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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

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  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
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    Questions recurrentes sur la çalatoul Fatihi et la Jawharatul kamal

    16/04/2008 20:40

    Questions recurrentes sur la çalatoul Fatihi et la Jawharatul kamal



    Abdelfettah (Maroc)
    je suis faqir ila allah mourid de la tariqa derqawiia-harraqiia au Maroc mais je m'intéresse à l'histoire du soufisme en général et le marocain en particulier. Je voudrais poser une question concernant la Tijaniyya sur laquelle j'ai lu que la récitation une seule fois la salat al fatih équivlait à 6000 récitations du St Coran tout entier et la «jawharat al kamal » valait 20 « salat al fatihi ». Je ne veux pas polémiquer mais ma petite logique n'arrive pas à comprendre ça. Je serais trés reconnaissant si un faqir moqaddem ou autre tijâni m'expliquait ça.
    Merci !

    salam
    12/04/2008, 18h23
    Salam alaykûm sidi Abdel fattah

    qu'Allah te préserve et Marhabane bika Sidi dans cet espace de discussion sur le Tassawuf.
    et Qu'Allah agrée Sidi Mohamad Al Haraq
    J'avoue Sidi,que ce genre de question sur la tajiniyya a frolé l'esprit de beaucoup d'entre nous.
    Moi, je rajoute à cela le fait qu'ils disent  que Sidi Ahmed Tijani(raa) est le dernier des Walli (Khatim Al Awliya'a)
    Espérons que quelqu'un puisse nous éclaircir ces points

    wa salam

    soufismee
    12/04/2008,
    salam alaykom

    j'ai trouvé ceci

    1- QUESTION : Je suis une soeur de La Rochelle en France.
    J'aimerais savoir s'il existe un hadith qui stipulerait que la « fatihi» et la «Jawhartu-Al-Kamal» peuvent être récités.
    En effet, il est très difficile de prouver que ceci fait partie intégrante de nos pratiques musulmanes spirituelles. Car, suivre le Prophète(saw) n'est- il pas notre but pour aimer DIEU(swt). J'ai pratiqué pendant 2 ans les dikrs de la tariqa Tijaniyya, mais tout le monde m'a prévenu du danger que j'encourais.

    1- REPONSE: Un hadith authentique est rapporté par Abou Horeira(raa) qui dit avoir appris du Prophète(saw) deux séries de hadiths:
    -1)-une série qui est autorisée à être divulgué
    -2)- et une autre dont la révélation lui coûterait la vie, car le commun des gens ne le comprendrait pas ! 
    Les commentateurs de ce hadith soulignent bien que l'exécution des normes communes et des concepts ordinaires de la Charia et de la Sounna suffira amplement au bon croyant, à l’exception des élus bien édifiés introspective ment et aptes à transcender vers l'optimal.
    D'autre part, Sayyidina Mohammed(saw) avait inculqué à son compagnon Hodeifa(raa) des enseignements secrets qu'il n'était guère autorisé à émettre. Le khalife Omar Ibn El Khattab(raa) venait, parfois, le consulter sur des états et situations que le compagnon Hodeifa aurait éventuellement acquis de la bouche du Prophète(saw).
    C’est dans ce contexte que s’inscrivent les "salâts" (bénédictions du Prophète), communément récitées par les croyants, et celle appelée "salat Ibrahimiya".
    Or, le gendre et khalife du Prophète(saw), Ali Ibn Abi Talib(karama lâhou wadjahou) récitait une autre "salât". Le Messager d'Allah(saw) le qualifia de gardien de la "cité de sapience mohammadienne", en disant : "Je suis le Forum de la science, Ali en est le moyen d'accès". Ali récitait une "salât" où figurent des termes de la Fatihi. (se référer aux écrits d'Ibn El Atir, Ibn Qoteïba (dans sa Mouchkil el hadith et Ibn el Fâris (épître sur les bienfaits de la "salât").
    D'ailleurs, les compagnons du Prophète récitaient souvent des litanies qu'ils n'avaient pas apprises du Prophète(saw), sans aucun dénigrement de la part du Messager d'Allah(saw).
    Celui-ci avait entendu, un jour de la bouche d'un autre compagnon, une oraison spéciale. Il en reçut expressément l'agrément de l'Envoyé de Dieu- D'autres hadiths sont cités par Tabarâny(raa) et les commentateurs dignes de foi. On cite, entre autres, parmi les Tabiyines (successeurs des compagnons), Omar Ibn Abdel Aziz(raa) qui récitait des oraisons qui ne figurent guère dans la nomenclature mohammadienne. La liste est longue. D'après Ibn Mâjah, dans sa «Sounua», le compagnon Abdallah Ibn Messaoud(saw) récitait une salât spéciale: «O mon Seigneur, réserve Tes bénédictions et Tes grâces au plus sublime de Tes Messagers, l'Imam des Pieux, Sidna Mohammed». L'Imam Chafiyi(raa), promoteur du rite juridique qui porte son nom, avait sa propre salât ; cette salât est communément récitée aujourd'hui dans toutes les mosquées du Maroc : «O mon Dieu, bénis Sidna Mohammed, autant de fois que le nombre des membres de sa communauté qu'elle l'aurait récitée ou même omis de réciter.»

    ____________

    et ceci

    QUESTION : «Je vous prie de bien vouloir m’informer sur la mystique de salat al fatihi et de l’initiation de l’aspirant de la tariqa tijaniyya sur le wird.»

    REPONSE : La salat al Fatihi n'est pas le propre du Sheikh Sidi Ahmad Tijâni(raa). Elle a été inspirée à un cheikh antérieur: Al Bakri ESSADDIKI(raa). Son grade dans la hiérarchie des oraisons affairant à la louange du Prophète(saw) est spécifique. Elle vaut selon son propre promoteur, 600 mille fois une récitation ordinaire. Le cheikh Tijân(raa) a reçu une autorisation spéciale qui assure à ce dhikr un grade exclusif. Le cheikh Tijâni (raa) ,après avoir atteint le stade de pôle, a été inspiré pour la remplacer par Jawharat Al Kamal, élaborée par insufflation prophétique.
    Il a reçu alors l'incitation à reprendre Salatoul Fatihi.
     Quant à votre seconde question, concernant le grade auquel aspire le mouride tijani en récitant son wird, il ne doit guère dépasser la sublime intention de s'assurer l'agrément d'ALLAH et de Sa grâce.
    Le vrai initié n'ose guère aspirer à s'arroger une quelconque ouverture par le biais de ce symbole spécifique de la tariqa.
    Le cheikh a tenu à avertir son mouride en lui enjoignant d'éviter toute velléité dans ce sens.

