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Assez de çalat alaa Nabyi
26/08/2009 13:37
Allahoumma salli 'ala Mouhammad wa ali Mohamed,
Seigneur prie sur Mohamed et sur la famille Mohamed !
En ce mois bénis, j'ai un désir, la réconciliation de tous les musulmans.
Seigneur pardonne nous pour toute cette fitna, chacun rejette la faute sur l'autre sans regarder si nous ne sommes pas tous coupable!!
Seigneur prie sur Mohamed et sur la famille de Mouhammad.
Seigneur, ils disent nous avoir vu prier des tombes, que Ta malédiction soit sur les menteurs, et pardonnez l'ignorant qui les suit les yeux fermer et guide le.
Vous Seigneur, vous savez ce qui est vrai, rien ne vous est caché.
Seigneur, point de divinité autre que toi,!
Ils disent que nous sommes pires que des chrétiens et des Juifs, si au moins ils pouvaient ressentir l'amour du prochain comme les chrétiens et pouvaient lutter contre le sionisme comme les Juifs croyants de Palestine. Seigneur, vous êtes le seul juge.
Ya rabb,
ils nous appellent des chiens, mais ils oublient que les chiens sont fidèles, donnez moi cette capacité à votre égard.
Seigneur, ils disent que nous renions Mouhammad (salallahou alayhi wa alihi) et que nous ne mentionnons que peu son nom ?
alors que vous, vous savez que déjà dans nos prières nous disons au moins 50 fois par jour, Allahumma salli ala sayyidina Mouhammad al Fatihi lima oughlika....
Et dans chaque do'a et au début et a la fin de chaque discours.
Allahoumma!
ils disent que nous faisons de l'associationnisme, alors que vous savez ce que nous pensons de vous, Seigneur, tu dépasses toute chose aussi rien ne t'est associé.
Seigneur hâtez l'éclatement de la vérité afin qu'il n'y ait plus de mensonges, que la vérité soit dévoilée et que les musulmans connaissent l'unité.
Seigneur des sept cieux et des sept terres. Fais nous mourrir sous ton étendard, ne nous mets pas parmis les infidèles.
Pendant ce mois bénis la soif me monte à la gorge. Ma bouche désséchée je ne peux m'empêcher de penser à la famille de Mouhammad(saw), en particulier l'imam Houssein(raa) petit fils de notre bien-aimé. Houssein(raa), encerclé et assoifé dans le désert, entouré par les ennemis qui les empêchaient d'atteindre l'eau. Ils ont combattu avec cette chaleur ardente et cette soif insupportable, Oh Seigneur, comment ne pourrions nous pas penser à lui ? j'ai honte seigneur de dire que j'ai soif !
Ya Allah prie sur Mohamed et sa sainte famille. Qui ont tous été tués et persécutés !
. Et comme si cela ne suffisait pas, il fallait que leurs tombe soient détruites, et comme leur enseignement reste vivant, ils essaient de tuer ceux que les suivent. Seigneur, cela nous appaise de savoir que c'est votre volonté que les gens nous persécutent, qu'ils calomnient et répandent de fausse rumeurs et cela ne touche point l'âme du croyant; car ils cherchent refuge auprès d'Allah seigneur du trône immense et s'élèvent bien au -delà de tout ca. Et Allah est le plus élevé ! Seigneur pardonne- nous et guide- nous vers le droit chemin. Pardonne nous, quand nos frères et soeurs s'emportent face à toutes ces calomnies, et faites que nous nous rappelons sans cesse qu'en vérité, ils ne se font que du mal à eux-mêmes.
Je cherche refuge auprès de toi Seigneur des mondes !
Allahoumma salli 'ala sayyidina Mohamed AlFatihi lima oughlika wal khatimyi lima sabaqa naçiril haqqi bil Haqqi
wal hadi ilaa çiratikal mustaqim wa alaa alihi haqqa qadrihi wa miqdarihil azim
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Soyons reconnaissant envers Allah(swt) !
31/07/2009 21:03
Salam
L'être humain est bizarre, parfois vraiment illogique. Si on lui tient la porte pour qu'il puisse passer, il dit merci. Si on lui offre un petit cadeau, par exemple une fleur, il dit merci. Mais quand on lui offre des cadeaux inestimables, il ne dit plus rien. Pas très logique non ?
Allah (le Très-Haut ) nous a donné la vie, la santé, le comfort matériel, une famille, etc. Le remercie-t-on ? Non. Ou pas assez. Ce n'est pas pour rien qu'Allah (swt) dit plusieurs fois dans le Coran qu"en vérité, peu de gens sont reconnaissants".
Que ferais-tu si tu devenais aveugle ? Que ferais-tu si tu devenais sourd ? Que ferais-tu si tu devenais muet ? Que ferais-tu si tu devenais pauvre ? Que ferais-tu si tu perdais ta famille ? Que ferais-tu si tu perdais ta foi ?
Tu n'arrives pas à imaginer que ça puisse arriver, hein ?
Et pourtant, tout est possible.
S'Il l'avait voulu, tu ne serais pas musulman en ce moment.
L'être humain prend, et croit que tout lui est dû. "C'est tout-à-fait naturel" pense-t-il "que je reçoive toutes ces choses". Il ne se rend pas compte que tout ce qu'il reçoit, sont des faveurs et des cadeaux de son Seigneur. Et quand Le Seigneur decide de ne plus donner une toute petite chose parmi les milliers de cadeaux qu'il nous fait tous les jours, que fait l'être humain ?
Il pleure et se plaint comme un enfant gâté. C'est vrai que l'être humain est un enfant gâté.
Avez-vous oublié le prophète Ayoub ?
Allah(swt) lui avait donné les richesses, la santé et beaucoup d'enfants pendant plus de 70 ans.
Quand Allah(swt) a décidé de tester Ayoub(AS) en retirant un par un ces bienfaits, Ayoub(AS) a été patient. Il n'a même pas osé demandé à son Seigneur de lui rendre la vie plus facile. Et tu sais ce qu'il disait à sa femme qui lui demandait d'implorer le Seigneur ? Il disait qu'il avait vécu 70 ans de bonheur et que tant qu'il n'avait pas vecu 70 ans de malheur, il ne pouvait pas se plaindre. Vous imaginez ? Le prophète Ayoub(A.s) avait honte de se plaindre de ce qui lui arrivait. Ça, c'est de la patience. Mais n'ouliez pas qu'Allah (swt) aime quand ses serviteurs l'implorent, donc n'hésitez pas.
Le prophète Ayoub (A.S) était à un niveau que personne d'entre nous n'attendra.
Notre bien-aimé prophète a reçu d'Allah le meilleur des cadeaux: toutes ses fautes lui étaient pardonnées et le Paradis lui était promis alors qu'il était encore vivant. Il savait quel serait sa Demeure dans l'au-delà.
Tu sais ce que notre bien-aimé prophète faisait ? Il priait toutes les nuits jusqu'à ce que ses pieds enflent. Et quand son épouse lui demandait pourquoi il priait tant alors qu'il savait qu'il allait au Paradis, que répondait-il ? Notre bien-aimé disait : "Ne serais-je pas un serviteur reconnaissant ?".
