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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

  • 143 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
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    Qu'est-ce que le Fiqh ?

    30/04/2008 20:16

    Qu'est-ce que le Fiqh ?


    As salamou' alaykoum,chers bloggueurs du blog de Momowally !

    il serait interessant de connaître la définition du fiqh, beaucoup ne le savent pas.

    Si vous connaissez une autre définition plus complète que la mienne, je suis preneuse...

    j'en ai une mais je connais pas vraiment les sources ! 

    barak'Allah ou fikoum d'avance !

     « C'est la science des statuts juridiques, c'est-à-dire qu'elle vise à préciser l'obligation, la recommandation, la permission, la réprobation ou l'interdiction de chaque élément de notre vie quotidienne.

    Cette science établit aussi comment accomplir les actes d'adoration.
    A ne pas confondre avec les « usul al fiqh » (fondement de la jurisprudence) qui vise à préciser les méthodolgie à suivre lors de la dérivation des statuts juridiques à partir des sources primaires (coran et sunnah)... Par exemple, comment agir si 2 textes authentiques se contredisent apparemment... »

    J'espère avoir été clair.
     Corrigez moi si je me trompe ! 

    Qu'en dites-vous ? 

    Wallâhu a'lâm.



    Commentaire de jamal(Aman-Jordanie) (30/04/2008 20:26) :

    Signification du Fiqh Littéralement, le Fiqh, que l’on a coutume de traduire par « droit musulman » ou « jurisprudence islamique », signifie la compréhension (Al-Fahm). D’ailleurs on retrouve ce sens dans plusieurs versets du Qor’ân : قالوا يا شُعَيْبُ ما نَفْقَهُ كَثِـيراً مِـمَّا تَقُول « Ils dirent : Ô Chu’ayb, nous ne comprenons pas [mâ nafqahu] grand chose de ce que tu dis (…) » [s.11/v.91]. ًفَمَا لِهَـؤُلاء القوم لاَ يَكَادُونَ يَفْقَهُون¡ 4; حَدِيثاً « (…) Mais qu’ont-ils ces gens à ne comprendre [lâ (…) yafqahûna] presque aucune parole » [s.4/v.78]. ْوَإنْ مِنْ شَيْءٍ إلاَّ يُسَبِّحُ بِحَمْدِهِ ولَكِنْ لا تَفْقَهُون¡ 4; تَسْبِـيحَ  7;ُمْ « Et il n’est aucune chose qui ne Le glorifie en Le louant mais vous ne comprenez pas [lâ tafqahûna] leurs glorifications» [s.17/v.44]. Définition et objet du Fiqh D’un point de vue juridique, l’Imâm Abû Hanîfah - qu’Allah lui fasse miséricorde - a définit le Fiqh comme suit : « Ma’rifatun nafsi mâ lahâ wa mâ ‘alayhâ », c’est à dire « la connaissance de ses droits et de ses devoirs ». L’appréhension des différents éléments de cette connaissance doit être basée sur l’existence d’une preuve (Ad-dalîl). De par son caractère général, cette définition englobait aussi bien les règles de la croyance (Al-i’tiqâdiyât) comme l’obligation de la foi, que celles de la spiritualité (Al-wijdâniyât) comme l’éthique, l’ascétisme, et des actes (Al-‘amaliyât) comme la prière, le jeûne, le pèlerinage, l’achat, la vente, etc. Le caractère général de cette définition était adaptée à l’époque d’Abû Hanîfah où le Fiqh n’était pas encore indépendant des autres sciences religieuses. Ce n’est que par la suite qu’il est devenu une science indépendante : la croyance est devenue l’objet de recherche de la science du Tawhîd, la spiritualité est devenue l’objet de recherche de la science de l’éthique et de l’ascétisme comme le renoncement aux biens de ce bas-monde, la patience ou encore la concentration dans la prière. Quant au Fiqh tel qu’il est connu aujourd’hui, son objet de recherche s’est finalement limité à la connaissance des droits et devoirs de l’individu relatifs à la réglementation des actes. Les hanafites ont alors ajouté dans la définition le mot «‘amalan» pour marquer cette délimitation par rapport aux domaines de la croyance et de l’éthique. L’Imâm Ach-châfi’iy - qu’Allah lui fasse miséricorde - l’a définit quant à lui comme étant « la connaissance des règles juridiques relatives aux actes (Al-‘amal) et acquise sur la base de preuves exposées en détail ». Par « acte » on entend aussi bien l’acte par le c½ur comme l’intention (An-niyyah) que par les membres comme la lecture du Qor’ân, la prière, etc. Quant « aux preuves exposées en détail », il s’agit des preuves tirées du Livre d’Allah, de la Sunna de son Prophète, du consensus et de certains processus de raisonnement. Enfin, le terme « acquise » renvoie à la connaissance et signifie ''déduite" par l’étude et l’effort de réflexion (Al-ijtihâd). Quel est l’objet du Fiqh? Ce sont les actes des personnes considérées comme juridiquement responsables (Al-mukallafûna) en fonction de ce qu’il leur est demandé (faire, ne pas faire, choisir). Al-mukallafûna sont ceux qui ont atteint l’âge de la puberté (Al-bulûgh), qui sont doués de raison et donc tenus de se conformer aux obligations religieuses.


