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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

  • 343 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
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    La conférence des oiseaux (Farid Al-Din Attâr)

    16/01/2010 12:27

    La conférence des oiseaux (Farid Al-Din Attâr)


    « La conférence des oiseaux » est une oeuvre majeure de la littérature persane écrite par Farid Al-Din Attâr, poète sufi du douzième siècle. Une cohorte d'oiseaux est à la recherche de son roi, le mystérieux Simorg, un oiseau si beau qu'aucun regard humain ne peut en soutenir la vue.

    Il s'agit d'un vrai voyage initiatique, au milieu du désert et des bêtes féroces. Tous les oiseaux, connus et inconnus, se réunirent un jour pour constater qu'il leur manquait un roi. Exhortés par la huppe, messagère d'amour, ils décidèrent de partir à la recherche de l'oiseau-roi Simorg, symbole de Dieu dans la tradition mystique persane. Après un voyage plein de dangers, et après avoir parcouru les vallées du désir, de la connaissance, de l'amour, de l'unité, de l'extase, de la stupeur.., les trente survivants connurent l'ultime révélation : le Simorg était leur propre essence, jusqu'alors enfouie au plus profond d'eux mêmes.
    Ce célèbre récit initiatique, entrecoupé de contes et d'anecdotes, demeure à jamais l'un des joyaux de la spiritualité musulmane et mondiale.
    En ce temps là...
    Les oiseaux du monde se réunirent tous, tant ceux qui sont connus que ceux qui sont inconnus, et ils tinrent alors entre eux ce langage
    « Il n’y a pas dans le monde de pays sans roi ; comment se fait-il cependant que le pays des oiseaux en soit privé ?
    Il ne faut pas que cet état de chose dure plus longtemps ; nous devons joindre nos efforts et aller à la recherche d’un roi, car il n’y a pas de bonne administration dans un pays sans roi, et l’armée est désorganisée. »
    En conséquence, tous les oiseaux se rendirent en un certain lieu pour s’occuper de la recherche d’un roi.




     

     

    LE MÉRITE DES DIX PREMIERS JOURS DE DHOUL HIJJA

    29/10/2009 11:10

    LE MÉRITE DES DIX PREMIERS JOURS DE DHOUL HIJJA


    LE MÉRITE DES DIX PREMIERS JOURS DE DHOUL HIJJA


    « Entraidez-vous au bon comportement et à la piété, et ne vous entraidez pas au péché et à l’inimitié. » …
    Et le Prophète Muhammad(saw) a dit : « Celui qui montre le chemin vers une bonne action, a la même récompense que celui qui la fait. » (Muslim, 4876)
    Le mois de Dhoul-Hijja est connu par son caractère sacré. On le compte parmi les quatre mois sacrés, dont Mouharram, Rajab et Dhoul-Qui’da, institués par le verset 36 de la sourate.9. Allah dit : « Le nombre de mois auprès de Dieu est de douze [mois] depuis que les cieux et la terre furent créés. Quatre d’entre eux sont sacrés. » Ibn ' Abbâs(raa) rapporte ces propos du Prophète(saw) : "Aucune action n'est plus aimée par Allah que celle qui est faite durant ces dix jours." (c’est-à-dire les dix premiers jours de Dhoul Hijja). Il est recommandé de faire des efforts dans les actes d’adoration comme la prière, le rappel de Dieu, les aumônes. Jeûner ces jours (à l’exception de l’aïd) est une Sounna.
    Les 10 premiers jours de Dhou l-Hijja, et 'Arafat pour celui qui n'est pas en pèlerinage Abou Hafsa(raa) rapporte que le Prophète(saw) a dit :
    "Jeûner le jour d'Arafah absout les péchés de deux années : ceux de l'année précédente et ceux de l'année suivante". (Le groupe sauf Al-Boukhari et At-Tirmidhi)
    Le Prophète(saw) a dit :
    "J'espère la récompense de Dieu que ce jeûne efface tes péchés de l'année écoulée et ceux de l'année à venir". (Mouslim)
    Certaines femmes du Prophète(saw) rapportent :
    "Le Prophète jeûnait les 9 (premiers) jours de Dhul-Hijja, le jour d'Achoura, et trois jours par mois". (Ahmad, Abou Dâwoûd et An-Nasâi)
    Ibn Taymiya a dit :
    "les meilleures nuits de toute l'année sont les dernières du mois de ramadan et les meilleurs jours de l'année sont les dix premiers de Dhoul-Hijja".
    Ce qui est recommandé de faire pendant ces 10 jours :
    Il est recommandé de faire des efforts dans les actes d’adoration comme la prière, le rappel d’Allah(le zikhr), les contacts avec la famille, les aumônes, le fait de recommander le bien et d’interdire le mal, selon ses possibilités. Il existe des textes qui donnent des précisions sur des actes à faire en particulier :
    1- Prononcer les formules de rappel : Dire « Allâhu Akbar » (Takbîr), « Lâ Ilâha Illallâh » (Tahlîl), « Al-Hamdu Lilâh » (Tahmîd), car selon le hadith d’Ibn 'Umar le Prophète(saw) a dit : « Il n’y a pas de jours plus importants auprès d’Allah et au cours desquels les œuvres sont plus aimées de Lui, que durant ces 10 jours. Donc, dans cette période, répétez les formules « Allâhu Akbar », « Lâ Ilâha Illa'llâh », « Al-Hamdu Lilâh ». » Rapporté par At-Tabarânî dans son Mu’jam ul-Kabîr.                          Et l’imam Al-Bukhârî (qu’Allah lui fasse miséricorde)  a dit : « Ibn ‘Umar et Abû Hurayra allaient au marché pendant les 10 jours et ils répétaient «Allahu Akbar » et les gens répétaient derrière eux." (chacun pour soi, car il n’existe aucune preuve qui prouve qu’il faut dire cette formule en groupe, d’une seule voix). Une formule acceptée est : « Allâhu Akbar, Allâhu Akbar, Lâ Ilâha Illa'Llâh... Allâhu Akbar, Allâhu Akbar, Wa Lilâhil-Hamd. » Et Ibn ‘Umar répétait le Takbîr à Mina pendant ces 10 jours, après les prières, au moment de se coucher, dans sa tente, dans ses assemblées et lors de ses promenades. Il est recommandé de dire le Takbîr à haute voix, selon ce qu’ont fait ‘Umar, son fils et Abû Hurayra.
    2- Le jeûne : certaines femmes du Prophète (saw) rapportent :
    « Le Prophète jeûnait les 9 (premiers) jours de Dhul-Hijja, le jour d’Achoura, et trois jours par mois. » Rapporté par l’imam Ahmad, Abû Dâwûd et An-Nassâ’î.
    3- Le jeûne du jour d’Arafat (9ème jour de Dhul-Hijja): le jeûne de ce jour est une Sunna confirmée pour celui qui n’effectue pas le pèlerinage, selon le hadith du Prophète : « J’espère la récompense d’Allah que ce jeûne efface tes péchés de l’année écoulée et ceux de l’année à venir. » Rapporté par Muslim.
    Le dixième jour, le jour de Nahr (immolation), est le jour de l’Aïd al-Adhâ. Le croyant qui en a la possibilité matérielle est censé faire un geste de sacrifice selon la tradition du prophète Ibrâhîm, paix et salut sur lui. C'est-à-dire sacrifier une bête (mouton, le cas échéant) qui a atteint un certain âge, plus de six mois (pour le mouton).
    4- Le Hajj et la ‘Umra : Abû Hurayra rapporte du Prophète qu’il a dit : « Accomplir la ‘Umra efface les péchés entre cette ‘Umra et la dernière, et un Hajj accepté (d’Allah) n’a d’autre récompense que le paradis. » Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
    5- les faveurs du jour de l'immolation : Bon nombre de musulmans ne considèrent pas ce jour illustre à sa juste valeur, ils ne tiennent pas compte de son importance et de sa faveur immense. Pourtant, certains savants considèrent qu'il est le meilleur jour de l'année dans l'absolu. Ils le préfèrent même au jour de 'Arafa. À cet effet, ibn el Qaïyam a souligné : « Le meilleur jour auprès d’Allah, c'est le jour de l'Immolation (Nahr), il est le grand jour du Pèlerinage. » Par ailleurs, d’après la compilation d'Abû Dawûd (e-Sunan), selon le Prophète : « Le jour le plus illustre auprès d’Allah, c'est le jour de l'Immolation, ensuite vient le jour du séjour. »Ce fameux jour du « séjour » correspond au lendemain de l'Aïd, le 11ème jour de Dhû el Hidja, le jour où les pèlerins s'établissent à Mina. Il est dit aussi que le jour de 'Arafa est plus illustre, car jeûner à cette occasion permet d’absoudre deux années de péchés consécutives. Il n'y a pas un jour également où le Seigneur affranchit autant de Ses serviteurs de l'Enfer que le jour de 'Arafa. Ce fameux jour, Allah se rapproche de Ses créatures. Puis, Il fait l'éloge à Ses anges des pèlerins présents à 'Arafa. Cependant, la première tendance est la plus vraisemblable, il est vrai que le Hadith sur le sujet est incontournable. Or, que ce jour soit meilleur ou non, l'essentiel c'est de lui accorder l'importance adéquate, en veillant à ne pas manquer cette opportunité, et à se voir combler de ses faveurs. Cela concerne aussi bien le pèlerin que toute autre personne.

