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L'Imam Cheikh Hassan Cissé de Médina Baye s'en est allé !
20/08/2008 20:32
Assalamu'alykum,chers frères et soeurs en Islam et de la Tariqatou Tijaniyya !
Les compagnons Tijâni,de la branche de la Tarbiyya,ont perdu un guide religieux,un philantrope, l'Imam Hassan Aliyou Cissé,le jeudi 14 Août 2008,à 02heures du matin,à Médina Baye,là-bas,dans le sine saloun,au Sénégal.
L’imam Cheikh Hassane Cissé, « Imam ratib » de Médina Baye, a été inhumé hier, Vendredi 15 Août aux environs de 19 heures, dans le mausolé où reposent :
-son père Serigne Aliou Cissé(raa),
-son grand père El Hadji Ibrahima Niasse(raa), plus connu sous le nom de « Baye Niass », et certains de ses fils dont :
-Sérigne Hady Ibrahima Niasse(raa),
-El Hadji Abdoulaye Ibrahima Niasse(raa) et
-Mouhamed Nazir Ibrahima Niasse(raa).
C’était devant une foule impressionnante de musulmans, mais aussi de fidèles et « Talibés Baye », venus de tous les coins et recoins du Sénégal, de la Gambie, du Nigéria, de la Mauritanie, du Niger, du Ghana,de la côte d'Ivoire,du Burkina Faso,du Mali,du Caméroun,de l'Afrique du Sud,des Etats-Unis,de la France,de la Grande Bretagne,de Trinidad et Tobago, bref de l’Afrique toute entière, de l’Europe, de l’Asie et des Etats-unis.
Malgré la brutalité qui a caractérisé son décès, survenu dans la nuit du Mercredi 13 au Jeudi 14 Août2008, dernier à l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack(Sénégal), les nombreux fidèles de ces différents pays, proches de la famille Niasse de Médina Baye, n’ont pas hésité de prendre, durant ces deux jours après sa disparition, la route et les airs pour se rendre à Médina Baye et rendre un ultime hommage,au « petit-fils de Cheikh Baye », considéré comme l’un des plus grands hommes de « Dieu » de ces deux derniers siècles.
La mort l’a frappé quelques heures seulement après la dernière prière de la soirée(Icha) qu’il a lui-même dirigée à la mosquée de Médina Baye.
Illustre homme de Dieu, le guide des prières à la grande mosquée de Médina Baye a consacré toute sa vie à l’islam et à la Tariqatou Tijaniyya . Ses multitudes voyages à travers les pays du monde n’avaient qu’une seule raison et une seule signification,un seul but: répandre la religion du prophète Mouhammad (saw).
En effet, né le 4 Décembre 1945, l’Imam de la grande mosquée de Médina Baye Cheikh Hassane Aliyou Cissé, est venu sur terre en cette période marquant la fin de la seconde guerre mondiale, comme pour incarner la paix et montrer aux autres que la religion musulmane est une religion de paix, devant cette cascade de pensées contradictoires animées par des personnes et autres leaders.
Après des études coraniques auprès de son illustre père Serigne Aliou Cissé(raa), et son grand père El Hadji Ibrahima Niasse(raa), il s’est rendu en république Islamique de Mauritanie pour acquérir et réciter couramment le Coran et il a réussi à mémoriser les paroles de Dieu(swt) dés l’âge de 10 ans.
C’est par la suite qu’il s’est envolé vers l’Egypte où il a décroché une licence en littérature Islamique, précisément à l’université de « Ain-Shams ». Grâce au Coran et avec la volonté de son père et son grand père ,Cheikh Hassan Aliyou Cissé est devenu un homme de Dieu de son temps.Il a aussi poursuivi des études occidentales à l’université de Londres et aussi à celle de North-Wester aux Etats-unis où il avait entamé une thèse de doctorat en philosophie, qu’il n’a pu boucler après la disparition de son père survenue en 1982.
Mais avant tout cela , le guide religieux avait étalé ses tentacules dans ce continent depuis 1976. Aujourd’hui, il est « Imam Ratib » de plus de 11 mosquées dans les états de « Atlanta » de « Washington » et bien d’autres Etats. Au-delà de l’éducation religieuse, Cheikh Hassane Cissé faisait aussi beaucoup d’efforts.Il consacrait la majeure partie de son temps aux questions de société et de développement.