    Abdelfettah
    14/04/2008
    Assallamou alaykoum wa rahmatoullahi,cher Momowally !  
    Tout d'abord, je tiens à vous remercier pour les documents que vous m'avez envoyé.
    Mais comme il est dit dans l'un des documents, la salat al fatih équivaut à 6000 autres sans préciser autre quoi tandis que les tijanis ptétendent qu'une seule récitation de cette salat équivaut à la récitation du St Coran 6000 fois ce qui du moins dans le Ilm adhdhahir est imcompréhensible qu'en est-il dans Il al Batine ?
     c'est ce que j'aimerais savoir.
     En outre? je sais qu'un grand maître Tijâni du nom de Abdelaziz Ben Abdellah ,vivant au Maroc pourrait éventuellement répondre à mes questions.
    Alors,Momwally,je profite de ton blog pour lancer un appel à  quelqu'un  qui connait son e-mail  et peut me le communiquer. ça me rendrait vraiment service .
    Akhoukoum fi Allah Abdelfettah !

    baraka
    13/04/2008, 19h39
    Salam Aâlaykoum,
    Est- ce que quelqu'un peut m'envoyer parle biais de ce forum ou par message privé le contenu (en arabe bien sûr) des salat al fatih et jawharat al kamal, et m'indiquer quand et comment les réciter ? Merci !

    shiriko14/04/2008,
    Salam alaykûm sidi Abdel fattah
    Qu'Allah te préserve et Marhabane bika sidi dans cet espace de discussion sur le tassawuf.
    et qu'Allah agrée Sidi Mohamad Al Haraq
    J'avoue sidi,que ce genre de question sur la Tajiniyya a frolé l'esprit de beaucoup d'entre nous.
    Moi je rajoute à cela le fait qu'ils disenet que Sidi Ahmed Tijani est le denier des Walli (Khatim Al Awliya'a)
    Espérons que quelqu'un puisse nous éclaircir ces points !

    wa salam


    Réponses :assalamu'alaykum:

    Les compagnons Tijânî ne disent pas que Cheikh Ahmad Tijânî Hassani Chérif(raa) est le dernier des « Wali », mais plutôt qu'il est « le sceau », c'est-à-dire le plus élevé des « Waly ».

    On sait tous qu'il y a une hiérarchie dans les « Waly » et  les Tijânî pensent que leur maître est le plus haut pôle. Par contre, ils disent que tant que le jours dernier ne sera pas arrivé, il y aura toujours des waly sur terre et ceci est mentionnés dans des écrits.

    wa salam


    salam Aâlaykoum,
    «est ce que quelqu'un peut m'envoyer parle biais de ce forum ou par message privé le contenu (en arabe bien sûr) des salat al fatih et jawharat al kamal, et m'indiquer quand  et comment les réciter ? et merci
    ! »

    Réponse:Assalam:
    Je  peux t'envoyer la copie de la salatoul Fatihi et de Jawhatoul kamal en arbe ,sans problème. (mais tu devrais les  trouver  sur un site tidjani).
    Pour la deuxième question  je dirai que Les tidjani ont 3 wird (séries de dhikr) :

    -une spécifique au vendredi

    -et 2 autres qui sont quotidiennes.

     La salat fatihi est intégrée dans les wirds quotidiens, certains la récitent en dehors de ces wirds (quand ils veulent prier sur le prophète (saw). Jawahartu al-kamal est intégrée dans un des 2 wirds quotidiens aussi.
    Pour réciter ces wird, il faut faire allégence à un cheikh tidjani qui donne l'autorisation de réciter ces wird.

    wassalam


    Abdelmuhsin
     
    Salam Alaykum

    Réponse sur le mérite de Salat Al Fatihi (source:

    Question : Est-il vrai que les Tidjani affirment que la prière appelée Salat Fatihi est supérieure à la lecture du noble Coran ?

    Réponse : Cette affirmation est fausse, Seïdina Ahmed Tidjani Hassani Chérif (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit dans le livre: « Djawahirou-l-Ma’ani » :

    « La prééminence du Coran sur toute autre parole que ce soit des formules de Dhikr et de prière sur le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), {y compris Salat Fatihi} est plus éclatante que le soleil. Il est fait cas de cet éclat dans les principes mêmes de la Chari'a (Coran et hadiths prophétiques authentiques) ».

    Cette prééminence a deux raisons principales :

    1 - Premièrement, parce que le Coran est la parole même de l'Être Suprême, donc supérieure à toutes les paroles.

    2 - Deuxièmement, parce que les commandements coraniques sont uniques dans leur genre et au-dessus de tout autre commandement.

    Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) procède au classement du bénéfice que l'on tire de la lecture du noble Coran en quatre catégories suivant la qualité du lecteur.


    Il (raa)dit en substance :

    La première catégorie de personne est  comme un saint homme qui vit dans l'océan de la Vérité Divine, celui-là tire tout le mérite de la lecture du Coran et pour cette catégorie la lecture du Coran est au-dessus de tout Dhikr.
    La deuxième catégorie est celle qui connaît parfaitement la signification du Coran et qui en le lisant est émue à tel point qu'il croit entendre l'Être Suprême lui-même le lui dicter et dont la vie est une matérialisation des Textes sacrés. L'avantage qu'il tire de cette lecture est à peu près analogue à celui du premier.
    La troisième catégorie est celui qui lit attentivement le noble Coran, mais ne le comprend pas et qui est ému par cette lecture au point de croire entendre le Seigneur et qui suit strictement les commandements enseignés par le Saint Livre tout en se renseignant, celui-là tire par conséquent un grand avantage de cette lecture, mais non égal à celui des deux précédents.
    La quatrième catégorie est celle qui lit le noble Coran sans attention, qu'il comprenne ou non la lecture et qui s'adonne aux mauvaises actions ne se souciant nullement des commandements du Coran, celui-là travaille à sa perte et commet un péché autant de fois qu'il le lit comme le témoignent ces passages du Coran :
    « Quel pire injuste que celui à qui on a rappelé les versets de son Seigneur et qui en détourna le dos en oubliant ce que ses deux mains ont commis ? Nous avons placé des voiles sur leur cœur, de sorte qu'ils ne comprennent pas (le Coran), et mis une lourdeur dans leurs oreilles. Même si tu les appelles vers la bonne voie, jamais ils ne pourront donc se guider » (Sourate 18 La caverne, verset 57).

    « Et quiconque se détourne de Mon rappel, mènera certes, une vie pleine de gêne, et le Jour de la résurrection Nous l'emmènerons aveugle au rassemblement. Il dira : « Ô Mon Seigneur, pourquoi m'as-tu emmené aveugle alors qu'auparavant je voyais ? » Allah lui dira : « De même que nos signes (enseignements) t'étaient venus et que tu les as oubliés et ainsi aujourd'hui tu es oublié » (Sourate 20 Ta-Ha, versets 124, 125, 126).

    Pour cette quatrième catégorie de personne seulement, la prière sur le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lui est plus profitable que la lecture du Coran, car de cette dernière(la lecture du coran) il ne s'attire que la malédiction du Seigneur.

    « Par contre à chaque fois qu'il récite la prière sur le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), le Seigneur, les anges et toute la création prient dix fois sur lui à cause de cela, il a tout à gagner à prier sur le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et tout à perdre à lire le noble Coran ».

    Le célèbre Suivant (Tabi’i) et pieux Salaf Hassan Basri (qu’Allah l’agrée) avait dit : « Certes, parmi les plus mauvaises personnes, il y a celles qui lisent le Qoran et qui ne mettent pas en pratique ses principes et qui ne suivent pas son chemin ; voilà ceux qu’Allah maudit et que les maudisseurs maudissent ».