    Vivons avec les pèlerins les grands moments de repentir et de dévotion :

    Ce mois se distingue par le grand rassemblement à la Mecque et ses environs de pèlerins venus des quatre coins du monde. Des hommes et des femmes dont les destinations convergent vers la Maison sacrée de Dieu pour accomplir le cinquième acte majeur de Soumission, de témoigner de leur réponse favorable à l’Appel du Messager et de renouveler le pacte de reconnaissance et de repentir envers Dieu. Les rituels du grand pèlerinage commencent le huitième jour de Dhoul-Hijja appelé, jour de Tarwiyah (abreuvage). C’est le jour où jadis l’on puisait l’eau dans les puits afin de la mettre à disposition des pèlerins venus accomplir leurs rituels.

    Comment accueillir la période du pèlerinage ?
    1- Il incombe à chaque musulman d'accueillir les occasions cultuelles en général avec un repentir sincère et véritable. Il consiste entre autres à abandonner les péchés et à ne plus renouveler les fautes passées. Les péchés font malheureusement écran entre l'individu et les faveurs du Seigneur et empêchent le cœur d'accéder à Son Maître.
    2- Il faut accueillir également de façon générale les occasions cultuelles avec la volonté ferme et sincère de les passer selon le contentement divin. Allah est véridique envers quiconque l’est envers Lui : (Ceux qui luttent pour notre cause, Nous les guiderons sur nos chemins ). Qu’Allah nous concède à tous de profiter de ces instants précieux, comme j'implore le Seigneur de nous assister dans Son obéissance et Sa parfaite obédience (soumission) !
    Quelques règles se rapportant au sacrifice
    C’est une Sunna confirmé et il est détestable de la délaisser si l’on a les moyens de la faire, selon le hadith d’Anas que le Prophète(saw) a sacrifié deux béliers cornus de couleur grisâtre ; il les égorgea lui-même en disant : « Bismillâh Wallâhu Akbar. » Si une personne a l’intention de sacrifier et qu’il rentre dans les 10 premiers jours de Dhul-Hijja, il lui est interdit de se couper les cheveux, les ongles et la peau jusqu’à ce qu’il sacrifie sa bête, car, selon Um Salama, le Prophète(saw) a dit : « Lorsque vous entrez dans les 10 jours (de Dhul-Hijja) et que l’un d’entre vous veut sacrifier une bête, qu’il s’abstienne de se couper les cheveux et les ongles. »

    Que faut-il sacrifier ?
    La bête à sacrifier doit être un chameau, une vache (à partager entre plusieurs personnes) ou un ovin selon la parole d’Allah (traduction du sens des versets) : «Pour qu’ils rappellent le nom d’Allah sur ce qu’Il leur a octroyés des bêtes de troupeaux.»  [Le Pèlerinage, v. 34] La condition pour que la bête soit bonne à sacrifier est qu’elle soit exempte de défauts apparents, selon la parole du Prophète : « Quatre (défauts) font que le sacrifice n’est pas accepté : la bête borgne de manière apparente, la bête visiblement malade, la bête boiteuse de manière évidente et la bête maigre que l’on ne peut récupérer. » (Rapporté par At-Tirmidhî).

    Le moment propice pour égorger la bête :
    Le moment propice débute après la prière de l’Aïd, selon le hadith du Prophète : « Celui qui égorge avant la prière a sacrifié pour lui-même, et celui qui égorge après la prière a parfait son sacrifice et a accompli la Sunna des musulmans. » (Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim). Il est Sunna pour qui sait égorger, d’égorger sa bête soi-même en disant : « Bismillah wallâhu Akbar, (ô Seigneur, ceci est de la part d’untel ) » (et il se nomme lui-même ou la personne qui lui a recommandé d’offrir ce sacrifice) car le Prophète a égorgé un bélier en disant : « Bismillah wallâhu Akbar, ô Seigneur, ceci est de ma part et de la part de tous ceux de ma communauté qui n’ont pas sacrifié. » (Rapporté par Abû Dâwûd et At-Tirmidhî).                                                                   Il est recommandé à celui qui ne sait pas sacrifier de tout de même d'assister.

    La répartition (de la viande) du sacrifice
    Il est Sunna pour la personne qui sacrifie de manger une partie de la viande de la bête sacrifiée (et la première chose dont le Prophète(saw) mangeait le jour de l’Aïid était le foie du mouton), d’en distribuer aux proches de la famille et aux voisins, et d’en faire aumône d’une partie aux pauvres. Allah dit (traduction du sens des versets) : « Mangez-en et donnez-en à manger aux misérables, les pauvres... » [Le Pèlerinage, v. 28] Certains Pieux Prédécesseurs  aimaient à partager la viande en trois : un tiers pour eux-mêmes, un tiers en cadeau et un tiers en aumône pour les pauvres. Et on ne donne pas au boucher de cette viande comme salaire pour son travail.

