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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

  • 343 articles publiés dans cette catégorie
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
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    Quelques Femmes Waliyyât de Kûfa connu pour leurs adorations et leurs Taqwâ.

    08/02/2010 10:36

    Quelques Femmes Waliyyât de Kûfa connu pour leurs adorations et leurs Taqwâ.






    Assalâmu `alaykum
    Quelques Femmes Waliyyât de Kûfa (Irak),connues pour leurs adorations et leurs «Taqwâ» (crainte d'Allâh(swt).
    (Tiré et traduit du Sifatu-s-Safwâ de Ibnu'l-Jawzî )

    Ummu'l-Hassan El-Kûfiyya(raa) [1]
    (Rahmatu'llâh `alayhâ)

    Ummu'l-Hassan (raa) était une grande femme dont Sufyân Ath-Thawrî (raa),`Abdu'llâh Ibn Mubarak (raa) et bien d'autre gens bénis et connus rendaient visite.
    Abdu'llâh Ibn Mubarak(raa) raconte :
    « Sufyân Ath-Thawrî (raa) disait qu'il y avait à Kûfa, une femme pieuse ( Sâliha ) du nom de Ummu'l-Hassan. Nous lui avons rendu visite. Dans sa maison, nous n'avons rien vu d'autre qu'un vieux morceau de natte. Sufyân Ath-Thawrî (raa) dit à Ummu'l-Hassan (raa) :
    « Si tu racontais ta situation aux fils de tes oncles et qu'ils arrangeaient ton état, ne serait-il pas mieux ? ».

    Sayyida Ummu'l-Hassan(raa) lui dit :
    « Ô Sufyân ! Tu es quelqu'un de précieux à mes yeux. Alors, dis-moi, je n'ai demandé une chose pareille à l'univers et à Allâh ,Tout-Puissant, Maître du monde.Devrai-je la demander aux gens qui n'ont le pouvoir d'aucune chose ? Ô Sufyân ! Je ne veux pas rester un instant dans l'oubli d'Allâh ! ».
    Suite à ces paroles, Sufyân pleura.

    1] (Ibnu'l-Jawzî, Sifatu-s-Safwâ, Tome 3, p.124 )

    Ummu Mis`ar [2]
    (Rahmatu'llâh `alayhâ )
    Muhammad Ibn Sa`d(raa) (raa)raconte :
    « La mère de Mis`ar Ibn Qidam(raa) était une femme pieuse ,attachée aux adorations. Mis`ar (raa) prenait avec lui un voile pour sa mère, puis lorsqu'ils entraient au « masjid », il l'étendait devant elle. Pendant que sa mère priait lentement dans un coin du « masjid », Mis`ar(raa) donnait des cours de Hadîth, puis une fois les cours terminés, il revenait auprès de sa mère, rangeait le voile et sortaient ensemble de la mosquée.

    [2 ] (Ibnu'l-Jawzî, Sifatu-s-Safwâ, Tome 3, p.124)

    Ummu Sufyân Ath-Thawrî (raa) [3]
    (Rahmatu'llâh `alayhâ)
    La mère de Sufyan Ath-Thawrî (raa)  était aussi une femme pieuse pleine de Sagesse tout comme son fils.
    Selon ce que rapporte Waki`(raa), Ummu Sufyân Ath-Thawrî (raa) avait donné ce conseil à son fils :
    « Ô mon fils ! Acquiers la science ! En filant la laine et en vendant des fils, j' assurerai tes besoins. Surtout ne te sépares pas du chemin de la science. Ô mon fils ! Lorsque tu écris dix phrases regardes toi un instant, est-ce qu'il y a un changement dans ta démarche, ta façon de t'assoir et de te lever ? Si la science ne t'as pas changer dans les aspects positif, c'est que tu aura fais une chose inutile sans profit et sans méfaits ! »

    [3] (Ibnu'l-Jawzî, Sifatu-s-Safwâ, Tome 3, p.125)


    wa Salla'llâhu `alâ Sayyidinâ Muhammad, wa `alâ âlihi wa sahbihi wa sallim taslimane 


