|
[ Photos ] [ Soufisme-citations ] [ DIWAN ] [ Questions à la Tijaniyya ] [ Informatique ] [ Rappels&Sagesses ] [ Fiqh-Jurisprudence ] [ Al-Hissane ] [ hadiths ]
|
|
|
|
prétention à être au-dessus des compagnons du Prophète(saw)
05/05/2008 16:57
Assalamu'alaykum wa rahamatullâhi ta'ala wa baraketuhu,chers(es) frères et soeurs Tijânis et chers visiteurs de mon blog !
Trop de griefs à l'encontre de la noble et bénie Tariqatou Tijaniyya et son noble fondateur Cheikh Ahmad Tijâni Hassani Chérif(radiyallâhu ta'ala ane-hu),le pôle caché !
Après analyses et reflexions ,nous les Talibés et nos Muqqadem arrivent à comprendre toutes ces flèches à nous envoyées ! Ce n'est qu'une question de niveau intellectuel certes, mais avant tout et surtout de dimension spirituelle !
On ne peut pas demander à quelqu'un qui n'a fait que les classes du primaires de faire les mêmes exercices que celui qui est au Collège,à celui qui est au Collège (fut-il en classe de 3e)de faire les mêmes exercices que celui qui est au Lycée ! Et celui qui est au Lycée(fut-il en Terminale) de faire le même exercice que celui qui est à L'Université(1ère,2e,3e année) ! Ce sera difficile voire impossible !
En toute chose,il ya des étapes à respecter ! De mêmes,ceux qui n'ont pas les mêmes exercices spirituels(degré) ne peuvent pas avoir les mêmes expériences spirituelles(degré) !
Ce qui fait que de la part,de beaucoup de personnes qui ne sont pas dans la voie Tijânî,on entend trop de choses ! Mais comment peux-tu parler de quelque chose dont tu ignore la nature ? La bienséance voudrait que tu approches ceux qui s'y connaissent,ceux qui sont pétris d'expérience en la matière,les maîtres et guides spirituels de la voie pour te « briefer »,te documenter,te donner les rudiments de la chose pour qu'ensuite tu puisses dignement ouvrir la bouche et tout ce qui en sortira ne sra que de la crème,tirée du Saint Qur'ane,de la Sunnah et des Hadiths ,conformément à la Charia'a et au Fiqh ! Sinon,ce serait de l'Hypocrisie ! Alors que Allâh Azzawajal condamne les hypocrites !
La question du jour qui est soumise à notre attention,stipule qu'on :« retrouve beaucoup d’auto-glorifications dans les paroles de Cheikh Ahmed Tijâni Hassani Chérif(radiayallâhu ta'ala ane-hu) !
Et de ce fait que c’est entièrement condamnable au regard de la Loi(Charia'a) chose qu’on ne retrouve pas chez les meilleurs des hommes, les compagnons.
Et qu'en plus, c’est une prétention à être au-dessus des compagnons du Saint et béni Prophète(saw) !
Alors qu'en est-il exactement ?
Il existe beaucoup de dires à ce sujet telle que la parole du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) :
« Je suis un Prophète, pas un menteur !
Je suis le seigneur des fils d’Adam sans fierté !
Je suis le premier pour qui se fendra la terre et qui entrera au paradis et je suis celui d’entre vous qui connaît le mieux ALLAH et qui le craint le plus […] ».
Le prophète Youssouf (paix sur lui) a dit , selon le Qor'an : « Désigne-moi à la charge […] je suis un savant gardien […] ».
Le prophète Chou’aïb (paix sur lui) a dit , selon le Qor'an : « Vous me trouverez, si ALLAH le veut, un pieux serviteur !».
‘Othman (qu’Allah l’agrée) a dit lorsqu’il fut assiégé, comme il est rapporté dans le Sahih de Boukhari et Mouslim : « Ne saviez-vous donc pas que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Celui qui creusera le puits de Raouma aura le Paradis » et c’est moi qui l’ai creusé » et ils ont cru en ces allégations »
Il est rapporté dans le «Sahih Mouslim »selon ‘Ali (qu’Allah l’agrée) qui a dit : « Par Celui par qui souffle le vent, le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) m’a promis que ne peut m’aimer qu’un croyant et ne peut me détester qu’un hypocrite ». Il est rapporté dans le Sahih Mouslim selon Abi Wa-il (qu’Allah l’agrée) qui a dit : « Abdallah ibn Mess’oud nous a fait un discours où il a dit :
« Par Allah ! J’ai certes recueilli du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) plus de soixante-dix sourates et certes les compagnons du Messager d’Allah savent bien que je suis le plus savant d’entre eux concernant le Livre d’Allah bien que je ne sois pas le meilleur d’entre eux, et si je connaissais quelqu’un de plus savant que moi, j’aurais alors voyagé vers lui » . Cela est parmi les éléments qu’a cités l’Imam Nawawi.
L’auteur du :« Kachaf »a dit par rapport au verset où le prophète Youssouf (paix sur lui) dit : « La nourriture qui vous est attribuée ne vous parviendra point, dit-il, que je ne vous aie avisés de son interprétation (de votre nourriture) avant qu’elle ne vous arrive […]» (Sourate 12 Youssuf, verset 37),
que concernant le savant qui expose l’étendue des branches de son savoir à ceux qui ignorent son degré dans la science, cela n’entre pas dans la porte de la vanité. Il dit dans un autre passage : « Il n’est pas condamnable de parler de soi en bien si c’est pour une contestation authentique dans la religion comme le prouve la parole du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) à celui qui lui a reproché : « Sois juste dans ton partage ! » Il lui répondit : « Et qui peut être juste si moi je ne le suis pas !? » Ainsi que sa parole : « Je suis le digne de confiance dans le ciel et le digne de confiance sur terre ».
Dans le même contexte figure ce qui a été rapporté par Tirmidhi et Ibn Hibban dans son Sahih selon Abou Sa’id El Khoudri (qu’Allah l’agrée) qui a dit : « Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) a dit : « Ne suis-je pas celui qui en a le plus le droit d’entre les gens, ne suis-je pas le premier à m’être soumis, ne suis-je pas le compagnon […] ». Il est rapporté par Ibn Abi Chaïba selon ‘Othman ibn ‘Affan (qu’Allah l’agrée) qui était retenu prisonnier dans sa maison, que ce dernier a dit après qu’on lui ait rapporté : « Untel a prétendu cela et cela ».
Il a répondu : « D’où lui vient cela alors que j’ai confié à Dieu dix œuvres : certes le Messager d’ALLAH (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) m’a fait épousé sa fille puis son autre fille (après le décès de la première) et certes j’ai fait le pacte avec le Messager d’ALLAH (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) par cette main-là et depuis je n’ai plus touché mes parties intimes avec, je n’ai jamais participé aux cérémonies de chants (pré-islamique), ni insulté, ni bu du vin que ce soit à l’époque de l’Ignorance pré-islamique comme dans l’Islam et le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Celui qui achètera cette parcelle de terre et qui la rajoutera pour ma Mosquée, celui-là aura une demeure au Paradis » et je l’ai alors acheté et rajouté à la Mosquée ».
Il est rapporté par Ibn Abi Chaïba dans El Mousannaf et Abou Nou’aïm dans:« Hiliya » selon ‘Ali ibn Abou Taleb (qu’Allah l’agrée) qu’il a dit sur sa chaire : « J’ai certainement crevé l’abcès de la discorde et si je n’avais pas été parmi vous, certainement vous auriez combattu tel et tel et les gens de Nahrawan et je jure par Dieu n’eusses été ma crainte que vous parliez et vous prétendiez l’action, je vous aurais raconté votre finalité telle qu’elle a été annoncée par la langue de votre Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) ». Puis il dit : « Interrogez-moi, certainement vous ne m’interrogerez pas sur quelque chose de ce jour jusqu’au jour de la résurrection sans que je sois capable de vous en informer ».Il est rapporté par Ibn Abi Chaïba selon ‘Ali (qu’Allah l’agrée) qu’il a dit sur la chaire : « Je suis le serviteur d’ALLAH et le frère du Messager d’ALLAH (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et je suis le grand véridique, personne ne l’a dit avant moi et personne ne le dira après moi sauf le menteur prétentieux, et j’ai prié avant les gens dès l’âge de sept ans ».
Il est rapporté par Ibn Abi Chaïba selon Zaïd ibn Youcha’ (qu’Allah l’agrée) qui a dit : « Il est parvenu à ‘Ali les propos de certaines personnes contre lui, il monta alors sur la chaire et il dit : « Je prends à témoin devant ALLAH que toute personne qui a entendu le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) dire quelque chose sur moi de se lever » et un certain nombre de gens se levèrent et dirent : « Nous témoignons que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Celui dont je suis le maître, ‘Ali en est le maître, ô ALLAH ! Sois l’allié de celui qui est son allié et sois l’ennemi de celui qui le combat » ».
Il est rapporté par Ibn Sa’d dans Tabaqat selon Mohamed Ibn Mourtafa’ qui a dit : « J’ai entendu Ibn Zoubeïr dire : « Ô assemblée de Hajjaj ! Interrogez-moi, car c’est sur nous qu’est descendue la révélation et nous avons assisté à son explication ».
Il est rapporté par Ibn Sa’d selon Saïd ibn Abderahman, selon son père qui a dit : « Certaines personnes de Qouraïch vantèrent un homme d’entre eux, Mou’awiya dit alors à Hassan Ibn ‘Ali (qu’Allah l’agrée) : « Qu'est-ce qui t’empêche de parler ? Certainement on ne se lasse pas de t’écouter ! »
Hassan (qu’Allah l’agrée) a dit : « Ils n’ont point évoqué un honneur ou une qualité sans que je n’en possède son essence » puis il récita : « Et pourquoi parler alors que j’ai devancé les autres d’une manière éclatante, tels les chevaux dans leurs champs de courses ». De plus, le fait d’évoquer les bienfaits d’ALLAH fait partie de la reconnaissance conformément à la parole d’ALLAH : « Et quant aux bienfaits de ton Seigneur, raconte-les ! » (Sourate 93 Le jour montant, verset 11).
Il est rapporté par Ibn Abi Hatem selon Hassan ibn ‘Ali ibn Abi Taleb (qu’Allah l’agrée) concernant la parole « Et quant aux bienfaits de ton Seigneur, raconte-les ! », qu’il a dit : « Si tu t’es levé en bonne santé alors parles-en à tes frères ! ».
Il est rapporté par Abdallah Ibn Ahmed Ibn Hanbal et dans une autre version par Baïhaqi dans Chou’b El Iman selon Nou’man (qu’Allah l’agrée) il a dit :
« Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Parler des bienfaits d’ALLAH est de la reconnaissance et délaisser cela est de la mécréance ».
Il est rapporté par Ibn Jarir dans son exégèse selon Abi Nasr qu’il a dit : « Les musulmans considéraient que parmi la reconnaissance envers les bienfaits reçus figurait le fait d’en parler »Il est rapporté par Baïhaqi selon Jarir (qu’Allah l’agrée) qu’il a dit : « Dénombrer les bienfaits reçus fait partie de la reconnaissance »
Il est rapporté par Saïd ibn Mansour dans ses Sunan selon Omar ibn Abdelaziz (qu’Allah l’agrée) qu’il a dit : « Évoquer les bienfaits c’est de la reconnaissance ».Il est rapporté par Baïhaqi selon Abi Hawari qu’il a dit : « Foudil ibn ‘Iyad et Soufiyan ibn ‘Ouyeyna se sont une fois assis du soir jusqu'à l’aube et ils s’évoquaient mutuellement les bienfaits reçus, ils disaient : « ALLAH nous a gratifiés de tel bienfait, ALLAH nous a gratifiés de tel autre bienfait ».
Il est rapporté par Ibn Abi Saleh qui a dit : « ‘Omar ibn Maïmoun, lorsqu’il rencontrait un homme parmi ses frères, disait : « Hier ALLAH m’a octroyé en tant que prière ceci et cela, et il m’a octroyé en tant que bien ceci et cela [...] »
Les savants ont défini la gratitude envers ALLAH en tant que conviction enracinée dans le cœur, évocation par la langue et l’action par les membres.
Il est rapporté par Ibn Sa’d d’après ‘Aïcha (qu’Allah l’agrée) le fait qu’elle ait dit : « J’ai été particularisé d’entre les femmes du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) par dix mérites : On lui dit alors : « Quels sont ses dix, ô Mère des croyants ? ».
Elle répondit : « Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) n’a pas épousé d’autres vierges que moi, il n’a pas épousé une femme dont son père est un émigré excepté moi. ALLAH a fait descendre mon innocence du ciel et l’ange Djibril (paix sur lui) apporta mon visage des cieux sur un tissu de soie en disant : « Marie-toi avec elle, elle est certainement ton épouse ». De plus, je me baignais avec le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) dans un seul récipient ; or il ne l’a pas fait avec une autre femme parmi les siennes. Il priait alors que j’étais exposé face à lui ; or il n’a pas fait cela avec une autre de ses femmes. Il a reçu la révélation tout en étant avec moi alors que la révélation n’est pas descendue lorsqu’il fut avec une autre de ses femmes. ALLAH a repris son âme alors qu’il était dans mon giron, il est mort la nuit qui m’était réservée et il est enterré dans ma chambre ».
Il est rapporté par Ibn ‘Ady dans El Kamel selon Ibn ‘Abbas (qu’Allah l’agrée) qui a rapporté que Sa’d ibn Mou’adh (qu’Allah l’agrée) a dit : « Trois choses, je suis le seul à les détenir et en dehors de cela je fais partie du commun des gens : Je n’ai point entendu un hadith de la part du Messager d’ALLAH (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) sans qu’il y ait en moi une conviction qu’il est la vérité provenant d’ALLAH. Il n’y a pas une prière dans laquelle j’ai été distrait par mes affaires personnelles jusqu’à ce que j’ai fini de l’accomplir, ni assisté à un enterrement sans que l’on s’adresse à mon âme alors que personne ne lui parlait pourtant, jusqu’à ce que cela s’en aille ».
Ibn ‘Abbas (qu’Allah l’agrée) a dit : « Ces qualités-là je pensais qu’elles ne pouvaient exister chez une personne autre qu’un prophète (paix sur eux), et certes Sa’d est en sûreté face à la grande frayeur ».
En ce qui concerne l’aspect évoqué dans la critique des détracteurs pour le fait que la formulation de ses propos (qu’Allah sanctifie son précieux secret) induit à sa supériorité par rapport à l’ensemble des compagnons qu’ils sachent que, comme l’a stipulé l’imam Souyouti, les savants se sont distingués par deux opinions au sujet de ce genre de formulation : Une partie considère cela comme une pratique reconnue. les autres disent que cela repose en fait sur la spécificité du bon sens, ce qui induit au fait que cela fait partie des sciences qui ne se référent qu’à un sens particulier tel que cela est expliqué dans la science des fondements des règles de la jurisprudence (Oussoul El Fiqh).
Il existe de nombreux exemples à ce sujet comme la parole d’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté): « il a tout détruit par l’ordre de son Seigneur » (Sourate 46 Al Ahqaf, verset 25). Les savants sont unanimes sur le fait que cela fait partie de ce qui est une expression générale, mais dans lequel est contenu un sens particulier, car en fait les anges ne seront pas détruits, ni le Trône, ni le repose-pied du Trône, ni les cieux, ni la terre, ni les montagnes, ni les autres humains en dehors du peuple de ‘Ad.