    Règles et coutumes le jour de l'Aïd el Adhha
    • Il est prescrit de proclamer la grandeur d’Allah(swt) à partir de l'aurore du jour de 'Arafa jusqu'au 'Asr (après midi) du dernier jour de Tashrîq. Allah révèle : (Évoquez Allah durant certains jours déterminés ). Sa formule correspond à dire : «Allah Akbar ! Allah Akbar ! » Il n'y a d'autre divinité en dehors d’Allah, « Allah Akbar ! Allah Akbar !  »À Allah reviennent les louanges. L'usage veut que les hommes la prononcent à voix haute dans les mosquées, les marchés, les maisons, et après les prières pour exprimer la Majesté d'Allah, manifester son adoration et pour le remercier de Ses bienfaits.
    • Immoler une offrande : Il faut le faire après la prière de l'Aïd conformément à la parole du Prophète : « Quiconque immole avant la prière, doit refaire son sacrifice, et quiconque ne l'a pas fait, pourra le faire (après la prière). »[10]                         Sa période est de quatre jours : le jour effectif de l'immolation, mais aussi les trois jours de Tashrîq. Il est certifié que le Prophète (saw)a prescrit : « Toute la période de Tashrîq sont des jours d'immolation. »[11]
    •Se doucher et se parfumer pour les hommes en veillant à porter ses plus beaux vêtements : Sans prodigalité ni laisser traîner le vêtement au-dessous des chevilles et ni se raser [ou se tailler] la barbe, ce qui est strictement défendu. Quant aux femmes, il leur est prescrit d'assister à la prière de l'Aïd sans laisser paraître leurs attraits ni se parfumer. Il ne serait pas logique de s'y présenter par dévouement envers Allah en vue d'effectuer la prière et Lui désobéir en même temps en portant une tenue indécente (en se dévoilant et en se parfumant devant des étrangers).
    Manger de son offrande : le Messager d’Allah ne mangeait rien avant d'être revenu de la prière de l'Aïd. Une fois chez lui, il mangeait de son offrande.[12]
    Se présenter à pied à la prière de l'Aïd dans la mesure du possible.
    • La tradition (sunna) veut que la prière de l'Aïd se fasse à ciel ouvert et en dehors des mosquées, si l’on prend le Prophète en modèle, sauf bien sûr en cas d'intempérie (en temps de pluie par exemple).
    • Participer à la prière avec les fidèles, il est recommandé aussi d'assister ultérieurement au sermon prononcé. Les grands spécialistes parmi les savants ont adopté l'opinion disant que la prière de l'Aïd est obligatoire comme le formule le verset : (Prie Ton Seigneur et immole). On n'a donc pas le droit de s'en dispenser sans excuse valable. Les femmes aussi peuvent participer à cette occasion, même celles qui ont les menstrues ou encore les jeunes filles. Toutefois, la femme indisposée par les menstrues devra s'isoler du lieu de prière.
    Changer de parcours au retour : Il t'est recommandé d'emprunter un chemin différent au retour de la prière de celui de l'allée comme le Prophète a fait.
    Les félicitations de l'Aïd : suivant l'usage des compagnons.
    Fais attention cher croyant, à ne pas commettre un certain nombre de fautes que beaucoup font, dont notamment :
    • Evoquer en groupe la formule prescrite : en la répétant tous ensemble d'une seule voix, ou encore au suivant le rythme de quelqu’un. 
    • Se couper les cheveux et les ongles : Avant d'immoler son offrande pour la personne qui a décidé de le faire, en se conformant ainsi à l'interdiction du Prophète à ce sujet.
    • Le gaspillage et les dépenses inutiles : vouées à des futilités ne procurant aucun intérêt, comme Allah le déclare : (Ne gaspillez pas inutilement, car Allah n'aime pas les gaspilleurs)

    En conclusion : n'oubliez pas, cher croyant de veiller à faire de bonnes actions et des œuvres pieuses : Entretenir les liens de sang, visiter la famille, éviter les querelles, la jalousie et la haine, purifier son cœur de tout mauvais sentiment, avoir pitié des pauvres, des gens miséreux, et des orphelins en leur tendant la main et en faisant rentrer la gaieté dans leurs cœurs. Enfin, j'implore le Seigneur afin qu'Il nous facilite les actions aimées et agrées de Lui, qu'Il nous prodigue la connaissance en matière de religion, et nous compte parmi ceux qui ont œuvré opportunément en cette occasion immense, les dix premiers jours de Dhoul Hijja en dévouant nos bonnes actions pour Son Noble Visage !
    __________________

    (Ste3 : V185):« Toute âme goûtera la mort. Mais c'est seulement au Jour de la Résurrection que vous recevrez votre entière rétribution.(...) Et la vie présente n'est qu'un objet de jouissance trompeuse. »

    "Ô vous qui croyez! Evoquer Allah d'une façon abondante"

    Selon Abou Hourayra (raa), le Prophète (saw) a dit : "La foi comporte un peu plus de soixante-dix ou de soixante branches. La plus élevée en est la proclamation qu'il n'est de dieu que Dieu et la moindre est le fait d'ôter de la voie publique ce qui peut nuire aux passants. La pudeur est l'une des branches de la foi".




     

     

    Bientôt l'ouverture de la Grande Mosquée de Médina Baye

    24/10/2009 15:40

    Bientôt l'ouverture de la Grande Mosquée de Médina Baye


    Salamu'alaykum,chers Talibés Baye !

    Bientôt,ce sera l'ouverture de l'illustre  Mosquée de Médina Baye ! C'est la Mosquée,tant rêvée et dont a parlé SIDI BAR-HAMA NIASS(radiyallâhu ta'ala ane-hu) et de ceux qui auront la chance d'assister à l'ouverture.                                                                 Mosquée construite à la Gloire d'Allâh(swt),pour l'AMOUR du prophète(saw) et pour le triomphe de la connaissance.

    LE CHEIKH AL ISLAM ,EL HAJJ IBRAHIM NIASS de KAOLACKA,est le :

     KHALIFATOU-LAHI FIL ARDI, HAYLALA !

    QUTBUL ZAMANI   HAYLALA !

    SHAMSOUNE ZAMANI,HAYLALA !

    NOUROU ZAMANI ! HAYLALA !

    NOUROU NOUROU,HAYLALA !

    SOYBUL FAYDHOU !

    Pour nous Talibés, assoifés de connaissances,

     fous de  Cheikh Baye,c'est une grande fête

     aux retombées spirituelles incommensurables.

    Fasse Allâh(swt) que tous les Talibés Faydhou se rassemblent ,ce jour-là,à Médina Baye,

    là-bas à Kaolack(Sénégal) ,dans le sine saloun,au mois de Février 2010

    pour participer à cette rencontre chargée d'enseignements aux effluves spirituelles ,nostalgiques du temps d'antan.

    Ce sont des Retrouvailles,

    O combien précieuses pour notre « soulouk ».

    A chaque instant,à chaque souffle,nous naviguons en Baye !

    Ces recommandations et conseils résonnent dans notre esprit pcq'il est avec NOUS,oû que nous soyons !

    Baye est installé en Nous !

    Le CHEIKH AL ISLAM (raa) aimait à rappeler que le prophète(saw) disait et je cite:

    « O,Gens! Priez !  Jeûnez ! Soyez ponctuels aux heures de prières !

    Faites Attention aux biens et aux nécessiteux ! »

    Ces conseils renferment bcp d'enseignements et de sagesse.Ce sont ,certes,des conseils se rapportant à l'âme mais

    aussi aux ancêtres,à la famille,dans la crainte d'Allâh(swt) et dans la solidarité.      A la famille,il faut,toujours,montrer l'exemple

    du bon comportement (ADAB).

    O peuples de la FAYDHA,

    Talibés dont recherche SIDI BARHAMOU,

    remercions Allâh(swt) pour ce que nous avons acquis.

    Redoublons d'efforts dans le «Zikhr».