Tu vois la gratitude ? Il aurait pu se contenter de remercier le Seigneur comme nous le faisons en disant une fois "Alhamdoulillah".
Notre bien-aimé aimait se nourrir un jour et avoir faim le lendemain car quand il avait faim, il implorait son Seigneur et quand il mangeait il remerciait son Seigneur.
Nous, nous ne sommes que des ingrats, franchement.
Souviens-toi d'une chose, Allah ne te doit rien. Mais tu Lui doit TOUT.
Tout ce qu'Il te donne, c'est un cadeau de Sa part.
S'Il te donne et que tu Le remercies, Il te donnera plus ici et dans l'Au-delà.
Si par contre Il te donne et que tu es ingrat, pensant que tout t'est dû, alors profite bien de la vie sur Terre car ce sera probablement ta part de paradis. Il n'y aura peut-être rien de bien pour toi après la mort.
Franchement, il faut se réveiller et dire à notre ego, à notre "nafs", de se taire un peu.
Maintenant, c'est quoi remercier Allah ?
Allah le Très-Haut n'a besoin de rien. Tout lui appartient déjà et Il ne cherche pas à être ré-élu. C'est nous qui avons besoin de tout et de Lui.
Quand on le remercie, c'est pour notre propre bien.
Comme il est dit dans la sourate Louqman au verset 12
"...Sois reconnaissant à Allah, car quiconque est reconnaissant, n'est reconnaissant que pour lui-même ; quant à celui qui est ingrat, en vérité Allah se dispense de tout et Il est digne de louange".
Donc quand tu fais du bien, c'est pour toi-même et quand tu fais du mal, c'est aussi pour toi-même.
Remercier Allah, c'est entre autres :
- faire beaucoup de dhikr (SoubhanAllah, Alhamdulillah, Allahou Akbar, etc.) - prier et jeûner assidûment et sincèrement, - et faire profiter les autres des bienfaits que ton Seigneur t'a accordé.
Toutes ces pratiques sont pour ton propre bien. C'est comme si je te donnais un million d'euro et que je te disais que pour me remercier, tu devais manger à ta faim et te soigner avec cet argent !
Souviens-toi d'une chose : si Allah te donne beaucoup, cela ne veut pas dire que tu es un ange et que tu merites tout cela. Beaucoup de gens ont tendance à l'oublier. Cela peut-être ta part de paradis que tu reçois sur Terre car tu n'auras rien de bien après la mort. Les compagnons de notre bien-aimé prophète () pleuraient quand ils recevaient des biens matériels et de l'argent car ils avaient peur que ce soit leurs parts de paradis. Omar n'arrêtait pas de pleurer à cause de cela. Tout ce que tu reçois est un test de la part de ton Seigneur. A toi d'être intelligent et reconnaissant. Fais profiter les autres des choses que tu reçois. Quand tu es heureux, remercie ton Seigneur en étant pieux. Quand tu es malheureux, invoque ton Seigneur et remercie-Le. Un compagnon de notre bien-aimé Prophète (saw) avait deux enfants. L'un d'eux mourut. Il dit: " Que soit Loué, Celui (Allah) qui m'a donné deux enfants et qui n'en a repris qu'un". Aussi, si tu te souviens de ton Seigneur alors que tu vis dans le bonheur, Il se souviendra de toi quand tu seras dans le malheur.
C'est une promesse que nous a faite le Très-Haut.
Donc, tant que tout est tranquille dans ta vie, prends le temps de remercier Allah .
Maintenant que nous savons, ne soyons plus ingrats.
Il n'y a de Puissance ni de Force qu'en Allah.
« La hawla wala quwatta illa billah »
Baraka Allah Wu Fikoum d'avoir lu jusqu'au bout !
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Rappels concernant la prière
16/10/2008 14:41
Rappels :
Une Rak'a complète comprend toutes les positions suivantes:
debout + Rukû' + redressement + 2 Sujûd.
Il est recommandé (Sunna) de faire le Taqsîr quand on est en voyage, plutôt que de prier les 4 Rak'a.
On ne prie jamais assis en voyage.
Donc si on ne peut pas prier debout, dans les 2 premiers temps, on rattrape alors sa prière durant le 3ème temps dès qu'on a la possibilité de la faire debout. Cela ne concerne que le voyageur, mais pas la personne forcée de rester assise (comme un prisonnier menotté).
En voyage, le Jam' est une permission et non une recommandation. Il vaut mieux faire chaque prière en son temps si l'on peut, plutôt que de les regrouper. Le Jam' représente une facilité quand il est difficile de prier chaque prière en son temps.
Cas de l'imam qui a oublié une partie obligatoire à laver dans son Wudû':
a) s'il est encore mouillé, alors son Wudû' n'est pas complet. Il doit donc saluer, quitter la prière puis aller compléter son Wudû' en lavant seulement la partie omise, enfin revenir dans un rang et terminer sa prière. Il est alors Ma'mûm et ne peut pas redevenir Imâm pour cette prière. C'est un autre Ma'mûm (celui qui est derrière lui en général) qui le remplace quand il est sorti de la prière. b) Si ses membres sont secs, alors il ne peut plus compléter son Wudû' qu'il doit refaire entièrement. De fait, toute sa prière n'est plus valable, ni celle des Ma'mûm non plus. Dans ce cas, l'imam arrête la prière puis explique aux Ma'mûm qu'ils doivent en faire de même. L'imam ref ait ensuite ses ablutions et recommence la prière avec les fidèles.c) Si l'imam se souvient après la prière qu'il l'a conduite sans Wudû', il doit avertir les autres qu'ils doivent rattraper leur prière. Un imam ne doit pas craindre la réaction des gens à cause d'une erreur ou d'un oubli de sa part. Au contraire, il doit leur expliquer leur religion. C'est son devoir et son rôle.
- Laver une impureté implique de laisser l'eau s'écouler dessus abondamment, de frotter, de rincer et d'essorer. Humidifier le vêtement qui absorbe l'eau, est insuffisant.
- Si on est sûr et certain qu'on a été touché par une impureté, sans pouvoir localiser la tâche, il faut alors laver toute la partie du vêtement où la tâche est susceptible de se trouver.
- Si on ne sait pas si on a été touché ou non, dans ce cas, on projette des éclaboussures avec ses doigts humides sur la partie suspecte du vêtement.
Les Conditions de la prières: ÔÜõÑõæØ õ ÇáÕøóáÇÉö
i. Les conditions obligatoires : ÔÑæØ ÇáæÌæÈö
La prière est obligatoire pour tout musulman qui :
A atteint l'âge de la puberté (al-Bulûgh = ÇáÈõáæÛ)
N'est pas en danger de mort s'il prie (le cas d'une personne prise en otage à qui l'on interdit de prier sous peine d'exécution.
ii. Les conditions de validité : ÔÑæØ ÇáÕøöÍøóÉö
Avant de faire la prière, le fidèle qui veut prier doit remplir
les conditions suivantes:
Etre musulman
La purification rituelle (Ghusl et Wudû')
La propreté (Tahâra) des vêtements, du corps et du lieu de prière
Couvrir sa nudité
Se diriger vers la Qibl
iii. Les conditions obligatoires et de validité : ÔÑæØ ÇáæõÌæÈ æ ÇáÕøöÍóÉö
Ces conditions concernent tout être humain:
Avoir pris connaissance de l'islam (Bulûgh ad-Da'wa = ÈáæÛ ÇáÏøóÚúæóÉö): celui qui n' a jamais entendu parlé de l'islam n'est pas tenu responsable de ne pas avoir prier. Le Jour du jugement, Allah jugera son sort.