De même en ce qui concerne la parole : « J’ai trouvé qu’une femme est leur reine, que de toute chose elle a été comblée […] » (Sourate 27 Les fourmis, verset 23). Ils sont unanimes en cela que ce qui est impliqué par le terme « de toute chose » c’est en rapport avec la race de son royaume et non pas à toute chose dans l’absolu, car elle n’a pas apporté ce que lui a apporté Souleïman (paix sur lui).
Figure aussi parmi de tels cas les paroles d’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) : « […] Les gens se sont rassemblés contre vous […] » (Sourate 03 La famille d’Imran, verset 173) ; « Envient-ils aux gens ce qu’Allah leur a donné de par sa Grâce ? […] » (Sourate 04 Les femmes, verset 54) ; « Ensuite déferlez par où les gens déferlèrent […] » (Sourate 02 La vache, verset 199). Il s’agit là d’expression générale qui ne concerne que des particuliers. De même concernant Sa parole : « Tout doit périr sauf sa Face […] » (Sourate 28 Le récit, verset 88). Il fait l’unanimité que sont épargnés, puisque particularisés dans cela, le Trône, le Paradis et l’Enfer et ce qu’ils contiennent, ainsi que les esprits.
Fait aussi parti de cela, la parole prophétique : « Vous voyez votre nuit-ci, d’ici cent ans il ne restera plus personne de ceux qui sont actuellement sur terre » (Rapporté par Boukhari). Il est reconnu que cela ne concerne que ceux qui font partie du monde sensible et qui sont percevables et non pas ceux qui sont dans le monde invisible (Ghaïb) comme El Khadir (paix sur lui), le prophète Ilias (paix sur lui) dont l’existence est établie, de même pour Iblis et ceux des Djinns qui y vivent. Ibn Salah a dit dans ses Fatawa : « Le hadith vise ceux qui sont percevables et mélangés aux hommes et non pas ceux qui ne le sont pas tel El Khadir ». Nawawi a dit : « Ibn Hajar a dit dans son commentaire de Boukhari : « Le hadith exclut El Khadir comme est exclu Iblis selon l’unanimité ».
De même pour la parole du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) qui dit : « La voûte n’a pas abrité ni la poussière recouverte un ton plus véridique que celui d’Abou Dhar » (Rapporté par Ibn Abi Chaïba selon Abou Houreyra (qu’Allah l’agrée) et Abou Darda (qu’Allah l’agrée)). Cela fait partie de ce qui semble une expression recouvrant une généralité mais qui ne vise pourtant qu’une catégorie particulière, car on ne peut incontestablement pas y inclure le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et l’ensemble des autres prophètes (paix sur eux).
Parmi ces éléments, il y a aussi ce qui a été rapporté par Ibn Abi Chaïba dans El Mousanaf. Il a dit : « Il nous a été rapporté par Charik selon Ishaq selon ‘Asim ibn Damara qui a dit : « Hassan ibn ‘Ali a fait un discours après que son père ait été tué, il a dit : « Ô habitants de Koufa, vous aviez auprès de vous un homme qui a été tué ce soir, et il n’y a personne parmi les premiers qui l’a devancé dans la science ni personne parmi les derniers, et lorsque le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) l’envoyait en expédition il avait pour l’accompagner Djibril (paix sur lui) à sa droite et Mika-il (paix sur lui) à sa gauche, et il ne revenait pas avant qu’Allah lui accorde la victoire ».
Il a dit également : « Il nous a été rapporté par Abdallah ibn Namir selon Isma’il ibn Abi Khalid selon Habira ibn Myriam qui a dit : « J’ai entendu Hassan ibn ‘Ali (qu’Allah l’agrée) après la mort de ‘Ali dire : « Hier un homme vous a quitté, un homme qui ne fût devancé par personne parmi les premiers et qui ne peut être rattrapé par personne parmi les derniers ». Du sens général de ces propos de Hassan, le fils de la fille du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), il faut en extraire le sens voulu qui est entièrement particulier, car le bon sens dans ce contexte exclu du terme « parmi les premiers » le maître des messagers (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et l’ensemble des autres prophètes (paix sur eux) ainsi que Djibril (paix sur lui) le porteur de la révélation.
En effet, Hassan (qu’Allah l’agrée) n’a pas cherché à faire prévaloir la science de son père (L’imam ‘Ali (qu’Allah l’agrée)) sur tous ceux-là ni à lui accorder une similitude vis-à-vis d’eux, qu’Allah nous préserve de le penser, ni non plus à lui donner la prééminence sur Abou Bakr (qu’Allah l’agrée). De même, par les termes « et ne peut être rattrapé par personne parmi les derniers », il faut exclure ‘Issa ibn Myriam (paix sur lui). Toutes ces catégories spécifiques sont confiées au bon sens de la raison, car il n’est pas nécessaire de l’expliciter. Il n’y a que l’ignorant pour imputer de fausses idées à ces termes, ceux qui n’ont point de connaissances dans le fondement de la parole, qui ne consultent pas les enseignements des savants et leurs investigations, qui sont ignorants au sujet des règles du fondement de la jurisprudence (Oussoul el Fiqh) et des sciences de la rhétorique, car ceux qui détiennent cela ne s’orientent point vers de telles conceptions.
Il s’agit de faux témoignages que de prétendre que Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) s’est affirmé supérieur aux compagnons (qu’Allah les agrée) alors que lui-même a déjà clarifié le fait dans Djawahirou-l-Ma’ani, en affirmant que les compagnons (qu’Allah les agrée) sont supérieurs à tous ceux qui viennent après eux en raison de la parole du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) : « Allah a choisi mes compagnons parmi les gens des mondes hormis les prophètes et les messagers » et Seïdina Ahmed Tijâni Chérif(qu’Allah sanctifie son précieux secret) a affirmé aussi : « La différence entre les œuvres des compagnons (qu’Allah les agrée) et les nôtres est comme la différence entre l’allure des oiseaux et celui de la fourmi » .
Et il a spécifié que toutes les œuvres accomplies par la communauté après eux fait partie de leurs œuvres et s’ajoutent à leurs comptes et par conséquent personne après eux ne peut espérer atteindre leurs mérites.
Qu'Allâh Azzawajal nous donne la connaissance,l'Istiqamat,une douce et longue vie dans son adoration totale !
Allâhumma Amîne !
Yâ raaaaaaaaaaaabbbbbbbbbbbbbbbbb!!!!!!!!!!!!!!!
|
|
|
|
|
|
|
|
|
les 101 spécificités du jour du Vendredi (suite)
30/04/2008 21:51
Spécificités 26 à 28 : « recommandation de s’embaumer, de se couper les ongles et de se raser »
Al-Hâkim rapporte selon Ibn `Abbâs que le Messager de Dieu :saws: a dit un jour de vendredi : "Ô gens ! Lorsque ce jour arrive (c’est-à-dire le vendredi), faites vos grandes ablutions et que chacun use du meilleur parfum ou du baume qu’il possède." Al-Bazzâr rapporte, ainsi qu’At-Tabarânî dans: « Al-Awsat » et Al-Bayhaqî dans :« Shu`ab Al-Imân », que le Messager de Dieu (saws) coupait ses onlges et sa moustache avant d’aller à la prière. Al-Hâkim rapporte également dans Al-Awsat, selon `Â’ishah, que le Messager de Dieu :saws: a dit : "Quiconque coupe ses ongles le vendredi sera protégé du mal jusqu’au vendredi suivant." Sa`îd Ibn Mansûr rapporte dans ses Sunan, selon Râshid Ibn Sa`d, que les compagnons du Messager de Dieu :saws: disaient : " Quiconque fait ses ablutions majeures le vendredi, use du siwâk et coupe ses ongles, alors il aura mérité (le paradis)." Il rapporte également selon Makhûl : "Quiconque coupe ses ongles et sa moustache le vendredi, ne mourra pas par Al-Mâ’ Al-Asfar [1]." Sa`îd Ibn Mansûr rapporte, ainsi qu’Ibn Abî Shaybah, selon Humayd Ibn `Abd Ar-Rahmân Al-Himyarî : "On disait que quiconque se coupe les ongles le vendredi, Dieu l’affranchit d’une maladie et dépose en lui une guérison."
Spécificité 29 : il est recommandé de porter ses plus beaux habits
Ahmad, Abû Dâwûd et Al-Hâkim rapportent selon Abû Sa`îd et Abû Hurayrah que le Messager de Dieu :saws: a dit : "Quiconque fait ses ablutions majeures le vendredi, nettoie ses dents, met du parfum s’il en possède, porte ses plus beaux habits, puis sort de chez lui, arrive à la mosquée où il s’installe sans enjamber les cous des gens, puis prie ce que Dieu lui permettra de prier, et écoute l’Imam lorsqu’il délivrera son sermon, ce sera pour lui une expiation pour ses péchés commis entre ce vendredi et le vendredi précédent." Ahmad rapporte un hadîth similaire selon Abû Ayyûb Al-Ansârî et Abû Ad-Dardâ’ ; ainsi qu’Al-Hâkim selon Abû Dharr et Sa`îd Ibn Mansûr selon Abû Wadî`ah. Al-Bayhaqî rapporte selon Jâbir Ibn `Abd Allâh que : "Le Prophète :saws: avait un mantelet qu’il portait aux deux `Îd [2] et les vendredis." Abû Dâwûd rapporte selon Ibn Salâm, que le Messager de Dieu :saws: a dit : "Celui parmi vous qui a les moyens d’avoir deux vêtements pour le vendredi - autres que ceux qu’il porte au travail - qu’il le fasse." Ibn Mâjah rapporte un hadîth semblable selon `Â’ishah, de même pour Al-Bayhaqî dans ses Shu`ab selon Anas. At-Tabarânî rapporte dans Al-Awsat selon `Â’ishah que : "Le Messager de Dieu :saws: avait deux vêtements pour le vendredi. A la fin de la journée, nous les plions en attendant le vendredi suivant." Il rapporte également dans Al-Kabîr selon Abû Ad-Dardâ’ que le Messager de Dieu :saws: a dit : "Dieu et Ses Anges prient [3] sur ceux qui portent un turban le vendredi."
Spécificité no 30 : Encenser la mosquée
Az-Zubayr Ibn Bakkâr, dans Akhbâr Al-Madînah, rapporte, selon un hadîth mursal [4] d’Al-Hasan Ibn Al-Hasan Ibn `Alî, que le Prophète (saws) ordonna d’encenser la mosquée le Vendredi. Ibn Mâjah rapporte, parmi les hadîths mursal de Makhûl, selon Wâthilah Ibn Al-Asqa` que le Prophète :saws: a dit : "Protéger vos mosquées du chahut de vos enfants, des délires de vos fous, de vos préoccupations commerciales et de l’élévation de votre voix et de vos armes, et encensez-les chaque vendredi." Ibn Abî Shaybah et Abû Ya`lâ rapportent selon Ibn `Umar que `Umar Ibn Al-Khattâb encensait la mosquée chaque vendredi.
Spécificité 31 : Se rendre de bonne heure à la mosquée
Al-Bukhârî et Muslim rapportent que Anas a dit : "Nous avions l’habitude d’arriver tôt à la mosquée pour la prière du vendredi. Puis, après la prière du vendredi, nous faisions la sieste." Ils rapportent également selon Abû Hurayrah que le Messager d’Allah :saws: a dit : "Quiconque, le jour du vendredi, aura fait les ablutions majeures (ghusl) puis partira dès la première heure, sera semblable à celui qui aura donné en aumône une chamelle grasse. Celui qui partira à la deuxième heure sera comme celui qui aura donné une vache. Celui qui partira à la troisième heure sera comme celui qui aura donné un bélier. Celui qui partira à la quatrième heure sera comme celui qui aura donné une poule. Celui qui partira à la cinquième heure sera comme celui qui aura donné un oeuf. Lorsque l’imam monte sur le mimbar, les anges sont présents et écoutent le sermon." Al-Bukhârî rapporte selon Abû Hurayrah que le Messager d’Allah :saws: a dit : "Lorsque vient le jour du vendredi, les anges se tiennent aux portes de toutes les mosquées et inscrivent le noms des fidèles dans l’ordre où ils sont entrés. Lorsque l’imam s’assied, ils ferment leurs registres et écoutent le sermon." Selon Ibn Mâjah et Al-Bayhaqî, le Compagnon Ibn Mas`ûd raconte qu’un vendredi, il arriva à la mosquée et trouva trois personnes qui étaient arrivées avant lui. Il dit alors : "Le quatrième sur quatre. Après tout, le quatrième n’est pas si éloigné car j’ai entendu le Prophète :saws: dire : "Le Jour de la Résurrection, les hommes s’assiéront auprès d’Allah dans l’ordre de leur arrivée aux prières du vendredi. Le premier, puis le deuxième, puis le troisième."" Selon Al Bayhaqî, l’expression "auprès d’Allah" signifie "assis près de Son Trône et honoré par Allah". Sa`îd Ibn Mansûr rapporte qu’Ibn Mas`ûd a dit : "Quittez tôt vos affaires d’ici-bas pour vous rendre à la prière du vendredi car Allah apparaîtra aux gens du paradis tous les vendredis du haut d’une dune de camphre blanc et les gens seront d’autant plus proches de Lui qu’ils allaient tôt aux prières du vendredi." Humayd Ibn Zanjawayh rapporte, dans «Fadâ’il Al-A`mâl», selon Al-Qâsim Ibn Mukhaymarah que lorsqu’une personne se rend à la mosquée, pour deux pas, l’un l’élève d’un degré, l’autre lui efface un péché, et elle est récompensée d’un carat (qîrât) pour chaque personne qui arrive après elle.
Spécificité 32 : Il est préférable de ne pas attendre la fraîcheur pour accomplir la prière du vendredi
Et ce à la différence des autres jours. Al-Bukhârî rapporte selon Anas que lorsqu’il faisait très chaud, le Prophète :saws: attendait la fraîcheur pour accomplir les prières, sauf la prière du vendredi.
Spécificité 33 : Retarder le repas et la sieste après la prière
Al-Bukhârî et Muslim rapportent que Sahl Ibn Sa`d a dit : "Nous ne faisions la sieste et ne prenions notre repas qu’après la prière du vendredi." Al-Bukhârî rapporte que ce même Sahl Ibn Sa`d a dit : "Nous priions avec l’Envoyé :saws: puis nous faisions la sieste." Sa`îd Ibn Mansûr rapporte que Muhammad Ibn Sîrîn a dit : "On détestait le sommeil avant la prière du vendredi et on blâmait celui qui dormait avant la prière. On disait de lui qu’il était comme celui qui ne rapporte aucun bien d’une expédition."
Spécificité 34 : Récompense multipliée pour celui qui se rend à la mosquée pour la prière du vendredi : chacun de ses pas vaut la récompense d’une année
Ahmad, Abu Dâwûd, An-Nasâ’î, Ibn Mâjah, At-Tirmidhî et Al-Hâkim rapportent que Aws Ibn Aws At-Thaqafî a dit : "J’ai entendu le Prophète :saws: dire : "Quiconque a des relations intimes avec son épouse, fait les grandes ablutions, puis part tôt pour la prière du vendredi, s’y rendant avec empressement et en marchant, sans utiliser de monture, puis s’approche de l’imam, écoute attentivement et silencieusement le sermon, verra chacun de ses pas valoir le jeûne et la prière nocturne d’une année."" Ahmad rapporte un hadith authentique similaire selon `Abd Allâh ibn `Amr. Sa`îd Ibn Mansûr rapporte un hadith similaire d’après un hadîth mursal d’Az-Zuhrî et de Makhûl. Enfin At-Tabarânî dans Al-Awsat rapporte une parole similaire jugée faible. Il s’agit du hadith rapporté d’après Abû Bakr As-Siddîq et qui dit : "[...] Et quand on se met à marcher pour aller à la prière du vendredi, chaque pas vaut l’oeuvre de vingt années de dévotion." Dans Fadâ’il Al-A`mâl, Humayd Ibn Zanjawayh rapporte que Yahyâ Ibn Yahyâ Al-Ghassânî a dit que le Prophète :saws: a dit : "Marcher pour aller à la mosquée ou pour aller visiter sa famille donnent la même récompense."