Ses multiples efforts lui ont permis d’arborer le manteau de président de l’université Cheikh Ibrahima Niasse de Dakar, et du président du réseau des organisations Africaines pour la population et le développement. Dans certains pays Africains, Cheikh Hassane Cissé a reçu d’innombrables distinctions comme au Ghana où il est le conseiller spécial en charges des affaires islamiques et en Mauritanie où il garde également un titre de membre honoraire de la ligue des Oulémas de ce pays et de guide de la Tariqatou Tijaniyya.
Avec la disparition de cet homme, ce n’est pas seulement le Sénégal qui vient de perdre l’une de ses fiertés, mais c’est toute l’Afrique et le monde entier qui seront sevrés pour un temps encore, d’un guide dimensionnel dont la vocation consistait à faire face à leurs besoins religieux, éducatifs et socio-économiques.
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Qu'Allâh(swt) l'accepte dans son « Jannat Al Firdaws »,auprès du Saint et béni prophète(saw) !
Quant à nous les Talibés Baye, sa lumière nous guidera jusqu'à l'extinction du soleil !
Allâhumma Amîne ! Yâ Rabb !
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Commentaire de Bachir (Abidjan) (20/08/2008 20:38) :
Assalamou' aleykoum.
Inna lillahi wa innâ ilayhi râdji’oune Qu’Allah Le Tout-Puissant
l’accueille aux côtés du Prophète Mouhammad (PSL) et de tous les hommes de
Dieu dans le Firdaws.
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Commentaire de Dabo Ali Ibrahim (St-LOUIS) (20/08/2008 20:58) :
« Innalillahi wa inna ileyhi raji’oune ! »
Le Sénégal, toute la umma islamique et la grande famille de Cheikh
Ahmadat'Tijâni(raa) viennent de perdre un grand Homme de Dieu,un
grand connaissant d'AllâhAzzawajal à l'age du Saint et béni
Prophète(saw).
Tous ceux qui ont eu la chance de le connaître de près ou de loin,
regreteront ce grand érudit, modeste,humble et affable qui était une des
figures de proue de l'islam et une des fiertés de notre pays, de
l’homme noir.
Qu’Allah nous comble le vide qu’il a laissé !
Nous témoignons devant Dieu(swt) que Cheikh HassaneAliyou Cissé(raa) a
servi Allâh(swt) de la belle manière pour un être humain et que par
conséquent nous avons bon espoir qu’ Allahou Ta’la lui accordera la
récompense promise à tous ceux ou toutes celles qui se conforment à sa
volonté et oeuvrent en bien , tel que nous l’enseigne le Saint Coran.
Mes condoléances à tous les musulmans et surtout à mes condisciples dans la
voie Tijaniyya.
Qu’ Allah nous donne la sagesse d’accepter de bonne grâce Ses décisions
telles qu’elles se présentent .
Alhamdoulillah alaa koulli haal !
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Commentaire de Diakhaté (Kaolack) (20/08/2008 21:16) :
Assalamou' aleykoum. Inna lillahi wa innâ ilayhi râdji’oune
L'imam Assane Cissé repose désormais aux côtés de son grand-père
Cheikh Al Islam El Hadj Ibrahima Niasse(raa).
Il a été inhumé, en effet, aux environs de 21 heures, dans le mausolée où
repose le père spirituel des Niassènes.
Cela s'est passé devant une foule impressionnante de fidèles venus de
tous les 4 coins du globe (Sénégal, Gambie, Nigéria,Mali,Ghana,Côte
d'ivoire,Burkina,etc.). Les forces de l'ordre n'ont pas pu
contenir la masse de fidèles depuis la morgue de l'hôpital El Hadj
Ibrahima Niasse où la dépouille mortelle été pourtant enlevée vers 14h30
jusqu'à la Grande mosquée de Médina Baaye. Plusieurs scènes de transes
ont ainsi êté observées tout le long du parcours qui mène au Mausolée de
Médina Baaye.
