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Le Véritable Statut de la Femme en Islam (Muhammad Karam Shah)
01/07/2008 13:01
Assalâmu`alaykum,chers (es) frères et soeurs,visiteurs de ce Blog de Momowally !
Voici un thème très important que je soumets à votre à vos analyses et reflexions.Il est intitulé :«Le Véritable Statut de la Femme en Islam»,traité Par Shaykh Muhammad Karam Shah (1918-1998), juge à la Court de Shari'a Fédérale du Pakistan ; et adapté par Shaykh Tahir Mahmood Kiani.
«Bismillahir Rahmanir Rahim Au Nom d'Allah le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux ! La femme est l'autre moitié de l'homme. Elle compose la moitié de la population globale du monde et a des rôles à jouer et des devoirs à accomplir dans ce monde immense qui est le notre où elle exerce en sa qualité de mère, d'épouse, et de fille, ce qui abouti à prouver son éminence et son importance à la fois dans la dimension domestique et sociale. C'est là, la seule raison de son égalité en droit et en devoirs à l'homme. Sachez, que ces droits et ces devoirs ont été répartis équitablement en fonction de la façon d'être naturelle de ces deux sexes, et c'est la raison pour laquelle plusieurs de ces droits ne sont pas les mêmes. Le premier à déclarer à la femme ces droits et ces devoirs était le système sociopolitique le plus mature et le plus élaboré de tous : l'Islam. L'Islam est apparu comme une salvation pour la création toute entière, mais n'oublions pas que les humains étaient les premiers visés, et comme nous le savons, la race humaine inclut aussi bien l'homme que la femme. L'Islam a octroyé à la femme le droit de respirer librement, de parler librement, de préserver ses biens, le droit de prospérer et le droit d'exceller. Il lui est également recommandé d'arborer la modestie, la décence, et la vertu. Il lui a indiqué des exemples de femmes pieuses comme Maryam (paix sur elle) et la femme de Pharaon (qu'Allah lui fasse miséricorde) qui aidèrent à encourager la chasteté et la bonté, et inspirèrent la noblesse de celles qui les ont suivi, produisant des femmes d'exception, des femmes comme Khadijah (qu'Allah soit satisfait d'elle), ‘A'ichah (qu'Allah soit satisfait d'elle), et Rabi'ah al Basriyyah (qu'Allah lui fasse miséricorde.) C'est l'Islam qui a pavé la route du progrès, du développement et de la prospérité de la femme. Et soyons bien convaincus que ce progrès fut littéralement l'illumination d'un flambeau qui servit de repère pour être suivit par d'autres. Le vrai statut de la Femme en Islam
Avant de discuter du statut que l'Islam a donné à la femme après son avènement, il serait approprié que nous fassions un court retour dans le passé et que nous entrevoyions la situation et les problèmes qui prévalaient alors. Il y a tout juste quatorze siècles, dans les temps préislamiques, la femme n'avait virtuellement aucune existence. Et elle avait été éteinte ainsi depuis longtemps. La raison toute simple de ceci est le fait qu'elle n'était pas considérée comme faisant partie de la société. C'était une société majoritairement masculine où la femme était lourdement écrasée de devoirs, mais ne jouissait d'aucuns droits. Elle était oppressée et négligée par tous les aspects. Elle avait à porter et élever les enfants à la maison et servir son mari comme une esclave servirait son maître. Les nouveaux nés filles pouvaient être enterrés vivantes et une femme veuve pouvait épouser légalement ses beaux fils ou ses fils adoptifs. Sous ces traditions dominaient un chaos insondable, une anarchie et un sexisme extrême faisaient loi.C'est ainsi que la miséricorde divine intervint et l'Islam arriva en héros, en sauveur. Il a élevé la femme négligée, socialement ostracisée, et dont les droits étaient bafoués des abysses profondes et sombres de la sauvagerie et de l'oppression en élevant son statut et en plaçant littéralement les bénédictions sur sa tête et le Paradis sous ses pieds. Déclaration de l'égalité des droits.
