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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

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  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
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    pour témoin, c'est citer la vérité, appliquer ses lois, c'est rendre justice. Les adeptes du Coran sont les élus de Dieu(swt) et ses intimes. Quiconque s'y attache tr

    02/02/2008 17:24



    « Pour Tout bon croyant musulman la parole d'Allâh(swt) est sacrée, elle surpasse en noblesse et en mérite, toute autre parole. L'erreur ne peut y trouver issue, nulle part. La prendre pour témoin, c'est citer la vérité, appliquer ses lois, c'est rendre justice. Les adeptes du Coran sont les élus de Dieu(swt) et ses intimes. Quiconque s'y attache trouve son salut et acquiert sa félicité suprême, mais ceux qui s'en détournent, se verront damnés et perdus.

    Ce qui renforce le sentiment de grandeur, de noblesse de sainteté du Coran aux yeux du croyant, c'est l'éloge fait à son sujet par le Prophète(saw) qui l'avait reçu, le meilleur des hommes, notre maître Mohammed Ben Abdallah(saw), messager et serviteur de Dieu(swt), que le salut et la bénédiction soient sur lui et toute sa famille.

    Le Saint Prophète (saw)a dit : « Lisez le Coran ! Le jour de la résurrection
    il viendra intercéder en faveur de celui qui le récite». [ Rapporté par Moslim ]

    «Le meilleur d'entre vous est celui qui a étudié le Coran ainsi que celui qui l'enseigne
    [ Rapporté par Boukhari ]

    « Les adeptes du Coran sont les élus de Dieu et Ses amis privilégiés.»
    [ Rapporté par Nassaï ]

    « Les coeurs se rouillent comme le fer ! », dit le Prophète(saw) . « Comment leur rendre leur éclat ? », demandèrent ses compagnons ». «Par le récitation du Coran et l'évocation de la mort ! » dit il.


    Un ennemi acharné du Prophète Muhammad(saw) vint un jour lui dire : « Mohammed, récite moi ce Coran ! » Le Prophète lui récita ce verset :

    { Dieu prescrit l'équité, la charité, l'assistance bienveillante aux proches. Il proscrit la turpitude, réprouve l'inconvenance,
    stigmatise la violence injustifiée. Dieu vous exhorte ainsi pour vous inciter à réfléchir. Soyez fidèles à vos engagements envers Allâh(swt),
    une fois que vous les avez contractés. Ne trahissez pas les serments solennellement jurés alors que vous avez pris Dieu pour garant !
    Dieu sait si bien ce que vous faites ...}
    [ Sourate 16 – Versets 90/91]

    Le Prophète(saw) n'a pas encore achevé sa récitation que son antagoniste, ébahi, épris d'admiration pour cette parole si sublime, saisi par la sainteté de sa signification et de l'effet qu'elle produisit sur lui, s'empressa d'avouer publiquement que « c'était une parole sacrée et magnanime. » Voici ce qu'il dit, textuellement :

    « Quelle douce parole ! Pleine de grâce. Le dessous est feuillu, le haut est fructifière ! l'homme, certes, est incapable de dire de telles paroles ! »

    Bien que le musulman doit se conformer aux enseignements du Coran, faire ce qu'il admet et éviter ce qu'il interdit, il est tenu, en plus, d'observer en le lisant les règles suivantes :

    1 – Ne lire que dans un état de parfaite purification, dans une position décente et respectueuse, la face vers la Kaaba.

    2 – Le lire posément. Sa lecture intégrale ne doit pas être en moins de trois jours.

    Le Prophète(saw) dit : « Celui qui lit le Coran en moins de trois jours, ne peut en saisir le sens. »

    Il a conseillé à Abdallah Ben Omar de terminer la lecture de tout le coran chaque semaine. Abdallah Ben Messaoud, Othman Ben Affan(raa) et Zaïd Ben Thabet ( qu'Allah soit satisfait d'eux ) chacun d'eux, en terminait la lecture en une semaine.

    3 – Il est conseillé de lire le Coran avec recueillement et d'un air méditatif. Le fervent musulman pleure à sa lecture ou s'efforce de pleurer si les larmes se font rares. Le Prophète(saw) a dit : «Pleurez en lisant le Coran ou efforcez-vous de pleurer.» [ Rapporté par ibnou Maja ]

    4 – On lit le Coran avec une voix mélodieuse. Le Prophète(saw) dit : " Embellissez la lecture du Coran par vos voix. Celui qui ne module pas le Coran, ne lit pas comme nous. Rien n'est plus agréable à Dieu que d'écouter un prophète psalmodier l'Ecriture sainte."

    5 – On lit le Coran à voix basse si on craint de faire parade de sa lecture ou de déranger quelqu'un dans sa prière. Le Prophète(saw) dit : « Celui qui lit le Coran pour se faire voir, est comme celui qui fait la charité avec ostentation ». Il est recommandé de faire l'aumône discrètement, à moins qu'il n'y ait intérêt à la faire en public pour prêcher l'exemple. Il en est de même pour la lecture du Coran.

    6 – Cette lecture doit être faite avec respect, méditation et présence d'esprit afin d'en saisir la signification et les secrets.

    7 – On ne doit pas lire le Coran avec insouciance.

    On peut se maudire en le lisant inconsciemment. Par exemple, on lit le verset : « Que la malédiction soit sur le menteur, ou que la malédiction soit sur les injustes », on s'attribue cette malédiction si on est menteur ou injuste !
    Une citation rapportée par la Torah, montre la gravité de l'erreur de ceux qui se détournent du Livre de Dieu(swt), se préoccupent peu de lui et songent à autre chose.

    On y rapporte que Dieu(swt), s'adressant à l'homme dit :

    « N'as-tu pas honte ! Quand tu reçois, en chemin, une missive de l'un de tes amis, tu te mets au bord de la route pour la lire et en saisir le contenu, lettre par lettre pour que rien ne t'échappe. Mais tu fais fi de mon Livre ! Regarde les détails que j'y ai cités pour toi, ma recommandation répétée de méditer ma parole en long en large, mais tu ne fais que t'en détourner. Suis-je à tes yeux, moins apprécié que l'un de tes amis ? Si l'un d'eux vient s'asseoir à côté de toi, tu lui présentes ta face et tu l'écoutes attentivement. Si quelqu'un te parle ou te dérange tu lui fais signe de cesser. Mais Moi, Je Me présente à toi pour te parler et ton coeur se détourne de Moi. Suis-Je moins considéré que l'un de tes amis ? »

    8 – Le musulman doit s'efforcer d'acquérir les qualités des favoris du Coran, qui sont les élus de Dieu(swt) et ses privilégiés et d'être empreint de leur marque.

    Abdallah Ben Massaoud(raa) les signale ainsi :

    « Ils lisent le Coran la nuit pendant que les gens dorment. Ils le lisent le jour alors que les gens s'en désintéressent. Ils pleurent et les autres rient. Ils sont pieux et le reste des humains vit dans le gâchis. Ils se taisent et les autres sont dans leurs vains débats. Ils craignent Dieu et les autres se pavanent. Ils sont tristes et les autres se réjouissent.»

    Nous reconnaissons celui qui lisait le Coran, dit Mohammed Ben Kaab(raa), à son teint altéré. (Faisant allusion à sa longue veille et à ses nombreuses prières). Woheib Ben Kaab(raa) a dit : On demanda à un homme : Pourquoi ne dors tu pas ? Il répondit : Les merveilles du Coran ont chassé le sommeil de mes yeux !

    Abou Noun(raa) disait : « Les promesses et les menaces du Coran ont empêché les yeux de ceux qui le lisent de se fermer. Ils ont si bien compris la parole de Dieu Majestueux qu'ils baissent la tête d'humiliation et de soumission.»