Spécificité 35 : Pour la prière du vendredi, on fait deux appels à la prière.
Spécificité qu’elle partage avec la prière de l’aube uniquement Selon Al-Bukhârî, As-Sâ’ib ibn Yazîd a dit : "À l’époque du Prophète :saws: , de Abû Bakr et de `Umar, nous faisions un seul appel à la prière, lorsque l’imam s’asseyait sur le mimbar. Puis à l’époque de `Uthmân, comme les musulmans étaient devenus très nombreux, un deuxième appel a été ajouté. Il se faisait à Az-Zawrâ’ [1]. Les choses sont restées telles quelles depuis."
Spécificité 36 : S’occuper d’adoration jusqu’à ce que l’imam arrive
Voir spécificité 18 et les paroles de Tha`labah Ibn Abî Mâlik.
Spécificité 37 : Réciter la sourate la Caverne, Al-Kahf (sourate 18)
Al-Hâkim et Al-Bayhaqî rapportent selon Abû Sa`îd Al-Khudrî que le Prophète :saws: a dit : "A celui qui lit la sourate la Caverne le jour du vendredi Dieu illuminera sa semaine jusqu’au vendredi suivant." Selon Sa`îd Ibn Mansûr, Abû Sa`îd Al-Khudrî a dit, sans toutefois faire remonter cette parole au Prophète :saws: : "Dieu illuminera la distance qui le sépare de l’Antique Maison [1]." On rapporte selon Khâlid Ibn Ma`dân que : "Quiconque lit la sourate la Caverne avant que l’imam ne sorte pour prononcer le sermon, verra ses péchés mineurs pardonnés pendant une semaine jusqu’au vendredi suivant. En outre, la lumière de cette sourate atteindra jusques l’Antique Maison." Ibn Mardawayh rapporte d’après Ibn `Umar que le Prophète :saws: a dit : "Celui qui lit la sourate la Caverne le jour du vendredi aura une lumière qui rayonnera depuis ses pieds jusqu’au ciel le plus élevé, qui l’éclairera le jour de la résurrection. De plus lui seront pardonnés les péchés mineurs qu’il aura commis entre les deux vendredis."Ad-Dihyâ rapporte dans les Mukhtârât d’après `Alî que le Prophète :saws: a dit : "Celui qui lit la sourate la Caverne le jour du vendredi sera protégé durant huit jours. Si l’Antéchrist fait son apparition, il en sera protégé."
Spécificité 38 : Lecture de la sourate la Caverne la nuit du jeudi au vendredi Ad-Dârimî rapporte dans son Musnad que Abû Sa` îd Al-Khudrî a dit : "Celui qui lit la sourate la Caverne la nuit du jeudi au vendredi sera illuminé d’une lumière qui éclairera la distance qui le sépare de l’Antique Maison."
Spécificité 39 : réciter les Mu`awwidhatayn, la sourate Al-Ikhlâs et la sourate Al-Fâtihah après la prière
Abû `Ubayd et Ibn Ad-Darrîs rapportent dans Fadâ’il Al-Qur’ân, d’après Asmâ’ Bint Abî Bakr, que : "Quiconque accomplit la prière du vendredi, puis lit sept fois Qul huwallâhu ahad [2], les Mu`awwidhatayn [3] et Al-Hamd [4], sera protégé toute la semaine jusqu’au vendredi suivant." Sa`îd Ibn Mansûr rapporte d’après Makhûl que : "Quiconque lit sept fois la Fâtihah du Livre, les Mu`awwidhatayn et Qul huwallâhu ahad le jour du vendredi, directement après la prière et avant de prononcer un seul mot, les péchés mineurs qu’il aura commis pendant la semaine jusqu’au vendredi suivant lui seront pardonnés et il sera protégé." Humayd Ibn Zanjawayh rapporte dans Fadâ’il Al-A`mâl, d’après Ibn Shihâb, que : "Quiconque lit sept fois Qul huwallâhu ahad et les Mu`awwidhatayn après la prière du vendredi - une fois que l’imam aura prononcé les salutations achevant la prière et avant que l’orant ne parle avec autrui - il sera protégé, ainsi que sa fortune et ses enfants, entre ce vendredi et le vendredi suivant." Spécificité 40 : Réciter les sourates Al-Kâfirûn et Al-Ikhlâs pendant la prière du coucher du soleil la nuit du vendredi Al-Bayhaqî rapporte dans ses Sunan d’après Jâbir Ibn Samurah : « Le Prophète :saws: récitait pendant la prière du coucher du soleil, la nuit du vendredi [5], les sourates : Qul yâ ayyuhal-kâfirûn et Qul huwallâhu ahad ; il récitait pendant la prière de la nuit, la nuit du vendredi, les sourates Al-Jumu`ah et Al-Munâfiqûn. »
Spécificité 41 : Réciter les sourates Al-Jumu`ah et Al-Munâfiqûn pendant la prière de la nuit la nuit du vendredi En raison du hadîth susmentionné.
Spécificité 42 : Interdiction de constituer des cercles avant la prière
Abû Dâwûd rapporte selon `Amr Ibn Shu`ayb, d’après son père, d’après son grand-père que le Prophète :saws: interdit la constitution de cercles avant la prière du vendredi. Al-Bayhaqî dit : « Il est détestable de constituer des cercles à l’intérieur de la mosquée si la congrégation est nombreuse et la mosquée petite, si bien que cela empêche les orants de prier. »
Spécificité 43 : Du caractère illicite de partir en voyage avant la prière
Ibn Abî Shaybah rapporte d’après Hassân Ibn `Atiyyah : « Si un individu part en voyage le vendredi, on fera des invocations contre lui pour qu’il ne soit pas accompagné et qu’il ne soit pas assisté durant son voyage. » Al-Khatîb rapporte dans Ruwât Mâlik, selon une chaîne de narration faible, d’après Abû Hurayrah, un récit attribué au Prophète : « Celui qui part en voyage le vendredi, ses deux anges gardiens prient pour qu’il ne soit pas accompagné durant son voyage et que son dessein ne soit pas réalisé. » Ad-Daynûrî rapporte aussi, au sujet de la compagnie, à propos de Sa`îd Ibn Al-Musayyib : « Un homme vint lui faire ses adieux le vendredi. Il lui dit alors : “Ne t’empresse pas de partir jusqu’à ce que tu aies prié.” Il lui répondit : “Je crains que mes compagnons partent sans moi”, et il se pressa de partir. Par la suite, Sa`îd demanda de ses nouvelles, des gens vinrent et lui dirent : “Sa jambe s’est cassée.” Sa`îd dit : “Je pensais que cela lui arriverait.” » Il rapporte également d’après Al-Awzâ`î : « Nous connaissions un chasseur. Il sortait chasser le vendredi et ne s’arrêtait pas pour accomplir la prière, si bien qu’il fut englouti lui et sa mule. Les gens sortirent alors ; sa mule était entièrement engloutie dans la terre à l’exception de ses oreilles et de sa queue. » Ibn Abî Shaybah rapporte d’après Mujâhid : « Des gens s’apprêtaient à partir en voyage au moment de la prière du vendredi quand leur tente prit feu au-dessus d’eux, sans flamme apparente. »
Spécificité 44 : L’absolution des péchés y survient
Ibn Mâjah rapporte selon Abû Hurayrah que le Messager d’Allâh :saws: dit : « Les péchés, du vendredi au vendredi suivant, sont absous sauf si des péchés majeurs sont commis. » Il rapporte d’après Salmân que le Messager d’Allâh :saws: lui dit : « Sais-tu ce qu’est le vendredi ? » Il répondit : « Allâh et Son Messager sont plus savants. » Il dit : « C’est le jour où Allâh réunit vos deux ancêtres [Adam et Eve]. Quiconque y soigne ses ablutions puis se rend à la mosquée pour la prière du vendredi, cela lui vaudra l’absolution de ses péchés commis jusqu’au vendredi suivant aussi longtemps qu’il évitera les péchés majeurs. »
Spécificité 45 : L’immunité contre le châtiment de la tombe pour celui qui décède le jour ou la nuit du vendredi
Abû Ya`lâ rapporte d’après Anas que le Messager d’Allâh :saws: dit : « Quiconque décède un vendredi sera à l’abri du châtiment de la tombe. » Al-Bayhaqî rapporte dans le chapitre de la tombe, d’après `Ikrimah Ibn Khâlid Al-Makhzûmî : « Quiconque décède le vendredi, ou la nuit du vendredi, se verra apposer le cachet de la foi et sera préservé du châtiment de la tombe. »
Spécificité 46 : L’immunité contre l’épreuve de la tombe pour celui qui décède le jour ou la nuit du vendredi si bien qu’il n’y subit pas d’interrogatoire
D’après le récit rapporté et jugé bon par At-Tirmidhî et d’après Al-Bayhaqî, Ibn Abî Ad-Dunyâ et d’autres, selon Ibn `Amr, le Messager d’Allâh :saws: dit : « Nul musulman ne mourra la nuit du vendredi ou le jour du vendredi sans qu’Allâh ne le préserve de l’épreuve de la tombe. », et dans une variante : « sans qu’il ne soit exempté de l’épreuve de la tombe » ou encore « sans qu’il ne soit protégé des examinateurs de la tombe [1] ». Le Hakîm At-Tirmidhî dit : « Cela est dû au fait que ce qui attend le défunt auprès de son Seigneur n’est plus un secret. Car la géhenne n’est pas attisée le vendredi, ses portes sont fermées et son démon ne s’y exerce pas comme il s’exerce les autres jours. Ainsi lorsqu’Allâh rappelle Son Serviteur un vendredi, cela démontre la félicité et la bonne issue qui l’attendent. Allâh ne rappelle dans ce jour faste que ceux qu’Il a destinés au bonheur auprès de Lui, et c’est pour cela qu’Il leur épargne l’épreuve de la tombe puisqu’elle ne sert qu’à distinguer l’hypocrite du croyant véridique. »
Spécificité 47 : La suspension du châtiment des habitants des tombes
Al-Yâfi`î dit dans:« Rawd Ar-Rayâhîn» : « Il nous est parvenu que les morts ne sont pas suppliciés la nuit du vendredi pour faire honneur à ce jour. » Il dit également : « Il se peut que cela concerne spécifiquement les pécheurs croyants, et non pas les incroyants. »
Spécificité 48 : Les esprits se réunissent le vendredi
Ibn Abî Ad-Dunyâ rapporte, ainsi qu’Al-Bayhaqî dans les :« Shu`ab », qu’un homme de la famille de `Âsim Al-Juhdurî raconta avoir vu `Âsim Al-Juhdurî en songe lui disant : « Je suis dans l’un des jardins du Paradis avec quelques-uns de mes compagnons. Nous nous réunissons toutes les nuits de vendredi jusqu’au matin chez Bakr Ibn `Abd Allâh Al-Muznî et nous recevons vos nouvelles. » Il lui demanda : « Êtes-vous au courant de nos visites ? » Il répondit : « Oui, nous le sommes la nuit et le jour du vendredi et les samedis matin jusqu’au lever du soleil. » Il demanda : « Et pourquoi ce jour en particulier ? » Il répondit : « Cela est dû au mérite et à la grande valeur du vendredi. »
Spécificité 49 : Le vendredi est le suzerain des jours
Muslim rapporte d’après Abû Hurayrah que le Prophète :saws: dit : « Le vendredi est le meilleur jour où se lève le soleil, Adam y fut créé, il y fut admis au Paradis, il y fut extradé sur Terre, et l’Heure ne surviendra qu’un vendredi. » Al-Hâkim en rapporte une variante débutant par « Le vendredi est le suzerain des jours etc. » Abû Dâwûd rapporte un récit semblable et avec l’addition suivante : « Son repentir [d’Adam] y fut agréé et il y décéda. Les créatures y sont à l’expectative du matin jusqu’au lever du soleil par crainte de l’Heure, sauf les djinns et les humains. » Ibn Abî Shaybah, Ibn Mâjah et Al-Bayhaqî dans les Shu`ab rapportent d’après Abû Lubâbah Ibn `Abd Al-Mundhir que le Messager d’Allâh :saws: dit : « Le vendredi est le suzerain des jours, il est le plus grand au regard d’Allâh ; il est plus grand que le jour du sacrifice et le jour de la rupture du jeûne. Cinq choses le caractérisent :
-Adam y fut créé, y fut extradé sur Terre et y décéda ; il comporte une heure où tout Serviteur implorant Allâh est exaucé, sauf s’il demande une chose illicite, et l’Heure y adviendra. Nul ange rapproché, ni ciel, ni terre, ni vent, ni montagne, ni mer, qui ne ressente une appréhension le vendredi. »Sa`îd Ibn Mansûr rapporte dans ses Sunan selon Mujâhid : « Lorsque arrive le vendredi, une frayeur saisit la terre, la mer, et toute créature qu’Allâh créa à l’exception de l’homme. » `Abd Allâh Ibn Ahmad rapporte dans Zawâ’id Az-Zuhd, selon Abû `Imrân Al-Jûnî : « Il nous est parvenu qu’à chaque nuit du vendredi, une frayeur saisit les habitants du ciel. » Synthèse : Dans certains ouvrages hambalites, on fait état d’une divergence résumée ci-après : « Nos condisciples divergèrent sur le mérite relatif de la Nuit du Mérite (laylat al-qadr) par rapport à la nuit du vendredi, laquelle des deux nuits est la meilleure ? Certains, dont Ibn Battah, donnèrent la préséance à la nuit du vendredi. Abû Al-Hasan At-Tamîmî fit toutefois exception de la nuit où le Coran fut révélé. Cependant, la majorité des savants est d’avis que la Nuit du Mérite est meilleure. Les premiers fondèrent leur opinion sur le hadîth de la Nuit Sublime (al-laylat al-gharrâ’) - sachant que la ghurrah désigne la meilleure partie de toute chose - et sur le fait que de nombreux récits font état du mérite du jour qui la suit, ce qui n’est pas le cas pour le jour suivant la Nuit du Mérite. Ils concilièrent leur position avec la parole du Très-Haut : « La Nuit du Mérite vaut mieux que mille mois » [2], en disant que cela signifie qu’elle est meilleure que mille mois sans compter les nuits du vendredi, tout comme la majorité des savants est d’avis qu’elle vaut mieux que mille mois sans compter les Nuits du Mérite. À cela ils ajoutèrent que la nuit du vendredi subsistera au Paradis, étant donné que dans le jour qui la suit survient la visite rendue à Allâh - Exalté soit-Il, et qu’elle est déterminée de manière exacte dans le monde d’ici-bas, alors que la détermination de la Nuit du Mérite demeure incertaine. »
Spécificité 50 : Il est le jour du supplément
Ash-Shâfi`î rapporta dans Al-Umm que Anas dit : « Jibrîl apporta un mirroir comportant une tache lumineuse au Messager d’Allâh (saws) qui l’interrogea : “ Qu’est-ce ? ” Il lui répondit : “ Il s’agit du vendredi, c’est un privilège pour toi et pour ta communauté. Grâce à (ce jour), vous devancez les autres, les juifs et les chrétiens. Il vous est bénéfique. Il comporte une heure, pour peu que le croyant y prie, il sera exaucé. Et il est auprès de nous le jour du supplément. ” Le Prophète :saws: s’enquit : “ Qu’est-ce que le jour du supplément, ô Jibrîl ? ” Celui-ci lui dit : Ton Seigneur possède une vallée vaste dans le Firdaws [3] supérieur où se trouve des bancs de musc. Chaque vendredi, Allâh y fait descendre des anges, et est entouré de chaires de lumière, sur lesquelles siègent les Prophètes, ces chaires sont elles-mêmes entourées de sièges en or certis d’émeraude et de topaz sur lesquels prennent place les martyrs et les véridiques. Ensuite viennent les habitants du paradis et s’assoient derrière eux sur ces bancs. Allâh dit alors : “ Je suis votre Seigneur. Vous avez cru en Ma promesse. Formulez donc vos vœux, Je vous exaucerai. ” Ils diront : “ Seigneur, nous demandons Ton agrément. ” Il répondra : “ Je vous agrée. Je vous accorderai ce que vous demanderez et Je vous réserve un supplément. ” Si bien qu’ils aimeront les vendredis en raison des mannes que leur Seigneur leur y accorde. » Cette narration provient de diverses chaînes de narrateurs d’après Anas. Certaines variantes font état de l’ajout suivant : « Ils restent assis dans cette assemblée le temps qu’il faut pour que les gens s’en aillent (après la prière), puis ils retournent dans leurs demeures respectives. » [4] Al-Âjurrî [5] rapporta également dans Ar-Ru’yah d’après Abû Hurayrah que le Messager d’Allâh :saws: dit : « Lorsque les habitants du paradis y sont admis, on les installe à la hauteur de leurs œuvres. Puis, lorsque l’équivalent du jour du vendredi arrive, ils sont autorisés à rendre visite (à Allâh). Alors, Allâh leur dévoile son Trône, et Se montre pour eux dans l’un des jardins du Paradis. On dispose à leur intention des chaires de lumière, des chaires de perles, des chaires en émeraude, des chaires en or, des chaires en argent. Le plus bas d’entre eux — et personne d’entre eux n’est bas — s’installe sur des bancs en musc et en camphre, et ils n’envient guère ceux qui sont installés sur des sièges » etc. Le hadîth traite entre autres de la Vue Béatificatrice, de l’audience de Ses Paroles et de la conduite au paradis. Il rapporta également d’après Ibn `Abbâs que le Prophète (saws) dit : « Les habitants du paradis rendent visite à leur Seigneur (rwj) tous les vendredis dans des dunes de camphre. Ceux qui seront installés le plus proche de Lui sont ceux qui auront été les plus prompts à se rendre auprès de Lui lors des (prières du) vendredis, ceux qui arrivaient le plus tôt.»