Etre sain d'esprit: le fou en est dispensé tant qu'il n'a pas conscience de ces actes ou retrouvé l'usage de la raison.
Prier dans le temps imparti (Dukhûl al-Waqt = ÏõÎÜõæá ÇáæóÞÜúÊö): bien respecter l'entrée de la prière dans son temps d'exécution.
Avoir de l'eau accessible ou la possibilité de recourir au Tayammum.
Ne pas dormir au moment de la prière car nul n'est responsable quand il dort, mais il a l'obligation de rattraper la prière à son réveil.
Pour les femmes, ne pas avoir ses règles ni de lochies. Cette condition n'entre pas dans celle de la purification rituelle car une femme peut pratiquer un Ghusl alors qu'elle est réglée; elle ne priera pas pour autant, du moins pas tant qu'elle saigne. Remarque :
Il existe 3 avis sur le sort de ceux qui n'ont jamais entendu parler de l'islam:
Ils iront directement au Paradis.
Allah(swt) leur enverra un Prophète, le Jour du Jugement dernier, pour rendre manifeste la distinction entre les Croyants et les Mécréants.
Allah les jugera en fonction de comment ils auraient réagi s'Il leur avait envoyé un Messager, car Allah sait toute chose.
Quelques endroits valides pour prier :
Dans les cimetières : même sur une tombe, on peut prier; on veille toutefois à n'avoir aucune pierre tombale en face de soi lorsqu'on se dirige vers la Qibla.
Dans un endroit sale tel qu'une déchèterie (al-Mazbala = ÇáãóÒúÈóáÜóÉ) ou une boucherie : on peut prier tant que le lieu où l'on se prosterne est propre.
Dans un hammam: on peut se prosterner sur un sol humide du moment qu'il est propre.
Dans une basse-cour, un caravansérail…car les excréments des animaux dont la consommation est autorisé ne sont pas des impuretés, sauf les Poules.
Dans une église ou une synagogue: mais c'est Makrûh.
Remarques :
Il n'est pas déconseillé d'assister à des funérailles chrétiennes; mais il est interdit de faire des «Du'a» aux mécréants (Kuffâr) morts, sauf de dire ce que le Coran nous a appris, à savoir le verset coranique suivant :
Sourate 5 (al-Mâ'ida), versets 117-118:
( Si tu les châties, ils sont Tes serviteurs; et si Tu leur pardonnes, c'est Toi le Puissant, le Sage.)
En revanche, il est interdit d'assister à une cérémonie religieuse telle que la messe dominicale, le baptême...et fortement déconseillé d'être présent à une fête chrétienne (Noël, Pâques…). Un Musulman, converti ou non, qui a de la famille chrétienne, doit s'efforcer de respecter cette règle autant qu'il peut. S'il ne peut pas, il doit juste assister aux évènements sans participer à la célébration religieuse.
La nudité : al-'Awra = ÇáÚóæúÑÉ
Définition: il s'agit des parties intimes du corps qu'il faut couvrir. Il existe deux nudités :
la nudité totale (al-'Awra al-Mughallada = ÇáÚóæúÑóÉ õ ÇáãõÛÜóáÜøóÙÜóÉ õ )
la nudité partielle (al-'Awra al-Mukhaffafa = ÇáÚóæúÑóÉ õ ÇáãõÎÜóÝÜøóÝÜóÉ õ)
Elles sont différentes entre l'homme et la femme :
Chez l'homme, la nudité totale correspond au fait de découvrir les parties intimes devant et derrière; la nudité partielle, quant à elle, englobe toutes les parties découvertes autour des parties intimes, des genoux au nombril, devant et derrière.Chez la femme, la nudité totale comprend toutes les parties découvertes entre les genoux et le nombril (elle correspond donc à la nudité partielle de l'homme); la nudité partielle inclut toutes les autres parties de son corps sauf son visage et ses mains.
L'homme et la femme doivent toujours couvrir leur nudité totale respective, sauf quand ils sont seuls dans les moments intimes; il est très déconseillé de rester nu quand on est seul à la maison..
La femme ne peut découvrir sa nudité partielle qu'en présence de musulmanes, comme au hammam par exemple.
Une femme peut découvrir ses cheveux devant son mari et les hommes qu'elle ne peut épouser légalement (son fils, son frère…) mais toujours dans le respect de la pudeur, qualité fondamentale et essentielle de l'islam.
Une prière n'est pas valable si une partie de la nudité totale est visible.
Toute partie découverte relevant de la nudité partielle n'annule pas la prière. Ainsi, si une femme prie les cheveux découverts, sa prière reste valable mais elle commet un péché.
Pour l'homme comme pour la femme, en cas de découverte de la nudité partielle, il est conseillé de refaire sa prière si celle-ci est encore dans son 1er ou 2nd temps.
Pour l'homme, il est Makrûh de prier les épaules découvertes.
La Qibla : ÇáÞöÈúáÜóÉ õ
Il faut toujours prier en s'orientant dans la Qibla et faire l'effort de la trouver avant de prier, en réfléchissant ou en se renseignant auprès d'un musulman.
Si l'on s'est trompé de Qibla, de deux choses l'une, soit on a fait l'effort de la trouver avant d'engager la prière, auquel cas il est recommandé de la refaire si on est toujours dans le 1er temps; soit on n'a fait aucun effort, et dans ce cas, la prière n'est pas valable et il faut la refaire.
Si l'on nous informe de la Qibla, alors que nous sommes en prière, il ne faut pas interrompre sa prière, mais corriger son orientation en se décalant vers la Qibla indiquée.
Les actes annulant la prière: Mubtilât as-Salât = ãõÈúØöáÇÊõ ÇáÕøóáÇÉö
1. Supprimer ou changer son intention (an-Niya = ÇáäÜøöíóÉ ñ)
Si l'on change d'intention en cours de prière, la prière n'est plus valable. Je ne peux pas faire Salât al- 'Asr et décider au beau milieu de celle-ci que finalement j'accomplis la prière du Zhuhr.
Ce point représente une grande différence avec le jeûne. En effet, si l'on a décidé d'interrompre son jeûne, on a changé d'intention; puis si l'on décide de reprendre le jeûne, on change encore d'intention. Pour autant, le jeûne est encore valable, sauf si, entre temps, on l'a rompu en buvant ou en mangeant.
2. Manquer une des 16 obligations (al-Farâ'id = ÇáÝÜóÑÇÆöÖõ) de la Prière
Si on a oublié une ou plusieurs obligations, la prière est nulle. Il faut la refaire.