    Que Dieu le Très Haut nous accorde l'Amour du Coran . Allâhumma amine !

    Pour l'honneur de Mawlana Cheikh Ahmadat'Tijânî Hassani Chérif(raa),le Ahlul Qur'ane !

    Jazakallâhu khayrane !

    Pour l'honneur de Mawlana Cheikh Ibrahima Niass(raa) de Kaolack,le coran vivant !

    Wa salam





     

     

    la Sourate An-Nur

    02/02/2008 16:38

    la Sourate An-Nur


     

    Assalam alaykoum wa rahamtoullah wa barakatouh

    Bismillah Er Rahmane Er Rahime

    Ste24/V.34. «Nous avons effectivement fait descendre vers vous des versets
    clairs, donnant une parabole de ceux qui ont vécu avant vous, et une
    exhortation pour les pieux !»

    Ste24/V.35. Allah est la Lumière des cieux et de la terre. Sa lumière est
    semblable à une niche où se trouve une lampe. La lampe est dans un
    (récipient de) cristal et celui-ci ressemble à un astre de grand éclat; son
    combustible vient d'un arbre béni : un olivier ni oriental ni occidental
    dont l'huile semble éclairer sans même que le feu la touche. Lumière
    sur lumière. Allah guide vers Sa lumière qui Il veut. Allah propose aux
    hommes des paraboles et Allah est Omniscient.»

    24.36. Dans des maisons [des mosquées] qu'Allah a permis que l'on
    élève, et où Son Nom est invoqué; Le glorifient en elles matin et
    après-midi,

    24.37. des hommes que ni le négoce, ni le troc ne distraient de
    l'invocation d'Allah, de l'accomplissement de la Salat et de l'acquittement de
    la Zakat, et qui redoutent un Jour où les cœurs seront bouleversés
    ainsi que les regards.

    24.38. Afin qu'Allah les récompense de la meilleure façon pour ce
    qu'ils ont fait [de bien]. Et Il leur ajoutera de Sa grâce. Allah attribue à
    qui Il veut sans compter.

    24.39. Quant à ceux qui ont mécru, leurs actions sont comme un mirage
    dans une plaine désertique que l'assoiffé prend pour de l'eau. Puis
    quand il y arrive, il s'aperçoit que ce n'était rien; mais y trouve Allah
    qui lui règle son compte en entier, car Allah est prompt à compter.

    24.40. [Les actions des mécréants] sont encore semblables à des
    ténèbres sur une mer profonde : des vagues la recouvrent, [vagues] au dessus
    desquelles s'élèvent [d'autres] vagues, sur lesquelles il y a [d'épais]
    nuages. Ténèbres [entassées] les unes au-dessus des autres. Quand
    quelqu'un étend la main, il ne la distingue presque pas. Celui qu'Allah
    prive de lumière n'a aucune lumière.

    24.41. N'as-tu pas vu qu'Allah est glorifié par tous ceux qui sont dans
    les cieux et la terre; ainsi que par les oiseaux déployant leurs ailes
    ? Chacun, certes, a appris sa façon de L'adorer et de Le glorifier.
    Allah sait parfaitement ce qu'ils font.

    24.42. C'est à Allah qu'appartient la royauté des cieux et de la terre.
    Et vers Allah sera le retour final.

    24.43. N'as-tu pas vu qu'Allah pousse les nuages ? Ensuite Il les
    réunit et Il en fait un amas, et tu vois la pluie sortir de son sein. Et Il
    fait descendre du ciel, de la grêle [provenant] des nuages
    [comparables] à des montagnes. Il en frappe qui Il veut et l'écarte de qui Il veut.
    Peu s'en faut que l'éclat de son éclair ne ravisse la vue.

    24.44. Allah fait alterner la nuit et le jour. Il y a là un sujet de
    réflexion pour ceux qui ont des yeux.

    24.45. Et Allah a créé d'eau tout animal . Il y en a qui marche sur le
    ventre, d'autres marchent sur deux pattes, et d'autres encore marchent
    sur quatre. Allah créé ce qu'Il veut et Allah est Omnipotent.

    24.46. Nous avons certes fait descendre des versets explicites. Et
    Allah guide qui Il veut vers un droit chemin.»



    Wa salamou alaykoum wa rahamtoullah wa barakatouh





     

     

    Le départ du Prophète Mouhammad (saw) de ce monde...

    30/01/2008 19:18

    Le départ du Prophète Mouhammad (saw) de ce monde...


    Bismillâhir Rahmânil Rahîm

    Chers frères et soeurs, bientôt le Mawlid Annabawi au mois de "Rabi'ou awwal" ! Ceci est un rappel pour nous !


    Rabî'oul Awwal est un mois qui, dans l'Histoire musulmane a été marqué par trois évènements majeurs, en l'occurrence :

    -la naissance du Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) (selon l'opinion la plus répandue parmi les oulémas)
    -son émigration de Makkah vers Médine
    -son départ de ce monde.

    Notre débat portera uniquement sur le dernier point,c'est à dire :son départ de ce monde qui constitue sans aucun doute le moment le plus triste pour notre communauté, comme le disait Anas (radhia Allâhou anhou) :


    ãóÇ ÑóÃóíúÊõ íóæúãÇð ÞóØøõ ÃóäúæóÑó æóáÇó ÃóÍúÓóäó ãöäú íóæúãö ÏóÎóáó ÑóÓõæáõ Çááøóåö -Õáì Çááå Úáíå æÓáã- æóÃóÈõæ ÈóßúÑò ÇáúãóÏöíäóÉó æóÔóåöÏúÊõ æóÝóÇÊóåõ ÝóãóÇ ÑóÃóíúÊõ íóæúãÇð ÞóØøõ ÃóÙúáóãó æóáÇó ÃóÞúÈóÍó ãöäó Çáúíóæúãö ÇáøóÐöì ÊõæõÝøöìó ÑóÓõæáõ Çááøóåö -Õáì Çááå Úáíå æÓáã- Ýöíå


    «Je n'ai jamais vu un jour aussi rayonnant et aussi beau que celui durant lequel le Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) et Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) sont entrés à Madînah. Et j'ai assisté à la mort du Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) : je n'ai alors vu aucun jour plus sombre et plus laid que celui durant lequel le Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) est décédé.»
    (Mousnad Ahmad – Authentifié par Al Arnâoût)

    C'est à la fin de la dixième année de l'Hégire que se manifeste la proximité du départ du Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam)… Quand il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) accomplit le Hadj cette année là, la majeure partie de la péninsule arabique a déjà accepté l'islam et il est accompagné lors de son pèlerinage par plus de 100 000 Compagnons (radhia Allâhou anhoum). Alors qu'il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) se trouve à Makkah durant les Ayâm out Tachrîq, la Sourate An Nasr lui est révélée. A travers celle-ci, Allah lui ordonne, maintenant que l'assistance divine et la victoire sont arrivées et que les gens se convertissent en masse à l'islam, de multiplier le tasbîh et l'istighfâr… Le Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) comprend immédiatement que, sa mission étant accomplie, le moment est venu pour lui de rejoindre le Créateur et l'injonction énoncée dans la Sourate An Nasr vise justement à le préparer pour cela…. (Sounan oul Bayhaqui, cité dans Tafsîr Ibn Kathîr – Volume 4 / Page 727)
    Il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) commence à indiquer de façon allusive aux musulmans son prochain départ; Djâbir (radhia Allâhou anhou) rapporte par exemple que, en faisant le ramiy (lapidation des stèles à Minâ), le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) s'adresse à eux et dit:


    íóÇ ÃóíøõåóÇ ÇáäøóÇÓõ ÎõÐõæÇ ãóäóÇÓößóßõãú ÝóÅöäøöì áÇó ÃóÏúÑöì áóÚóáøöì áÇó ÃóÍõÌøõ ÈóÚúÏó ÚóÇãöì åóÐÇ