Spécificité 51 : Il est mentionné dans le Coran
Il a la particularité d’être cité dans le Coran : « Si l’on appelle à la prière le jour du vendredi ». [1]
Spécificité 52 : «Allâh a prêté serment par ce jour »
Ibn Jarîr [2] rapporta d’après `Alî Ibn Tâlib à propos du verset « wa shâhidin wa mashhûd » (« et par le témoin et ce dont on témoigne ») [3] que le témoin renvoie au jour du vendredi et que ce dont on témoigne renvoie au jour de `Arafah. Humayd Ibn Zanjaweih rapporta dans Fadâ’il Al-A`mâl d’après Abû Hurayrah que le Messager d’Allâh :saws: dit : « Le jour promis (al-yawm al-maw`ûd) désigne le jour de la résurrection, le jour dont on est témoin (al-yawm al-mashhûd) désigne le jour de `arafah, le témoin désigne le vendredi. Jamais le soleil ne se sera levé ni couché en un jour meilleur que le vendredi. »Ibn Jarîr rapporta d’après Ibn `Abbâs que « le témoin c’est l’être humain et ce dont on témoigne c’est le vendredi ». Il rapporta également d’après Ibn Az-Zubayr selon Ibn `Umar, que « il s’agit du jour du sacrifice et du vendredi ». Il rapporta d’après Abû Ad-Dardâ’ que le Messager d’Allâh :saws: dit : « Multipliez les prières sur moi le vendredi car c’est un jour dont on témoigne et les anges y assistent. »
Spécificité 53 : Il est un privilège de cette communauté
Les deux Sheikhs rapportèrent d’après Abû Hurayrah qu’il entendit le Messager d’Allâh :saws: dire : « Nous sommes les derniers et serons les premiers le jour de la résurrection. Alors que nos prédécesseurs ont reçu leur Livre avant nous, Allâh leur assigna un jour et voici qu’ils ont divergé à son sujet. Mais Allâh nous l’a indiqué de sorte que nous devançons les autres. Le (jour des) juifs arrive demain et celui des chrétiens après demain. » Muslim rapporta également d’après Abû Hurayrah et Hudhayfah que le Messager d’Allâh :saws: dit : « Allâh détourna nos prédécesseurs du vendredi, si bien que le lot des juifs fut le samedi et celui des chrétiens le dimanche. Puis, Allâh nous suscita et nous guida vers le vendredi. »
Spécificité 54 : Il est le jour du pardon
Ibn `Adiyy rapporta, ainsi qu’At-Tabarânî dans :« Al-Awsat» selon une bonne chaîne de narrateurs, d’après Anas, que le Messager d’Allâh (saws) dit : « Allâh (rwj) ne laisse point un musulman un jour de vendredi sans lui avoir pardonné. »
Spécificité 55 : Il est le jour de l’affranchissement
Al-Bukhârî rapporta dans son Târîkh, ainsi qu’Abû Ya`lâ, d’après Anas, que le Messager d’Allâh —:saws: dit : « Le jour et la nuit du vendredi comportent vingt-quatre heures, pas une heure ne passe sans qu’Allâh n’affranchisse six cents personnes de l’Enfer alors qu’ils le méritaient. » Ibn `Adiyy et Al-Bayhaqî dans les Shu`ab en rapportèrent une variante : « pas une heure ne passe sans qu’Allâh n’affranchisse six cents mille personnes de l’Enfer. »
|
|
|
|
|
|
|
|
|
les 101 spécificités du vendredi"
30/04/2008 21:40
SALAMA ALAIKUM MES FRERES ET SOEURS Assalamu'alaykum ,chers frères et soeurs ,voici les cent et une spécificité du vendredi !
1ère spécificité : C’est le jour de fête de cette communauté Selon Ibn`Abbâs (radhia Allâhou anhou) que le Messager d'Allah (sallalahou alayhi wa salam), a dit : «Ce jour est un jour de fête qu'Allah a établi pour les musulmans. Celui qui va à la prière vendredi, qu’il fasse ses grandes ablutions (ghusl), s’il possède du parfum (tîb) qu’il en mette, et je vous recommande le siwâk.» (Ibn Mâjah)
Selon Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhou), que le Messager d'Allah (sallalahou alayhi wa salam), dit un vendredi : «Ô musulmans ! Allah a fait de ce jour un jour de fête pour vous. Faîtes vos grandes ablutions et usez du siwâk.» (At-Tabarânî)
2ème spécificité : Jeûner seulement le jour du Vendredi est déconseillé Selon Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhou) , le Messager d'Allah (sallalahou alayhi wa salam), dit : «Que l’un de vous ne jeûne pas le jour du vendredi, à moins qu’il n’ait jeûné avant ou ne compte jeuner après.» (Boukhâri, Muslim)
Ibn Jâbir (radhia Allâhou anhou) a dit : "Le Prophète (sallalahou alayhi wa salam), a interdit le jeûne du jour du Vendredi." (Boukhâri, Muslim) Juwayriyah (radhia Allâhou anha), la Mère des croyants, rapporte que le Prophète (sallalahou alayhi wa salam), entra un jour chez elle un Vendredi alors qu’elle jeûnait.
Il lui demandé : «As-tu jeûné hier ?»
Elle répondit:« non ! »
Il lui demanda ensuite : « Comptes-tu jeûner demain ?»
Elle répondit:« non ! »
Il lui dit : «Alors, romps le jeûne ! » (Boukhâri) Junâdah Ibn Abî Umayyah Al-Azdî (radhia Allâhou anhou) dit : « Un vendredi, j’ai rejoint, avec une délégation de la tribu de Azd, le Prophète (sallalahou alayhi wa salam). Il nous invita à manger le plat qu’il avait devant lui, mais nous lui dîmes que nous jeûnions. Il nous dit : «Avez-vous jeûné hier ?» Nous lui dîmes que non. Puis, il nous demanda si nous jeûnerons le lendemain et nous lui répondîmes non. Il nous ordonna alors de rompre le jeune et ajouta : «Ne jeûnez pas le jour du vendredi isolé.»" (Al-Hâkim) Selon Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhou), le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) a dit : «Ne privilégiez pas la nuit de la veille du vendredi, spécifiquement, par un qiyâm (1), par rapport aux autres nuits. Et ne privilégiez pas le jour du vendredi, spécifiquement, par un jeûne, par à rapport aux autres jours, à moins que ce soit un jeûne que l’un de vous doit accomplir pour quelque raison.» (Muslim) An-Nawawî (Rahmatoullah alayhi) dit : "L’avis le plus authentique selon notre Ecole (2) correspond à l’avis de la majorité des savants et confirme qu’il est réprouvé de jeûner le jour du Vendredi seul. Mais un autre avis (3) avance que le jeûne du jour du Vendredi n’est détestable que dans le cas du jeûneur qui est tellement affaibli par son jeûne qu’il ne peut accomplir correctement ses actes cultuels." Selon Ibn Mas`ûd (radhia Allâhou anhou) ; « le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) mangeait très rarement le jour du vendredi". (Ahmad, At-tirmidhî, An-Nasâ’î et d’autres) Ahmad (Rahmatoullah alayhi) explique ceci en disant que "le Prophète (sallalahou alayhi wa salam), jeûnait le jour du jeudi et il le faisait suivre du jeûne du vendredi.» Les avis sont divergents dès lors que l’on cible les raisons de la réprobation du jeûne du vendredi et l’avis authentique, comme l’affirme An-Nawawî, est que : « le jeûne du jour du vendredi est réprouvé parce qu’en ce jour, de nombreux actes cultuels sont recommandés, tels que implorer Allah, L’invoquer, lire le Coran ou encore répéter les Salutations sur le Prophète (sallalahou alayhi wa salam). Ainsi il est préférable de ne pas jeûner ce jour, de manière à faciliter l’accomplissement de toutes ces activités avec dynamisme et d’éviter lassitude et paresse. Il en est de même par exemple pour le jour de ’Arafât durant le pélerinage, jour qu’il est préférable, pour les mêmes raisons, de ne pas jeûner.» Si la fatigue explique effectivement la réprobation du jeûne du vendredi, on voit mal pourquoi il n’est pas également déconseillé de jeûner le vendredi si on le fait suivre ou précéder d’un autre jour de jeûne. Mais selon l’Imâm Ahmad, ceci s’explique simplement par le fait qu’en jeûnant un jour en plus du vendredi, on récolte un mérite qui compense l’affaiblissement ou les manquements dans les actes cultuel que l’on devrait faire en ce jour. Certains évoquent d’autres raisons pour expliquer la réprobation de jeûner ce jour. Une raison réside dans la crainte que l’importance accordée à ce jour ne soit exagérée au point que les musulmans soient subjugués par ce jour comme les juifs l’ont été par leur Sabbat. Mais selon Ahmad, ceci est faux et réfutable par le fait que l’importance extrême du jour du vendredi est déjà marquée par une prière spéciale, ainsi que par des prescriptions rituelles et une vénération spécifiques. Une autre raison réside dans la crainte que l’on en arrive à penser que le jeûne de ce jour est obligatoire. Mais cet avis est réfuté, comme le rappelle An-Nawawî, par le fait qu’il existe déjà des jours pour lesquels le jeûne est fortement conseillé. D’autres avancent que la raison d’être de ce jour est sa qualité de fête et qu’il ne convient pas de jeûner les jours de fête. Ibn Hajar renforce cet avis, qu’il a adopté, par un hadith , selon lequel Abû Hurayrah (radhia allahôu anhou) aurais dit que le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) dit : « Le jour du vendredi est un jour de fête. Ne faites donc pas de votre jour de fête un jour de jeûne, sauf si vous jeûnez également le jour précédent ou le jour suivant.» (Al Hakim) `Alî (radhia Allâhou anhou) a dit : « Que celui qui désire jeûner dans le mois jeûne le jeudi. Qu’il ne jeûne pas le jour du vendredi, car le vendredi est un jour propice à la nourriture, la boisson et l’invocation d’Allah.» (Ibn Abî Shaybah) Enfin, une dernière raison qui justifie que le jeûne isolé du vendredi est réprouvé réside dans la recommandation de diverger du comportement des juifs. Ceux-ci jeûnent en effet leurs jours de fête, c’est-à-dire qu’ils jeûnent ces jours isolés. Or, il nous est interdit de les imiter. C’est d’ailleurs pour cette même raison qu’il nous est conseillé de jeûner le jour de `Âshûrâ en le faisant précéder ou suivre d’un autre jour de jeûne. C’est ce dernier avis que j’adopte car c’est un avis irréfutable.
3ème spécificité : Il est déconseillé de privilégier sa veille, spécifiquement, par un qiyâm Selon Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhou), le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) a dit : «Ne privilégiez pas la nuit de la veille du vendredi, spécifiquement, par un qiyâm (1), par rapport aux autres nuits. Et ne privilégiez pas le jour du vendredi, spécifiquement, par un jeûne, par à rapport aux autres jours, à moins que ce soit un jeûne que l’un de vous doit accomplir pour quelque raison.» (Muslim) Toutefois, Al-Khatîb (rahmatoullah alayhi) a rapporté dans Ar-Ruwâh, au sujet de Mâlik Ibn Anas (rahmatoullah alayhi), par la voie de Isma`îl Ibn Abî Uways, selon sa femme, la fille de Mâlik Ibn Anas : "que son père passait la nuit du vendredi à prier".
4ème spécificité : Récitation de la sourate As-Sajdah et Al-Insân le matin Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhou) a dit : "Le vendredi, à la prière du fajr (l’aube), le Messager d'Allah (sallalahou alayhi wa salam) récitait la sourate "Alif, Lâm, Mîm. Révélation" (4) et la sourate "S’est-il écoulé pour l’homme ?" (5) (Boukhâri, Muslim) Cela fut également rapporté selon Ibn `Abbâs (radhia Allâhou anhou), Ibn Mas`ûd (radhia Allâhou anhou), `Alî (radhia Allâhou anhou), et d’autres, et les termes d’Ibn Mas`ûd chez At-Tabarânî sont : "Il faisait cela de façon permanente." On dit que la sagesse sous-tendant la récitation de ces deux sourates c’est de mettre en valeur les mentions qu’elles font de la création d’Adam (alayhi salat wa salam) et les états du Jour du Jugement, car cela a lieu le vendredi. Cette opinion fut citée par Ibn Dihyah. D’autres ont dit que la récitation de ces deux sourates est motivée par la prosternation supplémentaire [due à la sourate As-Sajdah]. Selon Ibrâhîm An-Nakh`î (rahmatoullah alayhi) : "Il est recommandé de réciter dans la prière du subh (matin) du vendredi la sourate As-Sajdah." (Ibn Abî Shaybah) Il a rapporté également selon lui qu’il a récité la sourate Maryam. Il a rapporté selon Ibn `Awn (rahmatoullah alayhi) : "Ils récitaient pendant la prière du matin, le vendredi, une sourate qui contient une sajdah (une prosternation)."