Cependant, si l'on s'en rend compte juste après la prière, dans un intervalle de temps ne dépassant pas le délai nécessaire pour faire le Tasbîh, on se lève et on ajoute une Rak'a entière; puis, après le salut, on fait 1 as-Sujûd al-Ba'dî (ÇáÓõÌæÏõ ÇáÈóÚúÏöí), soit 2 prosternations (Sajdatayn =ÓóÌúÏóÊÜóíúä ö) à titre de réparation, après quoi, on refait le Tachahhud (sans la Salât Ibrâhimiyya) puis le Salâm final.
Si l'on a ajouté quelque chose, la prière est valable. Mais si l'on s'en rend compte, on répare avec 1 Sujûd al-Ba'di.
3. Ajouter des actes volontairement
Des actes tels qu'un Rukû', un Sujûd…
Mais pas des paroles: réciter deux fois la Fâtiha, par exemple, c'est Makrûh mais ça n'annule pas la prière.
4. S'asseoir exprès alors que ce n'est pas le moment du Tachahhud
A propos de Jalsat al-Istirâha (ÌóáÜúÓóÉ õ ÇáÇÓúÊöÑÇÍóÉö), elle est pratiquée chez les Chaféites mais pas de la même façon que nos frères Salafites, car ces derniers s'assoient complètement et prennent tout leur temps de s'asseoir alors que nos frères chaféites, en se relevant du Sujûd, font comme s'ils allaient s'asseoir mais ils se relèvent rapidement sans s'asseoir complètement. Les Salafites pensent que c'est une sunna. Mais malheureusement ils ne l'ont pas comprise comme l'ont comprises les grands Savants de la Umma comme Ibn Hajar et an-Nawawî. Chez les Malikites, Jalsat al-Istirâha est très déconseillée (Makrûha).
5. Boire ou manger pendant la prière
Sauf une miette ou autre aliment coincé entre les dents.
Sauf un malade qui doit boire régulièrement, même pendant sa prière.
6. Parler pendant la prière
Sauf si c'est par inadvertance.
Sauf si c'est un Tasbîh pour prévenir l'imam qu'il s'est trompé. Si malgré le Tasbîh, l'imam n'a toujours pas compris, on peut lui dire son erreur en parlant de la manière la plus concise possible (en 2 ou 3 mots). S'il répond par une parole ou un signe, on le suit car il est possible qu'il ait oublié une Farîda sans qu'on puisse le savoir (exemple: il rajoute une 5ème Rak'a dans Salât al-'Asr car il a oublié la Fâtiha dans la première). S'il ne répond pas, on ne doit pas le suivre.
Pour prévenir un imam qu'il s'est trompé, les femmes doivent frapper dans leurs mains et ne pas parler.
7. Perdre les ablutions
Voir la section concernant les Nawâqid al-Wudu' (äÜóæÇÞöÖ ÇáæõÖæÁ)
8. Corriger un fidèle qui prie ou récite le Coran alors qu'on est en prière
Qu'on prie seul ou derrière un imam.
9. Siffler ou encore souffler avec exagération
Un seul sifflement, même faible, annule la prière. Donc il faut la refaire.
La voix basse = bouger les lèvres et la langue sans émettre le moindre son. On ne s'entend donc pas.Prière en chuchotant annule la prière si elle doit être accomplie à voix basse, (car le chuchotement est considéré comme une voix haute) sauf en cas d'oubli, auquel cas on doit une réparation en fin de prière.
Une voix est haute dès lors qu'on est audible par une personne qui prie à côté de nous.
Si on récite à voix haute plus de 3 versets, c'est considéré comme rajouté, il faut réparer.
10. Se racler la gorge inutilement
Un avis minoritaire dans l'école malikite affirme cependant que ça n'annule pas la prière.
11. Eclater de rire
En revanche, un petit sourire n'annule pas la prière.
12. Avoir une envie pressante au point d'empêcher le Rukû' ou le Sujûd
13. Ne pas respecter l'ordre des 5 prières canoniques si l'on a moins de 5 prières à faire
Si on a 4 prières à faire (ou moins) et qu'on prie la 5ème, alors celle-ci n'est pas valable, sauf si son temps va sortir. Il est donc obligatoire de respecter l'ordre des prières tant que le temps de la 5ème prière n'est pas révolu.
Si le temps de la 5ème prière va sortir, on la prie d'abord puis on prie les 4 précédentes dans l'ordre puis on refait la 5ème, juste après, car c'est une obligation de prier les 5 prières dans l'ordre.
De même, si on rejoint la prière en groupe à la mosquée alors qu'on a 4 prières à faire, on prie avec le groupe, puis on prie ses 5 prières (y compris celle qu'on vient de prier en groupe)
Si le nombre de prières est strictement supérieur à 5, cette règle ne s'applique plus. On rattrape ses prières dans l'ordre qu'on veut.
14. Faire le double de Rak'a d'une prière
Ex. : prier par oublie 6 Rak'a au Maghrib ( au lieu de 3) où 4 rak3at pour celle du soubh annule la prière.
15. Faire le double de Rak'a des prières suivantes aussi :
Les prières des 2 fêtes (Salât al-'Aydayn = ÕóáÇÉ õ ÇáÚóíúÏóíúä ö) qui comportent deux Rak'a chacune. La prière de l'Aïd est une Sunna Mu'akkada (ÓõäÜøóÉ ñ ãõÄóßÜøóÏóÉ ñ) et non une obligation. Passé le Zénith (az-Zawâl = ÇáÒøóæÇáõ), on ne la rattrape pas.
La prière de l'Aube (Salât al-Fajr = ÕóáÇÉ õ ÇáÝÜóÌúÑ ö) qui comporte 2 Rak'a.
La prière des Rogations (Salât al-Istisqâ' = ÕóáÇÉ õ ÇáÇÓúÊöÓúÞÇÁö) qui comporte deux Rak'a et qu'on accomplit en groupe pour demander la pluie.Al-Witr (ÇáæöÊÜúÑõ) qui compte 1 Rak'a (donc 1+1 Rak'a complète annule cette prière); mais si on a oublié la Fâtiha, par exemple, et qu'on s'en aperçoit avant le redressement du 2ème Sujûd, on se relève et on refait une Rak'a complète avec as-Sujûd al-Ba'dî à la fin, car la première n'est pas complète. Seules 2 Rak'a complètes annulent la prière Al-Witr.
Remarques :
Si on rate la prière obligatoire du Vendredi (Salât al-Jumu'a = ÕóáÇÉ õ ÇáÌõãõÚóÉö), parce qu'on a pu aller à la mosquée ou s'y rendre à temps (on est arrivé après le redressement du 2ème Rukû'), on prie 4 Rak'a.
Ne pas prier le vendredi à la mosquée, sans excuse, constitue un péché, et plus de 3 fois de suite, un très grave péché.
Si on a plus de 5 prières à rattraper, on ne peut prier comme Nafîla que celles attachées aux prières obligatoires, mais pas les autres comme ad-Duhâ (ÇáÖøÜõÍóì) ou Qiyâm al-Layl (ÞöíÇãõ ÇááÜøóíúá ö), et ce, tant qu'on n'a pas rattrapé toutes ses prières, car cela revient à verser des aumônes alors qu'on est endetté.