    Commentaire de Ishamm (30/04/2008 20:31) :

    salam alaykoum,je donnerai une définiton simple car l'islam est constitué de la foi et de la pratique. La pratique est divisé en 2 catégories. D'un côté tu as les rapports entre le musulman et la société qu'on appelle (el mouamalat). Et d'un autre côté tu as les rapports entre le musulman et Dieu qu'on appelle (Ibadat). Le but du Fiqh c'est de voir ce qui est el Ibadat et el Mouamalat. Pour cela, les savants des différentes ecoles (4 en tout) élaborent un ensemble de règles de conduite pour résoudre des problèmes qu'on rencontre ds la pratique en se basant sur les haddiths et le Coran. Dans la pratique, il y a des actes qui sont h"aram" et des actes qui sont "hallal". Les actes "hallal" sont les actes obligatoires, conseillé (Sunna), permis et déconseillé. Le "haram" sont les actes seulement interdits. On appelle ça, les lois canoniques. Apres ,il y a les lois d'injonctions et les lois déclaratives qu'utilisent les savants à partir des Sources pour expliquer que tel ou tel chose est hallal ou haram dans une situation et un contexte précis. Désolé si c'est pas très clair, mais en gro si je ne me trompe pas, c'est ça le Fiqh !


    Commentaire de Abd-Al-Batin (30/04/2008 20:33) :

    salam aleykoum barakallahufik. une petite citation de l'imam al Tahanawi (rahimullah), grand savant indien: La Shari’a est ‘Aqaaid (la bonne croyance), A’mal (bonnes actions), Muamalaat (bonnes transactions) Akhkaaq (bon caractère) et Muasharat (bon comportement).


    Commentaire de Houwa (30/04/2008 20:37) :

    As salam alaykoum, Comme vous devez le savoir chers Talibés Baye et pour ceux que ça interressent: "Linguistiquement, Fiqh signifie compréhension, en tout domaine. Et d'une façon générale que cette compréhension soit claire et profonde ou ou qu'elle soit sommaire et superficielle. Dans la convention islamique par contre, le Fiqh signifie : la connaissance des dispositions normatives pratiques, acquise à travers les sources analytiques de ces dispositions" Cette derniere définition fait l'objet des pages et des pages d'explications dont je vous prive peut etre bon gré mal gré, mais je suppose que vous aurez le loisirs et la joie de le decouvrir par vous meme incha'Allah. fi amani Allah wa alaykoum salam warahmatou'Allah'i ta'ala wabarakatou'ou




     

     

    Versets et hadiths relatifs à la tariqatou Tijaniyya

    26/04/2008 18:02

    Versets et hadiths relatifs à la tariqatou Tijaniyya


    Versets et hadiths relatifs à la tariqatou Tijaniyya
    ÇáÍãÏ ááå ÑÈø ÇáÚÇáãíä

    æ Õáøì Çááå Úáì ÓíøÏäÇ ãÍãøÏ æ Âáå æ ÕÍÈå æ Óáøã ÊÓáíãðÇ


    Versets fondateurs de l’appellation : « Assidqi Was Sadiqina » :

    ! æóÇáøóÐöí ÌóÂÁó ÈöÇáÕøöÏúÞö æóÕóÏøóÞó Èöåö ÃõæáÇÆößó åõãõ ÇáúãõÊøóÞõæäó -

    áóåõãú ãóÇ íóÔóÂÁõæäó ÚöäúÏó ÑóÈøöåöãú ÐóÇáößó ÌóÒóÂÁõ ÇáúãõÍúÓöäöíäó


    « wal lazi djâ-a biç çidqi was çadaqa bihi oulâ-ika houmoul mouttaqouna (! lahoum mâ yachâ-ouna ‘inda rabbihim zâlika djazâ-oul mouhsinina) »

