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les Muqqadam de cheikh Baye(raa)
01/08/2007 16:43
SERIGNE ALIOU CISSE (décédé en 1985, RA)

Premier khalife designé de Cheikh al Islam, Serigne Aliou Cissé a, en dehors du Coran qu'il maîtrisa auprès de son vénéré père Hassane Coumba Dramane, grand érudit au Saloum, acquis, l'ensemble de sa formation intellectuelle, spirituelle et mystique dans ce qu'il est convenu d'appeler l'université de Médina Baye.
Il fut l’incarnation de l'idéal du Cheikh, dont il est incontestablement le second, Sérigne Aliou Cissé, le Professeur, l'Intendant, l'éleveur des âmes bénies d'Allah, le Très Exalté, mais aussi l'Imam, le pieux et le cultivateur qui n'avait d'activité que de servir ou de satisfaire le moindre besoin de Cheikhal Islam se fait sentir.
Il était en réalité l'homme de confiance de Baye, le premier des élus, son ami et son confident.
Rappelons qu'il existe plus d'un millier de correspondances entre Cheikh Ibrahim Niass et Sérigne Aliou Cissé, bien que seulement deux cent mètres (200m) séparaient leurs deux concessions.
Il rendit l'âme en avril 1982 à Kaolack où il est inhumé auprès de son vénéré maître.
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les Muqqadam de Cheikh Ibrahima Niass(raa) au Sénégal
01/08/2007 16:40

(1937-1998)
Directeur de l'institut El Hadji Abdoulaye Niass, Cheikh Mouhamadou Nazir était un homme pieux. il était toujours au service des talibés sans distinction, partageant avec eux leur souffrance, leur peine et leur joie. Sa figure nous rappelait la physionomie de son illustre père. son turban, son menton souligné d'une barbe blanche. Surtout sa manière de psalmodier le coran égayaient les talibés en particulier et la Ummah islamique en général. Le coran lui a valu plusieurs distinctions a l'échelle mondiale. Féru et admirateur du célèbre psalmodieur du Coran Abdel Basset, qui l'a inspiré, Cheikh Nazir a beaucoup oeuvré pour la Hadara de Cheikh al Islam au Sénégal et surtout en Gambie, à Néma kunda, au Nigeria et en Sierra Léone, où il a installé des daras (écoles) d'où sortent des "hafizoul quran" (ayant mémorisé le Coran).
Il est venu deux fois à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar rendre visite aux étudiants talibés de Baye Niass.
Sa disparition a laisse un grand vide dans le cœur de toute la communauté musulmane. Il est décèdé le vendredi 27 avril 1998 au Caire et est inhumé auprès de son père à Médina Baye.
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La prière de fajr
01/08/2007 16:00
La prière de fajr |
SALAM
Chers frères et soeurs, j'espère que vous allez bien ainsi que vos familles, qu'Allâh [soubh] nous protège ! (amine)
(...)
Beaucoup de personnes ,aujourd'hui, négligent la prière de fajr, comme si elle n'avait jamais existé, d'oû le fait qu'ils la retardent pendant des heures et certains ne la font qu'avant le "dohr" tandis que d'autres ne la rattrapent même pas. Pourquoi avons- nous si peu de reconnaissance envers ALLAH [soubh] ?
Ne prétendons -nous pas aimer Allâh [soubh] plus que toute chose sur terre ? Quand on aime sincèrement quelqu'un, on espère toujours le rencontrer et notre pensée est toujours préoccupée par lui et quand cette rencontre se rapproche on a du mal a pouvoir dormir.
Alors est- il vrai que lorsque nous délaissons la priere de fajr nous aimons vraiment Allah [soubh] ?
Le glorifions- nous vraiment ? et souhaitons- nous vaiment Le rencontrer ?
Imaginons qu'un milliardaire propose à l'un de ses employés le marché suivant :
cet employé doit aller chaque jour à la maison de son Directeur à 5H30 (du matin) pour le réveiller et puis s'en aller (sachant que cela ne lui prendra que 10 minutes ) et il sera payé 1000 euros par jour. La seule contrainte c'est que ce marché est valable tant que l'employé est ponctuel car s'il manque de réveiller son Directeur un seul jour sans excuse le marché est annulé définitivement et l'employé devra rembourser toutes les sommes qui lui ont été versées auparavant par son patron.