Le Saint Qur'an, la Parole d'Allah Tout Puissant, révélée au Dernier des Messagers,Sayyidina wa Mawlana Muhammad (salallahu ‘alayhi wa salam), fut le premier à déclarer l'égalité de droits pour les femmes : «wa lahunna mithlu l-ladhi ‘alayhinna bi-l-ma'ruf(i)» (Ste2/V:228) (Et les femmes ont des droits sur les hommes semblables à ceux que les hommes ont sur elles.) Il y a des démocraties qui se vantent d'être des champions de l'égalité et qui d'un autre coté raillent les musulmans en disant que l'Islam ne donne pas des droits et des opportunités équitables à la femme en l'empêchant de se mélanger socialement aux hommes et en leur imposant de nombreux devoirs et de nombreuses limites. Commençons par rectifier nos faits. L'Islam laisse la femme travailler d'une manière décente, dans une atmosphère décente et d'exercer une profession décente qui sied à sa nature. L'Islam en revanche, ne permet pas plus à la femme qu'à l'homme d'ailleurs, de socialiser avec le sexe opposé à cause du fait que cela puisse mener à des relations illicites entre eux, et c'est le principal problème qui est à même de mettre en péril la structure naturelle de la famille. De plus, la nature joue un rôle prépondérant dans la détermination des droits et des devoirs pour chacun d'entre eux. L'homme ne pourra jamais être une mère biologique, naturellement parlant bien sur, ni la femme ne peut devenir un père biologique. C'est aussi simple que cela. Les deux genres ont leurs propres constitutions biologiques, leurs propres ensembles de droits, et leurs propres ensembles de devoirs. Le Saint Qur'an dit : «wa laysa dh-dhakaru ka-l-untha» (3:36) ( Et le mâle n'est pas comme la femelle. )
Alexis Carrel, le lauréat français (du Prix Nobel de physiologie et de médecine), va dans le sens de ce verset divin quand il déclare dans « L'homme, cet inconnu » que les différences qui existent entre les hommes et les femmes sont d'une nature plus fondamentale qu'on le pense généralement. L'ignorance de ces faits fondamentaux a amené les promoteurs du féminisme à penser que les deux sexes doivent avoir les mêmes responsabilités. En réalité, la femme diffère profondément de l'homme et chaque cellule de son corps porte la marque de son sexe. Il poursuit en disant que parce que les hommes et les femmes ont également des différences dans leurs dispositions nerveuses, et mentales ainsi que dans leurs capacités émotionnelles, la femme doit développer ses propres aptitudes plutôt que de chercher à imiter les hommes. Les partisans de la libération féminine briguent une conception de l'égalité erronée, comme si cette misérable condition signifiait une similarité et une identité précise vis-à-vis de l'éducation, de l'emploi, des responsabilités et des devoirs. Il est évident que la composition biologique des hommes et des femmes est très différente et que par conséquent leurs droits et leurs devoirs sont distribués en fonction de ces différences. Il n'est pas correct de donner les mêmes droits et les mêmes devoirs sous tous les aspects sociaux, mais plutôt des droits égaux comme l'Islam le fait. Car « droits égaux » ne signifie pas « mêmes droits » Droit à l'héritage :
Les femmes, avant l'avènement de l'Islam, n'avaient aucun droit à l'héritage. Des endroits comme l'Iran, l'Inde, l'Arabie et l'ensemble de l'Europe étaient envahis par les ténèbres et subissaient un chaos contre lequel aucune femme ne pouvait même espérer protester. Le Noble Qur'an dit : «li-r-rijali nasibun mima taraka l-walidani wa-l-aqrabuna, wa-li-n-nisa'i nasibun mimma taraka l-walidani wa-l-aqrabuna ...» (Ste4/V:7) ( Pour les hommes, il y a une part de ce qui est laissé par leurs parents et leurs proches, et pour les femmes il y a [également] une part de ce qui a été laissé par leurs parents et leurs proches.)
La femme, avant l'avènement de l'Islam, ne pouvait pas hériter, en fait au contraire, on héritait d'elle ! Elle était considérée comme une part de l'héritage elle-même, et était soit gardée soit vendue par les héritiers males. De nos jours, certaines sociétés donnent à la femme le droit d'hériter, mais sachons bien que cette règle fut introduite par l'Islam. C'est un droit dont jouissent les femmes, jeunes ou âgées, et qui entra en vigueur depuis les premiers temps de l'Islam.
Droit à travailler pour un salaire : L'islam permet à la femme de travailler et de gagner sa vie. Ce droit lui fut donné il y a quatorze siècles quand le reste du monde le lui refusait.
«li-r-rijali naseebun mimma ktasabu, wa-li-n-nisa'i nasibun mimma ktasabn(a)» (Ste4/V:32) ( Pour les hommes, il y a une part de ce qu'ils se seront acquis, et pour les femmes il y a une part de ce qu'elles se seront acquis. )
Le verset ci-dessus du Glorieux Qur'an exprime la position de l'islam en regard du travail professionnel de la femme. Il y a, toutefois, des conditions et des restrictions légales à garder à l'esprit à chaque instant. L'Islam ne requiert pas de la femme qu'elle entreprenne un métier, une vocation ou une profession si cela ne lui est pas nécessaire. Comme je l'ai mentionné plus tôt, les constitutions biologiques et les structures psychologiques de chaque sexe sont très différentes, et c'est pourquoi ils ont chacun un rôle assigné dans la famille qui est différent. Le principal rôle de la femme est de s'occuper de son foyer matrimonial, de porter et d'élever ses enfants d'une manière convenable, etc. Si elle peut remplir parfaitement ce rôle, et en même temps travailler hors de sa maison pour que son salaire s'ajoute à celui de son mari, elle peut tout à fait le faire, et cela tant que son travail ne lui demande pas de transgresser les frontières établies par la Loi Islamique : la Shari'ah. Ce sont les trois changements fondamentaux qui furent apportés par l'Islam pour élever le statut des femmes au sein de nos sociétés. Si l'Islam n'avait pas décrété ces précédents sociaux, il aurait été difficile de croire qu'un quelconque autre système social, politique, ou moral l'aurait fait, car ils étaient à l'époque tout simplement inconcevable par le seul esprit humain.
* * * A la base, la femme avait trois rôles important à jouer dans la société:-
Elle était soit une mère,
-soit une fille,
-soit une épouse.