16. Faire exprès ou par ignorance un as-Sujûd al-Ba'dî (ÇáÓøÜõÌæÏõ ÇáÈóÚúÏöí) avec l'imam alors qu'on est arrivé en retard
As-Sujûd al-Ba'dî = 2 prosternations, à titre de réparation d'un ajout, après le Salâm, puis Tachahhud (sans la Salât Ibrâhimiyya) puis le Salâm final.
Lorsque je rejoins en retard une prière en groupe, et que l'imam fait as-Sujûd al-Ba'dî après avoir dit le Salâm, je ne suis pas l'imam, mais je me relève, complète ma prière et exécute as-Sujûd al-Ba'dî après mon Salâm. Telle est la démarche à suivre dans un tel cas.
Si je fais, malgré tout, as-Sujûd al-Ba'dî avec l'imam, de deux choses l'une:
a) soit je l'ai fait par oubli, auquel cas ma prière est toujours valable mais je dois une réparation; je ferai donc à nouveau as-Sujûd al-Ba'dî une fois ma prière complétée.
b) soit je l'ai fait exprès ou par ignorance, auquel cas ma prière est nulle et je dois la refaire.
Remarque:
Un oubli est toujours récupérable.
17. Faire exprès ou par ignorance as-Sujûd al-Qablî (ÇáÓøÜõÌæÏõ ÇáÞÜóÈúáöí) avec l'imam alors qu'on n'a pas eu la dernière Rak'a
As-Sujûd al-Qablî : 2 prosternations, à titre de réparation d'une omission, après le dernier Tachahhud et avant le Salâm.
Si je n'ai pas eu la dernière Rak'a derrière un imam et que celui-ci fait as-Sujûd al-Qablî, alors je ne dois pas le suivre; je reste assis et j'attends le Salâm de l'imam pour me relever et prier toute ma prière normalement.
Si je le fais quand même, de deux choses l'une:
a) soit je l'ai fait par oubli, auquel cas ma prière est toujours valable mais je dois une réparation à titre d'ajout avec as-Sujûd al-Ba'dî à la fin de ma prière.
b) soit je l'ai fait exprès ou par ignorance, auquel cas ma prière est nulle et je dois la refaire.
- En revanche, si j'ai eu la dernière Rak'a, je dois suivre l'imam et faire as-Sujûd al-Qablî.
- Si je rejoins une prière derrière l'imam en croisant son Rukû', alors j'ai eu la Rak'a; mais je dois bien faire mon Rukû' et ne pas me relever précipitamment (quitte à rattraper l'imam pendant le Sujûd).
18. Faire as-Sujûd al-Qablî alors qu'on a omis qu'1 ou 2 Sunan
Si on omet 3 Sunan ou plus, on doit faire as-Sujûd al-Qablî
Mais omettre une ou 2 Sunan n'implique pas as-Sujûd al-Qablî. Donc si je le fais quand même, et ce, volontairement, ma prière n'est pas valable. Je dois la refaire.
Remarque :
Si je dois faire as-Sujûd al-Ba'dî, mais que j'ai omis une Sunna,
alors je fais as-Sujûd al-Qablî (et non as-Sujûd al-Ba'dî).
wa salam
J'attends vos suggestions !
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Les actes méritoires de la prière
16/10/2008 14:04
Les actes méritoires de la prière : (Mandhûbât as-Salât = ãäÏæÈÇÊ ÇáÕáÇÉ)
1. Tourner la tête à droite lors du Salâm final : quand on est seul ou imam, on salue à droite uniquement : on dit face à soi « as-salâmu ‘alay- », on tourne alors la tête à droite et on dit « kum ». De préférence, à voix basse.
2. Dire « Amîn » (après la Fâtiha) à voix basse (et non à voix haute). Ce qui signifie : « O mon Dieu, accepte ce Du‘a ».
3. Dire :«Rabbanâ wa laka l-hamd» = ÑóÈøóäÇ æ áÜóßó ÇáÍóãúÏõ. Ce qui signifie « O Seigneur, la louange (aussi) est à Toi ! »
4. «al-Qunût» = ÇáÞÜõäæÊ :
il s’agit d’un «Du‘a» que l’on dit dans la 2ème Rak‘a de la prière du «Subh», de préférence après la récitation du Coran et avant le Rukû‘. Mais si on a oubliée de le dire à ce moment-là, on peut le faire lorsque l’on se remet droit après le Rukû‘ ; dans ce dernier cas, il ne faut pas rester trop longtemps dans cette position sous peine d’annulation de la prière, juste le temps de réciter le Du‘a, puis on se prosterne. On peut demander ce que l’on veut ou dire un des Du‘â que le Prophète (ÕóáÜÜøóì Çááåõ ÚóáÜóíúåö æ ÓóáÜÜøóãó) avait l’habitude de prononcer en guise de Qunût, notamment celui-ci : « Ô mon Dieu, nous Te demandons Ton aide et Ton pardon ; nous croyons en Toi ; nous plaçons notre confiance en Toi ; nous Te sommes humblement soumis ; nous rejetons (toute religion autre que l’islam) ; nous nous écartons de ceux qui ne croient pas en Toi. Ô mon Dieu, c’est Toi que nous adorons ; c’est pour Toi que nous prions et nous prosternons ; c’est vers Toi que nous dirigeons notre effort et notre empressement ; nous espérons Ta Miséricorde et craignons Ton rude châtiment ; certes Ton châtiment atteindra les mécréants ». On peut aussi la faire lors du «Witr» quand on est en difficulté, ou en groupe derrière l’imam si c’est un groupe de musulmans qui est en difficulté. On ne lève pas les mains pendant le «Du'a» du «Witr». En revanche, le Du'a régulièrement prononcé dans les Tarâwîh n'est pas recommandé sauf dans le cas où la Umma traverse une épreuve difficile.
5. Prier avec un «Ridâ’ »(ÑÏÇÁ) =
tout vêtement ample recouvrant les formes du corps ( Qamis, Gandura, Burnous, drap, cape, manteau, robe…)
6. Faire le «Tasbîh» dans le «Rukû‘» et le «Sujûd »:
- Dans le «Rukû‘», on dit: «Subhâna Rabbî al-‘Azhîm» = ÓõÈúÍÇäó ÑóÈøöí ÇáÚóÙöíã, ce qui signifie: « gloire et transcendance à Mon Seigneur le Magnifique».
- Dans le «Sujûd», on dit : « Subhâna Rabbî al-A‘lâ» =ÓõÈúÍÇäó ÑóÈøöí ÇáÃÚúáì , ce qui signifie gloire et transcendance à Mon Seigneur le Très-Haut (pas dans le sens qu'il est dans un endroit élevé mais qu'Il est Tout-puissant).
