là me frappe. » Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton. Une vieille, tondant la laine d’un mouton, Assise sur un seuil, lui cria : « Dieu t’assiste ! » Il semblait regarder quelque vision triste, Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : « voilà, Vous tous, je suis un mot dans la bouche d’Allah ; Je suis cendre comme homme et feu comme prophète. J’ai complété d’Issa la lumière imparfaite. Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur. Le soleil a toujours l’aube pour précurseur. Jésus m’a précédé, mais il n’est pas la Cause. Il est né d’une Vierge aspirant une rose. Moi, comme être vivant, retenez bien ceci, Je ne suis qu’un limon par les vices noirci ; J’ai de tous les péchés subi l’approche étrange ; Ma chair a plus d’affront qu’un chemin n’a de fange, Et mon corps par le mal est tout déshonoré ; O vous tous, je serais bien vite dévoré Si dans l’obscurité du cercueil solitaire Chaque faute engendre un ver de terre. Fils, le damné renaît au fond du froid caveau Pour être par les vers dévoré de nouveau ; Toujours sa chair revit, jusqu’à ce que la peine, Finie ouvre à son vol l’immensité sereine. Fils, je suis le champ vil des sublimes combats, Tantôt l’homme d’en haut, tantôt l’homme d’en bas, Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne Comme dans le désert le sable et la citerne ; Ce qui n’empêche pas que je n’aie, ô croyants ! Tenu tête dans l’ombre aux Anges effrayants Qui voudraient replonger l’homme dans les ténèbres ; J’ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ; Souvent, comme Jacob, j’ai la nuit, pas à pas, Lutté contre quelqu’un que je ne voyais pas ; Mais les hommes surtout on fait saigner ma vie ; Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie, Et, comme je sentais en moi la vérité, Je les ai combattus, mais sans être irrité, Et, pendant le combat je criais : " laissez faire ! Je suis le seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère. Qu’ils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis ! Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis Auraient, pour m’attaquer dans cette voie étroite, Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite, Ils ne me feraient point reculer ! " C’est ainsi Qu’après avoir lutté quarante ans, me voici Arrivé sur le bord de la tombe profonde, Et j’ai devant moi Allah, derrière moi le monde. Quant à vous qui m’avez dans l’épreuve suivi, Comme les grecs Hermès et les hébreux Lévi, Vous avez bien souffert, mais vous verrez l’aurore. Après la froide nuit, vous verrez l’aube éclore ; Peuple, n’en doutez pas ; celui qui prodigua Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega, Les perles à la mer et les astres à l’ombre, Peut bien donner un peu de joie à l’homme sombre. » Il ajouta : « Croyez, veillez ; courbez le front. Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront Sur le mur qui sépare Eden d’avec l’abîme, Etant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ; Presque personne n’est assez pur de péchés Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez, En priant, que vos corps touchent partout la terre ; L’enfer ne brûlera dans son fatal mystère Que ce qui n’aura point touché la cendre, et Dieu A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ; Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ; Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes, Les chevaux sellés d’or, et, pour fuir aux sept dieux, Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ; Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse, Habite un pavillon fait d’une perle creuse ; Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur ! Ils auront des souliers de feu dont la chaleur Fera bouillir leur tête ainsi qu’une chaudière. La face des élus sera charmante et fière. » Il s’arrêta donnant audience à l’espoir. Puis poursuivant sa marche à pas lents, il reprit : « O vivants ! Je répète à tous que voici l’heure Où je vais me cacher dans une autre demeure ; Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu, Que je sois dénoncé par ceux qui m’ont connu, Et que, si j’ai des torts, on me crache aux visages. » La foule s’écartait muette à son passage. Il se lava la barbe au puits d’Aboufléia. Un homme réclama trois drachmes, qu’il paya, Disant : « Mieux vaut payer ici que dans la tombe. » L’œil du peuple était doux comme un œil de colombe En le regardant cet homme auguste, son appui ; Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui, Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière, Et passèrent la nuit, couchés sur une pierre Le lendemain matin, voyant l’aube arriver ; « Aboubékre, dit-il, je ne puis me lever, Tu vas prendre le livre et faire la prière. » Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ; Il écoutait pendant qu’Aboubékre lisait, Et souvent à voix basse achevait le verset ; Et l’on pleurait pendant qu’il priait de la sorte. Et l’Ange de la mort vers le soir à la porte Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer. « Qu’il entre. » On vit alors son regard s’éclairer De la même clarté qu’au jour de sa naissance ; Et l’Ange lui dit : « Dieu désire ta présence. » « Bien », dit-il. Un frisson sur les tempes courut, Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut.»