5ème spécificité : La prière du subh le jour du vendredi est la meilleure des prières auprès d’Allah Ibn `Umar (radhia Allâhou anhou) dit qu’un vendredi matin, il ne vit pas Humrân à la mosquée. Quand il le retrouva, il lui dit : "Qu’est ce qui t’a occupé au point de ne pas prier la prière du matin à la mosquée ? Ne sais-tu pas que la prière la plus considérée auprès d’Allah Le Très Haut est la prière en congrégation du vendredi matin ?" (As-sunnan) Al-Bayhaqî (rahmatoullah alayhi) explicite dans Shu`ab Al-Îmân que ce hadith a bien été rapporté par les Compagnons dans les termes suivants : "La meilleure des prières auprès d’Allah est la prière du subh en congrégation le vendredi." Abû `Ubaydah Ibn Al-Jarrâh (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) a dit : «Il n’est de prière meilleure que la prière du matin en congrégation le vendredi et il n’est de chose plus certaine que le pardon pour celui d’entre vous qui y assiste.» (Al-Barrâz et At-Tabarânî) (1) Prière nocturne surérogatoire. (2) Il s’agit de l’école de l’Imâm Ash-Shafîi. (3) Toujours de l’école shaféite. (4) Ancien nom de la sourate 32, la Prosternation, As-Sajdah. (5) Ancien nom de la sourate 76, l’Être humain, Al-Insân.
6ème spécificité : La prière du vendredi C’est une prière rendue spéciale par le fait qu’elle est composée de deux rak`ât (cycles de prière) seulement, alors que pour tous les autres jours, la prière du dhuhr est accomplie et compte quatre rak`ât.
7ème spécificité : La prière du vendredi équivaut à un pélerinage Selon Ibn `Abbâs (radhia Allâhou anhou), le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) a dit : «La prière du vendredi est le pélerinage des pauvres.» (Fadâ’il Al-A`mâl, Musnad d'Al-Hârith Ibn Abî Usâmah) Et Humayd Ibn Zanjawîh précise que Sa`îd Ibn Al-Musayyab a dit : "La prière du vendredi m’est préférable à un pélerinage surérogatoire."
8ème spécificité: La récitation du Coran à voix haute lors de la prière du Vendredi
La prière du vendredi est caractérisée par une lecture du Coran à voix haute, alors que toute autre prière diurne se fait à voix basse.
9ème spécificité : récitation de sourate Al-Jumu`ah et Al-Munâfiqûn Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhou) a dit : "J’ai entendu le Prophète (sallalahou alayhi wa salam), réciter, dans la prière du vendredi, la sourate Al-Jumu`ah (62) et la sourate "Quand les hypocrites viennent à toi" (1)" (Muslim) Selon lui: "dans la prière du vendredi, j’ai entendu, le Prophète (sallalahou alayhi wa salam), réciter la sourate Al-Jumu`ah pour exhorter les croyants et, dans la deuxième rak`ah, la sourate "Quand les hypocrites viennent à toi" pour effrayer les hypocrites." (At-Tabarânî) (1) Sourate 62, Al-Munâfiqûn.
10ème spécificité : La prière de vendredi doit être accomplie en congrégation.
11ème, 12ème et 13ème spécificités Ces trois spécificités - relatives à la prière du Vendredi - sont les suivantes : (11ème): Elle se fait en un lieu unique au sein d’une cité ; (12ème): avec l’autorisation et selon les exigences du gouverneur, du responsable, de celui qui a l’autorité ; comme tout cela est spécifié dans les livres de jurisprudence islamique (Fiqh). 13ème): Et concernant le fait qu’il faille réunir quarante personnes au moins pour que cette prière deviennent obligatoire, l’avis le plus fort que je connaisse est établi par un hadih dans lequel selon Jâbir Ibn `Abd Allâh (radhia Allâhou anhou): "La sunnah répandue et pratiquée dans ce domaine est que la prière du Vendredi est due quand on réunit quarante hommes et plus". (Sunan d'Ad-Dâraqutnî)
14ème spécificité : La prière du Vendredi a été rendue particulière par la volonté qu’a eu le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) de brûler celui qui l’abandonne Selon Ibn Mas`ûd (radhia Allâhou anhou) que le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) dit un jour à propos de ceux qui abandonnent la prière du Vendredi : «J’ai vraiment eu l’intention de donner l’ordre à un homme de prendre ma place comme Imam, puis d’aller brûler la demeure de ceux qui abandonnent la prière du Vendredi, avec ses occupants». (Al-Hâkim) Al-Hâkim juge ce hadîth authentique selon les critères d’authenticité d’Al-Boukhâri et de Muslim.
15ème spécifité : Allah scelle le coeur de quiconque abandonne la prière du Vendredi Ibn `Umar et Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhom) ont tous deux dit que le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) a menacé : «Que cessent ceux qui abandonnent la prière en congrégation, ou alors Allah scellera leur coeur et ils deviendront des gens négligents !». (Muslim) Abî Ja`d Ad-Dhumrî (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) a dit : «Celui qui délaisse trois prières du Vendredi consécutives par négligence, Allah scelle son coeur». (Abû Dâwûd, At-Tirmidhî, Al-Hâkim et Ibn Mâjah) Ce hadîth est considéré bon (hasan) par At-Thirmidhi, et authentique (Sahîh) par Al-Hâkim. Jâbir Ibn Abd Allâh (radhia Allâhou anhou) que le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) a dit : «Celui qui délaisse la prière du Vendredi à trois reprises, alors qu’il n’avait aucun empêchement, Allah scelle son coeur». (Al-Hâkim et Ibn Mâjah) Selon Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhou) que le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) a dit : «Celui qui délaisse trois prières du Vendredi sans raison, Allah lui scelle le coeur et il est alors du nombre des hypocrites». (Sa`îd Ibn Mansûr) Ibn `Umar (radhia Allâhou anhou) a dit : "Celui qui délaisse intentionnellement trois prières du vendredi sans aucune raison, Allah lui scelle le coeur du Sceau de l’hyprocrisie". (Sa`îd Ibn Mansûr) Selon Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhou), que le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) a dit : «Celui qui délaisse la prière du Vendredi sans avoir la moindre excuse, la peine pour ces prières manquées ne lui sera connue que le Jour du Jugement». (Targhîb d'Al-Asbahânî) Selon Samurah (radhia Allâhou anhou) que le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) a dit : «Assistez à la prière du Vendredi, et approchez-vous de l’Imam. Quiconque abandonne cette prière abandonne du même coup le Paradis, car l’Imam fait partie des gens du Paradis». (Al-Asbahânî)
16ème spécificité : Expiations légales pour celui qui abandonne la prière du Vendredi Samurah Ibn Jundub (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit : «Que celui qui, sans aucune excuse, rate la prière du Vendredi, donne un dînâr d’or en aumône. S’il n’en a pas les moyens, qu’il donne un demi-dînâr d’or». (Ahmad, Abû Dâwûd, An-Nasâ’î et Ibn Mâjah) Qudâmah Ibn Wabarah (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit : « Que celui qui laisse passer la prière du Vendredi sans aucune excuse verse en aumône un dirham d’argent, ou un demi-dirham d’argent, ou un sâ`(1) de blé, ou un demi-sâ ». »(Abû Dâwûd)
17ème spécificité : Durant le sermon du vendredi, il faut se taire et avoir une bonne conduite D'après Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhou), le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit : «Si, le jour du Vendredi, tu dis à ton voisin "écoute attentivement" pendant que l’Imâm prêche, alors tu auras ainsi prononcé une futilité». (Al-Bukhârî & Muslim) D'après Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhou), le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit : «Le jour du Vendredi, quiconque accomplit les ablutions convenablement, puis vient à la mosquée, écoute attentivement [le sermon], ses péchés commis entre deux vendredis consécutifs seront pardonnés, ainsi que les péchés de trois jours supplémentaires. Et quiconque touche (dans le sens s’amuse avec) les cailloux [pendant le sermon], il aura certainement fait une chose futile». (Muslim) D'après `Abd Allâh Ibn `Amr (radhia Allâhou anhou), le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) dit : «Quiconque fait les grandes ablutions, se parfume de quelque parfum en sa possession, porte de beaux habits qu’il a, puis n’avance point de rang en rang en enjambant le cou des orants [venus avant lui] et ne parle pas pendant l’exhortation, ce sera une expiation pour ses péchés commis entre deux vendredis consécutifs. Quiconque parle pendant le sermon et marche de rang en rang en enjambant le cou des autres, sa prière sera comme une prière du dhohr». (Abû Dawûd) Tha`labah Ibn Abî Mâlik (rahmatoullah alayhi) a dit : "Du temps de `Umar Ibn Al-Khattâb, pour la prière du Vendredi, lorsque `Umar apparaissait pour donner le sermon, nous continuions à parler, mais lorsqu’il commençait à parler, nous nous taisions". (Sa`îd Ibn Mansûr) Selon Ubayy Ibn Ka`b (radhia Allâhou anhou): "Un jour du vendredi, le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) récita sourate Barâ’ah (2) alors qu’il était debout en train de rappeler les jours d'Allah. Abû Ad-Dardâ’ ou Abû Dharr me fit signe en disant : "Quand cette sourate a-t-elle été révélée ? Je ne l’ai jamais entendue auparavant". Le Prophète lui fit signe de se taire. Lorsque les gens s’en allèrent, il (Abu Dharr ou Abu Ad-Dardâ’), dit : "Je t’ai demandé quand cette sourate fut-elle révélée, tu ne m’as pas répondu". Ubayy lui répondit : "Tu n’as gagné de ta prière que les paroles futiles que tu as dites". Il partit alors voir le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) et l’en informa et lui relata ce que Ubayy avait affirmé. Le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) lui dit : «Ubayy a dit vrai ! ». (Ibn Mâjah ,Sa`îd Ibn Mansûr) Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhou) a dit : "Ne dis pas Subhân Allâh (Gloire à Dieu) pendant que l’Imâm prêche". (Sa`îd Ibn Mansûr) D'après Ibn `Abbâs (radhia Allâhou anhou) , le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit : «Quiconque parle pendant que l’Imâm prêche, est tel un âne qui porte des charges, et quiconque lui dit : "Tais-toi et écoute attentivement" son vendredi est nul». (Sa`îd Ibn Mansûr)
18ème spécificité : Lorsque l’Imâm se tient sur le mimbar, point de prière Sa`îd Ibn Al-Musayyab (radhia Allâhou anhou) a dit : "La venue de l’Imâm (3) met fin à la prière (surérogatoire) et ses paroles mettent fin à toute autre parole". (Sa`îd Ibn Mansûr) An-Nawawî (rahmatoullah alayhi) :"Quand l’Imâm se tient sur le mimbar, il est interdit de commencer une prière surérogatoire. Et si on est dans une prière alors qu’il s’est tenu sur le mimbar, alors il convient d’alléger la prière, et cela fait l’objet d’un consensus."(Sharh Al-Madhhab) Propos cités par Al-Mawardî et d’autres. Al-Baghawî (rahmatoullah alayhi) dit : "Cela est valable qu’on ait prié la Sunnah ou pas". An-Nawawî dit : "On s’abstient de prier dès que l’Imâm s’assied sur le mimbar, sans attendre l’appel à la prière pour s’abstenir." Cela fut affirmé par Ash-Shafi'î et les juristes de l’école Shafé`ite. Note bénéfique : Sa`îd Ibn Mansûr dit que Hishâm (rahmatoullah alayhi) les a informés qu’Abû Ma`shar (rahmatoullah alayhi) a rapporté de Muhammad Ibn Qays (radhia Allâhou anhou) que : "Lorsque le Messager d'Allah a ordonné à Sulayk d’effectuer deux rak`ahs, il a suspendu le sermon, jusqu’à ce que Sulayk ait terminé sa prière".
19ème spécificité : L'interdiction de l’ihtibâ’(4) lors du sermon Selon Mu`âdh Ibn Anas (radhia Allâhou anhou) : "Le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) a interdit l’ihtibâ’ le Vendredi pendant que l’Imâm donne le sermon". Et Ibn Mâjah l’a rapporté selon Ibn `Amr. (Abû Dawûd, At-Tirmidhî, Al-Hâkim, Ibn Mâjah) At-Thirmidhi dit bon, Al-Hâkim dit sahih. Abû Dawûd (rahmatoullah alayhi) dit :"Ibn `Omar, et Anas, faisaient l’ihtibâ’ pendant que l’Imâm prêchait. Et la plupart des compagnons et des successeurs disaient : "Il n’y a pas de mal en cela". Il ne m’est pas parvenu que quelqu’un trouve l’ihtibâ’ détestable, excepté `Ubâdah Ibn Nusay." At-Tirmidhî (rahmatoullah alayhi) dit :"Certains ont trouvé l’ihtibâ’ détestable, d’autres l’ont autorisé." An-Nawâwî (rahmatoullah alayhi) dit :"Ce n’est pas détestable selon Ash-Shâfi`î, Mâlik et Al-Awzâ`î. Certains parmi les gens du Hadîth le jugent détestable en raison du hadîth précité. Al-Khattâbî dit : la raison est que cette position est propice au sommeil, ce qui expose les ablutions à être annulées et prive de l’écoute du sermon." (Sharh Al-Madhhab)
20ème spécificité : La négation du caractère blâmable de la prière surérogatoire le midi Selon Abû Qatâdah (radhia Allâhou anhou) le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) a jugé blâmable (kariha) la prière au milieu de la journée, sauf le jour du vendredi. Et il a dit :«l’Enfer est attisé, sauf le vendredi.»(Abû Dawoud) (1) NdT : 4 fois l’équivalent de ce que peuvent contenir les deux mains jointes. (2) Sourate At-Tawbah. (3) son apparition pour faire le sermon (4) L’ihtibâ’ ou hubwah : désigne le fait de ramener les genoux vers la poitrine, les jambes étant rapprochées du ventre, en position assise.