    Hassan Basri (qu’Allah l’agrée) avait classifié, pour sa part, les lecteurs du Qoran en trois catégories en disant : « Les lecteurs du Qoran sont de trois catégories :

    - Ceux qui le considèrent comme une marchandise avec laquelle ils cherchent à acquérir ce que les gens possèdent

    - Ceux qui maîtrisent ses lettres, négligent ses prescriptions, qui soutirent grâce à lui l’argent des autorités et qui s’en servent pour s’enorgueillir devant les gens - ce genre est nombreux parmi ceux qui connaissent le Qoran par cœur – puisse Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) ne pas les rendre nombreux et qu’Il n’éloigne personne en dehors d’eux.
    - Et enfin ceux qui lisent le Qoran et qui méditent sur ses versets, qui se soignent avec ses remèdes, qui cherchent à se faire guérir avec ses remèdes et qui l’appliquent aux maux de leurs cœurs. C’est avec ces derniers que l’on demande la descente de la pluie, c’est grâce à eux que les bienfaits sont obtenus et c’est avec leurs invocations que les malheurs sont repoussés. Ils représentent le parti d’Allah et c’est le parti d’Allah qui sera victorieux ».

    C'est ,donc, à la lumière de ce qui vient d'être expliqué que nous devons comprendre la parole de Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) qui dit : « Une fois Salat Fatihi équivaut à six mille (6000) fois le mérite de la lecture du Coran ».
     Ce qui veut dire que par la récitation d'une Salat Fatihi Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) inscrit au serviteur six mille fois la récompense de la lecture entière du Coran.
    Il est rapporté que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit dans un style similaire :

    " Celui qui récite sourate « YASSINE» Allah inscrit au serviteur la récompense de dix fois la lecture entière du Coran »

    Cela signifie qu'en récitant une fois la sourate YASSIN Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) inscrit au serviteur la récompense de la lecture entière du Coran dix fois.
    Par conséquent, si on comptabilise la récompense de la lecture du Coran en sachant que la lecture d'une seule lettre vaut au minimum dix bonnes œuvres, comme le précise le hadith rapporté par Tirmidhi où le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Celui qui lit une lettre du Livre d'Allah s'inscrit une bonne action et la bonne action a dix fois son salaire et je ne dis pas que Alif, Lam,Mim est une lettre, mais Alif est une lettre, Lam est une lettre et Mim est une lettre », il suffit donc de multiplier le nombre de lettres dans le Coran par dix au minimum pour avoir la récompense basique du Coran.

    Cette récompense est multipliée de nouveau par dix, pour celui qui récite la sourate YASSIN, et inscrite à la personne conformément au hadith prophétique. Le même procédé s'applique à la Salat Fatihi, sauf que dans ce cas il faut multiplier la récompense de la lecture du Coran par six mille.

    Toujours dans ce sujet il est rapporté dans « Djawahirou-l-Ma'ani » que Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit :
    « Il est de forte chance qu'Allah ne montre à certains parmi les faibles d'esprits qui ignorent la portée de l'immensité de la grâce Divine et de sa Générosité, la récompense de Salat Fatihi ».

    Ils demandèrent alors : « Si les choses se révèlent de la sorte, vu l'importance de Salat Fatihi, il faut concentrer tous ses efforts dessus au dépend de toute forme de Dhikr et même celle du Coran »
    Il répondit : « Non ! La lecture du Coran est prioritaire et elle est exigée par la révélation. Le Coran est le contenant de la grâce, le fondement de la Chari'a et la base du rapport avec le Divin, sans oublier la ferme interdiction de négliger sa lecture. Il est donc strictement prohibé de délaisser sa récitation. Quant à la grâce de Salat Fatihi que nous avons évoquée, elle ne cause aucun tort à celui qui la délaisse puisqu'elle est qu’un acte méritoire ».

    Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit dans un autre passage de « Djawahirou-l-Ma’ani » ceci :

    « Le noble Coran est le meilleur Dhikr mais à condition que le cheminant lors de sa lecture considère en son for intérieur que ce n'est autre qu'Allah lui-même qui s'adresse à lui. S'il demeure dans cet état et finit par l'intégrer, il aura alors accès à l'anéantissement spirituel complet. Par la suite, il parviendra à la porte de la Proximité Divine ».
    Notre maître Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit aussi :
    « Certainement le Coran est le meilleur moyen pour se rapprocher d'Allah, mais pour celui dont les actions et les états ont été assainis en vue de Dieu ».
    Il affirme aussi :
    « Si tu répliques : « La récompense de la lecture du Coran est comptabilisée indépendamment du lecteur et cette récompense est accordée même au dépravé »
     alors je te réponds comme suit : « Il est possible qu'Allah lui accorde la récompense de la lecture du Coran, mais cette rétribution se verra annulée d'autre part puisqu'il n'a pas agi conformément aux préceptes du Coran
    Or la récitation du Coran ?sans son application ?est une situation qui rentre dans le cadre de la parabole qu'Allah a établi dans son Livre au sujet des gens de la Torah : « L'image de ceux qui ont été chargés de mettre la Torah en pratique et qui ne l'ont pas fait est celle de l'âne qui porte des livres de grande valeur » (Sourate 62 Le vendredi, verset 05).
    Il est évident que l'âne ne tire aucun profit en portant des livres sur son dos. Puis sache que sa parole qui dit : « Et qui ne l'ont pas fait […] » signifie qu'ils n'ont pas agi conformément aux recommandations de la Torah.
    Allah AZZAWAJAL a dit aussi : « Ceux à qui Nous avons donné le Livre, qui le récitent comme il se doit, ceux-là y croient » (Sourate 02 La vache, verset 121).
    Le réciter comme il se doit consiste en l'application des ordres, celui qui se détourne de cela ne l'a pas lu réellement »
    Seïdina Ahmed Tidjani (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit encore :

    « Si tu veux savoir ce que tu détiens ou ce que les autres détiennent en tant qu’amour pour Allah ou de son Messager (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) observe l’amour du Qoran dans ton cœur et si le plaisir à l’écouter est largement supérieur au fait d’écouter les distractions, les chants, les mélodies ».( Djawahirou-l-Ma’ani.)

    De quel droit alors affirmez-vous, sans scrupule, que par la Salat Fatihi, Seïdina Ahmed Tidjani (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a voulu éloigner les musulmans de la lecture et de l’étude du Qor'ane, n’est-ce pas là un mensonge effronté ?

    Il est entièrement faux et coupable, comme l’ont tenté certains, de vouloir faire croire que Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a prétendu que le mérite de Salat Fatihi est supérieur au mérite du Qoran et qu’il incitait ses disciples à délaisser la Parole Divine et sa récitation. Ses propos cités précédemment montrent bien le contraire et lui-même était assidu et très attaché à la récitation du Qoran qu’il a mémorisé dès l’âge de sept ans.
    Il est rapporté dans :« El Ifadat-l-Ahmediya »  que : « lorsqu’il s’arrêtait pendant une pause au cours de sa récitation, il reprenait au tout début du verset et quand il fût interrogé sur la cause de son agissement, il répondit : « Allah m’a permis de constater ce qu’Il me comptabilise pour chaque lettre aussi je ne laisse pas passer l’occasion ».
    Il est rapporté encore dans El Ifadat-l-Ahmediya qu’il a dit :
    « Le minimum que doit réciter le détenteur du Qoran c’est deux parties (Hizbaïn) par jour » se conformant en cela à la parole rapportée par les deux Cheikhs selon Abdallah ibn Amrou (qu’Allah l’agrée) : « Lis le Qoran en un mois ».

    Aucun disciple qui connaît la Tariqa et son enseignement ne délaisse la lecture et l’étude du Qoran. Bien au contraire, les Zaouiya Tidjaniya à travers le monde sont des centres d’apprentissage et de méditation de la noble parole d’Allah.

    Le mérite dans les œuvres est du domaine d’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté), Il peut accorder un surplus de mérite en une chose sans que cela signifie que cette œuvre est supérieure ou ne la remplace, ainsi comme nous allons l’évoquer, certains ont reçu des particularités en des domaines sans que cela n’implique forcément qu’ils sont supérieurs à ceux qui n’ont pas reçu ces particularités.