7. Prier les bras le long du corps (as-Sadl= ÇáÓøóÏúá)
C'est l'avis d'Ibn 'Âchir et des Fuqahâ' qui s' appuient sur la «Mudâwana»; mais il existe un 2ème avis dans l'école malikite, celui du groupe des Savants du Hadîth, tel que le cercle de la famille al-Ghimârî, les imams al-Bâjî, az-Zarqânî ou Ibn 'Abd al-Barr, etc. qui se fondent sur le hadith du Qabd dans le « Muwatta'», selon lequel on met la main droite sur la main gauche entre la poitrine et le nombril. Cette position s'appelle «al-Qabd» = ÇáÞÜóÈúÖõ. La position des Malikites qui soutiennent as-Sadl est basé sur «'amal ahl al-madîna »(Úóãóáõ Ãåúá ö ÇáãóÏöíäÜóÉö), l'acte suivi par les Savants de Médine à l'époque de l'imam Mâlik. Cette argumentation spécifique de l'école malikite fait passer en priorité l'acte des Savants de Médine avant un hadith authentique «Âhâd» (= rapporté par un ou deux Sahabî). Pour ces Malikites, le fait que les gens de Médine prient les bras le long du corps provient de l'observation de leur Chuyukh, à savoir les Tâbi'în et les Sahâba qui ont sûrement imité le Prophète (ÕóáÜÜøóì Çááåõ ÚóáÜóíúåö æ ÓóáÜÜøóãó) qui leur a dit: " Priez comme vous me voyez le faire! " (rapporté par l'imam Ahmed et al-Bukhârî). Donc le fait que les Malikites prient les bras le long du corps est basé sur un hadith rapportant un acte accompli (hadîth fi'lî) par le Prophète (ÕóáÜÜøóì Çááåõ ÚóáÜóíúåö æ ÓóáÜÜøóãó) et c'est l'avis majoritaire dans l'école malikite.8. Le fait de dire: «Allahu akbar» au début de la position
Le fait de le dire est une sunna mais le fait de le dire juste au début de la position (c'est-à-dire quand on commence à la prendre) est un Mustahabb.
Sauf le Takbîrat al-Ihrâm (qui est une obligation).
Sauf après le premier Tachahhûd (si l'on doit se relever), où l'on attend d'être entièrement debout avant de prononcer le Takbîr.
Derrière l'imam, on suit bien l'imam, dans la mesure où ce sont les gestes qui sont obligatoires et non les «Takbîr»; il ne faut pas s'incliner avant lui. Il est d'ailleurs conseiller à l'imam d'anticiper le geste avant le «Takbîr »de sorte que les fidèles qui prient derrière lui mais qui ne le voient pas, ne l'accomplissent pas avant lui, ce qui invaliderait leur prière.
9. Replier les trois doigts contre la paume pour le «Tachahhud»
Il s'agit du majeur, de l'annulaire et de l'auriculaire.
Seuls le pouce et l'index sont dépliés 10. Bouger l'index contre le pouce
11. Lors du Sujûd, le ventre de l'homme ne touche pas les cuisses, ni les mains les genoux.L'homme veille à laisser un espace entre son ventre et ses cuisses (permettant à un chat de passer, par exemple)
La femme, quant à elle, se recroqueville.
12. La position assise
Celle-ci consiste à s'asseoir sur les genoux, avec le pied gauche sous les fesses ou non, et le pied droit relevé ou non. Les deux cas de figure sont Mustahhhab.
13. Mettre les mains sur les genoux pendant le «Rukû‘»
Les doigts légèrement écartés, les jambes fléchies et le dos bien droit.
On regarde l'endroit où l'on va poser le front pendant le Sujûd.
14. Réciter à voix basse dans certaines prières et rak'at pour le «Ma'mûm»
Il s'agit des prières d'Azh-Zhuhr et al-'Asr dans les 4 rak'at
De même dans la 3ème et/ou 4ème rak'at du Maghrib et d' al-'Ichâ'
15. Les mains en direction de la Qibla lors du «Sujûd»
Les mains près des oreilles, bien à plat et les doigts serrés.
16. Faire le geste qui accompagne le «Takbîrat al-Ihrâm»
On lève les mains à hauteur des oreilles (avis le plus retenu) ou de la poitrine, puis on les baisse.17. Réciter des sourates plus longues lors du Subh et du Zhuhr
Une sourate de la dernière section du Coran (al-mufassal = ÇáãõÝÜóÕøóáõ).
A savoir 30 à 40 versets environ, comme des «sourates ar-Rahmân», «al-Wâqi'a», «Ya Sîn…»
On récite des sourates courtes lors d' «al-'Asr» et du «Maghrib» (celle du dernier «Hizb» du Coran)
On récite des sourates moyennes (15 à 20 versets) lors d'«al-'Ichâ'».
Au minimum, il faut réciter un verset qui fait sens.18. La sourate dans la 1ère Rak'at est plus longue que celle dans la 2ème
De plus, la récitation doit respecter l'ordre de classement des sourates : par exemple, on récite la 113 puis la 114 et non l'inverse19. Dire le 1er Tachahhud rapidement (mais convenablement)
De sorte qu'on ne reste pas longtemps dans la position assise médiane (Julûs al-Wasat = ÌõáÜõæÓõ ÇáæóÓóØö)
20. Lors du Sujûd, les mains touchent le sol en 1er et le quittent en dernierCette façon de procéder est plus sûre en cas d'oubli ou d'erreur : en effet, si on est en train de se relever après un Sujûd alors qu'on devrait normalement s'asseoir, si nos mains n'ont pas quitté le sol, alors on prend la position assise requise, mais si elles ont déjà quitté le sol, lorsqu'on s'aperçoit de son erreur, alors on poursuit l'acte engagé en se relevant entièrement et l' on réparera l'erreur à la fin de la prière, in cha'Allah.
Les actes blâmables de la prière : al-Makrûhât = ÇáãóßÜúÑæåÇÊ
21. On ne dit pas la «basmalla» dans la Fâtiha
avis divergents:
L'avis des Fuqahâ' est de ne pas la dire, c'est l'avis majoritaire
L'avis du groupe des «Savants malikites du Hadîth» et des «Usuliyyûn» est de la dire car dans les autres écoles, elle est obligatoire, ce qui représente à leurs yeux un argument de poids.
22. On ne dit pas «al-Isti'âdha» = ÇáÇÓÊÚÇÐÉ
Il s'agit du Du'a appelant la protection divine contre Satan : "Je me réfugie auprès d'Allah contre Satan le lapidé" (a'ûdhu billahi mina ch-Chaytâni r-Rajîm = ÃÚæÐ ÈÇááå ãä ÇáÔíØÇä ÇáÑÌíã )
Remarque : Si on récite le Coran en dehors de la prière, et que l'on commence au milieu d'une sourate, on prononce ou non la formule précédente en fonction du sens du verset par lequel on commence. Dire cette formule n'est donc pas systématique au début de la récitation coranique. Si le verset évoque le Paradis, on ne la dit pas, mais en revanche, on dit la Basmalla, de même s'il s'agit d'Allah ou du Prophète (ÕóáÜÜøóì Çááåõ ÚóáÜóíúåö æ ÓóáÜÜøóãó). Mais si le verset évoque l'Enfer, Satan ou les Mécréants, on dira la Isti'âdha mais pas la Basmalla.
23. Ajouter un tissu à l'endroit sur le sol où l'on se prosterne
au niveau des mains et du front, alors que tout est normal. En prière, il faut être comme tout le monde, qu'on soit riche ou pauvre.