21ème spécificité : l’Enfer n’est pas attisé ce jour Selon Abû Qatâdah (radhia Allâhou anhou) le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam)a jugé blâmable (kariha) la prière au milieu de la journée, sauf le jour du vendredi. Et il a dit : «l’Enfer est attisé, sauf le vendredi.» (Abû Dawoud)
22ème spécificité : Il est recommandé de faire les ablutions majeures (Ghusl) pour le vendredi Selon Ibn `Omar (radhia Allâhou anhou) le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit : «Que celui qui se rend à la prière du vendredi, fasse les ablutions majeures (ghusl)." (Al-Boukhâri, Muslim) Selon Abû Sa`îd Al-Khudrî (radhia Allâhou anhou) le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit : «Les ablutions majeures sont obligatoires le vendredi pour toute personne pubère.» (Al-Boukhâri, Muslim) Selon Abû Qatâdah (radhia Allâhou anhou) le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit : «Quiconque fait ses ablutions majeures le vendredi, reste dans un état de pureté jusqu’au vendredi suivant.» (Al-Hâkim) Selon Abû Bakr As-Siddîq (radhia Allâhou anhou) et `Imrân Ibn Husayn (radhia Allâhou anhou), le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit : «Quiconque fait ses ablutions majeures le vendredi, ses péchés et ses erreurs seront expiés. Lorsqu’il se dirige vers la mosquée, vingt bonnes oeuvres lui sont inscrites à chaque pas. Lorsqu’il s’en va après la prière, la rétribution de deux cents ans de bonnes oeuvres lui est accordée.» (At-Tabarânî) Selon Abû Umâmah (radhia Allâhou anhou), le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit : «Les ablutions majeures le vendredi fauchent les péchés à la racine des cheveux.» (At-Tabarânî)
23ème spécificité : Un rapport intime a une récompense double Selon Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhou), le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit : «L’un de vous ne peut-il pas avoir un rapport intime avec son épouse, chaque vendredi ? Il a en cela deux rétributions, celle de ses ablutions majeures et celle des ablutions majeures de son épouse.» (Ash-Shu`ab d'Al-Bayhaqî) Makhûl (radhia Allâhou anhou) fut interrogé au sujet de celui qui fait ses grandes ablutions après un rapport intime le vendredi. Il dit : "Quiconque fait cela a une rétribution double."(Sa`îd Ibn Mansûr)
24 et 25ème spécificitées : recommandation d’user du siwâk et de se parfumer Selon Abû Sa`îd Al-Khudrî (radhia Allâhou anhou), le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit : «Les ablutions majeures sont obligatoires le vendredi pour toute personne pubère. Elle doit aussi se nettoyer les dents et se parfumer, si possible.» (Al-Boukhâri, Muslim) Selon un compagnon (radhia Allâhou anhou), le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit : «Le musulman est tenu de faire trois choses : les grandes ablutions le vendredi, l’usage du siwâk et se parfumer si cela est possible» (Al-Musannaf) Selon Salmân (radhia Allâhou anhou), le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit : «Quiconque fait ses ablutions le vendredi, se purifie au mieux, use de quelque parfum qu’il possède, puis sort pour prier sans semer de trouble entre deux personnes, puis prie ce qu' aura voulu et écoute le prêche de l’Imâm, alors ses péchés seront pardonnés du vendredi au vendredi suivant» (Al-Bukhârî)
j'ai trouvé ceçi sur un site MA CHA ALLAH
ça s'intitule "les 101 spécificités du vendredi"
le seul HIC c'est que sur le site ils se sont arretés à 25 :icon_pleu :icon_pleu :icon_pleu
et je trouve pas la suite :icon_sad: j'ai téléphoné dans differentes librairies ...ils connaissent pas :icon_cry:
alors si quelqu'un a quelque chose à ce sujet :icon_clap
Les Spécificités du Vendredi
1ère spécificité : C’est le jour de fête de cette communauté Selon Ibn`Abbâs (radhia Allâhou anhou) que le Messager d'Allah (sallalahou alayhi wa salam), a dit : «Ce jour est un jour de fête qu'Allah a établi pour les musulmans. Celui qui va à la prière vendredi, qu’il fasse ses grandes ablutions (ghusl), s’il possède du parfum (tîb) qu’il en mette, et je vous recommande le siwâk.» (Ibn Mâjah) Selon Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhou), que le Messager d'Allah (sallalahou alayhi wa salam), dit un vendredi : «Ô musulmans ! Allah a fait de ce jour un jour de fête pour vous. Faîtes vos grandes ablutions et usez du siwâk.» (At-Tabarânî)
2ème spécificité : Jeûner seulement le jour du Vendredi est déconseillé Selon Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhou) , le Messager d'Allah (sallalahou alayhi wa salam), dit : «Que l’un de vous ne jeûne pas le jour du vendredi, à moins qu’il n’ait jeûné avant ou ne compte jeuner après.» (Boukhâri, Muslim) Ibn Jâbir (radhia Allâhou anhou) a dit : "Le Prophète (sallalahou alayhi wa salam), a interdit le jeûne du jour du Vendredi." (Boukhâri, Muslim) Juwayriyah (radhia Allâhou anha), la Mère des croyants, rapporte que le Prophète (sallalahou alayhi wa salam), entra un jour chez elle un Vendredi alors qu’elle jeûnait. Il lui demandé : «As-tu jeûné hier ?» Elle répondit que non. Il lui demanda ensuite : «Comptes-tu jeûner demain ?» Elle répondit que non. Il lui dit : «Alors, romps le jeûne.» (Boukhâri) Junâdah Ibn Abî Umayyah Al-Azdî (radhia Allâhou anhou) dit : "Un vendredi, j’ai rejoint, avec une délégation de la tribu de Azd, le Prophète (sallalahou alayhi wa salam). Il nous invita à manger le plat qu’il avait devant lui, mais nous lui dîmes que nous jeûnions. Il nous dit : «Avez-vous jeûné hier ?» Nous lui dîmes que non. Puis il nous demanda si nous jeûnerions le lendemain et nous répondîmes non. Il nous ordonna alors de rompre le jeune et ajouta : «Ne jeûnez pas le jour du vendredi isolé.»" (Al-Hâkim) Selon Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhou), le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) a dit : «Ne privilégiez pas la nuit de la veille du vendredi, spécifiquement, par un qiyâm (1), par rapport aux autres nuits. Et ne privilégiez pas le jour du vendredi, spécifiquement, par un jeûne, par à rapport aux autres jours, à moins que ce soit un jeûne que l’un de vous doit accomplir pour quelque raison.» (Muslim) An-Nawawî (Rahmatoullah alayhi) dit : "L’avis le plus authentique selon notre Ecole (2) correspond à l’avis de la majorité des savants et confirme qu’il est réprouvé de jeûner le jour du Vendredi seul. Mais un autre avis (3) avance que le jeûne du jour du Vendredi n’est détestable que dans le cas du jeûneur qui est tellement affaibli par son jeûne qu’il ne peut accomplir correctement ses actes cultuels." Selon Ibn Mas`ûd (radhia Allâhou anhou), "le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) mangeait très rarement le jour du vendredi". (Ahmad, At-tirmidhî, An-Nasâ’î et d’autres) Ahmad (Rahmatoullah alayhi) explique ceci en disant que "le Prophète (sallalahou alayhi wa salam), jeûnait le jour du jeudi et il le faisait suivre du jeûne du vendredi". Les avis sont divergents dès lors que l’on cible les raisons de la réprobation du jeûne du vendredi et l’avis authentique, comme l’affirme An-Nawawî, est que "le jeûne du jour du vendredi est réprouvé parce qu’en ce jour, de nombreux actes cultuels sont recommandés, tels que implorer Allah, L’invoquer, lire le Coran ou encore répéter les Salutations sur le Prophète (sallalahou alayhi wa salam). Ainsi il est préférable de ne pas jeûner ce jour, de manière à faciliter l’accomplissement de toutes ces activités avec dynamisme et d’éviter lassitude et paresse. Il en est de même par exemple pour le jour de ’Arafât durant le pélerinage, jour qu’il est préférable, pour les mêmes raisons, de ne pas jeûner". Si la fatigue explique effectivement la réprobation du jeûne du vendredi, on voit mal pourquoi il n’est pas également déconseillé de jeûner le vendredi si on le fait suivre ou précéder d’un autre jour de jeûne. Mais selon l’Imâm Ahmad, ceci s’explique simplement par le fait qu’en jeûnant un jour en plus du vendredi, on récolte un mérite qui compense l’affaiblissement ou les manquements dans les actes cultuel que l’on devrait faire en ce jour. Certains évoquent d’autres raisons pour expliquer la réprobation de jeûner ce jour. Une raison réside dans la crainte que l’importance accordée à ce jour ne soit exagérée au point que les musulmans soient subjugués par ce jour comme les juifs l’ont été par leur Sabbat. Mais selon Ahmad, ceci est faux et réfutable par le fait que l’importance extrême du jour du vendredi est déjà marquée par une prière spéciale, ainsi que par des prescriptions rituelles et une vénération spécifiques. Une autre raison réside dans la crainte que l’on en arrive à penser que le jeûne de ce jour est obligatoire. Mais cet avis est réfuté, comme le rappelle An-Nawawî, par le fait qu’il existe déjà des jours pour lesquels le jeûne est fortement conseillé. D’autres avancent que la raison d’être de ce jour est sa qualité de fête et qu’il ne convient pas de jeûner les jours de fête. Ibn Hajar renforce cet avis, qu’il a adopté, par un hadith , selon lequel Abû Hurayrah (radhia allahôu anhou) aurais dit que le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) dit : «Le jour du vendredi est un jour de fête. Ne faites donc pas de votre jour de fête un jour de jeûne, sauf si vous jeûnez également le jour précédent ou le jour suivant.» (Al Hakim) `Alî (radhia Allâhou anhou) a dit : "Que celui qui désire jeûner dans le mois jeûne le jeudi. Qu’il ne jeûne pas le jour du vendredi, car le vendredi est un jour propice à la nourriture, la boisson et l’invocation d’Allah." (Ibn Abî Shaybah) Enfin, une dernière raison qui justifie que le jeûne isolé du vendredi est réprouvé réside dans la recommandation de diverger du comportement des juifs. Ceux-ci jeûnent en effet leurs jours de fête, c’est-à-dire qu’ils jeûnent ces jours isolés. Or, il nous est interdit de les imiter. C’est d’ailleurs pour cette même raison qu’il nous est conseillé de jeûner le jour de `Âshûrâ en le faisant précéder ou suivre d’un autre jour de jeûne. C’est ce dernier avis que j’adopte car c’est un avis irréfutable.
3ème spécificité : Il est déconseillé de privilégier sa veille, spécifiquement, par un qiyâm Selon Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhou), le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) a dit : «Ne privilégiez pas la nuit de la veille du vendredi, spécifiquement, par un qiyâm (1), par rapport aux autres nuits. Et ne privilégiez pas le jour du vendredi, spécifiquement, par un jeûne, par à rapport aux autres jours, à moins que ce soit un jeûne que l’un de vous doit accomplir pour quelque raison.» (Muslim) Toutefois, Al-Khatîb (rahmatoullah alayhi) a rapporté dans Ar-Ruwâh, au sujet de Mâlik Ibn Anas (rahmatoullah alayhi), par la voie de Isma`îl Ibn Abî Uways, selon sa femme, la fille de Mâlik Ibn Anas : "que son père passait la nuit du vendredi à prier".
4ème spécificité : Récitation de la sourate As-Sajdah et Al-Insân le matin Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhou) a dit : "Le vendredi, à la prière du fajr (l’aube), le Messager d'Allah (sallalahou alayhi wa salam) récitait la sourate "Alif, Lâm, Mîm. Révélation" (4) et la sourate "S’est-il écoulé pour l’homme ?" (5) (Boukhâri, Muslim) Cela fut également rapporté selon Ibn `Abbâs (radhia Allâhou anhou), Ibn Mas`ûd (radhia Allâhou anhou), `Alî (radhia Allâhou anhou), et d’autres, et les termes d’Ibn Mas`ûd chez At-Tabarânî sont : "Il faisait cela de façon permanente." On dit que la sagesse sous-tendant la récitation de ces deux sourates c’est de mettre en valeur les mentions qu’elles font de la création d’Adam (alayhi salat wa salam) et les états du Jour du Jugement, car cela a lieu le vendredi. Cette opinion fut citée par Ibn Dihyah. D’autres ont dit que la récitation de ces deux sourates est motivée par la prosternation supplémentaire [due à la sourate As-Sajdah]. Selon Ibrâhîm An-Nakh`î (rahmatoullah alayhi) : "Il est recommandé de réciter dans la prière du subh (matin) du vendredi la sourate As-Sajdah." (Ibn Abî Shaybah) Il a rapporté également selon lui qu’il a récité la sourate Maryam. Il a rapporté selon Ibn `Awn (rahmatoullah alayhi) : "Ils récitaient pendant la prière du matin, le vendredi, une sourate qui contient une sajdah (une prosternation)."
5ème spécificité : La prière du subh le jour du vendredi est la meilleure des prières auprès d’Allah Ibn `Umar (radhia Allâhou anhou) dit qu’un vendredi matin, il ne vit pas Humrân à la mosquée. Quand il le retrouva, il lui dit : "Qu’est ce qui t’a occupé au point de ne pas prier la prière du matin à la mosquée ? Ne sais-tu pas que la prière la plus considérée auprès d’Allah Le Très Haut est la prière en congrégation du vendredi matin ?" (As-sunnan) Al-Bayhaqî (rahmatoullah alayhi) explicite dans Shu`ab Al-Îmân que ce hadith a bien été rapporté par les Compagnons dans les termes suivants : "La meilleure des prières auprès d’Allah est la prière du subh en congrégation le vendredi." Abû `Ubaydah Ibn Al-Jarrâh (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) a dit : «Il n’est de prière meilleure que la prière du matin en congrégation le vendredi et il n’est de chose plus certaine que le pardon pour celui d’entre vous qui y assiste.» (Al-Barrâz et At-Tabarânî) (1) Prière nocturne surérogatoire. (2) Il s’agit de l’école de l’Imâm Ash-Shafîi. (3) Toujours de l’école shaféite. (4) Ancien nom de la sourate 32, la Prosternation, As-Sajdah. (5) Ancien nom de la sourate 76, l’Être humain, Al-Insân.
6ème spécificité : La prière du vendredi C’est une prière rendue spéciale par le fait qu’elle est composée de deux rak`ât (cycles de prière) seulement, alors que pour tous les autres jours, la prière du dhuhr est accomplie et compte quatre rak`ât.
7ème spécificité : La prière du vendredi équivaut à un pélerinage Selon Ibn `Abbâs (radhia Allâhou anhou), le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) a dit : «La prière du vendredi est le pélerinage des pauvres.» (Fadâ’il Al-A`mâl, Musnad d'Al-Hârith Ibn Abî Usâmah) Et Humayd Ibn Zanjawîh précise que Sa`îd Ibn Al-Musayyab a dit : "La prière du vendredi m’est préférable à un pélerinage surérogatoire."
8ème spécificité: La récitation du Coran à voix haute lors de la prière du Vendredi
La prière du vendredi est caractérisée par une lecture du Coran à voix haute, alors que toute autre prière diurne se fait à voix basse.
9ème spécificité : récitation de sourate Al-Jumu`ah et Al-Munâfiqûn Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhou) a dit : "J’ai entendu le Prophète (sallalahou alayhi wa salam), réciter, dans la prière du vendredi, la sourate Al-Jumu`ah (62) et la sourate "Quand les hypocrites viennent à toi" (1)" (Muslim) Selon lui: "dans la prière du vendredi, j’ai entendu, le Prophète (sallalahou alayhi wa salam), réciter la sourate Al-Jumu`ah pour exhorter les croyants et, dans la deuxième rak`ah, la sourate "Quand les hypocrites viennent à toi" pour effrayer les hypocrites." (At-Tabarânî) (1) Sourate 62, Al-Munâfiqûn.
10ème spécificité : La prière de vendredi doit être accomplie en congrégation.
11ème, 12ème et 13ème spécificités Ces trois spécificités - relatives à la prière du Vendredi - sont les suivantes : (11ème): Elle se fait en un lieu unique au sein d’une cité ; (12ème): avec l’autorisation et selon les exigences du gouverneur, du responsable, de celui qui a l’autorité ; comme tout cela est spécifié dans les livres de jurisprudence islamique (Fiqh). 13ème): Et concernant le fait qu’il faille réunir quarante personnes au moins pour que cette prière deviennent obligatoire, l’avis le plus fort que je connaisse est établi par un hadih dans lequel selon Jâbir Ibn `Abd Allâh (radhia Allâhou anhou): "La sunnah répandue et pratiquée dans ce domaine est que la prière du Vendredi est due quand on réunit quarante hommes et plus". (Sunan d'Ad-Dâraqutnî)
14ème spécificité : La prière du Vendredi a été rendue particulière par la volonté qu’a eu le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) de brûler celui qui l’abandonne Selon Ibn Mas`ûd (radhia Allâhou anhou) que le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) dit un jour à propos de ceux qui abandonnent la prière du Vendredi : «J’ai vraiment eu l’intention de donner l’ordre à un homme de prendre ma place comme Imam, puis d’aller brûler la demeure de ceux qui abandonnent la prière du Vendredi, avec ses occupants». (Al-Hâkim) Al-Hâkim juge ce hadîth authentique selon les critères d’authenticité d’Al-Boukhâri et de Muslim.