    De même dans le mérite des œuvres de nombreux hadiths mettent la préférence parfois sur la prière, parfois sur le combat dans la voie d’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté), parfois sur l’évocation et ainsi de suite et en fait cela varie selon le contexte et la situation. En effet, dans les moments d’affrontement avec l’ennemi le Jihad devient la meilleure œuvre à effectuer, dans d’autres moments c’est la prière etc.
    Pour exemple les propos suivants du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) :

    « Celui qui accomplit la prière de l’aube, en groupe, puis il s’asseoit pour évoquer Allah jusqu’à ce que le soleil se lève et qu’ensuite il accomplit deux unités de prière, il a comme la récompense d’un Hajj et d’une ‘Omra parfaite, parfaite, parfaite » (Tirmidhi selon Anas (qu’Allah les agrée), authentique - SAHIH)

    « Une ‘Omra pendant le Ramadan est équivalent à un Hajj » (Ahmed, Boukhari, Ibn Majah selon Jabir (qu’Allah les agrée)) ainsi que (Ahmed, Boukhari et Mouslim, Abou Daoud, Ibn Majah selon Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée)) ainsi que (Abou Daoud, Tirmidhi, Ibn Majah selon Oum Ma’aqa (qu’Allah les agrée)) et autres chaînes authentiques – SAHIH)

    Ce mérite ne veut point dire que la ‘Omra est comme le Hajj et qu’il nous affranchit de l’obligation de l’accomplir. Cela ne veut pas dire non plus que si on a accompli les œuvres citées par le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) dans le premier hadith, on a plus besoin alors d’accomplir son Hajj. Ni que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) nous a incités à délaisser l’accomplissement du Hajj puisqu’il nous offre la récompense d’un Hajj et d’une Omra parfaite, parfaite, parfaite. Il n’y a que l’ignorant pour arriver à une telle conclusion ! 
    Ensuite, certains affirment qu’il n’est permis de prier sur le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) qu’avec la prière Ibrahimiya, car c’est celle qu’il a enseignée à ses compagnons (qu’Allah les agrée).
    Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a enseigné à ses compagnons une façon de prier sur lui (avec Salat Ibrahimiya) lorsque ceux-ci lui demandèrent « comment pouvons-nous prier sur toi ? », mais en aucun cas cela ne signifie qu’il est interdit de prier sur le Prophète d’une autre façon.

    Celui qui affirme cette ignorance, va à l’encontre de ce qu’ordonne Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) qui dit : « Allah et ses anges prient sur le Prophète, Ô vous qui croyez priez sur lui et saluez ». Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) n’a jamais dit : « […] et priez sur lui que de cette manière.. ». De même, le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) n’a jamais interdit de prier sur lui d’une autre manière, il a juste enseigné à des compagnons (qu’Allah les agrée), qui le lui ont demandé, une façon de prier sur lui.
    Le commandement de la prière sur le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) est venu sous une tournure générale dans le verset : « Certes, Allah et ses anges prient sur le Prophète ; ô vous qui croyez priez sur lui et adressez-lui vos salutations » (Sourate 33 Les coalisés, verset 56).
    Et c’est le seul verset se rapportant à ce commandement et de même dans les Hadiths ordonnant la prière sur le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), ils sont tous selon le cadre général et universel. Or les savants des fondements (Oussoul) disent que la règle est que tout ce qui provient du Livre et de la Sunna dans une tournure générale et bien reste ainsi jusqu’à ce que soit prouvé son aspect spécifique.
    En d’autres termes tant qu’il n’est pas prouvé qu’on ne peut exécuter ce commandement qu’en prononçant une seule et même formule spécifique alors on peut prier sur le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) sous n’importe quel énoncé.
    Parmi les éléments qui viennent vérifier ce cadre général, il y a le fait que lorsque les compagnons sont venus l’interroger sur la méthode pour le faire, le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) leur enseigna des formules dont l’énoncé diffère entre elles sans pourtant leur ordonner une formule spécifique par rapport à une autre. C’est pour cette raison qu’ils la rapportèrent avec des termes et des formulations différentes.
    C’est pour cela aussi que l’ensemble des savants avait validé tout terme remplissant le critère de prier sur le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), jusqu’à ce que certains ont dit : « Si on dit dans le Tachahoud : « Que la prière et la paix soient sur toi, ô Prophète ! » cela est valide, tel que l’a mentionné Ibn Hajr ‘Asqalani dans « Fath El Bari ».
    Puis il ajouta : « La raison de cette possibilité de se contenter de ce qui vient d’être évoqué, c’est que ce qui est obligatoire est stipulé dans l’énoncé Qoranique par la Parole d’Allah(swt) qui dit : « … priez sur lui et adressez-lui vos salutations ».
    Or lorsque les compagnons (qu’Allah les agrée) interrogèrent sur la formule et que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) leur enseigna, cela fut rapporté avec des formules et des termes différents. Aussi, les savants se sont limités à ce qui faisait l’unanimité des narrations, délaissant le reste, comme pour le «Tachahoud » alors, si ce qui en a été délaissé était obligatoire, pourquoi se serait-il tut à son sujet ?
    De même est-il nécessaire de préciser que l’ensemble de la Communauté est unanime par ses paroles et ses actes, sur le fait que lorsque le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) est évoqué on se limite à dire : « que la prière et la paix d’Allah soient sur lui » alors que cette formulation n’est point rapportée du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui).
    Ainsi, les compagnons eux-mêmes (qu’Allah les agrée), ne se sont pas limités à la prière Ibrahimiya, mais ils priaient sur le Prophète avec d’autres formules tel ce qui est rapporté sur Abdallah ibn Mess’oud (qu’Allah l’agrée) qui a dit :
    « Si vous priez sur le Prophète, excellez dans la manière de prier sur lui, car il se peut que cela lui parvienne ».
     Ils lui dirent : « Enseigne-nous ! ».
    Il dit : « Dites : « Ô Allah ! Mets tes prières, ta miséricorde et tes bénédictions sur le maître des envoyés, l’Imam des pieux et le sceau des prophètes, Mohammed ton serviteur et ton Messager, l’Imam du bien, le guide du bien et le Messager de la miséricorde »
    (rapporté par Ibn Majah et El Hafidh Moundhiri a dit qu’il est Hassan)
    De même, il est rapporté de Salama El Kindi que l’Imam ‘Ali (qu’Allah l’agrée) enseignait cette prière aux gens :
    « Ô Allah ! Toi qui as arrondi les terres, qui as créé les cieux fermes, qui as donné leur nature primitive aux cœurs des malheureux et des bienheureux, accorde tes nobles prières, tes abondantes bénédictions et ta tendre pitié à Mohammed ton serviteur et Messager, sceau de ce qui a précédé, ouvreur de ce qui était fermé, soutien de la vérité par la vérité, destructeur des armées de l’égarement […] » Voir la suite dans le livre Chifa-a du Qadi ‘Iyad. El hafidh Ibn Kathir a dit qu’il s’agit là d’une parole connue de l’Imam ‘Ali (qu’Allah l’agrée).
    Selon Tawous il rapporte qu’Ibn Abbas (qu’Allah l’agrée) priait sur le Prophète avec ces termes :
    « Ô Allah ! Accepte la grande intercession de Mohammed, et élève ses hauts degrés et exauce ses demandes à la fin et au début comme tu as exaucé pour Ibrahim et Moussa […] »
    Il est rapporté de Hassan Basri (qu’Allah l’agrée) qu’il disait :
    « Celui qui veut boire dans le récipient le plus parfait du bassin de l’élu qu’il dise : « Ô Allah ! Prie sur Mohammed ainsi que sur sa famille, ses compagnons, ses enfants, ses épouses, sa descendance, les gens de sa maison, ses liens de parenté, ses Ansar, ses partisans, ceux qui l’aiment, sa communauté ainsi que sur nous tous ensemble avec eux, Ô Le plus Miséricordieux des miséricordieux »
    Il y a aussi la prière célèbre que faisait l’imam Chafi’i, grand maître d’une des quatre écoles juridiques des gens de la Sounna, et qui est rapporté dans son Rissala : « Et que la prière d’Allah soit sur Mohammed autant de fois que l’ont mentionné les évocateurs et autant de fois qu’ont oublié de l’évoquer les insouciants »
    wa salam
     