Cheikh Hassan Aliyou Cissé, Imam de Grande Mosquée de Médina Baye, est
décédé dans la nuit du Mercredi à jeudi 14 Août 2008. Il est né le 04
Décembre 1945 a Kaolack, il fut le Président de l'Institut Africain
Américain (IIAA), Président du Réseau des Organisations islamiques
Africaines Pour la Population et le Développement, Président de
l'Université El Hadj Ibrahima Niass.
Qu'Allâh(swt) l'accueille aux côtés de son gd-père El Hajj
Ibrahim Niass(raa)!
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L'Histoire de Muhamed et de Karim
04/06/2008 17:32
Salamu'alayk !
Voici l'histoire de Mohammed un jeune marocain, fils unique de 24 ans. Mohammed travaillait à Marrakech et comme chaque année, il allait passer le nouvel an chez ses parents à Casablanca. Mais ce jour là fut un jour pas comme les autres. En effet, il avait beaucoup de travail, il se dépéchait pour ne pas rater son train pour Casablanca. Arrivé à la gare, son train avait quelques minutes de retard mais l'idée de retouver ses parents pour les fêtes l'a rendu tout de même heureux et ne se préoccupait pas de ce retard ! Alors, il décida de s'assoir tranquilement sur un banc en attendant que son train entre en gare. Il était alors 21h30 et ayant le souci de ne pas rentrer à temps pour le nouvel an, ce jeune homme décida de s'acheter une carte "postale" au kiosque du coin et il écrivit ces quelque mots: « cher papa, chère maman je vous écrit ces quelques mots en espérant qu'il vous trouveront en bonne santé, je ne sais pas si j'arriverai à temps pour le nouvel an alors je vous souhaite tout mes voeux de bonnheurs d'avance, que cette année vous apporte joie, amour ! »
signé: mohammad votre fils!
Il glissa la carte dans une enveloppe et l'envoya. Mohammad se dirigea de nouveau vers le quai quand soudain, il vit au loin, dans un café une silouhette qui lui faisait signe par la vitre (il se demandait si cette personne s'adressait bien à lui), il se retourna pour voir s'il n'y avait personne d'autre à ses cotés. En effet, c'était bien à lui qu'on faisait signe. Sans trop comprendre, il décida tout de même d'aller voir qui c'était. Il arriva devant le café, il entra et ne vit personne du coté de la vitre où des signes lui ont été faits ! (il n'y avait que deux hommes assis, en train de fumer). Il regarda sa montre et il était déjà 22h00 il se dépécha pour retourner à la gare quand il vit son train pour marrakech s'en aller devant ses yeux... Alors ,Mohammed s'adressa au guichetier pour savoir quand le prochain train arrive.Il lui répondit qu'il n'y a pas d'autre avant demain. Sa peine fût profonde, c'était la première fois qu'il ne passera pas les fêtes avec sa famille. Il prit une chambre à l'hôtel le plus proche pour être sûr de ne pas rater le prochain train, à l'aube. Tristement il s'endormit... Le jour se leva, il s'empressa de réunir ses affaires et de courir en direction de la gare, arrivé là -bas, il vit de nombreuses personnes réunies devant un petit café (à l'interieur de la gare), tous les yeux rivé sur l'écran de télévision.Curieux, il s'approcha pour voir que se passait. Quel était l'intérêt de cet atrouppement? N'apercevant pas grand chose, il s'adressa à un homme âgé, assis sur une chaise et lui répondit d'une voix tremblante: « Ah mon fils, tu ne sais pas ce qui s'est passé... le train pour Casablanca a fait un accident, il a déraillé..tous les voyageurs sont morts sans exception!...» .
Mohammad eu un choque terrible, il sentit le sol se dérober sour ses pieds et il dit, les yeux dans le vide: « Je devais prendre ce train là !....»