Aucun de ces rôles ne lui était reconnu convenablement jusqu'à ce que l'Islam introduise des changements essentiels. Dans ce qui suit, nous allons expliquer brièvement les coutumes prédominantes et les pratiques qui avaient court quant à l'exploitation immorale de la femme vis-à-vis de ses trois rôles, et comment l'Islam a mit fin à cette oppression et a bénit la femme avec l'honneur et la reconnaissance qui lui sont dus.
Fille : Parmi les nombreuses tribus de l'Arabie, il était devenu une coutume établie de se débarrasser des nouveau-nées filles aussi vite que possible. Pour le père, la naissance d'une fille était la naissance d'une malédiction. Cela faisait naître une vague de rage dans le cœur dur comme la pierre du père qui enterrait immédiatement la petite vivante, la regardant hurler et implorer impuissante la miséricorde et l'affection paternelle. Beaucoup d'enfant filles subissaient des fins similaires, tôt ou tard. Quand l'Islam vint, les enseignements du Saint Qur'an et la guidance de la Miséricorde des Univers, le Messager Muhammad salallahu ‘alaihi wa salam aidèrent à éradiquer ce genre de mal définitivement. Le Messager de Miséricorde salallahu ‘alaihi wa salam promit le Paradis à celui qui élèverait ses filles selon les enseignements Islamiques et qui les marierait à de pieux maris. D'autres enseignements similaires tirés du Glorieux Qur'an et de l'exemple de l'Ultime Messager salallahu ‘alaihi wa salam eurent un tel impact positif sur la vie sociale des gens dans leur ensemble que le concept même de soit disant « malédiction » fut moralement abolit, et est appelé jusqu'à ce jour « bénédiction ».
Epouse : La piteuse et misérable condition de l'épouse n'est pas un secret. Elle était surchargée de travail, sous-alimentée et traitée pire qu'un animal. Elle servait sans relâche son mari et ses enfants, jour et nuit, n'ayant presque pas de temps pour se reposer. Son labeur et sa sueur était à peine récompensé si ce n'est par des haillons sur son dos et quelques bouchées de nourriture, souvent des restes, juste pour tenir son corps et son âme en vie. Son secours apparut en la forme de l'islam qui la libéra rapidement de cette condition.
« wa ‘ashiru-hunna bi-l-ma'ruf(i) » (4:19) (Et vivez avec elles en paix ! )
«hunna libasun lakum wa-antum libasun lahunn(a)» (2:187) (Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles.)
Le Bien-aimé Messager (salallahu ‘alayhi wa salam )a dit :
«khayrukum khayrun bi-ahlihi wa-ana khayrun bi-ahli » ( Le meilleur d'entre vous est celui qui est le meilleur (dans son comportement) envers sa famille et je suis le meilleur (dans mon comportement) avec ma famille. ) Ce ne sont que quelques-uns des enseignements que l'on tire du Livre d'Allah( subhanahu wa ta'ala), qui aidèrent à renforcer les relations matrimoniales entre l'homme et son épouse, et aida à promouvoir une atmosphère domestique plus saine et plus paisible. Mère :
L'Islam honore la mère par le titre de « Reine du Foyer », mais sa situation n'était pas telle avant qu'Allâh tout -puissant n'envoie son Ultime Messager (salallahu ‘alayhi wa salam).
La mère pouvait être maltraitée et spoliée durant sa période matrimoniale par son mari et ses enfants. Et, une fois veuve, elle était souvent considérée comme une partie de l'héritage, sans même parler du fait d'être privée dudit héritage. Un de ses beaux fils, de ses fils adoptifs, ou tous à la foi étaient habilités à l'épouser ou à cohabiter avec elle. On ne lui accordait aucune noblesse et elle n'était considérée comme rien de plus qu'une propriété dispensable qui peut être échangée à volonté. L'islam restaura cette relation sacrée et la remise à la place qu'elle méritait sur le devant de la scène en déclarant par les mots du Saint Prophète (salallahu ‘alayhi wa salam ): «al-jannatu tahta aqdami l-ummahat(i) » (Le Paradis se trouve sous les pieds des mères.)