    «Ô les gens ! Apprenez vos rituels (du Hadj) , car je ne sais pas… Peut-être ne ferais-je plus le pèlerinage après cette année
    (Sounan Nassaï. Authentifié par Al Albâni)

    Sur le chemin du retour vers Médine, le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) s'arrête près d'un point d'eau appelé khoumm; il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) fait un sermon au cours duquel il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) dit :


    ÃóáóÇ íóÇ ÃóíøõåóÇ ÇáäøóÇÓõ ÅöäøóãóÇ ÃóäóÇ ÈóÔóÑñ íõæÔößõ Ãóäú íóÃúÊöíóäöí ÑóÓõæáõ ÑóÈøöí ÚóÒøó æóÌóáøó ÝóÃõÌöíÈ

    «Ô  gens ! Certes, je ne suis qu'un homme; bientôt, l'envoyé de mon Seigneur azza wa djalla va venir auprès de moi et je vais répondre favorablement à son invitation (…) »

    Ensuite, il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) leur ordonne de rester attaché au Livre d'Allah et à ses proches (ahl oul bayt).
    (Mousnad Ahmad – Authentifié par Al Arnâoût)

    Quelques temps plus tard, le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) se rend à Ouhoud; sur place, il prie sur les martyrs qui y sont enterrés depuis huit ans (il s'agit de ceux qui ont été tués durant la bataille de Ouhoud, en l'an 3 de l'Hégire, et parmi lesquels se trouve l'oncle du Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam), Hamza (radhia Allâhou anhou)). Après quoi, il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) fait alors un sermon et annonce aux Compagnons (radhia Allâhou anhoum) :


    Åöäøöì Èóíúäó ÃóíúÏöíßõãú ÝóÑóØñ ¡ æóÃóäóÇ Úóáóíúßõãú ÔóåöíÏñ ¡ æóÅöäøó ãóæúÚöÏóßõãõ ÇáúÍóæúÖõ ¡ æóÅöäøöì áÃóäúÙõÑõ Åöáóíúåö ãöäú ãóÞóÇãöì åóÐóÇ ¡ æóÅöäøöì áóÓúÊõ ÃóÎúÔóì Úóáóíúßõãú Ãóäú ÊõÔúÑößõæÇ ¡ æóáóßöäøöì ÃóÎúÔóì Úóáóíúßõãõ ÇáÏøõäúíóÇ Ãóäú ÊóäóÇÝóÓõæåóÇ
    «Certes je vais vous précéder (dans l'Autre Monde) et je serai un témoin pour vous. Et (je) vous (donne) rendez-vous (auprès du) hawdh, que je regarde d'ici où je suis debout. Et je ne crains pas pour vous que vous vous mettiez à faire le chirk. Mais ce dont j'ai peur pour vous, c'est que vous mettiez à vous attacher (excessivement) à ce monde.»
    (Sahîh oul Boukhâri)

    A ces trois occasions, le Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) informe donc ses Compagnons (radhia Allâhou ane-houm) de façon implicite qu'il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) va bientôt les quitter.

    Et c'est ainsi que, un jour, à la fin du mois de Safar ou au début du mois de Rabî' oul Awwal de l'an 11 de l'hégire, en revenant de l'enterrement d'un de ses Compagnons (radhia Allâhou anhoum), il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) entre chez Aïcha (radhia Allâhou anhâ); en le voyant, celle-ci (radhia Allâhou anhâ) lui informe qu'elle a mal à la tête. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) lui dit alors qu'il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) souffre lui-même d'une terrible migraine; néanmoins, pour la réconforter et lui témoigner son amour pour elle, il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) ajoute :
    áóæú ãöÊøö ÞóÈúáöí ÝóÛóÓøóáúÊõßö æóßóÝøóäúÊõßö Ëõãøó ÕóáøóíúÊõ Úóáóíúßö æóÏóÝóäúÊõß 
    « (Ne t'inquiète pas;) si tu meures avant moi, je (m'occuperai bien de toi et) te donnerai le bain, te placerai dans ton linceul; puis je prierai sur toi et t'enterrerai.»

    En entendant cela, Aïcha (radhia Allâhou anhâ) réplique :

    æóÇááøóåö áóæú ÝóÚóáúÊó Ðóáößó áóÞóÏú ÑóÌóÚúÊó Åöáóì ÈóíúÊöí ÝóÃóÚúÑóÓúÊó Ýöíåö ÈöÈóÚúÖö äöÓóÇÆößó 

    (Selon une version du Hadith, elle dit d'abord : «Je pense que tu souhaites ma mort ! », avant d'ajouter):« Par Allah, si cela se produit, je sais bien (que le jour même de mon départ), tu retourneras chez moi et tu viendras t'y reposer en compagnie d'une autre de tes épouses (c'est-à-dire que tu m'oublieras très rapidement) ! »
     

    Ces propos de Aïcha (radhia Allâhou anhâ) font sourire le Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam).
    (Mousnad Ahmad – Qualifié de hassan par Al Arnâoût)

    C'est justement à partir de cette douleur à la tête que commence à se manifester la maladie du Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam), qui, selon ses dires mêmes, a un lien direct avec la tentative d'empoisonnement dont il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a été victime trois ans plus tôt… 

    Durant les jours qui suivent, son état s'aggrave rapidement; le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) est pris d'une fièvre tellement forte que la chaleur de son front est perceptible par-dessus l'épais bandage qui recouvre sa tête. A un Compagnon (radhia Allâhou anhou) qui s'étonne de l'intensité de sa fièvre, le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) indique que celle-ci est deux fois plus forte que celle qui peut affecter n'importe qui d'autre. Et lorsque le Compagnon (en l'occurrence Abdoullâh Ibnou Mas'oûd (radhia Allâhou anhou)) lui demande si cela est lié au fait que la récompense qu'il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) obtient est également doublée, le Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) acquiesse et ajoute :


    ãóÇ ãöäú ãõÓúáöãò íõÕöíÈõåõ ÃóÐðì ãóÑóÖñ ÝóãóÇ ÓöæóÇåõ ÅöáÇøó ÍóØøó Çááøóåõ áóåõ ÓóíøöÆóÇÊöåö ßóãóÇ ÊóÍõØøõ ÇáÔøóÌóÑóÉõ æóÑóÞóåóÇ

    «A chaque fois qu'un musulman est affecté par quelque chose de nuisible, qu'il s'agisse d'une maladie ou de quoique ce soit d'autre,
    Allah fait tomber (et éloigne de lui) ses péchés (mineurs) comme l'arbre fait tomber ses feuilles.»
    (Boukhâri et Mouslim)

    Avec la détérioration de son état de santé, le simple fait pour le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) de se déplacer devient de plus en plus pénible. Réalisant les difficultés que rencontre leur bien aimé (sallallâhou 'alayhi wa sallam) pour se rendre chaque jour chez l'une d'elles (comme il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) avait toujours eu l'habitude de le faire), ses épouses lui autorisent (à la demande de Fâtimah (radhia Allâhou anhâ)[3]) de rester là où il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) désire. Le lundi précédant son décès, le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) se rend, soutenu par deux Compagnons (radhia Allâhou anhoum), chez Aïcha (radhia Allâhou anhâ) : c'est dans la maison de celle-ci qu'il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) va passer ses sept derniers jours dans ce monde