    Commentaire de baraka (16/04/2008 20:45) :

    baraka Assalam Je vous félicite, sayyid Abdelmuhsin pour cet exposé si bien détaillé et argumenté pour lever toute ambiguité sur la comptabilisation des récompenses (hassanats) et la hiérarchie de valeur des actes d'adoration ('ibadate) de Dieu(swt) : prière,jeûn,zakat,pélérinage, lecture du coran et dhikr. Si les prières, j'entends par là l'invocation de la bénédiction et la miséricorde de Dieu(swt), devaient passer obligatoirement par des formules savantes, quelle injustice serait donc infligée à l'homme simple qui serait condamné d'avance à un rang inférieur. Die(swt) voit ce qui est dans nos coeurs et qui dépasse souvent l'expression simple des mots. wallâhou'Allam :assalam:


    Commentaire de isme1 (16/04/2008 20:48) :

    isme1 Salam alaykûm Pour réciter salat al fatih, il faut faire allégeance à un cheikh tidjani qui donne l'autorisation . Il me semble que tous les foukara appartenant à d'autres tarikas peuvent la réciter dans la mesure ou il s'agit de prier sur le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) Je vous prie de bien vouloir m'éclairer davantage à ce sujet. Merci.


    Commentaire de oumarou13/ (16/04/2008 20:50) :

    oumarou13/ assalam Il me semble que tous les foukara appartenant à d'autres tarikas peuvent la réciter dans la mesure ou il s'agit de prier sur le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) Je vous prie de bien vouloir m'éclairer davantage à ce sujet. Merci.voici une réponse sur le fait de réciter la salatul fatihi tirée du site du professeur Abdelaziz ben Abdallah http://abdelazizbenabdallah.org/questions_Tariqa_Tijania.html 95- QUESTION : Faut-il la permission d'un moqaddem, pour réciter la salat al-fatihi ? 95- REPONSE : Le récit de salat al fatihi ne nécessite aucune permission de la part d'un moqaddem.


    Commentaire de baraka16(Casa) (16/04/2008 20:53) :

    baraka16 assalamu'alaykum dans un extrait du message transmis par "soufismee",il est stipulé ce qui suit: ""Un hadith authentique est rapporté par Abou Horeira(raa) qui dit avoir appris du Prophète deux séries de hadiths: -"une série qu'il est autorisé à divulguer -et une autre dont la révélation lui coûterait la vie, car le commun des gens ne le comprendrait pas." Les commentateurs de ce hadith soulignent bien que l'exécution des normes communes et des concepts ordinaires de la Charia et de la Sounna suffira amplement au bon croyant, à l’exception des élus bien édifiés introspectivement et aptes à transcender vers l'optimal. D'autre part, Sidna Mohammed avait inculqué à son compagnon Hodeifa des enseignements secrets qu'il n'était guère autorisé à émettre. "" Je souhaiterais que quelqu'un nous donne la source et les références précises de ce hadith. Jazhou LLahou Khayran


    Commentaire de Chouaib (16/04/2008 20:56) :

    Baarakakoum Allahou yaa barakah. et merci de poser la question. Car qui dit hadith, veut dire soit: un dit, un comportement, une attitude, une instruction, ou un ordre. Et tout hadith sharif est d'essence prophetique. Donc la source en est le messager(SAWS) lui meme. Tout hadith nécessite une authentification "sana" appel. Alors merci de poser la question. Question qui devrait interpeler tout cheminant sur la voie du ihssan, et donc du ''tahqiq'' ou vérite et authenticité. Il (swt) a dit: "wa laa taqfou maa laissa laka bihi ilm". Et il ne peut y avoir de "ilm" sans authentification de ce que l'on sait ou apprend. Salaamou rabbinaa alaikoum jamiian. Que Dieu nous guide tous.


    Commentaire de baraka1 (16/04/2008 21:01) :

    assalam Baraka Allaho fik sidi Baraka d'avoir fais la remarque pour ce qui est de ce point là, on peut trouver cela dans beaucoup de livre qui traite la "sira" ou la vie des compagnons , le compagnons Hudayfa Ibn al yamane portait beacoup de secrets que le prophete (saws) lui avait inculqué et qu'il lui avait interdit la divulgation.. pour l'autre point, je pense que le frère a copié la réponse qui provient du même site posté plus haut du cheikh abelaziz ben abdellah qu'on peut contacter via cet email abdelaziz_benabdallah@yahoo.fr peut être, lui pourrait donner une réponse concernant l'authenticité de ce Hadith. http://abdelazizbenabdallah.org/ --------------------------------------- assalam Par curiosité intellectuelle, j'ai consulté le site précité et j'ai constaté que certains dhikrs nécessitent une autorisation pour être pratiqués. Sans prétendre porter un quelconque jugement sur qui que soit et en toute honnêteté, je n'aspire adhérer à aucune tariqa. Cependant, j'ai baigné dans une immense pleinitude et paix de l'âme et de l'esprit en lisant les ahzabs du cheikh abul hassan chadhili: J'étais en quête de daâwat quand on m'a donné un livre qui comprend certaines litanies du Sheikh qui sont composées essentiellement de versets de corans et de daâawat ma'thoura et que jai pu compléter sur le présent site grâce aux participants au forum. Jusqu'alors je me focalisais, dans mes dhikrs, sur les écrits des imams tels que Nawawi, Ibn taïmiya, sheikh Metwalli Shaâraoui....qui se basent sur les ahadithts consensuellement authentifiés et bien sûr sur le coran. Personnellement je ne vois pas la nécessité de recourir à l'autorisation d'un quelconque être humain pour pouvoir invoquer Dieu. J'espère ne choquer personne. Telle est ma conviction selon mon héritage: le coran et la sounna. Au contraire, je trouve que plus ces Ahzabs sont lus et diffusés, plus grand est le mérite récolté par ceux qui en étaient inspirés pour les composer. :assalam:


    Commentaire de Jnoun (16/04/2008 21:08) :

    si tu veux un médicament d'une pharmacie, il te faut une ordonance,pour les "adhkars" c' est la méme chose .il te faut un schaykh 'abid zahid mourabbi 'arif billah et wassèl.le prophete (saw) a donnè a chacun des sahabas des dhikrs spéciaux qui leur convenaient:<>et chaque être humain dans n'importe quel domaine a besoin d'un maitre ou m'allam ou professeur etc... ainsi que la voie vers allah(J) "tariqouna ilallah" suscite un "schaykh wassèl mouwassèl".ceux qui récitent des "azabes" et "awrades" sans un chaykh et sans permission peuvent être perturbé dans la vie et peuvent méme devenir fous ou bien allah(J) le guide vers l'un de ses awliyas(s) pour apprendre ainssi le prophete (saw) a dit:" a abidarr alghifari(R):aktir min la hawla wala qouwwata illa billahil 'aliyyil 'adhèm".