Il y a de tels versets et traditions prophétiques qui encouragent les Musulmans à respecter et servir leurs parents, tout particulièrement leurs mères. Aujourd'hui, dans le monde Occidental, civilisé, développé et moderne, nous trouvons des « maisons de retraites » qui existent pour abriter ces personnes du troisième âge, impuissantes, rejetées et délaissées par leurs enfants déloyaux,inconscients.Elles n'ont personne pour s'occuper d'elles. « Ô rage !Ô désespoir...»,dirait le poète ! * * * L'islam, de toute évidence, a amélioré le statut et l'honorabilité de la femme quand aucune autre religion ni aucun système social ne s'était même penché sur son existence. L'islam lui a attribué des droits dont elle n'avait jamais jouit jusqu'alors. Elle devint alors en mesure de concurrencer l'homme dans toutes les sphères de la vie et de participer à l'établissement d'une atmosphère saine et pieuse. C'est ce qui a lancé la « société progressiste. » Quand il a été donné à l'homme la chance d'exceller en piété et en chasteté, la femme fut également encouragée à en faire de même, comme le dit le Noble Qur'an : « inna l-muslimina wa-l-muslimati, wa-l-mu'minina wa-l-mu'minati, wa-l-qanitina wa-lqanitati, wa-s-sadiqina wa-s-sadiqati, wa-s-sabirina wa-s-sabiraati, wa-l-khashi'ina wa-lkhashi'ati, wa-l-mutasaddiqina wa-l-mutasaddiqati, wa-s-sa'imina wa-s-sa'imati, wa-lhafidhina furujahum wa-l-hafidhati, wa-dh-dhakirina Allaha kathiran wa-dh-dhakirati, a'adda Allahu lahum maghfiratan wa-ajran ‘adhima(n) » (Ste33/V:35) (Les Musulmans et Musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, véridiques hommes et femmes, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donneurs et donneuses d'aumònes, jeûnants et jeûnantes, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs abondants de Dieu et invocatrices : Dieu a préparé pour eux un pardon et une immense récompense).
Ce verset témoigne que les hommes et les femmes ont l'opportunité d'accomplir des actes pieux et de pratiquer la chasteté dans l'intention de satisfaire leur Seigneur Souverain, Allâh Tout-Puissant et de mériter pour leur propre bien une place honorable en ce monde et dans l'Au-delà. * * * L'apparition de l'Islam signifia la juste et honorable reconnaissance de la femme en tant qu'être humain. Elle signifia qu'elle fut pourvue de droits égaux et d'opportunités de jouer un rôle positif dans la société, pour faire bon usage de ses talents. L'Islam l'a béni par un statut social inconcevable de mère, d'épouse et de fille. Il lui donna la liberté de faire ce qu'elle souhaite, quand et comme elle le souhaite, tout en étant sujette aux réglementations, restrictions et injonctions énoncés par l'Islam. Beaucoup de penseurs Occidentaux n'arrivent toujours pas à comprendre que la liberté non régulée dérange la chasteté naturelle de la femme [et de l'homme]. Si on lui donne des droits illimités ou inadaptés à sa constitution biologique, le système a toutes les chances de polluer l'environnement social avec une corruption et des souillures incontrôlables. La pornographie, la prostitution, le viole, la fornication et l'homosexualité ne sont que quelques-uns des fléaux moraux qui atteignent le monde Occidental de nos jours.
Le monde doit réfléchir encore et encore et réaliser que l'Islam porte la solution aux maux qu'affronte l'humanité aujourd'hui. Les droits et les devoirs, adaptés aux caractéristiques naturelles de la femme, doivent non seulement lui être donnés, mais également être conservés dans leurs limites et sauvegardés pour administrer socialement nos vies et assurer la prospérité globale et la paix constante dont le monde a besoin. C'est l'Islam qui fut pionnier de la dignité et de l'honneur des femmes, et c'est l'Islam qui les préservera.
Wassalâm
Commentaire de Shams(islamabad) (01/07/2008 13:08) :
Assalamu'alaykum,chukrane pour cet article !
"La Lumière est l'armée du coeur, de même que l'obscurité est
l'armée de l'âme passionnelle. Lorsque Dieu(swt) veut faire
triompher Son serviteur, Il envoie à son secours l'armée des Lumières
et détourne de lui le torrent des ténèbres et des tracas."
Bonnes reflexions !
wa salam
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A propos de la Faydha Tijaniyya
05/06/2008 18:14
Assalamu'alaykum,chers compagnons Tijânî,Talibés Baye,les assoifés de connaissance !
S'il vous plaît,je vous demande PARDON d'inviter les autres Talibés qui ne sont pas de la Tarbiyya à venir boire le calice jusqu'à la lie !
Oui,qu'ils viennent boire le vin spirituelle à la source du savoir et de la connaissance du détenteur de la faydha,qu'est Chehu Ibrahima Niass(raa) de Kaolackh !
Dans cette tariqatou Tijaniyya ,certains Talibés Tijâni (non Niassiens) prétendent que la Faydha n'existe pas dans cette voie.Ils avancent même que c'est Sidi Bar-hamou,le « Sôhibul Faydhaty » ,l'ami de Taha qui la inventée ! Pour la petite information,je suis entrain de concocter un breuvage délicieux,un doux nectar qui rafraîchira leur mémoire !
A paraitre bientôt sur mon blog !
Pour l'heure,voici ce que le Professeur Ibrahim Mahmoud Diop revèle à propos de la faydha.
Il soumet à votre analyse une métaphore expliquée par Chehu Ibrahima Niass(raa) pour permettre à tout le monde ,même aux plus sceptiques,d'avoir juste un aperçu de la Faydha Tijaniyya,le coeur de la connaissance.
Pour paraphraser l'autre,je dirai que :
«La Tariqatou Tijaniyya n'est le chemin que l'on parcourt avec ses pieds ! »
Le Professeur Ibrahim Mahmoud Diop dit et je cite : « Imaginez un puits sans fond,c'est à dire que ce n'est pas un puits ordinaire mais un puits insondable. Imaginez ensuite un travailleur infatigable, chargé de puiser continuellement de l'eau. A cet homme inlassable, confectionnez lui une puisette en cuir inaltérable. Et tout près du puits, supposez qu'il y'ait un bassin qui, à la longue, se remplira d'eau. Imaginez enfin, une eau tellement précieuse,délicieuse qu'on ne peut ni la verser, ni la remettre dans le puits, déjà plein à déborder.