Victor Hugo
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Les Abîmes de l'oubli
12/04/2008 19:57
« Puis-je jeter ton nom Aux abîmes de l'oubli, Et la souffrance aussi Qui fut parmi tes dons ?
Ne plus penser enfin A notre amour perdu, Au désir en déclin, Et au bonheur vaincu.
Ressasser les conflits, Et les incertitudes, Les trop nombreux non-dits Troublant notre quiétude.
Abandonner les rêves, L'idéal démoli, Sans que la vie s'achève, Avancer dans la nuit.
Et puis penser toujours Aux moments d'harmonie, Les balades le jour, Et les nuits de folie.
Effacer les attentes, La peine et puis le manque, Les silences trop lourds Où l'amour devient sourd.
Les regards durs parfois Qui piétinent le coeur, Laissant le désarroi, Le doute et la rancoeur.
C'est la belle saison Où tout s'ouvre à la vie ! Puis-je jeter ton nom Aux abîmes de l'oubli ? »
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La vie n'a pas d'âge
12/04/2008 19:52
« La vie n'a pas d'âge La vie n'a pas d'âge. La vraie jeunesse ne s'use pas. On a beau l'appeler souvenir, On a beau dire qu'elle disparaît, On a beau dire et vouloir dire que tout s'en va, Tout ce qui est vrai reste là. Quand la vérité est laide, c'est une bien fâcheuse histoire, Quand la vérité est belle, rien ne ternit son miroir. Les gens très âgés remontent en enfance Et leur coeur bat Là ou il n'y a pas d'autrefois.» Jacques Prévert
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::: Le temps !!!:::
12/04/2008 19:43
::: Le temps !!!:::
«Tu les comptes, ces heures ? Moi, je les connais par cœur. Puis je les oublie. Trop nombreuses, elles m’ennuient.
Tu les entends, ces secondes ? Je les écoute ces ondes. Puis elles disparaissent, perdues dans un bruit sourd continu.
Tu les sens, ces années ? Moi, je les ai déjà oubliées. Puis ,elles reviennent d’un coup et dans mon cœur font des trous.
Tu les vois, ces minutes ? Je les accompagne dans leur chute Puis à nouveau, elles recommencent Moi, je reste en bas et je pense :
Le temps entre mes doigts s’amuse. Toujours masqué, souvent il abuse. Se jouant de mon âme pour son bon usage il est le plus fort et c’est bien de son âge.»
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Le voyage de la vie
12/04/2008 19:16
Le voyage de la vie Carte d'identité Nom : L'être humain descendant d'ADAM et EVE.