    « Tandis que celui qui vient avec la Vérité et celui qui la confirme, ceux là sont les pieux ! Ils auront tout ce qu’ils désireront auprès de leur Seigneur ; voilà la récompense des bienfaisants. » {
    Sourate 39 az Zumar ; v.33-34}



    ÅöäóãóÇ ÇáúãõÄúãöäõæäó ÇáøóÐöíäó ÁóÇãóäõæÇ ÈöÇááåö æóÑóÓõæáöåö Ëõãó áóãú íóÑúÊóÇÈõæÇ æóÌóÇåóÏõæÇ ÈöÃóãúæóÇáöåöãú æóÃóäúÝõÓöåöãú Ýí -

    ÓóÈöíáö Çááåö

    ÃõæáÇÆößó åõãõ ÇáÕøóÇÏöÞõæäó


    « Inamâl mou-minouna el lazina a-manou bi llahi wa rasoulihi souma lam yartâbou wa djâhadou bi-amwalihim wa anfousihim fy sabyli llahi oulâ-yka houmous çâdiqouna »

    « Les vrais croyants sont seulement ceux qui croient en Allah et Son Messager, qui par la suite ne doutent point et luttent avec leurs biens et leurs personnes dans le chemin d’Allah. Ceux là sont les véridiques » (Sourate 49 al Hudjurat ; v. 15)

    Arguments relatifs au caractère essentiel pour l’aspirant de suivre un Cheikh, un Maître initiateur :

    æóÇÕúÈöÑú äóÝúÓóßó ãóÚó ÇáøóÐöíäó íóÏúÚõæäó ÑóÈøóåõãú ÈöÇáúÛóÏóæÉö æó ÇáúÚóÔöí íõÑöíÏõæäó æóÌúåóåõ æóáÇó ÊóÚúÏó ÚóíúäóÇßó -

    Úóäúåõãú ÊõÑöíÏõ ÒöíäóÉó ÇáúÍóíóæÉó ÇáÏøõäöíóÇ æóáÇó ÊõØöÚú ãóäú ÃóÛúÝóáúúäóÇ ÞóáúÈóåõ Úóäú ÐößúÑöäóÇ æóÇÊóÈóÚõ åóæóÇåõ æóßóÇäó ÃóãúÑõåõ ÝõÑõØóÇ

    « wa çbir nafsaka ma’al lazina yad’ouna rabbahoum bil radati wal ‘achy youridouna wadjhahou, wa la ta’dou ‘aynâka ‘anhoum touridou zynatal hayatid dounia wa la touti’ man arfalnâ qalbahou ‘an zikrinâ wa taba’a hawahou wa kâna amrouhou fouroutan »

    « Et fais preuve de patience (en restant) avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir désirant sa Face ; et que tes yeux ne se détournent point d’eux en cherchant le faux brillant de la vie sur terre ; et n’obéis pas à celui dont nous avons rendu le cœur inattentif à Notre appel, qui poursuit sa passion et dont le comportement est outrancier. » {Sourate 18 al Kahf ; v.28}



    æóÇÊøóÈöÚú ÓóÈöíáó ãóäú ÃóäóÇÈó Åöáóìøó Ëõãøó Åöáóìøó ãóÑúÌöÚõßõãú ÝóÃõäóÈöÆõßõãú ÈöãóÇ ßõäúÊõãú ÊóÚúãóáõæäó -

    « wa tabi’ sabyla man anâba ilaïya souma ilaïya mardji’oukoum fa-ou nabi-oukoum bima kountoum ta’malouna »

    « Et suis le chemin de celui qui est déjà parvenu à Moi. Vers Moi, ensuite, est votre retour, et alors Je vous informerai de ce que vous faisiez. » {Sourate 31 Luqman ; v. 15}

    íóÃó íõåóÇ ÇáøóÐöíäó ÁóÇãóäõæÇ ÇÊøóÞõæÇ Çááåóó æóÇÈúÊóÛõæÇ Åöáóíúåö ÇáúæóÓöíáóÉó æóÌóÇåöÏõæÇú Ýí ÓóÈöíáöåö áóÚóáøóßõãú ÊõÝúáöÍõæäó -

    « yâ-a youhal lazina a manou taqou llaha wa btarou ilayhil wasylata wa djâhadou fy sabylihi la’alakoum touflihouna »

    « Ô vous qui avez cru, craignez Allah et cherchez le moyen de vous rapprochez de Lui (litt. : un Wassyla, un unificateur) et luttez pour Sa cause. Ainsi serez vous de ceux qui réussissent. » {Sourate 5 al Ma-ida ; v.35}


    - Ãäø ÑóÌõáÇ ðÓóÃóáó ÇáäøóÈöíø: Ãíøõ ÇáÚöÈóÇÏóÇÊö ÃÝúÖóáõ¿ ÞóÇáó ÑóÓõæáõ Çááåöö : ÇáÌõáõæÓõ Èóíúäó íóÏóíú æó áöíøò æó áóæú ÞóÏúÑó ÍóáúÈö ÔóÇÉò.