Alors, question: Que faire de cette eau, lorsque le bassin sera rempli?
Une réponse:C'est de construire le maximum de bassins possibles autour du puits en vue de recueillir cette eau précieuse ! (en vue de la distribuer aux autres pour étancher leur soif )
Explication de cette métaphore : le puits représente ALLAH(subhanahu wa talla), l’Etre Suprême. L'eau est la Gnose Divine et l'expérience à vivre ! Le seau en cuir est le Prophète (saw). Un proverbe Soufi révèle dit : « Sans intermédiaire, nul ne peut atteindre un quelconque objectif ! » et le Prophète(saw) est le plus grand médiateur entre la créature et Allah(tabaraka wa talla) ! Le travailleur, dans cette métaphore est Cheikh Ahmadat-Tijani Hassani Chérif(raa) Le bassin est un guide spirituel d'exception qui est tellement bien versé dans la Gnose Divine qu’il doit transmettre aux autres cette connaissance sublime sinon, elle débordera. Cheikh Ibrahim Niass est le détenteur de la Faydha et ce jusqu'à l'extinction du soleil !
Qu'Allâh Azzawajal nous donne l'ouverture et la connaissance spirituelles pour l'Amour du Saint Prophète Sayyidina wa Mawlana Muhammad(saw),pour l'Honneur de Mawlana ChehuAhmadat'Tijânî Chérif(raa) et l'honneur de Mawlana shehu Sidi Bar-hamou de Kaolackh !
Djeureudjeufe Baye ! wa salam
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Sujets de méditation sur les versets
04/06/2008 17:13
(Sourate 5, V.105)
Dis : « Chercherais-je un autre Seigneur que Dieu, alors qu'Il est le Seigneur de toute chose ? Chacun n'acquiert [le mal] qu'à son détriment : personne ne portera le fardeau (responsabilité) d'autrui. Puis vers votre Seigneur sera votre retour et Il vous informera de ce en quoi vous divergez. C'est Lui qui a fait de vous les successeurs sur terre et qui vous a élevés, en rangs, les uns au-dessus des autres, afin de vous éprouver en ce qu'Il vous a donné. (Vraiment) ton Seigneur est prompt en punition, Il est aussi Pardonneur et Miséricordieux.»
(Sourate 6, V.164 - 165)
« Ô vous qui avez cru ! Ne suivez pas les pas du Diable. Quiconque suit les pas du Diable, celui-ci ordonne la turpitude et le blâmable. Et n'eussent été la grâce de Dieu envers vous et Sa miséricorde, nul d'entre vous n'aurait jamais été pur. Mais Dieu purifie qui Il veut. Et Dieu est Audient et Omniscient.»
Sourate 24, 21
« Nous avons effectivement créé l'homme et Nous savons ce que son âme lui suggère et Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire »
Sourate 50, 16
« Ô vous qui avez cru ! Craignez Dieu. Que chaque âme voit bien ce qu'elle a avancé pour demain. Et craignez Dieu, car Dieu est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. Et ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Dieu ; [Dieu] leur a fait alors oublier leur propres personnes ; ceux-là sont les pervers.»
Sourate 59, 18 - 19
« Ô homme ! Toi qui t'efforces vers ton Seigneur sans relâche, tu Le rencontreras alors. Celui qui recevra son livre en sa main droite, sera soumis à un jugement facile, et retournera réjoui auprès de sa famille. Quant à celui qui recevra son livre derrière son dos, il invoquera la destruction sur lui-même, et il brûlera dans un feu ardent. Car il était tout joyeux parme les siens, et il pensait que jamais il ne ressusciterait Mais si ! Certes, son Seigneur l'observait parfaitement. Non !... Je jure par le crépuscule, et par la nuit et ce qu'elle enveloppe, et par la lune quand elle devient pleine-lune ! Vous passerez, certes, par des états successifs ! »
Sourate 84, 6 - 19
« Et par l'âme et Celui qui l'a harmonieusement façonnée ; et lui a alors inspiré son immoralité, de même que sa piété ! A réussi, certes celui qui la purifie. Et est perdu, certes, celui qui la corrompt.»
Sourate 91, 7 - 10
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LES VERTUS DU DHIKR
12/05/2008 17:53
Salamu'alaykum wa ramatullah ta'ala wa barakatouhou,
Rappelons-nous que :
« L'adoration de Dieu est précédée de la connaissance divine !