Nationalité : Originaire de l'argile boueuse : « Quand ton Seigneur dit aux Anges: «Je vais créer d'argile un être Humain » (Coran 38 : 71)
Adresse : Un domicile éphémère sur la planète terre : « Nous vous avons établi sur la terre ; Nous vous y avons donné des moyen de vivre. Comme vous êtes peu reconnaissants ! » (Coran 7 : 10)
Lieu de départ : Quelque part en ce bas monde : « . et personne ne sait dans quelle terre (lieu) il mourra Certes Allah est Omniscient et Parfaitement Connaisseur » (Coran 31:34)
Heure de départ : « . le jour où ils entendront le Cri pour de vrais. Voilà le jour de la résurrection» (Coran 50 : 42). « Oui, la science de l'heure est auprès d'Allah. » (Coran 31 : 34)
Lieu D'arrivée : La demeure éternelle de l'au-delà : « . et l'on se présentera devant Allah, l'Unique, le Dominateur suprême.» (Coran 14 : 4)
Heure d'arrivée : « Ce jour-là donc, les excuses ne seront pas utiles aux injustes Et on ne leur demandera pas à chercher à plaire à Allah. » (Coran 30 : 57)
Bagage permis à emporter : - Plus ou moins 5 mètres de tissu blanc (linceul) et parfois une caisse en bois. - Les bonnes oeuvres (16 : 97) et les actes d'adoration (4 : 103) de piété (49 :13) et de soumission (2 : 112) - Les prières des enfants vertueux et leurs demandes d'absolution (2 : 274) - Une réalisation ou une découverte scientifique, bénéfique et utile aux gens(20 : 114)
NB : Il ne vous est permis aucun sou, aucune carte de banque ou carte de crédit, aucun bijou, aucune recommandation aucun titre de noblesse. bref, aucun bien terrestre. Tous ces bien profanes ne pourront vous être utiles, ni vous secourir, ni intercéder en votre faveur auprès du Tout-Puissant. Bien au contraire, ils vont vous accabler et vous porter préjudice puisque vous aurez à en justifiez l'acquisition et l'utilisation.
SEUL LE SURPLUS DE POIDS EN BONNES ACTIONS EST AUTORISE !
Conditions pour bien réussir ce voyage :
Pour le voyageur; il est strictement recommandé de suivre les indications du Coran ainsi que les actes et paroles prophétiques (Sounna), à savoir : - La crainte (16 : 128), l'amour (2 : 165), l'obéissance (8 : 20) et le rappel constant d'Allah. - Aimer et croire à tous ses Messagers, depuis Adam jusqu'à Mohammed (Sallallahou 'Alayhi wa salam) ( que la Paix et le Salut soient sur lui) et s'en tenir surtout à l'exemple et à la tradition de son ultime et dernier Messager Mohammed (Sallallahou 'Alayhi wa salam) ( que la Paix et le Salut soient sur lui )
- Pratiquer et ordonner le bien, la vertu et le convenable (3 : 104) - Abandonner et interdire le répréhensible et l'illicite par crainte et par amour pour Allah Azawajal (23 : 96) - Pratiquer scrupuleusement « l'obligatoire » et multiplier les actes surérogatoires (5 : 1) - La pensée continue de la mort (2 : 156), «le repentir et la demande incessante de rémission des péchés »(39 : 53.) - La bonté, le respect et l'obéissance vis-à-vis de ses « mère et père » (31 :14) - La nourriture, les boissons et les vêtements doivent être licites de par leur nature et de par leur acquisition. - Faire preuve d'honnêteté, d'altruisme, de modestie, d'ascétisme, de pudeur, d'équité, de tolérance, de respect et de bienveillance envers le voisin et son prochain. : « ., très certainement Nous paierons leur salaire en fonction des plus belles actions. » (Coran 16 : 96)
EVITER : - L'hypocrisie, la duperie et l'ostentation dans le discours et dans l'action, - La perversité en privé comme en public, - La cupidité, la prétention, l'orgueil., - Les grossièretés et les obscénités du langage et le dévergondage.
« Dis : Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi. Allah vous aimera et vous pardonnera vos péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » (Coran 3 : 31)
Prenez garde ! L'ultime demeure sera soit le PARADIS, soit l'ENFER!!! Choisissez, vous-même, en toute liberté, votre destination, bien avant l'heure de départ !
Pour plus de renseignements, veuillez vous référer au Coran et à la Sounna. Puisse ,Allah Azzawajal nous bénir et guider nos pas sur le chemin du ciratikal mustaqim, Amine.
BON VOYAGE AGENCE :
« Rappel ! Car le rappel est bénéfique aux croyants » (Coran 51 : 55)
« Et voilà mon chemin dans toute sa rectitude, Suivez-le donc ; et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie. Voilà ce qu'il vous enjoint. Ainsi atteindrez-vous la piété » (Coran 6:153)
Que Dieu vous garde.. AMINE
source: forum Bismillah
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