    Commentaire de Ben (Fès) (16/04/2008 21:11) :

    Assalam Merci pour le conseil, toutefois je peux confirmer que chez nous, dans notre chère ville (Fès), on récite "salatoul fatihi" depuis que nous étions enfants sans qu'on en connaisse la source et beaucoup de gens pieux se précipitent vers sidi Laârbi ben Sayeh pour prier "Al'âasr", rien que pour ne pas manquer d'assister à la "Wadifa" et la lecture de "jawharat al kamal" (pour anecdote ma mère l'appelle "al yaqouta"). Adhérent à une tariqa ou pas, tout le monde se réunit dans une symbiose de dhikr. Il y a même des volontaires qui distribuent des feuillets où sont écrits des "adhkars". Cela n'empêche pas qu'il y ait bien entendu les gens de la tariqa, sûrement ceux qui dirigent mais la présence est publique. wassalamou aâlykoum wa rahmatoullah


    Commentaire de jnoun73503/ (16/04/2008 21:14) :

    la schakka an man lam youss'if hou alèa99o bili9a`i al3arif, fa howa fi nafssihi talif. in lam toulaçi 'arifane fi mouddatika----la 'ascha 'amroun 'ayschahou ka 'ayschatika. walakin ma koullou man da9al hawa 'arafal hawa,wala koullou man 9araàl kitaba fahimou". réciter des ahzabes et des awrades sans un schaykh wassel mouwassel c' est comme un orphelin sans parents et qui n a pas d'éducation dans la voie d allah. Qu'Allah vous protège.amine.


    Commentaire de jnoun735 (16/04/2008 21:18) :

    Chaque confrérie a sa propre expérience en terme de pratique et d'exercices. Certains de ces exercices peuvent être exécutés par n'importe qui et soutenir son développement personnel pendant un certain temps. Cependant, il est vivement déconseillé de pratiquer des exercices spirituels sans les conseils et la protection d'un shaykh, car ces exercices peuvent alors devenir nocifs. Le chemin soufi est semblable à une chaîne de montagnes, on ne peut la gravir sans risque qu'avec l'aide d'un guide spirituel ! A bon entendeur salut ! wa salam


    Commentaire de Balla Dabo(Abidjan (16/04/2008 21:26) :

    Quand on décide de rentrer dans une voie on reçoit des "adhkars" ou des récits de coran ou un "wird" ou des "ahzabes".chez certaines tariqas on appelle justement ça ``prendre le wird``chez d'autres``prendre le pacte``<> on peut dire que c'est pareil. certains personnes prennent leur propre wird et des recits en prenant des morceaux à droites et à gauche et en les compilant et ça n'a pas de valeur particulière. ce qui donne la valeur au wird et au adhkars,ahzabes et autres récits c'est l'energie spirituelle qui circule dans une tariqa vivante c'est ce qu'on appelle le "sirr" (secret) que le schaykh héritier Mohammedien a reçu du prophete Mohammed (saw) directement et pour savourer ce "sirr" ou secret :"il faut avoir la permission de réciter les récits citès par un responsable qu on appelle le moqaddem ou le mourschid qui represente le chaykh ou bien du chaykh personnellement,un chaykh vivant héritier du secret Muhammédien (warith assir wannour almohammadi) et non un "chaykh tabarrouki".le danger est rèel...bon nombre de "majdhoubs"(ravis en allah) n'ont pas tenu compte des indications d'un maitre spirituel,c'est pour cela qu on ne récite pas les "awrades" et "ahzabes" et les "adhkars" comme ça ! wa salam


    Commentaire de Balla Dabo Talibé Baye(Abj) (16/04/2008 21:28) :

    il y a des invocations qui sont autorisées à tout le monde et d'autres par contre nécessitent l'autorisation d'un sheikh authentique !




     

     

    La division du temps,selon le Saint et béni Prophète(saw) !

    16/04/2008 17:58

    La division du temps,selon le Saint et béni Prophète(saw) !


    »«Assalam alaykoum wa rahmatoullahi ta'ala wa barakatouhou,

    chers (es) frères et soeurs Talibés Baye !

    Suivons tous la tradition (Sunnah) de notre Saint et béni Prophète (saw) !

    'Ali Boune Talib (karama lâhou wadja hou )rapporte que :« lorsque le Prophète(saw)  entrait chez lui, il partageait
    son temps en trois parties :
    -une partie pour l’adoration d’Allah(swt),
    -une autre pour sa famille
    (pour participer à la vie domestique)
    -et une (dernière) pour lui-même (son repos et ses besoins) qu’il
    repartageait aussi avec les gens, de telle façon que (par l'intermédiaire de
    ce temps qu'il consacrait aux autres), les personnes proches (de lui)
    pouvaient faire bénéficier le grand public.

    Omar boune khattab(raa) dit: « Un jour, j’allai chez le Prophète(saw)  et je le vis souriant.
     « Que Dieu te fasse sourire pour toujours,
    ô Messager de Dieu(swt) » dis-je,
    puis je lui demandai pourquoi il souriait: « Je souris à cause de ces
    femmes. Elles discutaient devant moi avant que tu ne viennes. Puis elles se sont sauvées dès qu’elles ont entendu ta voix
    », répondit-il toujours en
    souriant. Suite à cette réponse, je haussai ma voix et je leur dis:
    «Ô
    ennemies de vous-mêmes! Vous me redoutez mais vous ne redoutez pas le
    Messager de Dieu (swt)!
    »

    «-Oui, affirmèrent-elles, comparé au Messager de
    Dieu, tu fais preuve de rudesse et de dureté
    .»[Bukhari, “Adab,” 68]

    Il affiche la Jovialité là oû se trouve  la colère !

    La noblesse de ses caractères et sa douceur se manifestaient pendant des situations où l’on s’attendrait habituellement à la colère et à
    l’irritation.

    Un jour une petite dispute éclata entre lui et l’une de ses
    épouses. La colère la poussa à dire : « C’est toi qui dis être un Prophète ! »
    Malgré la lourdeur d’un tel propos, le Messager d'Allah(saw)  se contenta d’un rire qui éteignit le feu de la colère et n’en laissa que des cendres.

    En une autre occasion, un différend éclata entre lui et sa noble épouse purifiée, `Â’ishah (radiyaallâhou ta'ala ane- ha).
    Ils demandèrent à Abû Bakr (radiyallâhu ta'ala ane-hu), son père, d’arbitrer entre eux.
    Le Prophète(saw)  dit à `'Aïcha(raa) :

     «'Aïcha, veux-tu prendre la parole en première position, ou bien est-ce que je la prends ?»

    Elle lui dit : «Vas-y, mais dis que la vérité ! »

    Sur ce, Abû Bakr(raa) lui donna une gifle pour cette dure parole qu'il trouva mal dite.