15ème spécifité : Allah scelle le coeur de quiconque abandonne la prière du Vendredi Ibn `Umar et Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhom) ont tous deux dit que le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) a menacé : «Que cessent ceux qui abandonnent la prière en congrégation, ou alors Allah scellera leur coeur et ils deviendront des gens négligents !». (Muslim) Abî Ja`d Ad-Dhumrî (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) a dit : «Celui qui délaisse trois prières du Vendredi consécutives par négligence, Allah scelle son coeur». (Abû Dâwûd, At-Tirmidhî, Al-Hâkim et Ibn Mâjah) Ce hadîth est considéré bon (hasan) par At-Thirmidhi, et authentique (Sahîh) par Al-Hâkim. Jâbir Ibn Abd Allâh (radhia Allâhou anhou) que le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) a dit : «Celui qui délaisse la prière du Vendredi à trois reprises, alors qu’il n’avait aucun empêchement, Allah scelle son coeur». (Al-Hâkim et Ibn Mâjah) Selon Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhou) que le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) a dit : «Celui qui délaisse trois prières du Vendredi sans raison, Allah lui scelle le coeur et il est alors du nombre des hypocrites». (Sa`îd Ibn Mansûr) Ibn `Umar (radhia Allâhou anhou) a dit : "Celui qui délaisse intentionnellement trois prières du vendredi sans aucune raison, Allah lui scelle le coeur du Sceau de l’hyprocrisie". (Sa`îd Ibn Mansûr) Selon Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhou), que le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) a dit : «Celui qui délaisse la prière du Vendredi sans avoir la moindre excuse, la peine pour ces prières manquées ne lui sera connue que le Jour du Jugement». (Targhîb d'Al-Asbahânî) Selon Samurah (radhia Allâhou anhou) que le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) a dit : «Assistez à la prière du Vendredi, et approchez-vous de l’Imam. Quiconque abandonne cette prière abandonne du même coup le Paradis, car l’Imam fait partie des gens du Paradis». (Al-Asbahânî)
16ème spécificité : Expiations légales pour celui qui abandonne la prière du Vendredi Samurah Ibn Jundub (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit : «Que celui qui, sans aucune excuse, rate la prière du Vendredi, donne un dînâr d’or en aumône. S’il n’en a pas les moyens, qu’il donne un demi-dînâr d’or». (Ahmad, Abû Dâwûd, An-Nasâ’î et Ibn Mâjah) Qudâmah Ibn Wabarah (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit : «Que celui qui laisse passer la prière du Vendredi sans aucune excuse verse en aumône un dirham d’argent, ou un demi-dirham d’argent, ou un sâ`(1) de blé, ou un demi-sâ». »(Abû Dâwûd)
17ème spécificité : Durant le sermon du vendredi, il faut se taire et avoir une bonne conduite D'après Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhou), le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit : «Si, le jour du Vendredi, tu dis à ton voisin "écoute attentivement" pendant que l’Imâm prêche, alors tu auras ainsi prononcé une futilité». (Al-Bukhârî & Muslim) D'après Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhou), le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit : «Le jour du Vendredi, quiconque accomplit les ablutions convenablement, puis vient à la mosquée, écoute attentivement [le sermon], ses péchés commis entre deux vendredis consécutifs seront pardonnés, ainsi que les péchés de trois jours supplémentaires. Et quiconque touche (dans le sens s’amuse avec) les cailloux [pendant le sermon], il aura certainement fait une chose futile». (Muslim) D'après `Abd Allâh Ibn `Amr (radhia Allâhou anhou), le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) dit : «Quiconque fait les grandes ablutions, se parfume de quelque parfum en sa possession, porte de beaux habits qu’il a, puis n’avance point de rang en rang en enjambant le cou des orants [venus avant lui] et ne parle pas pendant l’exhortation, ce sera une expiation pour ses péchés commis entre deux vendredis consécutifs. Quiconque parle pendant le sermon et marche de rang en rang en enjambant le cou des autres, sa prière sera comme une prière du dhohr». (Abû Dawûd) Tha`labah Ibn Abî Mâlik (rahmatoullah alayhi) a dit : "Du temps de `Umar Ibn Al-Khattâb, pour la prière du Vendredi, lorsque `Umar apparaissait pour donner le sermon, nous continuions à parler, mais lorsqu’il commençait à parler, nous nous taisions". (Sa`îd Ibn Mansûr) Selon Ubayy Ibn Ka`b (radhia Allâhou anhou): "Un jour du vendredi, le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) récita sourate Barâ’ah (2) alors qu’il était debout en train de rappeler les jours d'Allah. Abû Ad-Dardâ’ ou Abû Dharr me fit signe en disant : "Quand cette sourate a-t-elle été révélée ? Je ne l’ai jamais entendue auparavant". Le Prophète lui fit signe de se taire. Lorsque les gens s’en allèrent, il (Abu Dharr ou Abu Ad-Dardâ’), dit : "Je t’ai demandé quand cette sourate fut-elle révélée, tu ne m’as pas répondu". Ubayy lui répondit : "Tu n’as gagné de ta prière que les paroles futiles que tu as dites". Il partit alors voir le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) et l’en informa et lui relata ce que Ubayy avait affirmé. Le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) lui dit : «Ubayy a dit vrai». (Ibn Mâjah ,Sa`îd Ibn Mansûr) Abû Hurayrah (radhia Allâhou anhou) a dit : "Ne dis pas Subhân Allâh (Gloire à Dieu) pendant que l’Imâm prêche". (Sa`îd Ibn Mansûr) D'après Ibn `Abbâs (radhia Allâhou anhou) , le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit : «Quiconque parle pendant que l’Imâm prêche, est tel un âne qui porte des charges, et quiconque lui dit : "Tais-toi et écoute attentivement" son vendredi est nul». (Sa`îd Ibn Mansûr)
18ème spécificité : Lorsque l’Imâm se tient sur le mimbar, point de prière Sa`îd Ibn Al-Musayyab (radhia Allâhou anhou) a dit : "La venue de l’Imâm (3) met fin à la prière (surérogatoire) et ses paroles mettent fin à toute autre parole". (Sa`îd Ibn Mansûr) An-Nawawî (rahmatoullah alayhi) :"Quand l’Imâm se tient sur le mimbar, il est interdit de commencer une prière surérogatoire. Et si on est dans une prière alors qu’il s’est tenu sur le mimbar, alors il convient d’alléger la prière, et cela fait l’objet d’un consensus."(Sharh Al-Madhhab) Propos cités par Al-Mawardî et d’autres. Al-Baghawî (rahmatoullah alayhi) dit : "Cela est valable qu’on ait prié la Sunnah ou pas". An-Nawawî dit : "On s’abstient de prier dès que l’Imâm s’assied sur le mimbar, sans attendre l’appel à la prière pour s’abstenir." Cela fut affirmé par Ash-Shafi'î et les juristes de l’école Shafé`ite. Note bénéfique : Sa`îd Ibn Mansûr dit que Hishâm (rahmatoullah alayhi) les a informés qu’Abû Ma`shar (rahmatoullah alayhi) a rapporté de Muhammad Ibn Qays (radhia Allâhou anhou) que : "Lorsque le Messager d'Allah a ordonné à Sulayk d’effectuer deux rak`ahs, il a suspendu le sermon, jusqu’à ce que Sulayk ait terminé sa prière".
19ème spécificité : L'interdiction de l’ihtibâ’(4) lors du sermon Selon Mu`âdh Ibn Anas (radhia Allâhou anhou) : "Le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) a interdit l’ihtibâ’ le Vendredi pendant que l’Imâm donne le sermon". Et Ibn Mâjah l’a rapporté selon Ibn `Amr. (Abû Dawûd, At-Tirmidhî, Al-Hâkim, Ibn Mâjah) At-Thirmidhi dit bon, Al-Hâkim dit sahih. Abû Dawûd (rahmatoullah alayhi) dit :"Ibn `Omar, et Anas, faisaient l’ihtibâ’ pendant que l’Im
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Non à la violence faite aux femmes
30/04/2008 21:12
Assalamu'alaykum,chers fidèles Talibés Baye !
Je voudrais aborder un sujet brûlant de l'heure qui est « la violence faite aux femmes dans le monde entier ! »
« Etes-vous d'accords d'avec ?
Pourquoi ? »
l'Islam conseille-t-il la violence contre les femmes ?
Illustrées vos réponses avec des versets tirés du Saint Qur'ane.
Pour l'heure,lisez le Communiqué légal de son Eminence, l’Autorité religieuse, l’Ayatollah Muhammad Hussein Fadlallah, à l’occasion de la Journée Mondiale Contre la Violence faite aux femmes.
Fadlallah a appelé dans un communiqué légal à faire face à toutes les formes de violence faites aux femmes.
Fadlallah : « La femme a le droit de se défendre contre la violence exercée par l’homme ! » Voici le texte de ce communiqué :
« Malgré tous les progrès réalisés dans le domaine de la perception humaine de la femme et tous les honneurs avec lesquels elle est traitée en comparaison avec sa situation telle qu’elle se présentait dans la plupart des sociétés orientales et occidentales, et malgré la montée de la femme à l’échelle sociale et politique grâce à laquelle elle occupe maintenant les plus hauts postes dans les gouvernements et ailleurs, et elle participe aux mouvements de lutte côte à côte avec l’homme qui se voit parfois devancer par elle, malgré tout cela, la femme subit toujours la violence qu’on exerce contre elle. Il s’agit d’une violence qui prend diverses formes, qui ne se réduisent pas à un domaine à l’exclusion des autres domaines, et qui, ne prenant pas un caractère oriental, englobe la totalité du monde, même si la forme et l’envergure de cette violence diffèrent d’un endroit à l’autre. La femme, qu’elle soit sœur, fille ou épouse, est toujours soumise à la tutelle de l’homme, qu’il soit frère, père, ou époux. Cette violence revêt des formes multiples.
Il y a la violence physique avec laquelle la femme est frappée, ce qui représente un comportement inhumain parmi les plus ignobles, car il témoigne de l’absence, chez l’homme, de la logique lui permettant d’échanger avec l’autre sous les signes de l’engagement et de la persuasion.
Frapper la femme ne prouve pas que l’homme est fort, mais plutôt qu’il est faible, car « C’est le faible qui a besoin d’avoir recours à la violence ». La violence physique atteint ses plus hauts et durs niveaux lorsque la femme se trouve la victime du viol qui peut finir par sa mort. Il y a la violence sociale inclue dans le cadre de ce qu’on appelle « les crimes d’honneur ». La société tribale ou familiale s’y contente de simples soupçons pour condamner la femme à l’exil ou à la mise à mort, alors que la société ne dispose du droit de faire usage de la peine de mort qu’en passant par la justice et ses mécanismes tels qu’ils sont fixés par la loi droite. Il y a aussi la violence sociale qui, par le biais de la mentalité familiale ou tribale, contraint la femme à se marier d’un homme qu’elle ne désire pas. Il y a aussi la violence psychique avec laquelle l’homme menace la femme de la divorcer, ou lorsqu’il l’abandonne suspendue au mariage sans la traiter en tant qu’épouse, ou même lorsqu’il utilise le divorce comme moyen de pression et de chantage la privant ainsi du sentiment de stabilité dans son mariage, ce qui a un impact très destructeur de sa personnalité et de son équilibre. Il y a la violence relative aux conditions de vie avec laquelle le mari ou le père renoncent à leurs responsabilités matérielles à l’égard de l’épouse et de la famille. Le mari frustre ainsi la femme de ses droits de vivre dans la dignité. Il peut la soumettre à des pressions afin de lui concéder sa dot qui est, au vue de l’islam, un don symbolisant l’amour humain et la compassion loin de tout esprit commercial. Il y a aussi la violence dans le domaine de l’éducation, avec laquelle la femme se voit frustrée de son droit à la scolarisation et à la promotion dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la spécialisation scientifique nécessaires pour l’amélioration de son niveau intellectuelle et culturel et pour lui ouvrir des espace de progrès pour elle et pour les autres dans tous les domaines de la vie. Une telle situation la livre à la spirale de l’ignorance avant de se voir porter la responsabilité de ses erreurs résultant de son manque d’expérience consécutif à la violence qu’on exerce à son égard. Il y a aussi la violence pratique dans la distribution inéquitables des salaires entre l’homme et la femme en dépit de l’égalité dans le droit au travail qui implique l’égalité de ses conséquences, sachant que la société toute entière peut utiliser ce genre de violence en adoptant des lois de travail qui ne prennent pas en considération les charges de la maternité et de l’éducation des enfants, sans parler de l’exploitation des fonctionnaires femmes par des patrons et des directeurs qui les soumettent à leurs pressions dans plus d’un domaine. Face à tout cela, nous mettons l’accent sur les questions suivantes : Premièrement : La douceur est une méthode centrale en Islam. Elle y est prioritaire par rapport à la violence qui ne doit être utilisée que dans des situations exceptionnelles qu’impliquent les exigences de l’éducation ou de la lutte visant à contrer l’agression. Le Prophète, Muhammad (P), a dit à ce propos : « Jamais la douceur n’a été posée sur une chose sans l’avoir rendue plus belle ; jamais la violence n’a été posée sur une chose sans l’avoir rendue plus laide ». Cette méthode englobe toutes les relations humaines sans distinction entre homme ou femme ou entre grand et petit. Deuxièmement : La prédominance de l’homme par rapport à la femme ne signifie pas qu’il lui est supérieur ou qu’il est souverain par rapport à elle. Elle signifie que l’homme est responsable de gérer les affaires de la famille sans despotisme mais dans un esprit de partenariat où l’homme et la femme se partagent toutes les affaires communes entre eux en tant que deux époux. Troisièmement : Le fait, pour la femme, de remplir les tâches domestiques à partir de son sentiment humain, de son affectivité et de son esprit de sacrifice, tâches que l’Islam ne lui impose pas même pour ce qui est des soins à apporter aux enfants, dans la mesure où il respecte son travail dans ce domaine au point qu’il le considère comme un travail salarié, doit inciter l’homme à apprécier les sacrifices de la femme en lui apportant ses soins à lui et à sa famille. Cela ne doit donc pas inciter l’homme à l’arbitraire et à la violence dans la gestion de sa relation avec la femme.
Quatrièmement : L’Islam a institué une règle immuable pour fonder la relation de l’homme et de la femme dans la vie conjugale et dans la famille en général. Cette règle est celle du « bon usage ». Le Noble Coran dit à ce propos : ((Comportez-vous envers elles selon le bon usage)) (Coran IV, 19). Il dit aussi au sujet du divorce : ((Ou s’est la reprise conformément au bon usage, ou un renvoi avec bonté)) (Coran II, 229). Cette règle constitue une règle légale qui peut donner lieu à des qualifications légales qui annulent le mariage dès qu’il entre en tension avec le bon usage.