    Ceux qui sont autour de lui font alors de leur mieux pour essayer de le soigner, en ayant recours à des traitements traditionnels et spirituels  : Aïcha (radhia Allâhou anhâ) raconte par exemple que, auparavant, lorsque son époux (sallallâhou 'alayhi wa sallam) était souffrant, il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) avait l'habitude de réciter al mou'awwithât ("les sourates protectrices", c'est-à-dire les trois dernières du Qour'aane ), de souffler dans ses mains et de passer celles-ci sur tout son corps. Au cours de sa dernière maladie, c'est elle qui se met à réciter elle-même ces sourates pour lui; néanmoins, plutôt que d'utiliser ses propres mains pour les passer sur le corps du Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam), elle emploie pour cela ses mains à lui, et ce, dans l'espoir de bénéficier de leur bénédiction. (Boukhâri)

    C'est probablement durant cette période que le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) fait appeler sa fille bien aimée, Fâtimah (radhia Allâhou anhâ), et lui confie secrètement deux informations qui vont successivement la faire pleurer et la faire rire. Après le départ de son père (sallallâhou 'alayhi wa sallam) de ce monde, elle (radhia Allâhou anhâ) dévoilera que, à ce moment, le Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) lui apprit d'abord qu'il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) -n'allait pas guérir et qu'il (sallallâhou 'alayhi wa sallam)- allait donc mourir de la maladie qui l'affectait (d'où ses pleurs), avant de lui dire qu'elle serait la première parmi ses proches à le rejoindre et que, dans l'Au-delà, elle serait la reine des femmes du Paradis (d'où sa joie)… (Boukhâri, Tirmidhi)


    Le jeudi précédant le départ du Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam), deux évènements importants se produisent :


    Alors qu'il y a plusieurs personnes qui sont réunies chez lui, le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) exprime son désir de faire rédiger un message qui éviterait aux musulmans de s'égarer après son départ. Une divergence apparaît alors entre ceux qui sont présents : Oumar (radhia Allâhou anhou) (ainsi que certains autres Compagnons (radhia Allâhou anhoum)) ne veut pas que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), qui est alors déjà très souffrant, se donne encore plus de peine à cause d'eux. Selon lui, la révélation du Qour'aane étant complétée, il est évident qu'il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) ne va pas transmettre aucun commandement de la part d'Allah (azza wa djalla) qui n'ait déjà été énoncé précédemment : il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) tient juste à rappeler et à insister sur une (ou des) injonction(s) déjà communiquée(s) par miséricorde et bonté envers eux. D'autres Compagnons (radhia Allâhou anhoum) ne partagent pas l'avis de Oumar (radhia Allâhou anhou) : ils insistent pour que la volonté du Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) soit suivie et que l'on apporte de quoi écrire. Une discussion éclate alors entre eux, et lorsque celle-ci prend de l'ampleur, le Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) leur demande à tous de sortir et il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) abandonne donc (pour le moment du moins) l'idée de faire rédiger quoique ce soit... 



    Durant cette même journée, le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) ressent une légère amélioration de son état : il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) se rend à la mosquée et s'adresse aux musulmans. Au cours de son discours, il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) dit notamment ceci :


    Åöäøó Çááøóåó ÎóíøóÑó ÚóÈúÏðÇ Èóíúäó ÇáÏøõäúíóÇ æóÈóíúäó ãóÇ ÚöäúÏóåõ ÝóÇÎúÊóÇÑó ãóÇ ÚöäúÏó Çááøóåö

    « Certes, Allâh a donné le choix à un de Ses serviteurs entre (le séjour dans) ce monde et (le départ pour) ce qui se trouve auprès de Lui. Il (c'est-à-dire ce serviteur) a alors choisi ce qui se trouve auprès d'Allah.»

    En entendant ces propos, Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) se met à pleurer; les personnes présentes sont très étonnées par sa réaction… En effet, contrairement à Abou Bakr (radhia Allâhou anhoum), ils (radhia Allâhou anhoum) ne réalisent pas à ce moment que le serviteur auquel le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) fait allusion n'est autre que lui-même et qu'il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) est sur le point de partir de ce monde. Le Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) réconforte alors son ami (radhia Allâhou anhou) et lui dit : « Ne pleure pas Ô Abou Bakr ! » Puis, en s'adressant à toute l'assemblée, il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) rappelle en ces termes les vertus de son illustre Compagnon :


    Åöäøó Ãóãóäøó ÇáäøóÇÓö Úóáóìøó Ýöì ÕõÍúÈóÊöåö æóãóÇáöåö ÃóÈõæ ÈóßúÑò ¡ æóáóæú ßõäúÊõ ãõÊøóÎöÐðÇ ÎóáöíáÇð ãöäú ÃõãøóÊöì áÇóÊøóÎóÐúÊõ ÃóÈóÇ ÈóßúÑò ¡ æóáóßöäú ÃõÎõæøóÉõ ÇáÅöÓúáÇóãö æóãóæóÏøóÊõå

    «Certes, Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) a été le plus généreux de vous tous envers moi par sa compagnie et ses biens. Et si je devais prendre un ami intime dans ce monde, Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) aurait été celui-là. Mais il y a (entre nous) la fraternité de l'Islam et son affection (…)»


    Après quoi, le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) énonce quelques autres conseils, dont une recommandation particulière à l'attention des musulmans pour qu'ils fassent toujours preuve d'indulgence à l'égard des gens de Médine, les Ansâr.
    (Sahîh oul Boukhâri)

    Le discours terminé, il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) retourne chez lui; à partir de ce moment, il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) ne va plus faire aucun discours en public.


    A la fin de cette journée, il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) revient dans la mosquée et fait accomplir la salât oul maghrib. A l'heure de la salât oul 'ichâ, il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) n'a plus suffisamment de force pour sortir de chez lui. Il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) désigne alors Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) pour le remplacer… Durant les jours qui suivent, le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) ne va se rendre à la masdjid qu'une seule fois pour accomplir la salât à cette occasion, il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) dirige la prière en restant assis, tandis que ceux qui sont derrière lui restent debout.

    L'état du Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) s'aggrave chaque jour un peu plus, et ce, jusqu'à ce qu'arrive le lundi (12 Rabî oul Awwal, selon l'opinion la plus connue). Ce matin là, les musulmans se présentent à la mosquée pour la salât oul fadjr, et, alors qu'ils sont rangés derrière Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) pour prier, le rideau qui sépare la mosquée de la maison de Aïcha (radhia Allâhou anhâ) se lève : le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) fait soudainement son apparition. Les Compagnons (radhia Allâhou anhoum) présents sont terriblement joyeux de voir à nouveau le visage rayonnant de leur bien aimé (sallallâhou 'alayhi wa sallam). Ils se mettent à s'écarter pour lui laisser un passage, mais celui-ci (sallallâhou 'alayhi wa sallam) leur fait signe de poursuivre leur prière; il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) sourit et laisse retomber le rideau. Cette occasion est, pour la plupart des Compagnons (radhia Allâhou anhoum), la dernière fois où ils voient le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) en vie.


    Après la salât, Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) rend visite au Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam). Il (radhia Allâhou anhou) constate que l'état du Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) semble s'être amélioré. Il (radhia Allâhou anhou) lui demande alors la permission de se rendre sur les hauteurs de Madînah, chez sa seconde épouse. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) acquiesce et Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) s'en va. Les autres musulmans, apprenant la nouvelle de l'amélioration de l'état du Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam), rentrent également chez eux.