    Ana radjoulan sa-ala an Nabiyou : ayoul ibâdâti afdalou ? qâla Rasoulou’llahi (çalla llahou alayhi wa salam) : « al djoulousou bayna yada-y waliyin wa law qadra halbi châtin. »

    Un homme (1) demanda au Prophète : quel est le meilleur acte d’adoration ?

    Le Messager de Dieu (SAWS) répondit : « s’asseoir auprès d’un Homme de Dieu, un Saint (Waliyu), aussi bref soit l’instant, même s’il correspond à la durée de traite d’une chèvre. »

    (1) Un saint qui aurait vu le Prophète (Saw) en rêve et lui posa la question .
     





     

     

    L’éducation spirituelle est l’essence de l’islam

    10/04/2008 18:15

    L’éducation spirituelle est l’essence de l’islam


    Assalamu'alaykum ,chers(es) frères et soeurs ,voici un thème très important que je soumets à votre attention.

    Aussi voudrais-je vous inviter à y adjoindre un commentaire ,juste une appréciation pour nous faire partager vos points de vue.Je vous remercie d'avance !

     « L’éducation spirituelle est l’essence de l’islam, alors que cela apparaît comme une voie d’excellence réservée aux savants et aux élus, en réalité c’est une obligation à la porté de tous les musulmans. Dieu(swt) dit dans le verset:«… je n’ai crée les djin et les Ins que pour m’adorer », Ibn Abass, en se référant au hadith rapporté par muslim «J’étais un trésor caché, j'ai voulu me faire connaître,alors, j’ai crée le monde», interprète l’adoration demandée par la connaissance de Dieu(swt). Ceci dit: Dieu(swt) nous a crée dans l’unique but de le connaître.

    En appliquant les règles de la religion chaque musulman commence son éducation et son voyage spirituel, vers la proximité de Dieu (exalté soit-il). Yahya Ibn Mu’adh a dit: «La connaissance, c’est la proximité du cœur de Celui qui est proche, la vigilance de l’esprit devant le Bien aimé et l’isolement par rapport à tout pour être en intimité avec le Roi qui répond à l’appel.». Le voyage spirituel vers la proximité de la présence divine a ses propres modalités. Il est basé essentiellement sur la purification intérieure des vices et l’embellissement extérieur par toutes les vertus. Comment l’islam assure-il le voyage et l’éducation spirituelle pour l’homme?

    Dieu (exalté soit-il ! )  a crée l’homme de terre, ensuite Il lui a insufflé Son esprit. Dans le Coran Dieu(swt) dit , Sourat 38 Sad, verset 72: «Quand ton Seigneur dit aux Anges:«je vais crée de l’argile un être humain. Quand je l’aurai bien formé et lui aurai insufflé de Mon Esprit, jetez-vous devant lui, prosternés». Cette double genèse fait de l’homme un être complexe, avec des caractéristiques contradictoires. D’une part, sa composante matérielle dotée de penchants et mue par des besoins charnels. D’autre part, une entité spirituelle pure, divine et aspirant à la présence divine.

    L’éducation spirituelle consiste à purifier l'âme en assurant l’équilibre entre ces deux composante les besoins de l’esprit et les besoins du corps, alors que ce dernier s’attache à tout ce qui est terrestre l’esprit aspire vers son origine divine «dit: l’esprit est de l’ordre divin».

    Alors que tout savoir a ses connaisseurs et ses enseignants, l’éducation spirituelle est, aussi, basée sur la transmission. Tout musulman qui cherche à purifier son âme et à cheminer spirituellement, afin de se doter du bon comportement ne peut se passer de la compagnie des biens aimés de Dieu. Ibn Abass (que Dieu l’agrée!) rapporte que quelqu’un demanda: «O Prophète, quelle est la meilleure personne auprès de laquelle on s’assoie ?»