    Soyons vigilants afin qu'aucune maladresse ne nous fasse croire

    que nous avons atteint le sommet  car parmi nous,certains progressent

    à pas de course,à chaque instant !

    Persévérons dans l'effort,multiplions les « zikhr »

    Le cheikh Al Islam a toujours insisté sur le respect de la Charia'a,

    de la prière et de la wazifa ,en commun .

    Il recommande de multiplier le zikhr de la « çalatoul Fatihi ».

    Celui qui suit cette voie est gagnant dans les deux mondes !

    A bientô à Médina Baye (KAOLACK )  !

    salam





     

     

    une autre lettre de Sidi AHMAD TIJÄNI

    17/10/2009 19:36

    une autre lettre de Sidi AHMAD TIJÄNI


    Je me permets d'en rajouter une autre ;

    Lettre de Mawlana Cheikh Ahmed Tijâni (raa) aux disciples

    « Après la louange d'ALLAH (qu'Il soit Magnifié et Exalté), Sa Grandeur est Immense, Sa Puissance est élevée, Sa Majesté est sanctifiée.
    Cet écrit est adressé à l'ensemble des disciples de FES et du Maghreb, que la paix soit sur vous ainsi que la miséricorde et la bénédiction d'ALLAH, que tout cela s'amoncelle sur vous autant que persiste le royaume d'ALLAH.
    Du pauvre serviteur en ALLAH, Ahmed ibn Mohamed Tijani:
    Nous demandons à ALLAH, que Sa Puissance est magnifiée et que Son Immensité est élevée, qu'Il vous regarde tous par l'œil de l'amour et de l'agrément, par celui de l'attention et de l'inondation de grâce, par celui de l'élection et du choix, que tout le bien de la religion, de ce bas-monde et de l'au-delà vous soit donné autant que possible, et que tous les maux de la religion, de ce bas-monde et de l'au-delà vous soient écartés et qu'Il vous en protège, jusqu'à ce qu'Il(swt) ne vous laisse aucun péché, petit ou grand sans l'avoir noyé dans l'océan de Son pardon et de Sa générosité.Et qu'Il ne vous laisse rien comme demande ou besoin, n'étant pas dans sa désobéissance, qui ne soit vite exaucé.Qu'Il(swt) vous prête main forte dans ce qui vous est prédestiné, si ce n'est pas en accord avec ce qui vous est prédestiné! Qu'Il vous remplace toutes ces demandes par ce qui est meilleure et plus élevée Et qu'Il(swt) ne vous laisse aucun mal d'entre les maux causés par les mains des créatures sans que ne s'interpose entre vous et ceux-là, un soldat appartenant à Sa Puissance et Sa Souveraineté, si cela ne va pas à l'encontre de sa Prédestinée; si cela va à son encontre, alors qu'avec ces maux, je prie à ALLAH (swt) de  vous donner son entière douceur, son aide, sa facilité jusqu'à ce que ces maux vous soient ôtés et vous laissent ainsi en sûreté.
    Je vous recommande ainsi qu'à moi de craindre ALLAH et de prendre garde qu'Il ne vous surprenne dans le péché car certes pour chaque péché, le serviteur aura deux malheurs qu'il ne pourra éviter, un malheur dans ce bas-monde et un malheur dans l'au-delà.Le malheur dans l'au-delà surviendra sans aucun doute à moins qu'il soit remplacé par le pardon d'ALLAH (qu'Il soit exalté !) 
    Quant au malheur dans ce bas-monde, il surviendra aussi assurément pour toute personne commettant un péché, à moins qu'il repousse ce malheur par l'aumône envers un pauvre ou par ce qu'il dépense comme argent pour les relations familiales ou par le fait de payer les dettes de l'endetté ou d'effacer une dette qui lui revenait, s'il n'y a pas cela alors le malheur le frappera; Donc garde toi puis garde toi de désobéir à l'ordre d'ALLAH, si jamais il y a eu désobéissance, et le serviteur n'est pas à l'abri des péchés, il faut se précipiter vers le repentir et le retour à ALLAH, car si cela n'est pas fait rapidement il faut savoir que le serviteur est en train de perdre son estime auprès du Vrai, dans cette situation il est en exposition face à la colère d'ALLAH à moins qu'il ne ressente en son cœur qu'à cause de ce péché il est dans le besoin d'ALLAH, qu'en raison de cela, il en a le cœur brisé, qu'il est conscient de sa chute dans les degrés de son Nafs sans que l'on ait besoin de lui faire des reproches, ainsi tant que le serviteur sera sur cela il est dans la voie du bien.
    Prenez garde ! On cherche protection auprès d'Allah contre le fait de se sentir à l'abri de la ruse d'Allah en ce qui concerne nos péchés et donc de se sentir en sûreté face au blâme d'Allah. Certes celui qui reste dans cet état vis-à-vis d'Allah et qu'il y reste longtemps, cela est une preuve qu'il va mourir mécréant et on cherche protection auprès d'Allah.
    Sachez que tout ce que vous entendez sur les particularités de ce Ouird est véridique et arriveront certainement donc prenez garde à sa négligence même si c'est une fois dans la vie, et la condition du Ouird est de préserver les prières en groupe et ce qui concerne la Loi (Chari'a).
    Méfiez-vous encore une fois de vous croire à l'abri de la ruse d'Allah dans l'accomplissement des péchés car certes c'est la source de la perdition, ne rompez pas vos relations que ce soit vis-à-vis de l'ensemble des créatures mais surtout entre vous et les frères. Aussi visitez-vous pour Allah, nouez des relations pour Allah, et donnez à manger pour Allah autant que cela vous est possible, sans difficulté, ni gêne.
    Vous devez cheminer sous l'ordre d'Allah pendant que surviennent les épreuves et les malheurs, ce bas-monde est la demeure de la mise à l'épreuve et des malheurs qui sont comme les vagues de la mer et Allah n'a descendu le fils d'Adam en ce monde que pour qu'il se heurte à ses tentations et ses épreuves.
    Ainsi il n'y a aucun espoir pour le fils d'Adam d'échapper à cela tant qu'il vit en ce bas-monde, aussi il faut patienter dans toutes les situations autant que possible et selon toutes nos capacités.
    Lorsqu'une épreuve ou un malheur s'abat sur vous, consolez-vous en vous disant que ce monde n'a été créé et construit que pour cela, que l'être humain n'y a été descendu que pour cette affaire et que tout le monde galope sur la même piste, qu'il sache alors qu'il est comme chacun d'entre eux et qu'il sera questionné.
    Sachez qu'à notre époque personne ne peut échapper aux péchés car ils tombent sur les gens comme une pluie abondante aussi multipliez ce qui permet de les expier et parmi ce qui assure cela il y a Salât Fatihi car aucun péché ne lui échappe qu'il soit isolé ou regroupé, comme aussi la prière de glorification (Salât Tasbih) et cette évocation que l'on doit répéter tous les jours trois fois :
    « Ô mon Seigneur ! Ton absolution est plus vaste que mes péchés et j'ai plus d'espoir en Ta Miséricorde qu'en mes œuvres. "
    Il y a aussi ce que l'on doit répéter nuit et jour et qui est :
    " II n'y a de divinité qu'Allah et Allah est le plus grand,
    Il n' y a de divinité qu'Allah, Seul,
    II n'y a de divinité qu'Allah, II n'a aucun associé,
    II n'y a de divinité qu'Allah, à LUI la royauté et à LUI la louange,
    II n'y a de divinité qu'Allah et II n'y a de Puissance et de force qu'en Allah Le Très-Haut, L'Immense. "
    II y a aussi « HISBOU SAIFI» pour celui qui peut le préserver et autres formules de ce genre.
    Recevez la bonne nouvelle que certes toute personne qui est en notre amour et qui meurt avec, celui-là sera ressuscité parmi les gens du salut, quelle que soit sa situation et tant qu'il ne se croit pas à l'abri de la ruse d'Allah. De même pour tous ceux qui prennent notre Ouird, ils seront ressuscités parmi les gens du salut et ils entreront au Paradis sans être jugés et sans subir de châtiment ainsi que leurs parents, leurs femmes, leurs enfants à la condition toutefois de croire, de ne pas renier notre amour et de ne pas se sentir à l'abri de la ruse d'Allah comme nous l'avons déjà cité.
    Ainsi ils seront les voisins du Prophète ? dans les plus hauts degrés du «'Illiyine» et seront en sûreté de l'instant de leur mort jusqu'à leur entrée au Paradis.
    Et que la Paix et la Miséricorde d'Allah soient sur vous ainsi que Sa Bénédiction.