    Mais en réalité, dans la maison de Aïcha (radhia Allâhou anhâ), c'est l'agonie du Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) qui commence… Ses douleurs reprennent et ses souffrances sont alors terribles : Aïcha (radhia Allâhou anhâ) affirmera par la suite que, après avoir été témoin de la condition du Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) durant ses derniers instants, elle ne considèrera plus jamais de façon négative pour qui que ce soit les difficultés rencontrées au moment de la mort. (Boukhâri, Tirmidhi)

    A un moment donné, alors que le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a sa tête posée sur son épouse bien aimée, le frère de celle-ci, Abdoul Rahmân (radhia Allâhou ane-hou) entre avec un siwâk : en le voyant, le Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) fait comprendre à son épouse (radhia Allâhou anhâ) qu'il a envie de se brosser les dents. Aïcha (radhia Allâhou anhâ) prend le siwâk et le mâchonne un peu afin de l'adoucir. Puis elle l'offre au Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) qui en fait immédiatement usage. Le Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) plonge ensuite ses mains dans un récipient d'eau qui se trouve à ses côtés et se mouille le visage, en répétant :


    áÇó Åöáóåó ÅöáÇøó Çááøóåõ Åöäøó áöáúãóæúÊö ÓóßóÑóÇÊò

    «Il n'y a de Dieu qu'Allah ! La mort est certes accompagnée (des difficultés) de l'agonie !»


    Puis, il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) dresse sa main, lève le doigt au ciel et dit:

    Ýöì ÇáÑøóÝöíÞö ÇáÃóÚúáóì


    "Parmi al rafîq al a'lâ ! "

    Aïcha (radhia Allâhou anhâ) dit qu'elle avait appris du Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) lui-même qu'aucun prophète ('alayhis salâm) ne quittait ce monde sans que le choix entre la possibilité d'y rester et le départ ne lui soit donné de la part d'Allah après que sa place au Paradis lui soit montrée : en entendant ces propos du Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam), elle comprend immédiatement que son époux (sallallâhou 'alayhi wa sallam) vient de faire son choix. Ces paroles sont les dernières qu'il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) prononce; sa main retombe et son âme quitte son corps. (Boukhâri) « Innâ lillâhi wa innâ ilayhi râdji'oûn ! »


    La nouvelle du décès du Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) assomme les musulmans : sous le choc, certains perdent connaissance; d'autres tombent assis et ne peuvent plus se relever; d'autres encore ne sont plus en mesure de parler…

    Oumar (radhia Allâhou anhou), pourtant réputé pour sa force de caractère et son réalisme, est tellement abruti qu'il refuse catégoriquement d'admettre la mort du Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) et va même jusqu'à menacer de trancher le cou de celui-ci qui oserait affirmer cela… (Sounan Nassaï)

    C'est dans ces conditions que Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) retourne en ville : en arrivant, il (radhia Allâhou anhou) se rend directement chez sa fille; il (radhia Allâhou anhou) découvre alors le visage du Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam), l'embrasse entre les deux yeux et exprime sa tristesse. Ensuite, il (radhia Allâhou anhou) va dans la mosquée, s'adresse aux gens qui sont présents et leur dit :


    ãóäú ßóÇäó ãöäúßõãú íóÚúÈõÏõ ãõÍóãøóÏðÇ - Õáì Çááå Úáíå æÓáã - ÝóÅöäøó ãõÍóãøóÏðÇ ÞóÏú ãóÇÊó ¡ æóãóäú ßóÇäó ãöäúßõãú íóÚúÈõÏõ Çááøóåó ÝóÅöäøó Çááøóåó Íóìøñ áÇó íóãõæÊõ ¡ ÞóÇáó Çááøóåõ æóãóÇ ãõÍóãøóÏñ ÅöáÇøó ÑóÓõæáñ ÞóÏú ÎóáóÊú ãöäú ÞóÈúáöåö ÇáÑøõÓõáõ Åöáóì Þóæúáöåö ÇáÔøóÇßöÑöíäó

    « Que celui d'entre vous qui adorait Mouhammad, (qu'il sache que) certes, Mouhammad est décédé. Et que celui d'entre vous qui adorait Allah, (qu'il se rappelle que) certes Allah est Vivant et ne moura jamais. Allah dit : "Mouuhammad n'est qu'un messager - des messagers avant lui sont passés» - et il (radhia Allâhou anhou) récite ainsi le passage jusqu'à la fin du verset.

    Ce n'est qu'à ce moment que les Compagnons (radhia Allâhou anhoum) réalisent que l'impensable s'est bel et bien produit : le Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) les a quitté pour rejoindre l'Autre Monde… (Sahîh Boukhâri, Mounsad Ahmad)


    A vrai dire, la réaction des musulmans lors de cette terrible tragédie ne fait que refléter l'attachement profond qu'ils ont toujours porté au Messager de Dieu (sallallâhou 'alayhi wa sallam). En témoigne par exemple :
    l'attitude de cette femme qui avait proposé au Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) à la veille de son départ pour une campagne militaire son bébé. Lorsque le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lui avait répondu que ce bébé ne pouvait être d'aucune utilité dans le combat, elle lui avait répliqué qu'il pourrait au moins servir de bouclier pour le protéger contre les flèches ennemies. (Hikâyât Sahâbas)



    la réponse de Zayd Ibnou Dathinah (radhia Allâhou anhou) qui, alors qu'il (radhia Allâhou anhou) était sur le point d'être tué, fut questionné par Abou Soufyân en ces termes : "Je te demande de me répondre au nom d'Allah ô Zayd ! Désires-tu que, en ce moment, ce soit Mouhammad qui soit auprès de nous à ta place pour que ce soit son cou que nous tranchions, pendant que toi tu serais parmi les tiens ?" Zayd (radhia Allâhou anhou) lui répliqua : "Par Allah ! Je n'aimerai même pas que, là où Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) se trouve, il soit piqué par une épine pendant que moi je suis (en paix et en sécurité) parmi les miens." En entendant cette réponse, Abou Soufyân ne put que dire : "Je n'ai jamais vu personne aimer quelqu'un autant que les Compagnons de Mouhammad l'aiment !" (Sïrat Ibn Hichâm)

    Après le décès du Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam), les Compagnons (radhia Allâhou anhoum) désignent Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) comme Calife et successeur du Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) à la tête de la communauté. Le lendemain, le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) est enterré à l'endroit même où il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) est décédé, après que les Compagnons (radhia Allâhou anhoum) lui aient donné le bain mortuaire, l'aient enveloppé dans un linceul et aient accompli sa prière mortuaire.


    Qu'Allah accorde au Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) la meilleure rétribution qui soit de la part de sa oummah.



    Âmîne !



    Pour conclure, je voudrai ajouter quelques mot sur l'amour et l'attachement pour le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam), qui, comme l'indique le Hadith suivant, est un impératif lié au Îmân :


    "Aucun d'entre vous ne peut être un véritable (et parfait) croyant, tant que je ne suis pas plus cher à ses yeux que son père, ses enfants et tous les gens en général."



    (Boukhâri)

    Il est important de comprendre que l'attachement au Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) qui est requis de chacun de nous ne consiste pas à accorder une importance vitale à la participation, une fois par an, à un programme consacré à la sîrah (où on prend plaisir à écouter un poème faisant les éloges du Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) et un discours relatant les aspects marquant de sa vie et de son action ou mettant en valeur ses qualités) pour ensuite dédaigner, durant tout le reste de l'année, les enseignements du Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam), à commencer par la salât oul fadjr du 13ème Rabî' oul Awwal… Une telle attitude ne témoigne, à vrai dire, rien d'autre qu'une prétention creuse d'amour et d'affection pour le Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam), à la limite même de l'insulte envers son statut, son message et son action.


    Ce qui est imposé au musulman, c'est de développer et d'alimenter un amour réel, sensé et sincère pour le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam), ce qui implique avant tout (et surtout…) un attachement permanent aux enseignements qu'il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a transmis et un suivi rigoureux de la voie qu'il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a tracée, celle de la taqwâ. C'est en substance ce que le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) avait rappelé à Mouâdh (radhia Allâhou anhou) alors qu'il (radhia Allâhou anhou) était sur le point de partir pour le Yémen…. Comme il (radhia Allâhou anhou) était très affecté à l'idée de ne plus pouvoir rencontrer le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam), celui-ci (sallallâhou 'alayhi wa sallam) lui dit :


    Åöäøó Ãóæúáóì ÇáäøóÇÓö Èöìó ÇáúãõÊøóÞõæäó ãóäú ßóÇäõæÇ æóÍóíúËõ ßóÇäõæÇ



    "Les gens les plus proches de moi sont les mouttaqoûn, qui qu'ils puissent être et où qu'ils puissent se trouver !"