    Il lui dit : «Ô ennemie de ta propre personne, le Messager d’Allâh dirait-il autre chose que la vérité ? » 

    Le Prophète(saw)  eut mal pour elle et s’interposa entre elle et son père et dit à ce dernier :

    « Nous ne t'avons pas fait appel  pour cela ! » 

    Peu de temps après, leur vie conjugale retrouva son  harmonie. Il n’y a rien d’étonnant dans ces manières puisque Sayyidina  Muhammad(saw)  est celui qui dit : « Le meilleur parmi vous est le meilleur envers son épouse et je suis le meilleur envers mon épouse

    Qu'Allâh Azzawajal nous guide sur la « ciratikhal mustaqim »,fortifie notre istiqamat,nous donne la connaissance spirituelle et matérielle ,et surtout et avant tout qu'il nous accorde encore une longue,douce et agréable vie dans son obéissance !

    wa salam





     

     

    L'éducation spirituelle

    12/04/2008 21:02

    L'éducation spirituelle


    Une Voie spirituelle se présente comme un chemin de retour au centre de notre être, qui a pour finalité la réalisation et le dépassement de l'ensemble des possibilités inhérentes à l'état humain par le rétablissement de notre perception de la divinité.

    Une Voie vivante est une voie dont le Guide spirituel est un être réalisé qui vit parmi nous, comme un isthme ou un pont entre la réalité divine et notre propre réalité.

    Tradition pluriséculaire répandue dans le monde entier, le soufisme est à l'origine de nombreuses voies spirituelles. Se situant lui-même au coeur de l'islam, ce n'est pas une philosophie, encore moins un système : il s'agit avant tout d'une manière d'être au monde. Comme le dit un poème soufi : « Ô Ami, cesse de chercher le pourquoi et le comment. Cesse de faire tourner la roue de ton âme. Là même où tu te trouves, en cet instant tout t'est donné, dans la plus grande perfection. Accepte ce don, presse le jus de l'instant qui passe ». Le soufisme a pour but de nous permettre d'éveiller notre coeur, non pas notre coeur physique, mais cette fine pointe de l'être qui est le lieu de la perception spirituelle. Le soufisme est pratiqué sous la direction d'un Cheikh (littéralement : « l'Ancien » ou « le Guide »). La fonction de ce Cheikh est une guidance spirituelle, ayant pour objectif de nous faire découvrir par nous-mêmes la réalité divine. Le Guide est celui qui a déjà parcouru le chemin, qui s'est éteint en Dieu, et qui a ensuite été renvoyé vers les Hommes pour les guider vers Lui, indépendamment de tout choix et de toute volonté personnelle.

    Selon les pays et les époques, le soufisme a toujours su s'adapter aux hommes qu'il rencontrait afin de toucher leur être profond, par-delà les formes culturelles qui étaient les leurs. Car la vérité est une, mais les paroles sont multiples. C'est dans ce sens que l'on dit des soufis qu'ils sont les « fils de l'instant ». Aujourd'hui en France, à une époque et dans un pays où le fait de retrouver le sens de notre existence est devenu une impérieuse nécessité pour de nombreuses personnes, il nous a semblé important de pouvoir présenter LA Cheikh Ahmad Tijani (raa) par les disciples .

     La Tijaniyya a pour objectif  d'atteindre Allâh(swt) ,grâce à une éducation spirituelle sous la supervision d'un Cheikh authentique .Ce qui permet à chacun de cheminer et de découvrir par lui même, à travers sa propre pratique, les aspects toujours plus intérieurs et plus subtils de cette Voie soufie vivante et authentique







     

     

    la naissance du prophète muhammad(saws)

    12/04/2008 20:35

    la naissance du prophète muhammad(saws)


    la naissance du prophète muhammad(saws)

    Sa date de naissance :

    Ibn Ishâq privilégie l'opinion selon laquelle, la naissance du prophète(saw)eut lieu après douze nuits écoulées du mois de Rabî' Al-Awwal de l'An de l'Eléphant. Ibn Abî Shayba relate cette opinion selon Jâbir et Ibn 'Abbâs et d'autres.
    Selon Abou Qatâda (qu'allah soit satisfait de lui) , on interrogea le Messager d'Allâh (saws) sur le jeûne du lundi. Il dit : "C'est un jour où je suis né et où je fus suscité comme Messager". (Mouslim)

    L'origine de son prénom

    Un jour, 'Abd Al-Mottalib était en voyage au Shêm, accompagné de 3 hommes. C'est alors qu'ils rencontrèrent en chemin un Rabbin qui leur demanda de quelle ville ils venaient. Quand il su que ces hommes venaient de la Mecque, il leur répondit que de leur ville sortira un prophète, et qui s'appellera Mouhammad.

    Espérant qu'il s'agisse du leur, ces hommes ont tous décidé de donner ce nom à leur prochain fils qui naîtra, ce que fit 'Abd Al-Mottalib pour son petit-fils, le Prophète (saw).

    Quelques signes relatifs à sa naissance et annonçant sa mission future
    A la Mecque

    Quand Âmina engendra le Prophète (saw), un Ange vint lui dire : «Tu viens d'engendrer le meilleur de cette communauté. Quand tu le mettras au monde, tu diras : «Je prie Allâh l'Unique de le protéger contre tout envieux. Le signe qui confirme ce que je dis est que sa naissance sera accompagnée d'une lumière qui éclairera les palais de Bosra au Shêm. Appelle-le alors Mouhammad, le loué, car dans la Thora il est appelé Ahmed. Il sera loué par ceux qui se trouvent aux cieux et sur la terre

    Interrogé sur sa personne, le Prophète (saws dira plus tard : «Je suis l'accomplissement du vœu formulé par mon père Ibrahim et l'heureuse annonce faite par 'Issa. Et ma mère a vu, quand elle me porta, jaillir d'elle une lumière par laquelle lui étaient illuminés les palais de Shêm.»

    Contrairement aux autres femmes, Âmina ne sentait rien des douleurs qui accompagnent les femmes au cours de leurs grossesses. C'est ainsi qu'elle n'était nullement affaiblie. Le Prophète (saw) naquit en s'appuyant sur ses mains et en levant la tête au ciel. Aussi, il (saws) était circoncis et son cordon ombilical était déjà coupé.

    Notons qu'à sa naissance, l'Envoyé était orphelin de père car celui-ci tomba malade lors d'un voyage au Shêm, suite à quoi il décéda à Médine chez ses oncles. Cet événement se passa quelques semaines avant que le Prophète (saw) ne naisse.

    En dehors de la Mecque :

    En Perse, le feu sacré qu'adoraient les Rois Mages s'éteignit et cela ne s'était pas produit depuis 1000 ans. Des églises s'écroulèrent autour du lac Sawa où elles plongèrent.  Ces signes ont été rapporté par  At Tabari, d'Al Bayhaki et d'autres. La chaîne de transmission n'est cependant pas fixe et nette.

    A Médine, Hassan Ibn Tâbit, qui sera plus tard le poète du Prophète (saws), raconte, dans son témoignage : "J'étais dans la région où se trouvaient les juifs (à Médine), et 1 des Rabbins est monté sur un mur et s'est écrié : " Ô communauté de juifs ! Aujourd'hui est apparue l'étoile de Ahmed !"

    Les juifs avaient en effet l'habitude de scruter le ciel, car ils étaient très biens informés par les livres saints de la naissance prochaine d'un prophète, et savaient qu'à sa venue, il y aurait sur le ciel, une étoile qui n'apparaît qu'à sa naissance (saw).