    (Texte tiré et traduit de Djawahirou-l-Ma'ani )

    wa salam,chers lecteurs de mon blog !



    Commentaire de Balla Dabo(Nasrul-ilm-Abidjan) (17/10/2009 19:47) :

    Allah (swt) dit dans Le Coran : « Nous n’avons envoyé avant toi aucun Messager sans que Nous lui révélions qu’il n’y a d’autre dieu que Moi, adorez-moi donc. » (Coran, 21/25) Le Prophète(saw) a dit : « La parole la plus excellente dite par moi et les autres prophètes avant moi est : La Ilaha Illa Allah. »




     

     

    Des femmes érudites en sciences du hadith

    17/10/2009 17:12

    Des femmes érudites en sciences du hadith


    Salam alaykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh


    Bismillahi wa salat wa salam 'ala rrassoulillah

    mentionne peu d'initiatives savantes, ne serait-ce avant les temps modernes, de la part de femmes qui auraient joué un rôle actif et important en coopération avec des hommes. Les sciences du hadith constituent cependant à cet égard une excellente exception. L'islam, religion qui, à la différence du christianisme, refuse d'attribuer un genre à Dieu (1), et n'a jamais nommé une élite mâle sacerdotale comme intermédiaire entre la créature et le Créateur, démarre la vie avec l'assurance que, malgré le fait que la femme et l'homme soient dotés par la nature de rôles complémentaires plutôt qu'identiques, aucune spiritualité supérieure n'est inhérente à la masculinité (2).

    Ainsi, la communauté musulmane confiait volontiers des affaires de même valeur selon la perspective divine (aux hommes comme aux femmes).
    C'est uniquement cette considération qui explique pourquoi, l'islam produisit un grand nombre d'éminentes femmes savantes, sur le témoignage et le jugement éclairé desquelles une bonne partie de son édifice repose, ce qui la particularise des religions courantes en occident.
    Depuis les premiers temps de l'islam, les femmes ont pris une part importante, dans la préservation et la culture du «hadith », et cette charge perdura à travers les siècles. A chaque période de l'histoire islamique, vécurent nombre d'honorables femmes expertes en tradition prophétique (hadith), considérées avec révérence et respect par leurs frères. De nombreuses notices leur sont consacrées dans les dictionnaires biographiques.
    Durant la vie du Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam), beaucoup de femmes ont été non seulement l'exemple de l'évolution de nombreuses traditions (ancestrales), mais ont également été très actives dans la transmission (de l'enseignement prophétique) pour leurs sœurs et leurs frères de religion (3).
    Après la mort du Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam), beaucoup de femmes musulmanes l'ayant côtoyé (Sahâbiyât), en particulier ses épouses, furent considérées comme des gardiens vitales de la connaissance, et furent sollicitées pour l'enseignement par les autres compagnons, avec qui elles partageaient volontiers le riche bagage qu'elles avaient amassé aux côtés du Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam).
    Les noms de Hafsa, Umm Habiba, Maymuna, Umm Salama, et A'isha (radhia Allâhou anhounna) sont familiers à tout étudiant des sciences du hadith comme étant parmi les premiers et les plus distingués des transmetteurs (4). A'isha (radhia Allâhou anhâ), en particulier, est l'une des figures les plus importantes de toute l'histoire de la littérature des «ahâdîth »-non seulement en tant que l'une des premières à rapporter le plus grand nombre de «ahâdîth», mais également comme l'une des interprètes les plus attentives.
    A la période des Successeurs (tâbéïnes), les femmes occupèrent d'importants postes comme traditionalistes. Hafsa (raa), la fille d'Ibn Sirin 5, Umm al-Darda (raa)(décédée en 81 H/700) et 'Amra bint 'Abd al-Rahman furent quelques unes des femmes clés traditionalistes de cette période.
    Iyas ibn Mu'awiya (raa) ,un important traditionaliste de son temps et un juge aux compétences et au mérite incontestés, estimait Umm al-Darda (raa) supérieure à tous les autres traditionalistes de cette période, y compris les célèbres maîtres des ahâdîth tels al-Hasan al-Basri (raa) et Ibn Sirin (raa)6.
    'Amra (raa) était considérée comme étant une grande autorité en matière de traditions rapportées par A'isha (radhia Allâhou anhâ). D'ailleurs, le calife Umar ibn Abd al-Aziz (raa) donna l'ordre à l'un de ses étudiants, Abu Bakr ibn Hazm (raa) le célèbre juge de Médine, de mettre par écrit toutes les traditions connues sous son autorité (7).
    Après elles, 'Abida al-Madaniyya (raa), 'Abda Umm Umar al-Thaqafiyya r.a., Zaynab(raa) ,bint Bishr (raa), (la petite fille de Ali ibn Abd Allah ibn Abbas), Nafisa bint al-Hasan ibn Ziyad (raa),Khadija Umm Muhammad (raa),'Abda bint Abd al-Rahman (raa),ainsi que de nombreuses autres excellèrent dans des cours publics sur les ahâdîth.
    Ces pieuses femmes venaient de différents horizons, montrant par là que ni le rang social, ni le sexe n'étaient des obstacles à l'acquisition de la science islamique.
    Par exemple, Abida (raa) était une esclave de Muhammad ibn Yazid (raa) . Elle apprit un grand nombre de ahâdîth auprès de professeurs à Médine, puis fut donnée par son maître à Habib Dahhun (raa), le fameux traditionaliste d'Espagne, quand il visita la cité sainte lors de son pèlerinage. Il fut si impressionné par son apprentissage qu'il l'affranchit, l'épousa et l'emmena en Andalousie. Il est dit qu'elle rapportait dix mille ahâdîth sous l'autorité de ses professeurs médinois (8).
    Zaynab bint Sulayman (raa) (décédée en 142 H/759), au contraire, était née princesse. Son père était le cousin de al-Saffah, le fondateur de la dynastie des Abbassides et a été le gouverneur de Basra, de Oman et du Bahreïn sous le califat d'al-Mansur (9). Zaynab (raa), qui reçut une éducation raffinée, acquit une maîtrise du hadith, se distinguant ainsi comme l'une des femmes traditionalistes les plus réputées de son temps, et compta nombre d'hommes d'importance parmi ses élèves (10).