Le vieil homme lui répondit: « tu as bien de la chance mon fils....il doit y avoir quelqu'un qui tien fort à toi pour que Allah t'ai épargné...» Mohammad se décida ,aprés réflexion ,de prendre un taxi au lieu du train, il repensait au parole du viel homme et se disait que c'est peut être un signe... Enfin, il arriva chez lui, à peine la porte franchit, sa mère se jeta dans ses bras, les yeux en pleurs. Elle tenait dans sa main la carte qu'il avait envoyé la veille et dit:« Mon fils, on a eu tellement peur pour toi!! j'ai quelque chose à te dire, tiens regarde la carte que tu nous a envoyé.» Il l'a prise sans trop savoir où sa mère voulait en venir puis il se mit à lire: " « Cher papa chère maman, je vous écris ces quelque mots...etc ; arrivé à la fin de la lettre, il vit :« signé: mohammed et karim vos fils.» Il regarda sa mère qui avait les larmes aux yeux et dit: « Mais je ne comprends pas ce n'est pas ce que j'ai signé...? » alors, sa mère lui dit avec une voix tremblante: « tu sais quand j'étais enceinte de toi, tu n'étais pas seul. J'avais des jumeaux, ton frère aurait dû s'appeler Karim mais il est mort à la naissance, Allah y rahmo. Tu ne pouvais pas être au courant de son prénom, nous te l'avions caché, je m'en excuse...» Il prit alors sa mère dans ses bras et ensemble,ils pleurèrent ...
wa salam
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L'ego
26/05/2008 18:30
Assalamu'alaykum,chers nobles visiteurs de mon blog !
Que la paix et le bonheur soient sur vous !
Voici une histoire,pleine d'énergie,d'inelligence !
« Un fakir vagabond se retrouva face à un jeune homme,une nuit, parcourant les rues, se tenant devant le corps ensanglanté d'une femme morte.
« Qu'avez-vous fait,Nom de Dieu ? » laissa-t-il échapper, sans même réfléchir. « Quel est ce malheur ? » « Ceci n'est pas un malheur,C'est le corps de ma mère que je viens de tuer ! ». « Tuer ? Comment avez-vous pu tuer votre propre mère ?
N'avez vous point conscience du respect et de l'honneur que l'on doit à sa mère, sans parler de l'abomination d'une telle action ?
Qu'a-t-elle bien pu faire pour mériter un tel traitement ? »
« Elle a fait une action tellement mauvaise, que cela a sali son propre nom…ainsi que le mien. Je suis rentré à la maison il y peu de temps, pour la trouver enlacée nue dans les bras d'un homme auquel elle n'était pas mariée. Ainsi, je l'ai tuée afin que sa tombe cache sa honte.» « Et bien, dans ce cas ,» dit l'étranger avec un haussement d'épaule, « j'aurai plutôt tué son partenaire dans ce péché.» "Mais alors !" répondit l'autre,« j'aurai du tuer quelqu'un de nouveau chaque jour ! En tuant ma mère, j'ai évité de faire couler le sang d'une multitude d'autres personnes. N'est-ce pas mieux de ne couper qu'une seule gorge, plutôt qu'un si grand nombre ? »
Moralité:
O lecteurs, cette mère de mauvaise nature, dont les vices peuvent être trouvés dans les moindres recoins, représente ton ego. Viens donc le tuer, car à cause de cette vile créature, à chaque moment tu t'attaques à quelqu'un de réellement vénérable. A cause de cet ego, ce monde juste est devenu étroit et rempli de chagrin pour toi. A cause de cette folie,tu es en guerre avec Dieu et l'homme, à chaque moment . Cependant, en tuant cet ego, tu te délivreras de tout ça et tu ne devras plus t'excuser constamment: car tu n'auras plus d'ennemi sur cette terre!
Sujet de méditation :
Chehu Ibrahima Niass(radiyallâhu ta'ala ane-hu) nous conseille en ces termes et je cite: « Débarrasse-toi de toute créature dans tes rapports avec Dieu(swt),le réel et considère ton égo comme une créature à écarter.»