    (Mousnad Ahmad – La chaîne de transmission est authentifiée par Al Arnâoût)

    Et parmi les nombreuses prescriptions transmises par le Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) tout au long de sa mission prophétique, celles qui ont été mentionnées lors de ses derniers instants méritent une attention toute particulière de notre part; parce qu'il faut savoir que, même durant la phase terrible de l'agonie, le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) n'a pas cessé d'énoncer des rappels à l'attention des musulmans[17]… Parmi les devoirs qu'il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a rappelé avec insistance à ce moment, il y a notamment :


    - l'obligation de rester attaché à une approche pure et saine du tawhîd et de faire très attention à ne pas associer quiconque, même les plus illustres êtres humains, dans le culte qui est rendu à Allah. Aïcha (radhia Allâhou anhâ) et Ibnou Abbâs (radhia Allâhou anhou) relatent que, au cours de l'agonie, quand le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) reprenait conscience, il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) disait : "Que la malédiction d'Allah s'abatte sur les yahoûds et les nassâras ! Ils ont fait de la tombe de leurs prophètes (alayhimous salâm) un lieu de prière." (Boukhâri)


    - la nécessité de respecter les prières obligatoires[18] et de ne pas porter atteinte aux droits de ceux qui se trouvent sous notre autorité.[19] Ommou Salamah (radhia Allâhou anhâ) rapporte que, durant sa dernière maladie, le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) répétait souvent : "(Faites attention à) la salât et à vos esclaves !" (Ibnou Mâdjah – Authentifié par Al Albâni)


    Qu'Allah nous accorde un amour sincère pour le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) et nous donne l'opportunité de rester attaché à son exemple et à ses enseignements jusqu'à la mort.



    Âmine !



    --------------------------------------------------------------------------------

    [1] Voir aussi "Fath oul Bâriy" – Volume 10 / Page 125


    [2] En l'an 7 de l'hégire, après la campagne de khaïbar, une juive lui offre un morceau de viande empoisonné. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) est miraculeusement averti du danger par la viande elle-même et il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) recrache ainsi ce qu'il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) avait déjà porté à sa bouche. Néanmoins, le court instant durant lequel le poison reste en contact avec son palais suffit pour l'affecter de façon irréversible; il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) va constamment ressentir les effets douloureux de ce poison, surtout durant sa dernière maladie. (Boukhâri)


    [3] Réf : "Fath oul Bâriy" – Volume 8 / Page 141


    [4] Réf : "Fath oul Bâriy" – Volume 8 / Page 141


    [5] Voir "Al Mawâhib Al Ladounyâ" – Pages 379 et 380


    [6] Réf : "Fath oul Bâriy" – Volume 8 / Pages 131-132

    [7]On voit bien là l'attachement du Messager de Dieu (sallallâhou 'alayhi wa sallam) à sa oummah : malgré la gravité de son état, il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) ne cesse de se soucier de la protection, du bien être et du salut de celle-ci…


    [8] Ce qui indique bien que, comme le pensait Oumar (radhia Allâhou anhou), le Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) n'avait pas l'intention d'établir un nouveau règlement ou d'énoncer une nouvelle prescription, auquel cas il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) n'aurait pas changé d'avis et abandonné un devoir si important juste à cause d'une dispute entre des Compagnons (radhia Allâhou anhoum).

    [9] Ibnou Hadjar (rahimahoullâh) avance qu'il est possible que ce deuxième fait important se produit après la discussion évoquée plus haut. Réf : "Fath oul Bâriy" – Volume 8 / Page 142


    [10] Et ce, malgré l'insistance de Aïcha (radhia Allâhou anhâ) pour que ce soit quelqu'un d'autre qui soit choisi pour cette lourde responsabilité… Il est à noter que, même si le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) ne désigne alors personne pour le succéder à la tête de la communauté de façon explicite, il n'en reste pas moins que le fait qu'il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) choisisse, parmi tous ceux qui sont présents, Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) pour diriger le rituel le plus important de la pratique religieuse musulmane (al imâmat ous soughrâ) est une indication claire que, à ses yeux, c'est cet illustre Compagnon (radhia Allâhou anhou) qui est le plus digne pour assumer cette fonction (al imâmat oul koubrâ).

    [11] Le samedi ou le dimanche à l'heure de dhouhr. Réf : "Fath oul Bâriy" – Volume 2 / Page 175 et "Sîrat oul Moustaphâ" – Volume 3 / Page 168

    [12] Aïcha (radhia Allâhou anhâ) affirme qu'elle n'a jamais vu quelqu'un être plus affecté par la maladie que ne l'a été le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam)… (Boukhâri et Mouslim)

    [13] Réf : "Sîrat oul Moustafâ" – Volume 3 / Pages 169-170

    [14] L'expression al rafîq al a'lâ signifie littéralement "le groupe d'amis le plus élevé"; il s'agit ici, selon l'opinion la plus répandue, du groupe des Prophètes, des véridiques, des martyrs et des pieux, ceux à qui Allah a accordé Ses faveurs. Réf : "Fath oul Bâriy" – Volume 8 / Page 137

    [15] Réf : "Al Mawâhib Al Ladounyâ" – Page 391 et "'Oyoûn oul Athar" – Volume 2 / Page 433

    [16]" (…) S'il mourait, donc, ou s'il était tué, retourneriez-vous sur vos talons ? Quiconque retourne sur ses talons ne nuira en rien à Allah; et Allah récompensera bientôt les reconnaissants." (Sourate 3 / Verset 144)

    [17] Ce qui témoigne encore une fois de la place importante qu'occupait dans son cœur cette oummah…

    [18] La prière obligatoire compte parmi les commandements divins les plus négligés à notre époque : personne ne peut nier le fait que, actuellement, une bonne partie de la communauté musulmane n'accomplit pas quotidiennement ces cinq salât; et parmi ceux qui l'accomplissent, nombreux sont ceux qui ne le font pas à l'heure prescrite ou en respectant scrupuleusement toutes les conditions requises (au niveau de la pureté et de la purification rituelles par exemple)… Et cet état de fait est d'autant plus grave que, selon l'opinion de certains oulémas et selon l'énoncé apparent de nombreux Ahâdîth, l'abandon délibéré et sans raison valable d'une seule prière obligatoire suffit pour exclure une personne de l'Islam (avec toutes les conséquences que cela implique, au niveau de l'annulation du mariage par exemple…)


    [19] Il est fait mention, dans l'énoncé du Hadith, des esclaves; néanmoins, Moufti Chafî' (rahimahoullâh) souligne que le propos du Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) s'applique à l'ensemble des personnes qui sont soumis à l'autorité de quelqu'un.

    Pour ce qui est de notre conduite envers ceux qui nous sont subordonnés, on ne doit jamais oublier que c'est Allah qui nous a accordé le pouvoir dont nous disposons sur eux et que nous devrons répondre un jour de la façon dont nous avons fait usage de cette autorité : chaque abus et chaque violation de leurs droits devra être réparé. C'est ce qui ressort du récit suivant : une fois, le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) passa auprès de Abou Mas'oûd (radhia Allâhou anhou); celui-ci était en train de réprimander sévèrement un de ses esclaves en le frappant. Quand le Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) le vit, il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) lui dit :[/font]


    ÇÚúáóãú ÃóÈóÇ ãóÓúÚõæÏò áóáøóåõ ÃóÞúÏóÑõ Úóáóíúßó ãöäúßó Úóáóíúåö



    "Sache Ô Abou Masoûd qu'Allah a plus de pouvoir sur toi que toi tu en as sur lui !"