     Il dit: « celui dont la vue vous rappelle Dieu, dont les paroles ajoutent à votre science et dont les actes vous rappellent l’au-delà».





     

     

    La signification spirituelle du hadj

    09/04/2008 21:15

    La signification spirituelle du hadj


    La signification spirituelle du hadj
    Avant de parler du côté spirituel du Hajj ,il est plutôt important de parler de la spiritualité elle-même d’abord. Comme vous le savez ,en islam il y a  non seulement des écoles juridiques, mais également des écoles spirituelles.

    Ecoles spirituelles et écoles juridiques

    Les écoles juridiques traitent de tout ce qui est apparent : comment jeûner ? Comment prier ? Comment payer la zakat ? etc. Par contre Les écoles spirituelles traitent de tout ce qui est caché : la foi, la bonté ,l’amour ,toutes ces vertus que nous ne touchons pas physiquement, mais qui donnent un sens aux choses apparentes . Dans ce sens, quand on dit « la ilaha ila la Mouhamadou Rassouloulahi », c’est une attestation de foi et la foi liée à cela est cachée. Donc, la spiritualité traite de tout ce qui est caché et son but est de purifier l’être humain afin qu’il fasse la volonté d ‘Allah(swt).

    La double dimension du hadj

    Alors, on peut comprendre qu’en toute chose, il y a deux dimensions, une apparente et l’autre cachée et si cela est vrai, le hadj qui est le pèlerinage a lui aussi sa dimension apparente que tout le monde connaît, mais aussi sa dimension cachée qui, très souvent, passe inaperçue. Il est donc important que le musulman avant d’aller faire le pèlerinage, cerne cette double signification du hadj. La question sur le sens spirituel du hadj a toute son importance

    Le hadj ou l’engagement de découvrir Dieu.

    Le hadj signifie littéralement « volonté de faire quelque chose » ou « s’engager à faire quelque chose » et vous verrez que cette ferme volonté ou bien cet engagement de faire quelque chose part du verset coranique qui dit : « Dieu dit à Abraham, ordonne aux gens de prendre l’engagement de faire le pèlerinage et qu’ils te viennent en nombre… » Ce verset fait ressortir le sens de l’engagement et de la ferme volonté. Islamiquement parlant, au delà même de la littérature arabe ,nous disons que le hadj est la ferme volonté de découvrir Dieu .voilà pourquoi nous allons effectuer le voyage vers la maison de Dieu parce que logiquement, quand on cherche quelqu’un, on va le trouver dans sa maison. La maison de Dieu s’appelle la Kaaba, le musulman prendra la ferme volonté et l’engagement d’effectuer un voyage vers la Kaaba pour découvrir Dieu.

    Le hadj ou la fin de la purification

    Ce n ‘est pas par hasard que le cinquième pilier de l’islam est devenu le pèlerinage parce qu’à ce niveau, nous sommes en face d’une série de purifications. Le serviteur qui veut découvrir Dieu, voir que Dieu est pureté doit avoir au minimum une dose de pureté en lui. Ainsi ,il purifie son intention, avec l’attestation de foi en récitant la chahada ; il va également purifier ses membres avec les cinq prières quotidiennes, sa richesse avec la zakat, son âme avec le Ramadan et puisque maintenant il a effectué toutes les séries de purification, il est apte à pénétrer le sanctuaire de Dieu avec le pèlerinage . Par conséquent, le pèlerinage en tant que cinquième pilier de l’islam est fait expressément pour expliquer quelque chose . On pourrait dire que le pèlerinage est le sommet de cette somme de purification.

    Le sens spirituel de l’étoffe qu’on porte lors du pèlerinage

    L’être humain a été créé pour connaître Dieu. Dans ce sens Dieu dit dans le Coran : « Je n’ai créé les hommes et les djinns rien que pour m’adorer » (Ste51 /V:56.)

    IBN Abbas dit , « m’adorer », signifie :« me connaître » parce qu’il est difficile d’adorer, une existence qu’on ignore. On pourrait passer toute sa vie à faire du culte, alors que ce n’est pas de l’adoration. Ce n’est peut-être même pas le culte. Il y a deux manières de connaître Dieu ; connaître Dieu à travers les preuves palpables qui nous prouvent que Dieu existe, mais aussi la manière la plus forte, c’est connaître Dieu à travers le dévoilement. Et le Prophète Muhammad (saw) dit que :« nul ne pourra voir son Seigneur qu’après sa mort.» Il lui pose alors la question suivante : « As-tu compris le jour où tu avais pris l’engagement du pèlerinage que c’était l’engagement d’aller à la mort, à, un voyage sans retour ? ». Le disciple lui a dit non. Il dit : « As-tu compris que le jour où tu sortais de ta maison, à la rencontre de Dieu, tu sortais pour mourir ? Et que cette mort était symbolisée par les deux étoffes de la sacralisation ? Quand une personne meurt, on la met dans un linceul blanc et c’est ce qui est représenté ici par la sacralisation. Qui signifie : « désormais, je suis mort, je ne m’appartiens plus ,j’appartiens à une autre vie et dans cette vie désormais ma quête c’est de découvrir mon Seigneur Dieu qui m’a créé »