Sans connaissance d'Allâh(swt),il n'ya pas d'adoration ! »
Pour tout Zakirou,il est important de connaître les VERTUS DU DHIKR .Pour s'en convaincre faisons recours aux saints versets du Qur'ane éternel qui est édifiant à plus d'un titre :
« Souvenez-vous d'Allah debout, assis ou couchés ! » (Sourate 4 An-Nisa v, 103 )
« Ceux qui ont cru, et dont les cœurs se tranquillisent à l'évocation d'Allah. N'est-ce point par l'évocation d'Allah que se tranquillisent les cœurs ? » (Sourate 13 Ar-Rad v,28 )
« C'est bien dans le Dhikr d'Allah que les cœurs trouvent la quiétude.» (Sourate 13 Ar-Rad v, 28 )
« C'est à Allah qu'appartiennent les plus beaux noms. Invoquez-Le par eux (Ses noms). » (Sourate 07 AL-ARAF v,180 )
« Souvenez-vous de Moi (faites Mon Dhikr) et je me souviendrai de vous. Soyez reconnaissants envers Moi et ne soyez pas ingrats.» (Sourate 2 Al-Baqarah v, 152 )
« Souviens-toi beaucoup de ton Rabb et glorifie-Le au crépuscule et à l'aube.» (Sourate 3 Al-Imran v, 41)
« Ceux qui se souviennent d'Allah debout, assis ou couchés et qui méditent sur la création des cieux et de la terre (et qui disent ensuite): Rabbi Tu n'as pas créé tout cela en vain! Gloire à Toi ! Préserve-nous du châtiment du feu.» (Sourate 3 Al-Imran v, 191 )
« Invoquez votre Rabb avec humilité et en secret (également), car II n'aime pas les transgresseurs. Ne semez pas de désordre sur la terre après qu'elle a été réformée. Invoquez-Le avec crainte (des punitions) et espoir (de Sa grâce). La grâce d'Allah est proche des bienfaisants. » (Sourate 7 Al-Araf v, 55, 56)
Hazrat Aboû Houreïrah (raa) rapporte que le Prophète (saw) a dit : «,Allah Ta'aala dit: je traite Mon serviteur selon l'opinion qu'il se fait de Moi. Je suis avec lui quand il se souvient de Moi. S'il se souvient de Moi dans son cœur, je me souviens de lui dans Mon cœur; sil se souvient de Moi dans une assemblée, Je me souviens de lui dans une bien meilleure assemblée (c’est à dire l'assemblée des anges, qui sont innocents et exempts de tout péchés); s'il s'approche de Moi d'un empan, je m'approche de lui d'une coudée; s'il s'approche de Moi dune coudée, je m'approche de lui de deux coudées; et s'il vient vers Moi en marchant, Je vais vers lui en courant.»
Une fois le Prophète (saw)se rendit au chevet d'un jeune Sahaabî (un compagnon du Prophète) mourant et lui demanda comment il se sentait. Il répondit: « Ô Messager d’Allah (saw) , j'ai l'espoir en la miséricorde d'Allah et j'ai peur de mes péchés.» Là-dessus le Prophète(saw) a dit : « Quand ces deux sentiments, c'est-à-dire l'espoir et la crainte, habitent le cœur d'un serviteur qui est dans un tel état, alors Allah Ta'aala lui accorde ce qu'il espère et le protège de ce qu'il craint.»
Hazrat Ma'aaz (raa) mourût comme chahîd (martyr), victime de la peste. Quand sa mort était proche, il perdait connaissance à maintes reprises et lorsqu'il reprenait connaissance il disait: « Ô Allah, Tu sais que je T'aime ! par Ton Honneur, Tu sais cela.» Et quand sa mort était imminente il disait: « Ô maût (la mort), tu es la bienvenue. Quel invité béni est venu; mais hélas, il est venu à un moment de disette (c’est à dire à un moment où il n'y a rien à manger dans la maison) ! » Puis il disait: « Ô Allah, Tu sais que je T'ai toujours craint. Aujourd'hui, (en rendant l'âme), je garde espoir en Toi (en Ta miséricorde). Ô Allah, j'avais de l'amour pour ce monde, non pas pour creuser des canaux et cultiver des jardins, plutôt pour endurer la soif dans la chaleur accablante, supporter (pour la cause de Dîne (la religion) j'étais absorbé dans le Dhikr.»
« Ne laissez pas le trompeur (Satan) vous tromper sur Allah.» (Sourate 31 Luqman v,33)
Hazrat Aboû Houreïrah (raa) rapporte avoir entendu le Prophète (saw)dire: « Le monde et tout ce qui s'y trouve est maudit (c’est à dire il est dépourvu du Rahmah d'Allâh) excepté le Dhikr d'Allâh »
«Souvenez-vous de Moi (Faites Mon Dhikr) et Je Me souviendrai de vous.» (Sourate 2 Al-Baqarah v,152)
Et il est dit dans un hadith : « Celui qui se souvient de Moi dans son cœur, je me souviens de lui dans Mon cœur. »
Il est dit dans un hadîth que quiconque récite pendant le jour 100 fois:
« Il n'y a pas de Ilaah (être digne d'adoration) excepté Allah, Il est unique et n'a pas d'associé. Le royaume (de ce monde et de l'au-delà) Lui appartient. Et toutes les louanges Lui appartiennent Il a le pouvoir sur toute chose », aura une récompense égale à celle d'avoir affranchi dix esclaves et il aura 100 vertus écrits à son compte, cent péchés pardonnés et il sera protégé de chaïtan jusqu'au soir.