Cinquièmement : L’Islam considère la femme -dans le cadre du mariage- en tant qu’être juridique indépendant par rapport à l’homme du point de vue financier. L’époux n’a pas le droit de s’emparer de ses biens personnels ni d’intervenir dans son commerce ou dans ses intérêts qui ne le concernent pas en tant qu’époux, ou qui ne concernent pas la famille dont la gestion relève de ses responsabilités. Sixièmement : L’Islam n’autorise l’homme d’exercer aucune forme de violence contre la femme. Il n’a pas le droit d’attenter à ses droits légaux qu’il doit respecter conformément au contrat de mariage, ni de la chasser de la maison, ni de l’insulter, de l’injurier ou de lui adresser des paroles dures. Cela constitue un péché pour lequel l’homme sera châtié par Dieu et poursuivi par la loi islamique.
Septièmement : Si l’homme exerce la violence physique contre la femme et que celle-ci se voit incapable de se défendre par un moyen autre que de lui rendre la pareille, cela lui est licite en tant que juste défense. Si l’homme exerce la violence juridique contre la femme en la frustrant de certains de ses droits conjugaux comme les dépenses ou la vie sexuelle, il est en son pouvoir de renoncer à ses obligations envers lui qui sont fixées par le contrat de mariage.
Huitièmement : L’Islam affirme que nul n’a de l’autorité sur la femme du moment qu’elle est pubère, adulte et autonome pour ce qui est de la gestion de ses propres affaires. Nul n’a le droit de lui imposer un mari qu’elle ne désire pas. Tout contrat de mariage doit être consenti par la femme. Sinon il est illégal et sans effets.
Neuvièmement : Comme nous tenons à protéger la famille, les lois qui régissent le travail de la femme doivent prendre en considération la compatibilité de son travail, quant il est voulu est choisi par elle, et de ses charges en rapport avec la famille, toute extorsion pouvant conduire à la dissolution de la famille, ce qui signifie que la société exerce une violence double à l’encontre de sa structure sociale et à son système de valeur.
Dixièmement : L’Islam insiste sur la place que la femme prend à côté de l’homme pour ce qui est de l’appartenance humaine, de la raison et de la responsabilité et ses conséquences. Il a fondé la vie conjugale sur l’amour et la compassion, ce qui donne à la famille une dimension humaine où ses membres se trouvent en interaction loin des considérations juridiques figées et sèches du point de vue spirituel et affectif. Cela donne une richesse spirituelle, de l’équilibre psychique, et de la hauteur culturelle et intellectuelle à l’humanité toute entière : Ses hommes et ses femmes, ses individus et ses sociétés.
Le Bureau d’Information de son Eminence, l’Autorité religieuse, l’Ayatollah Muhammad Hussein Fadlallah. Beyrouth,
Qu'en pensez-vous ?
wa salam
Commentaire de Jamila(Beyrouth) (08/05/2008 17:06) :
salamu Momowally
Je veux apporter ma petite idée sur ce sujet en recntrant le rapport qui
existe entre l'amour, l'homme ,la femme et la religion!
L'homme et la femme peuvent trés bien vivre un véritable amour tous
les deux sur le chemin d'Allâh(swt)! On peut
vivre en couple avec beaucoup d'affection,d'Amour,de bonté,de
Tolérance,de Partage et de bonne communication.
l'islam fait partie de la vie. On vit trés bien avec, c'est une
religion de lumiére avec tellement de richesse, elle apporte beaucoup au
musulmans,
Alors, arrêtons de mettre toute la misiére du monde sur l'islam !
ça commence à être vraiment fatiguant,
quand ça va pas, on va dire que c'est la faute de l'islam, stop !
stop !
Ensuite vous voyez ce qui vous arrange, tout ce que tu voiS c'est
:"frappez-les"!
Tu ne vois que ça, prends le temps de comprendre les choses !
le coran dit: "le meilleur ne les frapperas pas!"
Et frappez-les."
Que veut dire ce texte ?
Incite-t-il à frapper l'épouse ou le conseille-t-il, étant donné que
c'est d'une forme impérative qu'il s'agit ici ...?
Et bien, on ne l'a pas compris ainsi, et ce, à partir du contexte même
dans lequel ce passage a été révélé, du style coranique et des Hadiths
prophétiques qui traitent de la question.
En effet, le grand Imam Tâbi'î (de la génération qui suit celle des
Compagnons du prophète (sallallâhou alayhi wa sallam)) 'Atâa r.a., qui
a une très grande renommée entre les savants et est un très grand
interprète du Coran, affirme :
"Qu'il ne la frappe pas, même s'il lui donne un ordre et elle ne
lui obéit pas!"
L'Imâm Ibn Al Arabi (raa), le grand juge Malékite, réplique en disant:
"Cela provient de la compréhension bien profonde de 'Atâa !"
Puis, il argumente cela, comme je vais le détailler un peu plus loin.
L'Imam Echâfi'î (raa) dit clairement dans :"Kitâb Al Umm" (ses
propos sont repris par Al Fakhr Ar-râzi (raa) dans son exégèse, le célèbre
Tafsir Kabir") :
"Le fait de frapper est, dans ce cas extrême, autorisé mais le fait de ne
pas la toucher est la meilleure solution!"
Et malgré mes nombreuses lectures, je ne suis tombé sur aucun savant ayant
un poids chez les oulémas musulmans qui incite à frapper sa femme dans ce
cas même extrême.
Bien au contraire, j'ai même lu chez Al Âlûssi (raa), dans son :"Rûh
Al Ma'âni", ainsi que chez Eç-çâbûni dans ses :"Ahkâmu al Qurân",
l'accord entre les savants sur le fait que ne pas frapper sa femme,
dans ce cas, est la meilleure solution et le meilleur exemple.
En effet, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) dit:
"Le meilleur d'entre vous est le meilleur envers ses épouses".
Dans un autre hadith, il dit clairement concernant le fait de frapper sa
femme dans ce cas extrême:
"Les meilleurs de vous ne frapperont pas".
Et dans un autre Hadith, il est relaté que, lorsque des maris avait frappé
leurs épouses dans ce même cas extrême et que celles-ci étaient allées se
plaindre auprès des épouses du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa
sallam), celui-ci avait donné une prêche dans laquelle, il évoqua que de
nombreuses femmes étaient venues se plaindre de leurs maris... Il dit
alors:
"Ceux-là (ces maris) ne sont pas les meilleurs d'entre vous."
(Hadith authentique rapporté par Esh-shâfi'î, Ibn Mâjah, Ibn Hibbân
(si je me rappelle bien) et d'autres exemples plus éloquents existent
encore !
MOmowally,qu'Allâh(swt) te rétribue au centiple pour ton blog plein
d'Enseignements pour celui qui veut
savoir .
wassalam
|
Commentaire de Nahima ( Caire) (08/05/2008 17:41) :
"Faites de bonnes recommandations en faveur des femmes car la femme a été
créée à partir d'une côte. Et la partie la plus tordue de la côte est
sa partie supérieure. Si tu cherches à la redresser, tu la brises et, si tu
la laisses comme elle est, elle ne cesse d'être tordue. Aussi faites
de bonnes recommandations en faveur des femmes".
(Al-Boukhâri, Mouslim)
|
Commentaire de Léila(Paris) (13/05/2008 16:50) :
Salamu'alayk,Momowally !
Ce sujet est d'actualité La violence conjugale tue encore plus en
France!
Et je peux vous assurer,chers visiteurs de ce blog, que le nombre de cas
de violence conjugale en France, est bien supérieur par rapport aux pays
musulmans. Je défie quiconque de prouver le contraire.
Imaginez, chers(es) frères et soeurs, qu'un jour ou les musulmans
seront en position de force, et qu'ils parlent de discriminations à
l'encontre des femmes qui mettent un string..., et qu'ils font la
même polémique à cause de cela !
La culture occidentale discrimine la femme, elle est contre l'égalité
des femmes puisqu'elle considère la femme comme un objet de
plaisir...
La culture occidentale, encourage l'infidélité...
Mais plus sérieusement, je pense que les musulmans n'ont aucune leçon
à recevoir des occidentaux.
Je conseille à tous ces soi-disants partenaires de droits de l'homme
de fortement bien relire n'importe quel livre d'histoire avant
de nous faire une morale hypocrite.
wa salam
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Qu'est-ce que le Fiqh ?
30/04/2008 20:16
As salamou' alaykoum,chers bloggueurs du blog de Momowally !
il serait interessant de connaître la définition du fiqh, beaucoup ne le savent pas.
Si vous connaissez une autre définition plus complète que la mienne, je suis preneuse...
j'en ai une mais je connais pas vraiment les sources !
barak'Allah ou fikoum d'avance !
« C'est la science des statuts juridiques, c'est-à-dire qu'elle vise à préciser l'obligation, la recommandation, la permission, la réprobation ou l'interdiction de chaque élément de notre vie quotidienne.
Cette science établit aussi comment accomplir les actes d'adoration. A ne pas confondre avec les « usul al fiqh » (fondement de la jurisprudence) qui vise à préciser les méthodolgie à suivre lors de la dérivation des statuts juridiques à partir des sources primaires (coran et sunnah)... Par exemple, comment agir si 2 textes authentiques se contredisent apparemment... »
J'espère avoir été clair. Corrigez moi si je me trompe !
Qu'en dites-vous ?
Wallâhu a'lâm.
Commentaire de jamal(Aman-Jordanie) (30/04/2008 20:26) :
Signification du Fiqh
Littéralement, le Fiqh, que l’on a coutume de traduire par « droit musulman
» ou « jurisprudence islamique », signifie la compréhension (Al-Fahm).
D’ailleurs on retrouve ce sens dans plusieurs versets du Qor’ân :
قالوا يا
شُعَيْبُ ما
نَفْقَهُ
كَثِـيراً
مِـمَّا
تَقُول
« Ils dirent : Ô Chu’ayb, nous ne comprenons pas [mâ nafqahu] grand chose
de ce que tu dis (…) » [s.11/v.91].
ًفَمَا
لِهَـؤُلاء
القوم لاَ
يَكَادُونَ
يَفْقَهُون¡
4; حَدِيثاً
« (…) Mais qu’ont-ils ces gens à ne comprendre [lâ (…) yafqahûna] presque
aucune parole » [s.4/v.78].
ْوَإنْ مِنْ
شَيْءٍ
إلاَّ
يُسَبِّحُ
بِحَمْدِهِ
ولَكِنْ لا
تَفْقَهُون¡
4;
تَسْبِـيحَ
7;ُمْ
« Et il n’est aucune chose qui ne Le glorifie en Le louant mais vous ne
comprenez pas [lâ tafqahûna] leurs glorifications» [s.17/v.44].
Définition et objet du Fiqh
D’un point de vue juridique, l’Imâm Abû Hanîfah - qu’Allah lui fasse
miséricorde - a définit le Fiqh comme suit : « Ma’rifatun nafsi mâ lahâ wa
mâ ‘alayhâ », c’est à dire « la connaissance de ses droits et de ses
devoirs ». L’appréhension des différents éléments de cette connaissance
doit être basée sur l’existence d’une preuve (Ad-dalîl).
De par son caractère général, cette définition englobait aussi bien les
règles de la croyance (Al-i’tiqâdiyât) comme l’obligation de la foi, que
celles de la spiritualité (Al-wijdâniyât) comme l’éthique, l’ascétisme, et
des actes (Al-‘amaliyât) comme la prière, le jeûne, le pèlerinage, l’achat,
la vente, etc.
Le caractère général de cette définition était adaptée à l’époque d’Abû
Hanîfah où le Fiqh n’était pas encore indépendant des autres sciences
religieuses. Ce n’est que par la suite qu’il est devenu une science
indépendante : la croyance est devenue l’objet de recherche de la science
du Tawhîd, la spiritualité est devenue l’objet de recherche de la science
de l’éthique et de l’ascétisme comme le renoncement aux biens de ce
bas-monde, la patience ou encore la concentration dans la prière. Quant au
Fiqh tel qu’il est connu aujourd’hui, son objet de recherche s’est
finalement limité à la connaissance des droits et devoirs de l’individu
relatifs à la réglementation des actes. Les hanafites ont alors ajouté dans
la définition le mot «‘amalan» pour marquer cette délimitation par rapport
aux domaines de la croyance et de l’éthique.
L’Imâm Ach-châfi’iy - qu’Allah lui fasse miséricorde - l’a définit quant à
lui comme étant « la connaissance des règles juridiques relatives aux actes
(Al-‘amal) et acquise sur la base de preuves exposées en détail ». Par «
acte » on entend aussi bien l’acte par le c½ur comme l’intention
(An-niyyah) que par les membres comme la lecture du Qor’ân, la prière, etc.
Quant « aux preuves exposées en détail », il s’agit des preuves tirées du
Livre d’Allah, de la Sunna de son Prophète, du consensus et de certains
processus de raisonnement. Enfin, le terme « acquise » renvoie à la
connaissance et signifie ''déduite" par l’étude et l’effort de
réflexion (Al-ijtihâd).
Quel est l’objet du Fiqh? Ce sont les actes des personnes considérées comme
juridiquement responsables (Al-mukallafûna) en fonction de ce qu’il leur
est demandé (faire, ne pas faire, choisir). Al-mukallafûna sont ceux qui
ont atteint l’âge de la puberté (Al-bulûgh), qui sont doués de raison et
donc tenus de se conformer aux obligations religieuses.
|
Commentaire de Ishamm (30/04/2008 20:31) :
salam alaykoum,je donnerai une définiton simple car l'islam est
constitué de la foi et de la pratique. La pratique est divisé en 2
catégories.
D'un côté tu as les rapports entre le musulman et la société
qu'on appelle (el mouamalat).
Et d'un autre côté tu as les rapports entre le musulman et Dieu
qu'on appelle (Ibadat).
Le but du Fiqh c'est de voir ce qui est el Ibadat et el Mouamalat.
Pour cela, les savants des différentes ecoles (4 en tout) élaborent un
ensemble de règles de conduite pour résoudre des problèmes qu'on
rencontre ds la pratique en se basant sur les haddiths et le Coran.
Dans la pratique, il y a des actes qui sont h"aram" et des actes qui sont
"hallal".
Les actes "hallal" sont les actes obligatoires, conseillé (Sunna), permis
et déconseillé.
Le "haram" sont les actes seulement interdits. On appelle ça, les lois
canoniques.
Apres ,il y a les lois d'injonctions et les lois déclaratives
qu'utilisent les savants à partir des Sources pour expliquer que tel
ou tel chose est hallal ou haram dans une situation et un contexte précis.
Désolé si c'est pas très clair, mais en gro si je ne me trompe pas,
c'est ça le Fiqh !
|
Commentaire de Abd-Al-Batin (30/04/2008 20:33) :
salam aleykoum
barakallahufik.
une petite citation de l'imam al Tahanawi (rahimullah), grand savant
indien:
La Shari’a est ‘Aqaaid (la bonne croyance), A’mal (bonnes actions),
Muamalaat (bonnes transactions) Akhkaaq (bon caractère) et Muasharat (bon
comportement).
|
Commentaire de Houwa (30/04/2008 20:37) :
As salam alaykoum,
Comme vous devez le savoir chers Talibés Baye et pour ceux que ça
interressent:
"Linguistiquement, Fiqh signifie compréhension, en tout domaine.
Et d'une façon générale que cette compréhension soit claire et
profonde ou ou qu'elle soit sommaire et superficielle.
Dans la convention islamique par contre, le Fiqh signifie :
la connaissance des dispositions normatives pratiques, acquise à travers
les sources analytiques de ces dispositions"
Cette derniere définition fait l'objet des pages et des pages
d'explications dont je vous prive peut etre bon gré mal gré, mais je
suppose que vous aurez le loisirs et la joie de le decouvrir par vous meme
incha'Allah.
fi amani Allah
wa alaykoum salam warahmatou'Allah'i ta'ala
wabarakatou'ou
|
|
|
|
|
|
|