wa salam
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L'envieux
26/05/2008 18:06
«Asslamu'alayhikum wa rahmatullâhi ta'ala wa barakatouhou
Voici une histoire amusante ! «Un homme en pèlerinage pour la Mecque, après avoir suivi une mauvaise piste, se retrouva perdu dans le désert. Pendant des jours, il erra incapable de trouver sa route jusqu'au moment où sa réserve d'eau finit. Assoiffé, il était sur le point d'abandonner tout espoir d'être sauvé, quand il aperçu au loin une tente solitaire, petite et loqueteuse. Utilisant ses dernières réserves de force, l'homme réussit à atteindre la tente. Là, une femme Bédouin le salua et, voyant sa condition, l'emmena dans la tente où elle lui donna une gourde ,en peau de chèvre ,remplie d'eau, lcelle dont il avait désespérément besoin. Aussi grand qu'était son besoin, pourtant, l'homme pouvait à peine boire l'eau. Plutôt que le liquide doux et rafraîchissant auquel il s'attendait, l'eau avait un goût rassis et saumâtre qui mettait le feu à sa gorge, autant qu'elle lui sauvait la vie. Tout de même, il était reconnaissant pour la générosité de la femme qui partageait le peu qu'elle possédait. Une fois qu'il eut retrouvé sa force, l'homme décida de rendre la gentillesse et la générosité de la femme en lui offrant quelques conseils. "Je vous dois des dettes, pour le soulagement que vous m'avez procuré. Mon cœur est bouleversé par la compassion. Ecoutez soigneusement ce que j'ai à vous dire. Regardez", dit l'homme faisant des gestes avec sa main. "Dans cette direction s'étend une cité magnifique appelée Bagdad, remplie de merveilles au-delà de votre imagination. Là ,tu trouveras plein d'eau, claire et fraîche, de l'eau douce sans une trace de sel ou d'impuretés. Et de la nourriture délicieuse de toutes sortes, et puis des bains, des parfums, des bazars remplis de choses luxueuses et riches de plaisirs, aussi bien qu'une centaine d'autres merveilles. Même si toi et ta famille vous êtes profondément affligés, néanmoins, en bougeant dans cette direction lentement de campement en campement , avec patience vous pourrez atteindre ce but." La femme restait bouche bée à écouter l'histoire de l'homme mais ne dit rien. Peu après son mari était de retour au campement, portant des rats du désert qu'il avait piégé pour le dîner. Après avoir salué leur invité, le Bédouin l'invita pour dîner avec eux. L'homme fut rebuté à l'idée de manger une nourriture si repoussante mais était tant affamé qu'il accepta l'invitation. Après le repas, le Bédouin lui donna une couverture, et l'homme quitta la tente pour dormir dehors. " Tu aurais du entendre les choses incroyables que m'a racontées notre invité alors que tu étais dehors à chasser ", la femme dit à son mari une fois qu'ils étaient seuls. " Comme quoi ? " il lui demanda. Et alors la femme répéta toutes les choses que l'homme lui avait raconté sur la cité magnifique appelée Bagdad et comment ils pouvaient s'y rendre s'ils y mettaient leurs cœurs. " N'écoutes pas de telles paroles !", lui répondit son mari, hochant tristement la tête, après avoir écouté son histoire. " Il y a beaucoup d'envieux, de gens mesquins dans ce monde. Dès qu'ils rencontrent quelqu'un vivant dans la grâce du confort et de l'abondance, ils brûlent d'envie de voir cette personne se mettre en route pour quelque chose de meilleur de sorte qu'elle se retrouve privée de son bon sort. Ne fais pas attention à ces fabulations ! Qu'est ce qui pourrait être meilleur que notre vie ici ? »
« O lecteur,en regardant en face, la vérité peut être déplaisante de prime abord, plus tu avances vers elle, plus elle devient douce; alors que les formes extérieures de ce monde peuvent apparaître attrayantes à première vue elles se révèlent rapidement de plus en plus vides. »
Histoire adaptée du livre de Rûmi : « Fihi ma Fihi » (A l'intérieur de l'intérieur)
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L'oiseau
26/05/2008 17:47
L'oiseau