Chers frères et soeurs, si nous étions à la place de cet employé....pourrions nous un jour manquer le rendez-vous ?
Ne serons- nous pas très motivé pour gagner ses 1000 euros par jour...?
Et si un jour nous rations le rendez-vous...n'essaierons- nous pas de trouver la meilleure excuse pour sauver notre argent ?
Et c'est à Allâh [soubhana ta'ala] qu'appartient l'exemple transcendant...
alors ,comment peut- on manquer notre devoir envers Allâh [soubh] qui veille sur notre vie et nous entoure de ses bienfaits...ses bienfaits qui dépassent les milliards d'euros par jour !
Ne mérite-il pas que l'on se reveille pour Lui chaque jour pour le remercier en quelques minutes de ses bienfaits et de sa générosité ?
(...)
[d'après un membre de l'assemblée islamique d'Amérique du nord]
qu'Allah [soubhana ta'ala] fasse de nous des serviteurs qui l'aiment et qui Lui sont sincères et dévoués autant dans nos actes que dans nos paroles...Amine
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Commentaire de khalimatoul akh (02/05/2008 04:25) :
mbir mi dou si ay diouli.yalla wèssouna diko magal si ay wakhtou yi
diourom ndakh 24h yeup dioulila nguir sa borom.ndakh fa koulou mane taraka
zikrila li zikrihi khairi fi kougroula moy kèp kou bayi sabal yalla tè kham
sirou bi fa bone dièkhè ngua tambalè di weuy.
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Est-il vrai que la musique est "Haram" ?
01/08/2007 15:30
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L A___M U S I Q U E___E S T - E L L E___H A R A M ?
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Chers frères et soeurs : la divergence des avis sur les instruments de musique est longue et ancienne.
Le musulman doit faire mieux en levant le doute ,c'est à dire éviter les milieux de doute et de l'égarement, en application de la parole du Prophète( paix et bénédiction sur lui)
qui dit :"
"Certes ,ce qui est licite est évident ainsi que ce qui est illicite !
Mais entre ces deux catégories, il y a des choses sur lesquelles on peut avoir des doutes .Celui qui évite les choses douteuses pour être loin du péché, évitera plus résolument les choses illicites évidentes, et celui qui se permet de faire les choses douteuses qui comporteraient un péché, pourrait commettre plus hardiment les choses clairement illicites".
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Est-il vrai que la musique est Haram?
كان اللّه و لا مكان و هو على ما كان قبل خلق المكان
Citation de l'imam Ali
"Le Croyant doit constamment vivre entre la crainte de l' Enfer et l' espoir du Paradis.
Il nous appartient de ne jamais nous satisfaire de notre oeuvre si elle est bonne et de ne jamais désespérer de la clémence de Dieu(swt) quel que soit le nombre de nos pêchés
Prions le Tout- Puissant de nous prédestiner la bonne conclusion !"
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L'arabe du Coran correspond-il au dialecte quraysh uniquement ?
31/07/2007 20:40
A l'aube de la venue de l'islam, au 7ème siècle chrétien, les Arabes n'avaient pas d'unité politique mais avaient en commun une langue, l'arabe, dans laquelle ils s'exprimaient et disaient des poèmes. Ce qu'il faut savoir ici c'est que différents dialectes (lughât) coexistaient alors dans la péninsule arabique : il y avait d'une part les différences dialectales existant entre l'arabe de la région du Hedjaz et celui du Najd, etc… A l'intérieur de ces régions, il y avait d'autre part d'autres différences existant entre les dialectes des tribus (par exemple entre celui des Quraysh et celui des Hawâzin à l'intérieur de la région du Hedjaz, etc.). Exactement comme il existait plusieurs dialectes du "gallo-roman" en France auparavant : langue d'oïl (parlé dans le Nord), langue d'oc (parlé dans le Sud) et franco-provençal (parlé dans le Centre-Est).