    A partir de cet exemple, on peut résumer que la sacralisation n’est que le symbole de la mort pour pouvoir rencontrer Allah.

    La signification du refrain qu’on entonne durant tout le hadj à savoir la talbia.

     Quand on récite la talbia, on dit : « Dieu me voici. J’ai répondu à ton appel, Tu n’as pas d’associé. Certes, la louange et tous les bienfaits sont à Toi ainsi que la royauté. Tu n’as pas d’associé.» Ce refrain met donc l’accent sur l’unicité de Dieu, sur son Omnipotence et son Omniprésence car, Dieu est une Présence Eternelle qui nous est signifiée chaque jour que nous prions à travers la fatiha.

    wa salam





     

     

    la pratique des Médinois dans la méthodologie de l'imam Malik

    02/04/2008 23:10

    la pratique des Médinois dans la méthodologie de l'imam Malik




    Assalamu' alaykoum wa rahmatoullahi ta'ala  wa barakatouhou,chers (es) et frères et soeurs voici :
    la pratique des Médinois dans la méthodologie de l'imam Malik

    Mâlik (raa) considérait la pratique des Médinois comme une source de son
    fiqh, et c'est pour cela qu'il aimait à ajouter après avoir cité récit ou
    hadith : « Ce que nous considérons comme objet de consensus chez nous »,
    ou bien il citait un élément étayant sur lequel il s'appuyait avec
    force, s'il ne trouvait pas de récit traditionnel. Il affirme cela
    clairement dans son épître à al-Layth Ibn Sa`d, dont il a déjà été question :

    J'ai appris que tu émettais des fatwas sur des sujets divers, en
    contradiction avec ce à quoi sont habitués les gens chez nous et dans la
    ville où nous résidons.

    Or, étant donné la crédibilité et la considération dont tu jouis auprès
    des habitants de ton pays, pour tout ce qui leur vient de toi et qui
    satisfait leurs besoins, tu as le devoir de craindre pour toi-même, et
    de suivre ce dont nous espérons le salut, car Dieu dit dans Son livre :
    « Et les précurseurs parmi les émigrés et les partisans... » (Coran S9,
    V100). Et Il dit encore : « Et annonce la bonne nouvelle à mes
    serviteurs, ceux qui entendent la Parole et suivent ce qu'elle contient de
    meilleur...
    » (Coran S39, V17-18). Et les gens n'ont qu'à suivre les
    habitants de Médine : C'est vers elle que le Prophète a émigré, là que le
    Coran a été révélé,... » [1]

    Puis Mâlik explicite les raisons qui l'ont poussé à adopter ce point de
    vue :

    « Et la raison essentielle à cela, c'est le fait que le Coran avec ses
    prescriptions y a été révélé et que ses habitants sont les pre-miers à
    avoir dû appliquer les obligations religieuses, à ordonner le bien et
    interdire le mal et à faire triompher la religion, puis est apparu après
    le Prophète () ses plus fidèles partisans, Aboû Bakr, 'Omar et
    `Othmân
    , appliquant sa Sounna après l'avoir étu-dié en profondeur. Les
    Suivants firent de même, et Médine hérita ainsi de leur temps la science de la
    Sounna et le fiqh de l'Islam. »