Personne d'autre n'est meilleure que cette personne (en terme de récompense) sauf celui qui fait cette action plus que lui. « Et ne soyez pas comme ceux qui oublient Allâh, car Il les fait oublier leurs propres âmes. Ce sont les pervers ! » (Sourate 59 Al-Hashr .v,19)
Qu'Allâh(swt) nous donne la connaissance et l'istiqamat pour l'Amour du Saint Prophète(saw) !
« Faisons en sorte que l'acte d'adoration que nous accomplissons envers Lui, soit bien le signe de notre attachement à Son service et de notre condition de serviteur, car celui qui regarde avec complaisance ses actes de dévotion n'adore en réalité que lui-même.» (Abu Hafs)
wa salam
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Traduction explicative du verset 14, Sourate 3
09/05/2008 16:57
Traduction explicative du verset :
V.14 de la Ste3:« L’amour des choses désirables a été enjolivé pour les gens : femmes, fils, trésors thésaurisés d’or et d’argent, chevaux de race marqués, bétail ou troupeaux, terres cultivables. Cela est l’objet de jouissance de la vie d’ici-bas, alors que c’est auprès d’Allâh qu’il y a un beau refuge.»
Bref commentaire du verset:
Après avoir mentionné l’opposition entre les mécréants et les musulmans (dans le passage précédent), Allah évoque à présent l’une des principales causes de conflit entre l’Islam et l’infidélité (“Koufr”) : il s’agit de l’amour et l’attachement excessifs des choses matérielles. Nous avons déjà eu l’occasion de le voir au travers de l’incident qui avait eu lieu durant le voyage des chrétiens de Nadjrân vers Madinah (Médine), avec la remarque faite alors par Aboû Hâritha Bin Alqama, mais également par la réaction des juifs de "Banou Qaïnouqa" lorsque le Prophète(saw) était allé les rencontrer après la bataille de "Badr".
Ce présent verset nous permet également de bien cerner quelle est la position de l’Islam par rapport à tout ce qui y est mentionné, mais surtout par rapport aux biens matériels.
« L’amour des choses désirables a été enjolivé pour les gens : femmes, fils, trésors thésaurisés d’or et d’argent, chevaux de race marqués, bétail ou troupeaux, terres cultivables » :
Dans un premier temps, il est clairement rappelé que les six éléments cités (qui étaient particulièrement appréciés par les arabes, premiers dépositaires de la Révélation divine) ont été embellis et parés d’attraits pour l'Homme ; c’est la raison pour laquelle ce dernier est attiré vers eux et il les aime. Mais ce qu’il est important de noter, c’est que ce sentiment d’attraction a été placé au sein de l’Homme par Allah Lui-Même. On peut déjà comprendre par là que l’attachement pour ces éléments en lui-même n’est pas blâmable, car relevant de la nature humaine. Ce qui est blâmable et condamné en Islam, c’est l’attachement excessif. Il n’a donc jamais été question pour les musulmans de mener une vie monacale. A partir du moment où l’être humain accorde aux différents composants de son environnement la juste place qui leur revient, ceux-ci l’assisteront certainement dans son cheminement vers Allah et le succès de la vie future. C’est ce lien qui unit le cœur du croyant aux choses matérielles qu'un savant exprime si bien lorsqu’il compare le cœur humain à un navire et les choses matérielles à l’eau : La présence de l’eau autour du navire est indispensable pour la progression de ce dernier, mais il suffit que l’eau s’y engouffre pour que celui-ci soit perdu…
Il y a néanmoins une question qui pourrait ici venir à l’esprit : On pourrait en effet se demander s’il serait possible de déterminer la raison pour laquelle Allah a créé chez l’homme l’attirance, l’amour et l’attachement pour les biens de ce monde, alors que ces sentiments peuvent se révéler être un facteur de grand risque pour lui…
S’il est vrai qu’en principe, l’attitude la plus humble et celle qui correspond le mieux à la nature du croyant et du musulman en toute situation, c’est de se dire qu’Allah étant "Al Hakîm", le Sage par Excellence, chacune de Ses Volontés et Décisions dissimule de façon certaine de grandes Sagesses, et ce, même si celles-ci ne nous sont pas connues car leur perception dépasse les limites de notre raison et de notre compréhension, il n’en reste pas moins cependant que nous avons tous en nous une soif de savoir et de compréhension qui nous caractérise et qui est le propre de la nature humaine … C’est justement pour nous aider à abreuver cette soif et afin de nous aider dans notre quête de connaissance que les commentateurs et exégètes du Qour'âne ont avancé quelques hypothèses à ce sujet.