Le Coran a fortement contribué à la fusion de ces différents dialectes, donnant naissance à ce qu'on appelle l'arabe classique. Mais la question qui surgit naturellement ici est :
lequel des dialectes existant à l'époque a été employé dans le texte du Coran ?
A cela ,certains ulémas répondent qu'il s'agit seulement du dialecte des Quraysh, tribu gardienne de la Kaaba et habitant La Mecque, à laquelle le Prophète Muhammad (sur lui la paix) est affilié sur le plan généalogique.
Des orientalistes tels que R. Blachère leur opposent cependant le raisonnement suivant :
aucune preuve n'existe que le dialecte qurayshite ait été utilisé partout en Arabie ; or, l'utilisation du seul dialecte qurayshite par le Coran signifierait qu'une bonne partie de son texte n'ait pas pu être comprise des autres habitants de l'Arabie.
Cette argumentation est fondée et a du poids. Il faut cependant savoir que tous les ulémas ne sont pas de l'avis cité plus haut, mais que certains sont au contraire d'avis que le Coran n'a pas été révélé dans le seul dialecte qurayshite, mais dans un arabe qui se superpose aux différents dialectes qui avaient cours dans l'Arabie antéislamique. Ibn Abbâs disait ainsi :
"La poésie est l'archive des Arabes ("as-shi'r dîwân ul-'arab"). Aussi, lorsqu'il nous arrive de ne pas comprendre le sens d'un mot employé par le Coran, que Dieu a révélé dans la langue des Arabes, nous nous référons à leur archive et y recherchons le sens." Et, en effet, questionné au sujet du sens de certains mots, il citait parfois un vers de la poésie antéislamique où ce mot avait été utilisé (al-Itqân fî 'ulûm il-qur'ân, tome 1 p. 381-416). Questionné après la mort du Prophète au sujet du sens de certains mots employés dans le Coran, Ibn Abbâs disait d'ailleurs parfois : "Ce mot signifie telle chose, il relève du vocabulaire du dialecte des Hawâzin" ou "de Oman" ou encore "de Hudhayl" (voir (al-Itqân fî 'ulûm il-qur'ân, tome 1 p. 418-419, chapitre 37 : Les mots de dialectes arabes autres que le dialecte qurayshite dans le Coran). Abû Bakr al-Bâqillânî écrit quant à lui : "... une partie conséquente du texte coranique a été révélée conformément au dialecte qurayshite. Mais il n'y a pas de preuve formelle montrant que tout le texte coranique utiliserait le seul dialecte qurayshite. Au contraire, le verset coranique disant que le Coran a été révélé "en langue arabe claire" indique apparemment qu'il a été révélé en sorte qu'il embrasse tous les dialectes des Arabes. Celui qui prétend que ce verset fait allusion au seul dialecte des tribus descendant de Mudar à l'exclusion de celles issues de Rabî'a, ou aux dialectes de ces tribus mudarites et de rabî'ites à l'exclusion de ceux pratiqués alors du Yémen, ou encore au dialecte des Quraysh à l'exclusion de ceux d'autres, qu'il apporte des preuves. Le nom "arabe" englobe au contraire et de la même façon tous les dialectes" (cité par Ibn Hajar, Fat'h ul Bârî, tome 9 p.13).
Ceci montre bien que certains éminents savants musulmans sont bien d'avis – et depuis fort longtemps – que l'arabe utilisé dans le texte coranique n'est pas celui du seul dialecte de la tribu Quraysh tel qu'il existait au début du 7ème siècle de l'ère chrétienne, mais bel et bien une langue qui se superposait en quelque sorte aux particularismes des dialectes de différentes tribus d'alors.
Tout ce que nous venons de dire concerne le vocabulaire employé par le Coran. Quant aux
L'arabe du Coran correspond-il au dialecte quraysh uniquement ? |
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différences d'accents et quant aux différentes formes morphologiques et syntaxiques d'alors qui exsitaient alors entre différentes régions d'Arabie, l'expression de ces différences dans la récitation du texte coranique avaient été rendues possibles par le biais des ahruf ou qirâ'ât : les variantes de lecture.
Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
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