    Voilà la référence argumentaire de Mâlik concernant la pratique des
    Médinois, qu'il faisait parfois passer avant le récit singulier pour la
    raison qu'il considérait cette opinion notoire et en vigueur à Médine
    comme une Sounna rapportée et connue. En fait, il semble que cette méthode
    ne soit pas une invention de Mâlik, et son maître Rabra ar-Ra'y disait
    à ce propos : « Mille personnes rapportant de mille autres vaut mieux
    qu'une rapportant d'une seule
    ». Et Mâlik dit : « J'ai vu Mohammad Ibn
    Abî Bakr 'Amr Ibn Hazm, qui était cadi, tandis que son frère 'Abd Allâh
    était un grand connaisseur de hadîth et un homme sincère, lorsque son
    jugement contredisait un hadîth, se faire rabrouer par 'Abd Allah, qui
    lui disait : « N'y a-t-il pas un hadîth sur cette question ? — Certes,
    lui répondit l'autre. — Alors, pourquoi ne te réfères-tu pas à lui pour
    ton jugement ? — Qu'en penseraient les gens ?
    », disait-il alors,
    c'est-à-dire que ce sur quoi les vertueux de Médine s'entendent est pl!
    us digne d'être appliqué. [2] On voit ainsi que ce n'est pas Mâlik qui
    fut le précurseur de cette méthode, mais d'autres avant lui, et qu'il
    n'a fait qu'atta-cher son nom à elle, car il consigna certaines fatwas
    en contra-diction avec les récits qu'il rapportait.

    On voit donc que Mâlik admettait comme référence argumentaire le
    consensus des savants de Médine, et qu'il rejetait le récit singulier s'il
    contredisait ce consensus, considérant leur science comme plus fiable. Et
    les propos transmis de Mâlik font référence à deux types de pratiques
    médinoises : celles qui ne peuvent être connues que par transmission,
    comme l'appel à la prière ou les mesures de poids prophétiques, ainsi
    que celles connues par effort d'interprétation, comme certains verdicts
    concernant les transactions entre les gens. Et il semble que les
    Malikites ne se soient pas accordés par la suite sur une telle généralisation,
    et aient préféré distinguer ce qui est transmission de ce qui est
    interprétation et induction.

    Et ils affirment dans leurs livres que, pour Mâlik, seules les
    pratiques médinoises connues par transmission sont acceptables. Al-Qarâfî
    affirme à ce propos : Le consensus des Médinois n'est une réfé-rence
    argumentaire pour Mâlik, contrairement aux autres, que lorsqu'il parvenait par
    transmission, avec pour preuve la parole du Prophète () « Médine
    chasse ses impuretés comme le soufflet de forge chasse les impuretés du fer
    ». L'erreur étant une impureté, il convient de la rejeter, et leurs
    divergences étant transmises par les Anciens, et les fils rapportant des
    pères, le récit sort de la conjecture et de l'hypothèse pour rentrer
    dans le domai-ne de la certitude.

    Certains Compagnons ont par ailleurs affirmé que le consensus absolu
    (al-ijmâ al-moutlaqI) était une référence argumentaire, même s'agissant
    d'une pratique non transmise. Et ils citent comme preuve de ce caractère
    absolu du consensus le hadîth : « Ma communauté ne tombera pas
    d'accord sur une erreur », en affirmant que dans le cas où il avait
    contra-diction entre formulation (mantoûq) et sens (mafhoûm) c'était la première
    qui primait.

    Le cadi `Iyyâd précise par ailleurs les quatre types de transmission
    qui doivent faire l'objet du consensus des savants
    — Les paroles transmises du Prophète (), comme l'appel à la prière.
    — Sa pratique comme la description de la prière et du nombre de
    génuflexions.
    — La transmission de sa confirmation de ce qu'il avait vu d'eux, sans
    l'avoir rejeté.
    — La transmission de son abandon de certains faits qu'il avait vus
    d'eux, et de prescriptions qu'il ne leur imposa pas, malgré leur renommée
    chez eux, comme la zakât sur les légumes.


    Il faut dire aussi que, même si les Malikites sont devenus célèbres
    pour cette opinion, d'autres la partageaient également avec eux. C'est le
    cas d' ach-Châfi'î lui-même, qui respectait le consensus des Médinois
    qui ne pouvait qu'avoir sa raison d'être. Et s'ils divergeaient avec les
    Malikites, c'était sur un seul point la question de la réalité du
    consensus.

    Quant à Ibn al-Qayyim dans A `lâm al-mouwaqqa"in, il distingue trois
    types de pratiques des Médinois dans le cas de la transmission : un
    premier, la loi transmise du Prophète, semblable à ce que mentionne le cadi
    Iyyâd, un second, la transmission de la pratique permanente, comme les
    legs pieux, le métayage et l'appel à la prière sur des lieux élevés.
    Enfin, un troisième, la transmission des lieux et des quantités. Et Ibn
    al-Qayyim a affirmé que cette pratique était une référence argumentaire
    qu'il convenait de suivre, ainsi qu'une Sounna acceptable. [3]

    Il ressort de tout cela que Mâlik acceptait sans critique le consensus
    des Médinois si sa source était la transmission, alors que si celle-ci
    était l'induction, les avis divergent. Certains Malikites rapportent
    trois types d'opinions :



    — La première, que l'induction n'est pas une référence argu-mentaire,
    sans que l'on donne la priorité à l'interprétation des Médinois par
    rapport à une autre. C'est ce qu'affirme al-Abhart


    — La seconde, c'est que tout en n'étant pas une référence
    argu-mentaire, leur interprétation est préférée à celle des autres. Certains
    Malikites et certains Chafiites l'ont adoptée.