    En entendant ces propos, Abou Mas'oûd (radhia Allâhou anhoum) prit immédiatement la décision d'affranchir cet esclace (pour faire plaisir à Allah et se racheter de sa faute). Le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) fit alors la remarque suivante :
    ÃóãóÇ áóæú áóãú ÊóÝúÚóáú áóáóÝóÍóÊúßó ÇáäøóÇÑõ Ãóæú áóãóÓøóÊúßó ÇáäøóÇÑ
    "Si tu n'avais pas fait cela (c'est-à-dire si tu ne l'avais pas libéré), le Feu (de l'Enfer) t'aurait happé."

    (Sahîh Mouslim





     

     

    l'importance de la pudeur en Islam.

    30/01/2008 18:22

     l'importance de la pudeur en Islam.


    «C'est avec impuissance que  nous assistons à dépravation des moeurs  dans notre milieu ambiant .Notre jeunesse n'a pas de répère,elle est en perte de vitesse ,en pleine regression.C'est avec beaucoup de frustration,de peine que nous assistons à la transgression des lois sacrées de la pudeur sur le plan habillement, (Pantalons ou culottes taille-basse,piercing,tricots body ,etc).L'atteinte à la pudeur a atteint son plus haut degré d'humiliation.Les chaînes cryptées nous montrent des films qui nous conduisent vers l'immoralité, la perversité.

     C'est un  constat d'échec, mais à dire vrai ,  le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) nous l'avait prédit.


    Que signifie  le mot pudeur?

     Les savants de l'Islam nous apprennent qu'il en existe deux types de pudeur : 

     -la pudeur naturelle ("al hayaa-oun-nafsâniy").

    Elle existe en chaque être humain, placée en lui par Allâh(swt) .C' est un sentiment de réserve et de retenue qui empêche l'homme de faire ou de dire des choses pouvant choquer ou revêtir un caractère blâmable.

    Le deuxième type de pudeur ("al hayaa-oul-Imâniy") résulte de la foi en Dieu. Cette pudeur , propre au croyant, est une qualité qui habite son cœur et l'empêche de faire le mal quelque soit l'époque, l'endroit ou les conditions dans lesquelles il se trouve. Elle empêche le croyant de faire le mal, même quand il est seul et qu'il n'a personne pour le voir, car au fond de lui, il a la conviction qu'Allâh(swt) le voit toujours.

     Contrairement au "hayaa-oun-Nafsaniy" qui existe naturellement chez l'homme, le "hayaa-oul-Imâniy" ne s'acquiert qu'à la suite d'efforts répétés. C'est à propos de cette pudeur que le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit: «… le Hayya est une branche importante de la foi.» En d'autres mots, le croyant doit s'abstenir de faire le mal, par honte à l'égard d'Allâh(swt).

    Il est du devoir du musulman d'entretenir et de développer ces deux sortes de pudeur.

     Plus que tout autre, il se doit de manifester de la pudeur, envers ses semblables et envers Allâh(swt), dans son comportement, dans ses actes, et surtout dans sa tenue vestimentaire.

    Les enseignements du Qour'aane et de la Sounnah dirigent le musulman vers cette voie: tout acte ou comportement qui pourrait nuire à la morale publique a été prohibé par l'Islam. C'est ainsi que l'Islam a imposé aux hommes et aux femmes de couvrir certaines parties de leurs corps. D'après l'école hanafite par exemple, il est strictement interdit aux hommes de découvrir la partie du corps qui se trouve entre le nombril et les genoux inclus, et ce, en présence de n'importe qui (même des enfants ! exception faite à l'épouse.)

    Le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) a aussi interdit aux musulmans de tenir un langage grossier et vulgaire, un langage qui serait justement contraire à la pudeur.

    lorsque le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam)  parlait à ses compagnons à propos des sujets assez sensibles,il employait toujours un langage plein de finesse et faisait appel à des métaphores (à des images), manifestant ainsi sa pudeur même dans ses propos.  Beaucoup de Hadiths  montrent l'importance que le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) accordait cette qualité essentielle. Il disait en ce sens: « La pudeur n'amène que le bien ! »

    Dans d'autres Hadiths, il a aussi fait allusion aux maux qui apparaissent dans une société où cette qualité tend à disparaître. C'est pourquoi il est triste de constater que de nos jours, elle se fait de plus en plus rare. Il faut reconnaître cependant que le musulman  est confronté à un dilemme ,de nos jours,partout oû il se trouve. D'un côté il est conscient de l'importance de la pudeur en Islam. Mais de l'autre côté, il est submergé par la liberté des libertins dans leur libertinage et leur impudeur imposée dans son environnement et dans la société dans laquelle il vit.

    Que doit-il faire alors ?

    Il faut savoir raison gardée et rester dans le domaine du possible tout en gardant à l'esprit les réalités actuelles .Pour ce faire,voici  trois suggessions en vue d'essayer de surmonter cette difficulté.

    1. Ne  pas chercher à révolutionner notre environnement, à tout changer autour de nous. Commençons par être gardien de la pudeur dans notre propre foyer, avec nos épouses, nos filles, et bien sûr nos fils. C'est là une tâche d'autant plus importante aujourd'hui que notre foyer est infiltré par des influences néfastes, qui contribuent à saper et à faire disparaître la bonne morale de notre famille. Comme il est triste de voir aujourd'hui différents membres d'une même famille, qui, sans aucune honte, sont assis devant un écran et regardent tout sortes d'images obscènes et immorales. Sincèrement, pensez-vous qu'avec de tels agissements la pudeur sera sauvegardée dans le foyer ?

    1. La deuxième suggession qu'il nous est possible de faire pour sauvegarder la pudeur dans notre société, c'est de préserver notre regard, et ainsi être un peu plus à l'abri des tentations qui conduisent vers le libertinage. Le regard, ne l'oublions pas, a été qualifié de flèche de Satan dans les Hadiths.

     Enfin, la troisième suggession à faire, c'est bien entendu de fortifier notre foi en Dieu(swt). Comme nous l'avions vu au début, la pudeur est aussi un fruit de la foi. Il est donc tout à fait logique que plus nous serons dans la proximité divine , et plus il nous deviendra difficile de lui désobéir. A partir du moment où nous aurons en nous cette présence divine, cette honte d'aller à l'encontre des commandements divins, il nous sera beaucoup plus facile de nous préserver des actes et des comportements répréhensibles et immoraux, même lorsqu'il n'y aura personne pour nous voir.

    Les Traditions nous apprennent que les Compagnons du Prophète Muhammad(saw)  ressentaient souvent le besoin de revivifier leur foi. Qu'en est-t-il de nous, qui vivons en cette fin de 21ème siècle, dans un environnement où la dépravation des moeurs,l'immoralité ,la mécréance ,dues au  matérialisme règne en maître, et où on a tendance  à oublier Allâh(swt) ?

    Il est fort possible, Insha 'Allâh karim, qu'en  suivant ces conseils, nous  apporterons une contribution importante à l'effort de sauvegarde de la pudeur et de la bonne morale dans nos foyers voire dans nos sociétés.

    Cependant,il ne faut pas oublier qu'« Allâh(swt) guide qui il veut et égare qui il veut ! ».

    Personne n'est maître de ses actes ,seules les invocations et les actes d'adorations peuvent nous protéger du Shaytane,le rebelle !

    Pour ce faire ,le Talibé Baye doit toujours consulter son code moral :

    « Ruh ul ADAB »

    Tout en priant Allâh(swt)  afin qu'il nous  fasse observer le « ciratikal Mustaqim » !

    Allâhumma Âmine.