    Cette association de femmes et d'hommes dans la culture de la tradition prophétique continua quand les fameuses anthologies de hadith furent compilées. Un examen de ces textes révèle que tous les premiers compilateurs importants des traditions reçurent nombre de ces textes de femmes «shuyukh» (enseignantes expertes) : chaque collection majeure donne les noms de femmes comme autorités immédiates de l'auteur. Quand ces travaux avaient été compilés, les femmes traditionalistes elles-mêmes en avaient une parfaite connaissance et elles donnaient des cours à de grandes classes d'élèves, à qui elles présentaient leurs propres ijazas (autorité de transmission).
    Au quatrième siècle, les cours de Fatima bint Abd al-Rahman r.a. (décédé en 312/924) -connue comme al-Sufiyya pour sa formidable piété- , de Fatima(raa) (petite-fille de Abou Dâoûd, auteur des Sounan bien connus), de Amat al-Wahid (raa). (décédée en 377/987) -la fille du juriste distingué al-Muhamili r.a.-, de Umm al-Fath Amat as-Salam (raa) (décédée en 390/999) -la fille du juge Abu Bakr Ahmad (décédé en 350/961)- et Jumua bint Ahmad (raa)attiraient une assistance révérencieuse (11).

    Des femmes continuèrent à se démarquer en tant que savantes du hadith au cinquième et sixième siècle de l'Hégire. Fatima bint al-Hasan ibn Ali ibn al-Daqqaq al-Qushayri (raa) était louée non seulement pour sa piété et sa maîtrise de la calligraphie, mais encore pour sa connaissance des ahâdîth et la qualité des isnads (chaîne de transmission des ahâdîth) qu'elle connaissait (12).

    Encore plus distinguée fut Karima al-Marwaziyya (raa) (décédée en 463/1070), qui était considérée comme l'autorité de référence du « Sahih» de al-Boukhâri en son temps. Abu Dharr (raa) de Herat, l'un des chefs de file des érudits de cette époque, estimait tellement son érudition qu'il recommanda à ses étudiants d'étudier le Sahih auprès d'elle seule. Elle figure ainsi au centre de la transmission de cet ouvrage essentiel de l'islam (le Sahih) (13). En réalité, écrit Goldziher, "son nom apparaît avec une extraordinaire fréquence dans les ijazas pour la narration de ce livre." (14) Al-Khatib al-Baghdadi (raa)  (15)et al-Humaydi (raa) (428/1036-488/1095) comptaient parmi ses élèves (16).

    Mis à part Karima r.a., quelqes autres femmes traditionalistes "occupent une place éminente dans l'histoire de la transmission du texte du Sahih" 17. Parmi elles, on doit mentionner en particulier Fatima bint Muhammad r.a. (décédée en 539/1144), Shuhda "l'Ecrivain" r.a. (décédée en 574/1178), et Sitt al-Wuzara bint Umar r.a. (décédée en 716/1316) 18. Fatima relatait le livre sous l'autorité du grand traditionaliste Said al-Ayyar r.a. ; elle reçut de la part de spécialistes du hadith le prestigieux titre de Musnida Isfahan (l'éminente autorité de hadith d'Ispahan). Shuhda était une fameuse calligraphe et une traditionaliste de grande réputation ; les biographes la décrivent comme "la calligraphe, la grande autorité en hadith, et la fierté des femmes". Son arrière-grand-père avait été marchand d'aiguilles, et cela lui valut le sobriquet d' "al-Ibri ". Mais son père, Abu Nasr (raa) (décédé en 506/1112) fut pris de passion pour le hadith, et s'arrangea pour l'étudier avec plusieurs maîtres en la matière (19). Se soumettant à la sunna, il donna à sa fille une solide éducation, s'assurant qu'elle étudiait sous de nombreux traditionalistes reconnus.
    Elle épousa Ali ibn Muhammad r.a., une figure importante ayant des intérêt littéraires, qui plus tard devint un bon compagnon du calife al-Muqtadi et fonda une école et une maison soufies, auxquelles il contribuait généreusement. Sa femme fut pourtant plus connue, de par ses connaissances des ahâdîth et la qualité de ses isnads (20). Ses cours sur «Sahih al-Boukhâri» et d'autres collections de ahâdîth attiraient de larges foules d'étudiants ; certains se sont même faussement affirmés comme étant de ses élèves (21).
    Sitt al-Wuzara (raa)était également reconnue comme une autorité sur Boukhâri. En plus de sa maîtrise acclamée du droit islamique, elle était considérée comme la "musnida de son époque", donnait des cours sur le «Sahih» et d'autres travaux à Damas et en Égypte (22).
    Umm al-Khayr Amat al-Khaliq (raa) (811/1408-911/1505), considérée comme le dernier grand savant en matière de hadith du «Hijaz» ( 23), assurait également des cours sur le Sahih. A'isha bint Abd al-Hadi (raa) était une autre spécialiste de «Boukhâri» (24).
    Outre ces femmes qui semblaient s'être spécialisées dans le grand «Sahih» de l'Imam al-Boukhâri, d'autres axèrent leur expertise sur d'autres textes.
    Umm al-Khayr bint Ali r.a. (décédée en 532/1137) et Fatima al-Shahrazuriyya r.a. donnaient des cours sur le Sahih de Muslim 25. Fatima al-Jawzdaniyya r.a. (d. 524/1129) transmettait à ses étudiants les trois Mu'jams de al-Tabarani 26. Zaynab de Harran r.a. (décédée en 68/1289) enseignait aux étudiants, que ses cours attiraient en foule, le Musnad d'Ahmad ibn Hanbal r.a., la plus grande compilation de ahâdîth 27. Juwayriya bint Umar r.a. (décédée en 783/1381) et Zaynab bint Ahmad ibn Umar r.a. (décédée en 722/1322), qui avaient beaucoup voyagé pour développer leur science des ahâdîth, donnèrent des conférences en Egypte ainsi qu'à Médine, et narrèrent à leurs étudiants les recueil de al-Darimi r.a. et de Abd ibn Humayd r.a.. On dit même que les étudiants venaient de très loin pour assister à leurs débats 28. Zaynab bint Ahmad r.a. (décédée en 740/1339), habituellement connue sous le nom de Bint al-Kamal, acquit quantité de diplômes. Elle enseignait le Musnad de Abu Hanifa r.a., le Shamail de al-Tirmidhi r.a., et le Sharh Ma'ani al-Athar de al-Tahawi r.a., qu'elle lut avec une autre traditionaliste, Ajiba bin Abu Bakr r.a. (décédée en 740/1339) 29. "Sur son autorité est basé, dit Goldziher, l'authenticité du manuscrit GOTHA ... dans le même isnad, nombre de femmes érudites s'étant intéressées à ce sujet sont citées." 30 En sa compagnie notamment, le grand voyageur Ibn Battuta r.a. étudia les traditions durant son séjour à Damas 31. Ibn Asakir r.a., le célèbre historien de Damas, qui dit avoir étudié auprès de 1200 hommes et 80 femmes, obtint l'ijaza de Zaynab bint Abd al-Rahman r.a. pour le Muwatta de l'Imam Malik 32. Jalal al-Din al-Suyuti r.a. étudia la Risala de l'Imam Shafii r.a. auprès de Hajar bint Muhammad r.a. 33. Afif al-Din Junayd r.a., traditionaliste du neuvième siècle après l'hégire, lut le Sunan de al-Darimi r.a. avec Fatima bin Ahmad ibn Qasim r.a. 34.