«Cela faisait plusieurs heures que le chasseur était tapis derrière un buisson, près d’un piège qu’il avait posé avec le plus grand soin à l’arrière de sa maison. Mais sa patience allait enfin être récompensée. Alors qu’il prêtait l’oreille, il entendit le bruissement des feuilles autour du piège, puis le claquement du clapet se refermant. Quand il ouvrit le piège pour y voir son contenu, il y découvrit un oiseau des plus étrange qu’il n’avait jamais vu auparavant. Il l’attrapa par les pattes et le sortit délicatement. A sa plus grande surprise, quand il s’approcha pour mieux le voir, l’oiseau se mit soudain à parler. « Ô Noble Seigneur », dit l’oiseau au chasseur, « sans doute, nombreux sont les moutons et les gazelles, ainsi que les chameaux et les bœufs que vous avez attrapés et sacrifiés à votre faim. Cependant, vous n’avez été rassasié par aucun d’eux. Je ne suis qu’un petit oiseaux contenant peu de chair, et festoyer sur mon pauvre corps ne vous procurera pas plus de satisfaction ! » « Cependant si vous êtes d’accord pour me laisser partir, je vous accorderai trois paroles de sagesses, conseils que vous trouverez très instructif, je vous le promets. Le premier de ces conseils, je vous le donnerai alors que je suis toujours entre vos mains, et ce afin que vous puissiez juger de la véracité de mes propos. Le deuxième conseil je vous le donnerai lorsque je serai perché sur ce toit, et le troisième conseil depuis ce grand arbre situé derrière le toit. Ceci, bien sur, si vous êtes d’accord et ne décidez pas de me manger.» A défaut de meilleur jugement, mais intrigué par la proposition de l’oiseau, le chasseur hocha la tête en signe d’agrément, se demandant quels conseils l’oiseau pourra bien lui donner. Après un cri, l’oiseau commença : « Voici donc le premier de mes trois conseils : Ne crois jamais en une absurdité, peu importe qui te l’a dit – un roi ou un esclave, un riche ou un pauvre, un philosophe ou un fou.» Fidèle à sa parole, après avoir entendu le conseil de l’oiseau, le chasseur lâcha prise et l’oiseau s’envola sur le toit de la maison du chasseur. « Mon deuxième conseil est le suivant : N’ai pas de peine pour ce qui est passé et qui n’est plus, oubli repentance et regret pour ce qui a été et occupe toi uniquement du présent, en prêtant attention à ce qui se passe au moment présent.» Après une courte pause, l’oiseau continua : « Sache aussi cela mon ami, dans mon corps se trouve une pierre précieuse, d’un poids au moins égal à dix dirhams, un trésor rare et sans prix, qui n’a pas son égal en éclat et en beauté.» « La vérité est que ce bijou aurait put faire votre fortune ainsi que celle de vos enfants. Vous avez cependant perdu cette pierre précieuse, or vous ne pourrez jamais en retrouver de pareille de part le monde, car il n’en était pas de votre sort, de votre destin, de la recevoir. Et maintenant, vous ne pouvez rien faire pour changer le cours de votre destin.» En entendant ces propos, le chasseur se mit à se tirer les cheveux, à gémir et se lamenter comme une femme sur le point d’accoucher. « Ô, qu’ais-je donc fait, qu’ais-je donc fait ? » se mit-il à répéter continuellement, ne pouvant se contenir. « Monsieur l’ignorant ! », l’oiseau continua en poussant un cri, « est-ce que je ne vous ai pas à l’instant prévenu en vous disant « abandonne regrets et repentance pour le passé, pour ce qui ne peut plus être changé. Puisque cela est passé et terminé, pourquoi éprouvez-vous du chagrin ?
-Ou bien vous n’avez pas compris le conseil que je viens juste de vous donner, ou bien vous etes sourd ? » « En fait, vous avez aussi échoué à appliquer mon premier conseil – de ne pas croire ou accepter une absurdité, peu importe qui l’énonce. O, puissant chasseur, comment pouvez vous être aussi crédule ? Je suis moi-même loin de peser 10 dirhams, alors comment pourrait-il y avoir une perle pesant 10 dirhams dans mon corps ? Cette idée est totalement absurde ! » Lorsque le chasseur entendit les propos de l’oiseau, il retrouva soudainement ces sens et se calma. « Dites-moi donc, O être de plumes, quel est votre troisième et excellent conseils. Car vous m’en devez toujours un, n’est-ce pas ? Je mérite au moins cela après tous ces égarements.» « Mon ami, qu’avez-vous fait des conseils précédents pour que je prenne la peine de vous donner le troisième ? Pourquoi gaspiller mon souffle ? Je ne suis pas aussi fou que vous ! » Sur ce, l’oiseau s’envola pour ne plus jamais être revu par le chasseur. Moralité: « Offrir un conseil à un ignorant, assoupi et inconscient, Est comme planter une semence dans une terre infertile. L’habit déchiré de l’ignorance Et de la folie Ne peut jamais être recousu. Ne tente point, O donneur de conseil, de planter la graine de la sagesse dans un fou : Laisse-le donc à sa folie ! »
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