    — Et la troisième, c'est que leur consensus par interprétation est une
    référence argumentaire. La lettre à al-Layth semble indiquer que c'est
    l'opinion de Mâlik lui-même, ainsi que de la plu-part des Maghrébins.
    Al-Qarâti le laisse aussi entendre.


    On voit donc que si les Malikites sont en accord dans le cas de la
    transmission, il n'en est pas de même en matière d'interprétation, même si
    dans leur majorité, ils l'admettent comme référence d'argumentation.
    Concernant la question de la pratique médinoise si un récit singulier
    vient la contredire, il faut distinguer les deux types de consensus : dans
    le cas d'une transmission, le consensus précède le récit singulier,
    car il s'agit alors d'une transmission notoire, et que le récit singulier
    ne peut la contredire, car il est conjectural et que le notoire est
    indiscutable. Cela est accepté par tous les Malikites. Cela n'est plus le
    cas si le consensus s'appuie sur une interprétation, en tout cas pour
    la plupart des Malikites.

    Ibn al-Qayyim a explicité la différence entre les deux types de
    consensus des Médinois lorsque le récit les contredit en ces termes : «On sait
    que la pratique à Médine après l'époque des califes bien dirigés et
    des Compagnons dépendait des muftis et des princes qui s'y trouvaient,
    ainsi que des contrôleurs des prix (mouhtasib, et le peuple ne s'y
    opposait pas. Ainsi, lorsque le mufti émettait un avis, le gouverneur le
    faisait appli-quer et le contrôleur des prix s'y conformait. C'est ce à
    quoi on ne s'intéressait pas lorsqu'il y avait contradiction avec les
    traditions, et non pas la pratique du Prophète, de ses successeurs et des
    Compagnons. Les deux ne se mélangent pas, et nous confirmons fermement
    l'un, tandis que nous abandonnons l'autre lorsqu'il contredit la Sounna.
    Rabi' a Ibn Abî 'Abd ar-Rahrnân pratiquait l'iftâ' , le contrôleur des
    prix Soulaymân Ibn Bilâl faisait appliquer sa fatwa et le peuple la
    mettait en pratique, comme cela apparaît dans les régions où seule l!
    a doctrine malikite prévaut... Sinon, celui qui n'en tenait pas compte
    était blâmé. »

    Il conclut en affirmant qu'un consensus ayant pour fondement la
    transmission n'est jamais contredit par une Sounna authentique, tandis
    qu'aucune pratique fondée sur l'interprétation ne peut passer avant une
    Sounna.[4]

    Il nous faut convenir du fait que Mâlik, lorsqu'il arguait du consensus
    médinois, ne se limitait pas aux questions connues uniquement par
    transmission, mais citait également les cas où intervenait l'opinion. Ses
    termes dans l'épître à al-Layth confirment cette généralisation comme
    nous l'avons vu dans la réponse d'al-Layth et à propos des questions sur
    lesquelles ils diver-geaient, comme celle de l'abandon et du divorce.
    Cependant, donnait-il la priorité au consensus des Médinois sur le récit
    traditionnel si celui-ci était de nature singulière (âhâd)

    On a vu qu'il étudiait les hadîth avec minutie et esprit critique,
    comparant avec les sources générales et les principes fixes que les sources
    concordaient à établir. Parfois, à la lumière de ce qui était pratiqué
    et transmis des Suivants, et avant eux, des Compagnons, il considérait
    certains récits comme faibles, même s'il se fondait pour cela dès le
    début sur une interprétation qu'il faisait sienne, car il détestait
    l'outrance (al-ighrâb,) lorsqu'il y voyait une déviation.


    notes:
    1. Al-madârik, p. 34.
    2. Al-madarik, p. 37.
    3. A`lâm al-mouwaqqa'in, partie 2, p. 304
    4. A`lâni al-mouwaqqa7n, p. 308.

    Par Muhammad Abou Zahra dans "al Imam Malik, Hayatuhu wa 'Asruhu"






     

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