Sauf si l'on place le tissu sous ses pieds, ou qu'on est malade ou encore que l'endroit en question est sale ou sent mauvais, dans tous ces cas, ce n'est pas Makrûh.
24. Faire le Sujûd avec un turban (ou similaire) peu épais
Il vaut mieux en effet le relever ou l'enlever.
A titre de rappel, prier avec un turban trop épais invalide la prière.25. Utiliser une manche pour poser le front lors du Sujûd
26. Laisser quelque chose dans sa bouche
27. Porter quelque chose dans la main ou dans la manche
En revanche, dans la cas où un bébé pleure, on peut prier en le porter dans ses bras et l'on déposera au sol juste avant le Sujûd. 28. Lire le Coran dans les Rukû' et les Sujûd
On fait plutôt des Tasbîh (des glorifications et des louanges)
En revanche, les Du'a contenus dans le Coran ne sont pas Makrûh comme le rapporte al-Bukhârî dans un Hadîth.29. Penser aux choses de ce bas-monde
au lieu de penser à Allah qui nous voit et faire un effort de concentration et d'humilité (al-Khuchû' = ÇáÎÜõÔÜæÚõ)30. Jouer avec sa barbe ou une bague (ou similaire)
31. Bouger (tout en restant dans la qibla)
Faire beaucoup de gestes durant la prière annule la prière (sauf si nécessaire).
Chez les Hanéfites et les Chaféites, plus de 3 gestes annulent la prière.
Si on est amené à se déplacer pour combler un rang, on fait 3 pas maximum (soit 3 rangs) devant soi. On peut aussi se déplacer en « L » de telle sorte que si l'on fait un pas à droite, il ne reste plus que deux pas pour avancer devant soi.
32. Ajouter des Du'a pendant la récitation du Coran
33. Croiser les doigts ou les faire craquer
34. Prier les mains sur les hanches
35. Fermer les yeux
Mais si quelque chose nous perturbe, ce n'est pas Makrûh de les fermer.
Si on a le Khuchû' quand on les ferme, alors ce n'est pas makrûh, au contraire.
L'ordre de préférence est le suivant: on regarde devant soi, sinon on regarde le sol, sinon on ferme les yeux.
Remarque:
On peut répondre à trois catégories de personnes alors qu'on est en prière,
à la condition qu'ils sachent toutefois que l'on est en prière:
Ses parents,Son Cheikh,Le Prophète (ÕóáÜÜøóì Çááåõ ÚóáÜóíúåö æ ÓóáÜÜøóãó)
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Les Caractéristiques du Coran mecquois
13/10/2008 16:34
Caractéristiques du Coran mecquois
Dans la caverne de Hirâ’, entre les montagnes mecquoises, la révélation commença à être faite au Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) , appelant au monothéisme pur et fustigeant l’adoration des idoles. Cette révélation interpela la « fitrah »[1] de l’homme et le libéra de l’imitation aveugle des aïeux. Elle recommanda les vertus et interdit les vices. Elle attira l’attention des hommes sur l’univers et ce qu’il recèle, le ciel et Celui qui l’a merveilleusement créé, la terre et Celui qui l’a étendue, les montagnes et Celui qui les a établies, les mers et Celui qui les a écoulées... Il attira également le regard vers d’autres signes de l’univers comme la nuit obscure, le jour ensoleillé, la fascinante lune, les étoiles brillantes, les plantes florissantes, les vents, les pluies... Ces courts versets de « sourate Al-Ghâshiyah » nous interpellent dans ce sens : « Ne considèrent-ils donc pas les chameaux, comment ils ont été créés * et le ciel comment il est élevé, * et les montagnes comment elles sont dressées * et la terre comment elle est nivelée ? * Eh bien, rappelle ! Tu n’es qu’un rappeleur, * et tu n’es pas un dominateur sur eux. » [2].
Citons aussi ces versets de sourate `Abasa : « Que l’homme considère donc sa nourriture : * C’est Nous qui versons l’eau abondante, * puis Nous fendons la terre par fissures * et y faisons pousser grains, * vignobles et légumes, * oliviers et palmiers, * jardins touffus, * fruits et herbages, * pour votre jouissance vous et vos bestiaux. » [3].
La révélation mecquoise et la révélation médinoise ont, chacune, des caractéristiques propres et des signes distinctifs. Bien que la connaissance du caractère mecquois ou médinois des passages du Coran dépende de ce que les compagnons et les successeurs ont transmis, il est des signes et des règles qui permettent de distinguer la révélation mecquoise de la révélation médinoise. Ces signes furent décelés par les savants du passé à travers l’étude minutieuse du Noble Coran.
Parmi les caractéristiques de la révélation mecquoise citons :
- Chaque sourate où figure le mot « kallâ »(« non ! ») est mecquoise. Il y a 33 occurrences de ce mot dans le Noble Coran, toutes dans la seconde moitié du Coran. En effet, la seconde moitié du Coran est constituée essentiellement de sourates mecquoises ; sachant que la plupart des mecquois étaient des tyrans, ce mot constituait une menace, une admonestation et un reproche ferme qui leur étaient adressés.
- Chaque sourate qui contient l’apostrophe « Ô gens ! » et ne contenant pas « Ô vous qui avez cru ! » est une sourate mecquoise.
- Chaque sourate rapportant les récits des Prophètes et les communautés passées est mecquoise, exception faite de sourate Al-Baqarah.
- Chaque sourate mentionnant le récit de Adam et Satan est mecquoise, sauf, encore une fois, sourate Al-Baqarah.
- Chaque sourate débutant par des lettres détachées comme (Alif Lâm Mîm), (Tâ Sîn Mîm), ou (Hâ Mîm), est mecquoise, à l’exception de sourate Al-Baqarah et sourate Âl `Imrân.
- Chaque sourate comportant une prosternation pendant la récitation est mecquoise.
Ces caractéristiques, avec leurs exceptions mentionnées, constituent des signes certains et invariables.
Autres caractéristiques du Coran mecquois :
Il y a des caractéristiques dominantes et des attributs fréquents qui touchent, dans leur ensemble, les champs de l’éloquence et du sens, et qui aident à déterminer le caractère mecquois ou médinois d’un verset.
Parmi les éléments fréquents dans la révélation mecquoise il y a :
Premièrement :
L’interpellation de l’intellect et de la réflexion. La révélation mecquoise attire l’attention sur les preuves manifestes et les signes dans l’univers qui témoignent de l’Unicité de Dieu et de Son Omnipotence.
Par exemple, « sourate Qâf » est une sourate mecquoise que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui ) récitait fréquemment pendant les sermons du vendredi au point que les femmes musulmanes dirent : "Nous n’avons appris sourate Qâf que du sermon du Prophète - paix et bénédiction de Dieu sur lui".