Selon eux, la présence, au sein de l’être humain, de cet attachement dont il a été question pourrait s’expliquer ainsi:
L’attrait qui existe chez l’homme pour la femme et l’enfant (et réciproquement) est un facteur considérable de cohésion sociale. C’est en effet de ce sentiment que découle chez chacun des composants de la société humaine le désir de former un ménage, de fonder une famille, de perpétuer notre espèce, avec ce que cela crée inévitablement comme lien de parenté entre les différents individus, fortifiant ainsi les liens mutuels et, par extension, influant de façon positive l’ensemble des rapports intra et inter communautaires. L’attrait pour les biens matériels est, lui, à l’origine des efforts déployés de la part de l’homme pour leur acquisition. Ainsi, ce sentiment joue le rôle de catalyseur pour le développement économique, en entraînant notamment la volonté de travailler, de consommer, de produire, d’échanger des biens, d’améliorer ses conditions et son niveau de vie, de sauvegarder ses acquis et de les faire fructifier etc… On mesure déjà un peu mieux le poids et l’influence de ces sentiments innés pour la stabilité de la société entière. Mais il y a encore mieux… La présence des désirs qui imprègnent la nature humaine joue également un rôle très important pour son évolution et sa quête spirituelle, ainsi que l’amélioration de sa pratique rituelle. Il n’est pas difficile en effet de comprendre que, si l’homme ne désirait et n’était pas attiré par les plaisirs de ce monde, il n’aurait pas non plus désiré le Paradis, qui représente la perfection et le summum de tous les plaisirs. C’est toute la notion d’effort pour l’accès à ce paradis qui se verrait ainsi remise en question… Bien sûr, la présence de ces sentiments contribue également à donner toute sa valeur à l’épreuve que représente pour l’homme la vie présente. Ainsi, il se doit, au travers d'un effort permanent (aussi bien au niveau de la volonté que des actes) et d'une lutte perpétuelle, de faire dominer chez lui le rappel et la pensée d’Allah, en accordant priorité à la recherche de l’agrément divin par rapport à la satisfaction de ses désirs et passions. On ne manquera pas de remarquer que, dans ce passage, Allah mentionne les différentes créatures dans un ordre bien précis et déterminé:
Il mentionne d’abord ,les femmes car celles-ci peuvent se révéler être l'un des plus grand bienfaits pour l’homme. Mais, elles peuvent également représenter pour lui un des plus grands facteurs de risques en raison de la faiblesse de celui-ci. C’est d’ailleurs ce qui ressort clairement de certains Hadiths rapportés du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam).
La seconde place dans ce passage revient aux enfants ; ce qui est tout à fait logique, vu que l’importance de l’amour qui leur est accordé est généralement très proche de celui que l’homme a pour la femme. Par ailleurs, on retrouve également chez les enfants un double potentiel similaire à celui que l’on vient d’évoquer au sujet des femmes. Ceux-ci peuvent en effet constituer une épreuve pour l’individu, le poussant à des attitudes condamnables comme l’avarice et l’orgueil. Mais en même temps, on peut trouver en eux une fraîcheur des yeux irrésistible et une assistance indéniable.
Vient ensuite la mention des biens matériels, avec en premier lieu l’or et l’argent. Ils ont été ainsi évoqués car l’attachement qui leur est porté est moins important, généralement, que celui dédié à l’enfant. La notion d’épreuve reste là encore bien présente : Les biens matériels ont été mis à la disposition de l’homme dans ce monde afin que celui-ci puisse les utiliser pour vivre une existence paisible et sereine, tout en menant à bien sa mission de gérance en ce monde. A ce titre, ils constituent un grand bienfait. Mais si les biens sont acquis de façon illicite et poussent vers le péché, ils représentent un mal indéniable.
Voici donc de façon résumée les grands traits de l’enseignement que nous pouvons tirer de ce passage en ce qui concerne notre attitude par rapport aux bienfaits de ce monde.
« Cela est l’objet de jouissance de la vie d’ici-bas, alors que c’est auprès d’Allah qu’il y a un beau refuge.»:
La fin du verset interpelle le croyant vers une réalité essentielle : Tous les éléments cités précédemment, à l'instar de sa propre personne, sont éphémères. Tout a été créée pour un laps de temps bien précis et arrivé à ce terme, ils disparaîtront. Cela confirme bien le fait que l’être humain ne doit pas faire de l’obtention du plaisir dans la vie présente son unique but. Il doit au contraire considérer les choses qui l’entourent comme des éléments pouvant l’aider à mener à bien sa mission dans ce monde et trouver ainsi le succès dans l’Au-delà. Il est donc question ici de ce que l’Homme doit considérer comme l’un de ses objectifs réels: l’accès à la belle demeure qui se trouve auprès d’Allah, le Paradis. Un endroit où les plaisirs et les délices seront bien meilleurs que ceux de ce monde ; des plaisirs qui ne seront nullement limités, ni dans leur intensité, ni dans leur longévité.
Certains exégètes, dans leurs efforts pour nous aider à comprendre la différence existant entre les bienfaits de ce monde et ceux de l’Au-delà, ont relevé un point très intéressant. Ils écrivent que, sur cette terre, l’être humain ne peut apprécier et goûter à aucun plaisir sans avoir quelque peu souffert au préalable: pour vraiment apprécier le goût d’un plat, il devra d’abord supporter la faim, se laisser tenailler l’estomac. De même, tant que la soif ne se fait pas sentir, il ne peut apprécier aucune boisson. A l’opposé de cela, dans le paradis, il n’existera aucune forme de souffrance : Le plaisir que l’on y trouvera dans ses délices sera donc total, ne trouvant pas sa source dans la peine et la souffrance…
Wa Allâhou A'lam !
(Et Dieu est Plus Savant ! )
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