    Meilleure lecture !

    wa salam 





     

     

    Le récit d'Abû Kilab (raddiALLAH anhoumma )

    12/04/2008 20:26

    Le récit d'Abû Kilab (raddiALLAH anhoumma )


     Oumeiya ibn Al Kanaki était parmi les nobles de son peuple, il avait un fils se nommant Kilâb qui avait émigré à Médine pendant le califat de Omar Ibn Al Khattab,(Qu'ALLAH l'agrée).Il y resta pendant une certaine période puis rencontra au cours d'une nuit Talha ibn Oubeidoullah et Az-Zoubeir ibn al Awâm et leur demanda:

    "Quelle est la meilleure oeuvre dans l'islam?"

    "Le djihad", dirent-ils.Il demanda à Omar, (Qu'ALLAH l'agrée )de l'enroler dans l'armée qui combattait chez les Perses.

    Oumeiya se leva et dit à Omar: "Prince des Croyants, cette journée est parmi mes journées, n'ût été que je suis âgé. Son fils Kilâb se leva vers lui. C'était un dévot et ascète, et il dit:"Cependant, Prince des Croyants, moi je vends ma personne à ALLAH et je vends ma vie présente contre l'au-delà."

    Son père s'accrocha à lui et le supplia:

    "Ne laisse pas ton père et ta mère tous deux âgés et faibles, ils t'ont élevé petit et au moment où ils ont besoin de toi, tu les abandonnes."

    Il dit alors: "Oui.Je les ai laissés pour ce qui est meilleur pour moi." Il partit pour la guerre après avoir obtenu le contentement de son père. Il mit du temps à revenir et un jour, alors que son père était à l'ombre d'une palmeraie lui appartenant, il aperçu une colombe qui appelait ses petits. Le père âgé contempla ce spectacle et se mit à pleurer, la mère âgée vit aussi cela et se mit à pleurer. Le père se mit à déclamer:

    "A qui les deux personnes âgées qui ont supplié Kilâb

    J'en jure par la Parole d'ALLAH, s'il

    avait accepté le Livre

    Je l'appelle et il se détourne dans le refus

    Non , je donnerais mon père en rançon,

    Kilâb n'a pas eu raison

    Lorsque la colombe roucoule dans la vallée Waj

    Sur ses oeufs, cela me rappelle Kilâb

    En effet, les émigrants l'ont dérobé aux regards

    Et il a abandonné son vieux (père)

    par erreur et a perdu

    Tu as laissé ton père les mains tremblantes

    Et ta mère ne boit que difficilement

    Son berceau verse des larmes par tendresse pour lui

    Et parce qu'il évite un père déshonoré

    par les difficultés

    Tu as en effet laissé ton père devenu vieux

    Battre les chamelles efflanquées péniblement

    Lorsqu'elles prennent leurs ébats hâtivement

    Elles provoquent la poussière sur chaque colline

    Son désir est ardent il te pleure esseulé

    Dans la tristesse

    Oumeiya était de venu aveugle. Il prit on guide par sa main qui l'introduisit auprès de Omar RaddiALLAH anhou pendant qu'il se trouvait dans la mosquée. Alors, il lui répondit:

    Est-ce un désapprobateur que tu as blâmé sans savoir

    Et tu ne connais pas la désapprobation

    que je rencontre

    Quel que soit le reproche que tu me fais, renvoie

    Kilâb lorsqu'il s'est dirigé vers l'Irak

    Je n'ai pas atteint mon but sur Kilâb

    Demain matin et il a nnocé la séparation

    Meilleur des garçons dans la difficulté et dans l'aisance

    Très solide le jour de la rencontre de l'ennemi

    Non, je donnerais ton père en rançon, tu n'as pas

    éprouvé mon affection

    Ni ma tendresse pour toi, ni ma nostalgie

    Mon embrasement sur toi lorsque

    nous sommes en hiver

    Et ton enlacement sous mon cou

    et mon embrassement

    Si un coeur très amoureux s'angoissait

    La noirceur de mon coeur finirait par se fissurer

    J'implorerai contre Al Farouk (Omar) l'aide d'un Seigneur

    Vers Lequel les pélerins se ruent au mont Arafat

    J'implore ALLAH, de toutes mes forces

    Dans la vallée de la Mecque à Daqâq

    Al Farouk n'a pas renvoyé Kilâb

    Retrouver les deux personnes âgées,

    et voici qu'elles s'écrient.

     

    «Omar (Qu'Allah l'agrée )écrivit une lettre demandant de renvoyer Kilâb à Médine. Lorsqu'il rentra et vint le voir, Omar lui dit:

    «Que faisais-tu comme bienfaits à ton père? »Il dit: «Je l'honorais et m'occupais de toutes ses affaires. Quand je voulais lui traire du lait, je me rendais auprès de la meilleure laitière parmi les chamelles de son troupeau, je la ramenais ensuite au bercail, puis, je la laissais se reposer, ensuite je lavais ses pis jusqu'à ce qu'ils se refroidissent et enfin, je la trayais pour lui faire boire.»

    Omar, (Qu'ALLAH l'agrée )envoya chercher Oumeiya, il vint et entra auprès de Omar d'un pas chancelant ; sa vision était devenue beaucoup plus faible et son corps pliait sous le poids de l'âge. Il lui dit : « Comment vas-tu Abû Kilâb? »

    Il répondit :"Comme tu le vois, Prince des Croyants."

    Il lui dit:"Abû Kilâb, quelles sont les choses que tu aimes le plus aujourd'hui?" Il dit: "Je n'aime rien aujourd'hui, aucun bien ne me rend joyeux et aucun mal ne m'attriste".

    Omar (Qu'ALLAH l'agrée), lui dit:" Vraiment?"

     Il dit: "Si, Kilâb, j'aurais aimé qu"il soit avec moi, afin que je le hume et le serre contre mois une fois avant de mourir".

    Omar, (RaddiALLAH anhou), pleura et dit :"Tu auras ce que tu veux, s'il plaît à ALLAH."

    Ensuite, il ordonna à Kilâb de traire une chamelle pour son père comme il le faisait auparavant et de lui envoyer son lait. Il s'éxecuta. Omar, Qu'ALLAH l'agrée, lui tendit la calebasse et dit :"Bois, Abû Kilâb." Il la prit, et lorsqu'il la rapprocha de sa bouche, il s'écria :"Je jure par ALLAH, Prince des Croyants, je sens l'odeur des mains de Kilâb".

    Omar (Qu'ALLAH l'agrée) pleura et lui dit:

    "Voici Kilâb auprès de toi, nous te l'avons en effet ramené".

    Il sauta sur son fils et le serra contre lui. Omar, RaddiALLAH anhou et les personnes présentes avec lui se mirent à pleurer et dire à Kilâb: "Reste en permanence auprès de tes parents, et fais de la bienfaisance envers eux ton djihad tant qu'ils sont en vie.

    Ensuite, fais ce que tu veux de ta personne après leur mort"

    Omar, Qu'ALLAH l'agrée donna l'ordre de lui donner des provisions avant qu'il ne parte avec son père.

    Les cavaliers chantèrent la poésie de son père et lorsqu'il fut au courant de de cela, il dit :

    «Par ALLAH, je n'ai pas laissé Abû Kilâb

    A un âge avancé triste et bléssé

    Et une mère qui a toujours une tendresse

    Et qui après sa somme appelle Kilâb

    Pour aller à la recherche de la richesse ou du titre

    Cependant, j'ai espéré par cela la récompense d'ALLAH."

    Kilâb était parmi les meilleurs musulmans, et il resta auprès de ses parents jusqu'à leur mort.»





     

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