    Zaynab bint al-Sha'ri r.a. (524/615-1129/1218) faisait également partie des traditionalistes de renommée. Elle étudia le hadith auprès d'autres illutres traditionalistes avant d'enseigner à nombre d'étudiants -dont certains furent réputés comme Ibn Khallikan r.a., l'auteur du célèbre dictionnaire biographique Wafayat al-Ayan 35.

    Karima la Syrienne r.a. (décédée en 641/1218) était décrite comme la plus grande autorité en matière de hadith en Syrie de son temps. Elle exposa de nombreux travaux sur les ahâdîth sous l'autorité de nombreux professeurs 36.

    Dans son étude al-Durar al-Karima 37, Ibn Hajar r.a. donne de courtes indications bibliographiques au sujet d'environ 170 femmes de renom du huitième siècle, dont la plupart sont traditionalistes, et sous la direction desquelles l'auteur lui-même étudia 38.

    Certaines de ces femmes étaient reconnues comme étant les meilleures traditionalistes de leur époque. Juwayriya bint Ahmad r.a., par exemple, à laquelle nous nous sommes déjà référé, étudia une série de travaux sur la tradition auprès de savants hommes et femmes enseignant dans les grandes écoles de l'époque. Ensuite, elle continua à donner des cours célèbres sur les disciplines islamiques. "Certains de mes propres professeurs ainsi que nombre de mes contemporains assistaient à ses cours, raconte Ibn Hajar." 39 A'isha bin Abd al-Hadi r.a. (723-816), également mentionnée plus haut, qui fut longtemps le professeur de Ibn Hajar r.a., était considérée comme la plus raffinée traditionaliste de son temps. Des étudiants venaient parfois de très loin afin de s'asseoir à ses pieds et étudier les vérités de la religion 40. Sitt al-Arab r.a. (décédée en 760/1358) avait enseigné au traditionaliste bien connu al-Iraqi (décédé en 742/1341) et de nombreux autres qui avaient complété une large part de leurs connaissances auprès d'elle 41. Daqiqa bint Murshid r.a. (décédée en 746/1345), une autre traditionaliste louée, reçut son instruction de plusieurs autres femmes.

    L'information se rapportant aux femmes traditionalistes du neuvième siècle est compilée dans un texte de Muhammad ibn Abd al-Rahman al-Sakhawi (830-897/1427-1489), al-Daw al-Lami', qui est un dictionnaire biographique des éminentes personnalités du neuvième siècle 42. Le Mu'jam al-Shuyukh de Abd Al-Aziz ibn Umar ibn Fahd (812-871/1409-1466), compilé en 861 après l'Hégire était consacré aux notices biographiques de plus de 1100 des enseignants de l'auteur, y compris 130 femmes savantes auprès desquelles il avait étudié 43. Certaines d'entre elles furent reconnues pour la précision et l'érudition de leurs travaux et formèrent les grands savants des générations suivantes.

    Umm Hani Maryam r.a. (778-871/1376-1466) par exemple apprit le Coran par cœur dès son plus jeune âge, puis toutes les sciences islamiques alors enseignées, à savoir la théologie, le droit, l'histoire et la grammaire ; ensuite, elle voyagea afin de compléter ses connaissances en matière de ahâdîth auprès des meilleurs traditionalistes de son époque au Caire et à La Mecque. Elle était également louée pour son don de calligraphe, sa maîtrise de la langue arabe et son sens naturel de la poésie ainsi que pour son strict respect des devoirs religieux (elle accomplit le hajj pas moins de treize fois). Son fils, qui devint un savant notoire du dixième siècle, lui vouait une grande vénération et l'accompagnait constamment dans les derniers jours de sa vie. Elle poursuivit un programme intensif à la grande école du Caire, donnant des ijazas à de nombreux savants. Ibn Fahd lui-même étudia plusieurs travaux techniques sur les ahâdîth auprès d'elle 44.

    Bai Khatun r.a., sa contemporaine syrienne (décédée en 864/1459), ayant étudié les traditions avec Abu Bakr al-Mizzi r.a. ainsi que d'autres traditionalistes, et ayant obtenu les ijazas d'un grand nombre de maîtres de ahâdîth, hommes et femmes, donnait des cours sur le sujet en Syrie et au Caire. On raconte qu'elle trouvait un grand plaisir dans l'enseignement 45.

    A'isha bint Ibrahim r.a. (760/1358-842/1438), connue dans les cercles académiques comme Ibnat al-Sharaihi, étudia également les traditions, entre autres, à Damas et au Caire, et donnait des cours auxquels d'éminents savants assistaient volontiers 46. Umm al-Khayr Saida r.a. de la Mecque (décédée en 850/1446) bénéficia de l'enseignement des ahâdîth de nombreux traditionalistes dans différentes villes, gagnant une réputation toute aussi enviable de savante 47.

    D'après ce qui peut être relevé après maintes recherches dans les références, il ressort que l'implication des femmes dans l'étude des ahâdîth et des disciplines islamiques en général semble avoir décliné considérablement à partir du dixième siècle de l'Hégire.

    Des livres tels que al-Nur al-Safir de al-Aydarus r.a., le Khulasat al-Akhbar de al-Muhibbi r.A. et le al-Suluh al-Wabila de Muhammad ibn Abd Allah r.a. (qui sont les dictionnaires biographiques des éminentes personnalités respectivement des dixième, onzième et douzième siècles) ne font mention que d'une petite dizaine de traditionalistes femmes.
    Il serait pourtant faux de déduire de là que l'intérêt des femmes pour le hadith s'amenuisa à partir du dixième siècle. Quelques traditionalistes qui s'étaient faits un nom pendant le neuvième siècle continuèrent pendant le dixième siècle à servir la sunna. Asma bint Kamal al-Din r.a. (décédée en 904/1498) jouissait d'une grande influence auprès des sultans et de leurs représentants, à qui elle faisait souvent des recommandations... qui étaient toujours appliquées, dit-on. Elle donna des cours sur les ahâdîth et forma des femmes aux diverses sciences islamiques 48. A'isha bint Muhammad r.a. (décédée en 906/1500), épouse du célèbre juge Muslih al-Din, enseigna les traditions à nombre d'étudiants et fut nommée professeur à l'école Salihiyya de Damas 49. Fatima bint Yusuf d'Alep r.a. (870/1465-925/1519) était considérée comme l'un des excellents savants de son temps 50. Umm al-Khayr r.a. donna une ijaza à un pèlerin de la Mecque en l'an 938/1531 51.

    La dernière femme traditionaliste de premier rang qui nous est connue fut Fatima al-Fudayliya r.a., aussi connue que al-Shaykha al-Fudayliya. Elle est née avant la fin du douzième siècle musulman ; très tôt, elle excella dans l'art de la calligraphie et les diverses sciences islamiques. Elle eut un intérêt spécial pour le hadith, lut beaucoup sur le sujet, reçut les diplômes de bon nombre de savants, et acquit la juste et méritée réputation d'être une importante traditionaliste. Vers la fin de sa vie, elle s'installa à la Mecque, où elle fonda une riche libraire publique. Dans la ville sainte, d'éminents traditionalistes assistèrent à ses cours et reçurent leurs certificats par elle-même. Il peut être mentionné, parmi eux, en particulier Shaykh Umar al-Hanafi r.a. et Shaykh Muhammad Sali r.a.. Elle mourut en 1247/1831 52.