Dans cette sourate, Dieu (Exalté Soit-Il ) dit : "N’ont-ils donc pas observé le ciel au-dessus d’eux, comment Nous l’avons bâti et embelli ; et comment il est sans fissures ? * Et la terre, Nous l’avons étendue et Nous y avons enfoncé fermement des montagnes et y avons fait pousser toutes sortes de magnifiques couples de [végétaux],* en guise d’appel à la clairvoyance et un rappel pour tout serviteur repentant. * Et Nous avons fait descendre du ciel une eau bénie, avec laquelle Nous avons fait pousser des jardins et le grain qu’on moissonne, * ainsi que les hauts palmiers aux régimes superposés, * comme subsistance pour les serviteurs. Et par elle (l’eau) Nous avons redonné la vie à une contrée morte. Ainsi se fera la résurrection" [4].
Ces versets constituent un des modèles de da`wah [5] récurrents dans le Noble Coran. Ils interpellent l’homme et le renégat avec une telle force pour lui dire : "Tu n’as pas été créé sans but et tu ne seras pas laissé sans obligation à observer. Cet univers a nécessairement un Créateur et ce monde a forcément une finalité. Il faut après la mort une résurrection, un jugement et une rétribution. Et l’issue sera soit un Paradis soit un Enfer".
Dieu (Exalté et Glorifié Soit-Il) dit : "Pensiez-vous que Nous vous avions créés sans but, et que vous ne seriez pas ramenés vers Nous ? › * Que soit exalté Allah, le vrai Souverain ! Point de divinité en dehors de Lui, le Seigneur du Très sublime ! " [6].
Deuxièmement :
Le Coran mena une violente guerre contre le polythéisme (shirk), l’idolâtrie (wathaniyyah) et les prétextes qu’avançaient les mecquois pour persister dans l’adoration des idoles. Le Coran ne leur laissa la moindre issue et leur fournit les preuves probantes de leur erreur. Il recourut à l’arbitrage des sens, en donnant des exemples, ô combien éloquents, qui montrent la perte des idoles, prouvent qu’elles ne peuvent ni faire du bien, ni nuire, et qu’elles ne peuvent rien pour elles-mêmes, ni à plus forte raison, pour autrui. Et il est bien connu que l’on ne peut donner à autrui ce dont on est soi-même démuni.Il y a dans le récit d’Abraham une leçon à tirer et un modèle invitant à déraciner cette habitude déviante. Ainsi, ce dernier détruisit les idoles adorées en dehors de Dieu, puis dit à son peuple : "[...] ‹Adorez-vous donc, en dehors d’Allah, ce qui ne saurait en rien vous être utile ni vous nuire non plus. * Fi de vous et de ce que vous adorez en dehors d’Allah ! Ne raisonnez-vous pas ?›" [7].Lorsque les mecquois s’entêtèrent dans leur égarement, prétextant qu’ils suivaient la voie de leurs aïeux, le Coran leur reprocha avec force de faire chuter la dignité de l’être humain dans ce gouffre de l’humiliation pour des pierres et des idoles. Il montra la sottise de leurs illusions et celles de leurs aïeux qui négligèrent l’étude des signes qu’il y a en eux et des signes divins qui comblent les horizons. Il enlaidit à leurs yeux l’immobilisme qui les poussait à l’imitation aveugle de leurs aïeux : "Et si leurs aïeux n’avez point d’entendement et n’étaient guère guidé...".En outre, le Coran débattit avec eux quant à leurs croyances déviantes ; croyances qui se traduisirent par cette idolâtrie, l’ingratitude envers Dieu, le refus des prophéties, et la négation de la résurrection, la responsabilité et la rétribution.
Troisièmement :
Le Coran aborda les mauvaises coutumes des mecquois. Il les appela à les délaisser, en leur montrant leurs effets néfastes sur l’individu et la société. Il leur interdit le meurtre, l’effusion du sang, l’enterrement des filles à leur naissance, la violation des honneurs, et l’usurpation de l’argent des orphelins.
A l’opposé, il loua les pieux qui se préservent de ces vices. Citons à cet égard ce verset de « sourate Al-Furqân »qui décrit les qualités des serviteurs du Tout Miséricordieux : "Et ceux qui n’invoquent pas d’autre divinité avec Allah et ne tuent pas la vie qu’Allah a rendue sacrée, sauf à bon droit ; qui ne commettent pas de fornication - car quiconque fait cela encourra une punition." [8].
Quatrièmement :
Le Coran exposa magnifiquement aux mecquois les fondements de l’éthique et les droits de la société. Il leur rendit détestables la mécréance, la perversion, la désobéissance à Dieu, l’anarchie, l’ignorance, le mauvais caractère, la dureté du coeur et la rudesse dans les paroles. Il leur fit aimer la foi, l’obéissance à Dieu, l’ordre, la science, l’amour, la miséricorde, la sincérité, le respect d’autrui, la gratitude envers les parents, la générosité à l’égard des voisins, la purification du coeur et la pureté de la langue...
Cinquièmement :
Le Coran relata aux mecquois les récits des Messagers, des Prophètes et l’histoire des peuples précédents. Il y a en ces récits d’éloquentes exhortations et des leçons bénéfiques montrant les règles divines que Dieu établit dans l’univers pour faire périr les mécréants et les tyrans et pour donner la victoire aux croyants et les bienfaisants. La victoire des croyants finit par arriver aussi longtemps qu’ils défendent la vérité et soutiennent la foi.
Sixièmement :
Le Coran s’adressa aux mecquois en des termes concis. C’est ainsi que les versets des sourates mecquoises furent courts. Les mecquois étaient, en effet, réputés pour leur éloquence. Ils étaient de grands orateurs, et la façon la plus appropriée pour les interpeller était d’user de mots forts et concis, plutôt que de recourir à de longs discours. Aussi la Haute Sagesse divine veilla-t-elle à ce que le progrès et l’élévation dans l’éducation des peuples et des individus se fassent de façon graduelle, en hiérarchisant les priorités. Nul doute que le credo et l’éthique sont plus importants que les différentes formes d’œuvres de culte et les transactions complexes : les premiers constituent, en effet, les fondements des seconds. C’est pour cela que la révélation mecquoise les aborda de façon fréquente et leur accorda le plus grand soin. Le Noble Coran commença par les fondements les plus prioritaires avant d’arriver aux questions de moindre importance, et suivit la méthodologie générale des Messages destinés à guider l’être humain, à l’honorer et à raffiner ses manières.
Dieu (Exalté Soit-Il )dit : "Nous ne t’avons envoyé en tant que miséricorde pour les mondes". Et le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dit : "Je n’ai été envoyé que pour parachever les nobles manières".
P.-S.
Traduit de l’arabe de :`Ulûm Ad-Dîn Al-Islâmî (Les sciences de la religion islamique) de Dr. `Abd Allâh Shehâtah, éditions Al-Hay’ah Al-`Âmmah Al-Misriyyah lil-Kitâb, 3ème édition, 1998. ISBN 977-01-5786-4.
Notes
[1] la disposition originelle
[2] Sourate 88, Al-Ghâshiyah, versets 17 à 22.
[3] Sourate 80, `Abasa, versets 24 à 32.
[4] Sourate 50, Qâf, versets 6 à 11.
[5] Appel à Dieu, prédication.
[6] Sourate 23, Al-Mu’minûn, versets 115 & 116.
[7] Sourate 21, Al-Anbiyâ’, Les prophètes, versets 66 et 67.
[8] Sourate 25, Al-Furqân, Le critère, verset 68.
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