    Cramponnons-nous à la Tariqatu Tijaniyya,la Tariqa des «Ahlul Qur'ane » ,des « ahlus sunna »,la « Dahiratoul Faddliyya » oû règnent l'élégance morale et intellectuelle !

    wa salam

     





     

     

    Rabal Hibâdy (Prière de Cheikh Ibrahima Niass(raa))

    29/01/2008 15:43

    Rabal Hibâdy (Prière de Cheikh Ibrahima Niass(raa))






    Assalamu'alaykum ,chers frères et soeurs Tijânis,

    Que la Paix,la

    Prospérité,la santé et la longévité règnent dans vos foyers !

    Bi Hurmati Astaghfirullah

    Bi Hurmati la ilaha illa lah

    Bi Hurmati Salatoul Fatihi

    Bi Hurmati Jawharatul Kamal !

    !

    Voici des Zikhr tirés des Diwan du Cheikh Al Islam

    Mawlana El Hajj Ibrahima

    Niass(radiyallâhu ta'ala ane-hu)

    Ne m'oubliez pas dans vos pieuses invocations !

    Rabal Hibâdy :
    (la Prière de Cheikh Ibrahim NIASS(raa).)

    «
    Rabal Hibâdi khâfiri zounôbi wa khabili tawbi litakh bal tawbi
    Bitaïba dji é touka illâhy tâ iban wa tâliban wa khâ-dihan wa â iban
    Bimounzilli moubârakine tounzilouny wânfah hounâ djamiha man khassadani
    Adjiri fouyôdal hilmi wal arzâkhi lizoum raty wahzi-bana akh lâkhil.
    Nâlat houmoul asswâou khâssoul mihanâ fadâri-kann houm wa aksir mina-nah
    Zallat libahdin minhou-moul akh dâmou faltasmi-hannlahoum fafyka hâ-môu
    Layin lahoum man layanal hadydâ limane arad ta wârfahil khouyôdâ
    Narâhoum fyl basti wa rakhâ i ouwly diyânati mahal âlâ i.
    Youmnan wa sihatan wa bazlan za idan soukh hâ li ahbâby wâbkhâ âbidân
    Min taïbatin asdy ilâ zawâ hiri wa anta tadry bâtini wa zâhiri.
    Nâlal mounâ man khad atâny awalan wa âkhiran yâ âkhiran yâ awalân.
    Tâla anil ahbâbi koulla-daïrine wakhad atâ-houm minka koulla khaïrine
    Lâ darahoum tanâfou-ssoune fyl fâny iz koulla mâ yarawna hynan fâny.
    Ayid houmou iz khalou koufwan nihami wa nadjinâ min khadabin wa nikhamine
    Moussadikhyna mouta-ssadikhynâ sâ imyna dahra hâfizinâ
    Bâhoû noufôssa choumma wal am wâlâ kal mou minyna habazâ ah wâlâ
    Adjib ayâ rabbi bissiri zâti wassiril asamâ i awissifâti.
    Rabi ayâ rabbi fatamin fihlan mâ khad khas-sadtou ây touryhim nallân
    Kamâ adjabta koulla hab-din sa alâ fymâ madâ fahakhi khanal amalâ
    Anta lazy tarzoukhou man tachâ ou matâ tachâou kamâ tachâou mâchâou
    Wa anta akramou wa anta arhamou wa anta adj wadou wa anta ahlamou
    Antal khaniyoul khâdiroul mourydou walâ yakônou khaïra mâ touridou
    Nazara loutfin soumma hatfin kâfy iz anakal hayoul wadôdoul kâfy
    Toukhalliboul ah yana bil ah yâni fal tarfahil akh wâma fy az mâny
    khirly sahbân foud la wa khirly min kouli chaï ine khaïrahô wa kounly
    Ya Rabi bil ghâdy wa sahbil ghâdy faltakfi sahbi koulla charin ghâdy Raboul amyny ahti bil amyni koulla matâliby likoulli hynin
    Ahtil houbaïda boukh yatan wahadjilâ li bil idiâbati ouhibboul hâdjilâ
    Limâ tahawad tou arany niltou koullal matâlibi wa ini fouztou
    Mâkhattou oubtou khâ iban min Rabbi bal koulamâ oubtou chakartou awbi
    Nihamaho fy zâhirin wa bâtini asbakhaly fil khaïbi wal mawâtini
    Zâla takadaury wa zâka ahzamou mawkhibatin wahabahâ man youkrimo
    Ladâ hawâ li taïbatin fal tat roudâ koulla chourôri abadaane wa sarmadâne
    Yâ Rabbi salliyaan halâl moukhtâri wa âlihy wa sahbikhil akh yâri
    Nihmal châfykhoul mousta-pha wa nihma liyal was-sylatou azaltal rhammâ.
    ALHAMDOULLILAHI RABBIL ALAMINA
    ALLÂHOUMMA SALI ALÂ SEYDINA
    MOUHAMADINE WA SALIM.




    HASBIBIHI
    1. Hasbii bihii wabitahaa Hasbiibi Chaykhi Tidiani
    Refrain :
    Allâh La ilaha illa lah
    La ilaha illa lah

    2. Hasbii bibarine rahaufine Hasbii bihii wa kafanii
    Ref:Allâh la ilaha illa lah
    La ilaha illa lah

    3. Khalbii lahau wa maraamii

    wa khalabii koulla aani
    4. Rabbi fadarik houbaydane

    sourhatane dauna tawanii
    Allâh la ilaha illa lah
    La ilaha illa lah
    5. Laa tousmitanal ahaadi

    walaa touwaswiss diananii
    Allâh la ilaha illa lah la ilaha illa lah
    6. Fadjhal fouhaadi kasahrii

    walaa toudirhou kabaanii
    Allâh la ilaha illa lah
    La ilaha illa lah
    7. Wal tachfi lii koulla chakwa

    wal takhdi haaza lamaanii
    8.
    Bidiahi khayril baraayaa

    wadiaahi Chaykhi Tidiaanii
    Allâh la ilaha illa lah
    La ilaha illa lah
    9. Wadiaahi Chaykhi wa aslii
    walidii haaliil makaanii

    Allâh la ilaha illa lah
    La ilaha illa lah
    10. Al haadji Habdoul Ilaahii
    bahdiatii taula lawaanii

    Allâh la ilaha illa lah
    La ilaha illa lah

    11. Matlabii roukhyaa makhamii
    sourhatane fii za zamaanii
    12. Matlabii irsou ousaulii
    sourhatane dauna tawaani

    Allâh la ilaha illa lah
    La ilaha illa lah

    13. Naadaytou Chaykha Tidiaanii
    li adjli amrine dahaanii

    Allâh la ilaha illa lah
    La ilaha illa lah

    14. Aadjir khadimaka khad ame moukoumou Chaykhi Tidiani
    Allâh la ilaha illa lah
    La ilaha illa lah

    15. Aadjir houbaydaka Barhaama fahwa fil houbbi faani
    Allâh la ilaha illa lah
    La ilaha illa lah

    16. Nilaanahau hama dounyaa wa zaati moune tadihanii
    Allâh la ilaha illa lah
    La ilaha illa lah

    17. Ithakhoul habda mounaahou ithaafoukoum khad kafaanii
    Allâh la ilaha illa lah
    La ilaha illa lah

    18. Falastou arda siwaa-ire khaa-ine li akhlal mahaanii
    Allâh la ilaha illa lah
    La ilaha illa lah

    19.
    Azkaa salaamii salaamii

    halaa nabiyizil masaanii

    20. Mine bahdi koulli sihaabine bahda

    Aaline soumma aanii soumma aanii

    Allâh la ilaha illa lah
    La ilaha illa lah »

    Naviguons toujours au rythme de  « la ilaha illa lah ! »

    Jazakallâhu Barhamou !









     

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