    A travers l'histoire, l'érudition des femmes savantes en islam ne se limitait pas à un simple intérêt pour les traditions ou à des cours particuliers dispensés à quelques individus. Elles passèrent en effet sur les bancs des étudiants avant de devenir enseignantes dans les institutions d'éducation publique, aux côtés de leurs frères en foi. Les colophons de nombreux manuscrits les représentent à la fois en tant qu'étudiantes assistant à des cours magistraux qu'en tant que professeurs titulaires. Par exemple, l'acte des volumes 238-40 de al-Mashikhat ma al-Tarikh de Ibn al-Boukhâri r.a. montre plusieurs femmes suivant un cours de onze volets auquel assistait plus de cinq cent étudiants à la mosquée de Umar à Damas en l'an 687/1288. Un autre acte du volume 40 du même manuscrit montre des étudiantes, dont les noms sont spécifiés, à un cours de six séances sur le livre, dispensé par Ibn Al-Sayrafi r.a. à une classe de plus de deux cents étudiants à Alep en l'an 736/1336. Dans le volume 250, nous découvrons qu'une célèbre traditionaliste, Umm Abd Allah, donnait un cours de cinq séances sur le livre à une classe mixte de plus de cinquante étudiants, à Damas en l'an 837/1433 53 .

    Plusieurs notes sur le manuscrit du Kitab al-Kifaya de al-Khatib al-Baghdadi ainsi qu'une série de traités sur les ahâdîth montrent Ni'ma bin Ali, Umma Ahmad Zaynab bint al-Makki et d'autres traditionalistes femmes dispensant des cours sur ces deux livres, soit seules, soit conjointement avec des traditionalistes hommes dans les principales écoles telles que Aziziyya Madrasa et la Diyaiyya Madrasa. Ahmad, le fils du célèbre général Salah al-Din suivit quelques uns de ces cours 54.

    Dr. Muhammad Zubayr Siddiqi

    Adaptation française : Oumayma

    1.Maura O'Neill, "Women Speaking, Women Listening" (Maryknoll, 1990CE) , 31 : "Les Musulmans n'ont pas recours à un Dieu mâle comme moyen conscient ou inconscient dans la construction du rôle des deux sexes".
    2. Pour une synthèse globale sur la question du statut des femmes en islam, voir M. Boisers, L'Humanisme de l'islam (3ème édition, Paris, 1985CE), 104-10.
    3. al-Khatib, Sunna, 53-4, 69-70.
    4. Voir ci-dessus, 18, 21.
    5. Ibn Sa'd, VIII, 355.
    6.Suyuti, Tadrib, 215.
    7 Ibn Sa'd, VIII, 353.
    8. Maqqari, Nafh, II, 96.
    9 Wustenfeld, Genealogische Tabellen, 403.
    10. al-Khatib al-Baghdadi, Tarikh Baghdad, XIV, 434f.
    11. Ibid., XIV, 441-44.
    12 Ibn al-Imad, Shsadharat al-Dhahah fi Akhbar man Dhahah (Cairo, 1351), V, 48 ; Ibn Khallikan, no. 413.
    13. Maqqari, Nafh, I, 876 ; cité dans Muslim Studies de Goldziher, II, 366.
    14. Goldziher, Muslim Studies, II, 366. "Il est très commun en fait de retrouver dans l'ijaza de la transmission de Bukhari le nom de Karima al-Marwaziyya parmi les autres noms de la longue chaîne de transmission"(ibid.)
    15.Yaqut, Mu'jam al-Udaba', I, 247.
    16. COPL, V/i, 98f.
    17 Goldziher, Muslim Studies, II, 366.
    18 Ibn al-Imad, IV, 123. Sitt al-Wuzara' était également une éminente juriste. Des juristes l'invitèrent au Caire afin qu'elle donne sa fatwa sur une épineuse question.
    19. Ibn al-Athir, al-Kamil (Cairo, 1301), X, 346.
    20 Ibn Khallikan, no. 295.
    21. Goldziher, Muslim Studies, II, 367.
    22. Ibn al-Imad, VI. 40.
    23. Ibid., VIII, 14.
    24.Ibn Salim, al-Imdad (Hyderabad, 1327), 36.
    25. Ibn al-Imad, IV, 100.
    26 Ibn Salim, 16.
    27.Ibid., 28f.
    28. Ibn al-Imad, VI 56.
    29. Ibid., 126 ; Ibn Salim, 14, 18 ; al-Umari, Qitf al-Thamar (Hyderabad, 1328), 73.
    30 Goldziher, Muslim Studies, II, 407.
    31.Ibn Battuta, Rihla, 253.
    32.Yaqut, Mu'jam al-Buldan, V, 140f.
    33. Yaqut, Mu'jam al-Udaba, 17f.
    34.COPL, V/i, 175f.
    35 Ibn Khallikan, no.250.
    36. Ibn al-Imad, V, 212, 404.
    37. Plusieurs manuscrits de cet ouvrage ont été préservés dans les bibliothèques. Il fut publié à Hyderabad en 1348-50. Le volume VI du Shadharat al-Dhahab de Ibn al-Imad, un vaste dictionnaire biographique des éminents savants musulmans du premier au dixième siècles de l'Hégire est largement basé sur ce texte.
    38. Goldziher, habitué à un environnement exclusivement masculin dans les universités européennes du dix-neuvième siècle est déconcerté par la scène décrite par Ibn Hajar. Cf.Goldziher, Muslim Studies, II, 367 : "A la lecture du fantastique travail biographique de Ibn Hajar al-Asqalani sur les savants du huitième siècle, il y a de quoi s'émerveiller devant le nombre de femmes savantes auxquelles l'auteur a consacré ses articles."
    39. Ibn Hajar, al-Durar al-Karima fi Ayan al-Mi'a al-Thamina (Hyderabad, 1348-50), I, no. 1472.
    40. Ibn al-Imad, VIII, 120f.
    41. Ibid., VI, 208. Al-Iraqi (la plus célèbre autorité en matière de ahadith de Ihya Ulum al-Din de Ghazali) assura que son fils étudia auprès d'elle.
    42. Il existe un résumé réalisé par Abd al-Salam and Umar ibn al-Shamma' (C. Brockelmann, Geschichte der arabischen Litteratur, second ed. (Leiden, 1943-49CE), II, 34). Un manuscrit en mauvais état de ce dernier est préservé à la bibliothèque O.P. à Patna (COPL, XII, no.727).
    43. Ibid.
    44Sakhawi, al-Saw al-Lami li-Ahl al-Qarn al-Tasi (Cairo, 1353-55), XII, no. 980.
    45 Ibid., no. 58.
    46 Ibid., no. 450.
    47. Ibid., no.901
    48.al-Aydarus, al-Nur al-Safir (Baghdad, 1353), 49.
    49.Ibn Abi Tahir, see COPL, XII, no. 665ff.
    50. Ibid.
    51 Goldziher, Muslim Studies, II, 407.
    52.al-Suhuh al-Wabila, see COPL, XII, no. 785.
    53. COPL, V/ii, 54.
    54.Ibid., V/ii, 155-9, 180-208. Pour certains manuscrits annotés particulièrement riches conservés à la bibliothèque Zahiriya de Damas, voir l'article de Abd al-Aziz al-Maymani dans al-Mabahith al-Ilmiyya (Hyderabad : Da'irat al-Ma'arif, 1358), 1-14.





     

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