    Wassalâm



    Commentaire de Oumou Dilika (Conakry) (08/02/2010 11:00) :

    Assalam alaykoum wa rahmatoullah wa barakatouh Ce récit me fait penser à la lumière du temps(Nuru Zaman) que fut Râbi'a al- 'Adawiyya (qu'Allâh lui fasse miséricorde)! amine ! amine! amine ! Elle nous à offert deux récits pleins de sagesse que voici: L'essence de l'amour 'Abd al-Wâhid Ibn 'Amir et Sufyân ath-Thawri rendirent visite à Râbi'a. En sa présence , ils furent saisis d'une grande crainte révérencielle, tant la Lumière qu'elle dégageait par la souffrance physique qui la rongeaient. leurs langues furenr liées et ne dirent rien. Râbi'a remarqua leur état et finit par leur demander la raison de leur visite. Sufyân ath-Thawri dit alors : - " Fais une prière pour que le Seigneur allège tes souffrances ! - Et qui donc m'a envoyé, ces souffrances ? Murmura-t-elle. - C'est le Seigneur ! Répondit-il avec évidence. - Si Sa Volonté est que ces épreuves me soient infligées, comment m'adresserai-je à Lui en ignorant Son Ordre ? L'essence de l'amour est la patience de l'amant vis à vis de celui qu'il aime ! " ************** Méfie-toi des cadeaux empoisonnés Pendant l'une de ses nombreuses visites à Râbi'a, Hassan al-Basrî(raa) raconte qu'il vit devant le seuil de la maison de Râbi'a(raa) un marchand qui pleurait. -" Pourquoi pleures-tu ?" Lui demandai-je. - "Je viens d'apporter à Râbi'a", dit-il, "cette bourse pleine de pièces d'or. Je suis très inquiet de savoir si elle l'acceptera ou non. Pourrais-tu lui faire la proposition toi-même. Elle l'accepterait, peut être " . Hassan(raa) entra chez Râbi'a(raa) et lui rapporta les paroles du marchand. Elle le regarda furtivement et lui dit : " Hassan, tu sais bien que le Seigneur donne le pain quotidien à ceux qui ne s'inclinent pas devant Lui. Comment ne le donnerait-Il pas à celle dont le coeur est bouillonnant d'amour pour Sa Majesté ? Depuis que je connais Dieu(swt), j'ai détourné mon regard de toutes Ces créatures. Et comment d'ailleurs, dans cet état là, pourrais-je accepter des biens dont je ne connais ni la licité ni l'origine ? Un jour, Hassan(raa), on m'avait mis de l'huile dans une lampe qui venait du palais du sultan. J'ai raccommodé à la lumière de cette lampe les déchirures de mon vêtement. Pendant plusieurs jours mon coeur fut rempli de ténèbre et ne retrouva sa clarté que lorsque j'eus de nouveau décousu ce que j'avais raccommodé. Présente donc mes excuses à ce marchand. Je ferai des prières pour lui et qu'il s'en aille ! " SoubhanAllah ! ces femmes pieuses, merveilleuses et pleines d'enseignements, sont des exemples pour nous. Elles avaient un amour et une sincérité purs pour Allâh (swt) !!! Qu'Allâh subhana ta'ala nous permette de suivre leurs comportements Allâhumma amine! Wa salamou alaykoum wa rahmatoullah wa barakatouh




     

     

    Culture et Education en Mauritanie

    03/02/2010 10:31

    Culture et Education en Mauritanie


     Culture

    Des oulémas (savants en sciences de religion) véhiculaient le savoir à partir de leurs Mahadras (écoles nomades). On y dispense en plus du Coran, le Hadith (paroles, faits et gestes du prophète Mohamed PSL) ainsi que la grammaire arabe et autres disciplines comme l’algèbre et l’astronomie, dispensés par de grand lettrés mauritaniens devenus célèbres : Mohamed Yayha El Walati par son ouvrage " Commentaire sur le traité de Khalil " en 10 tomes et " voyage à la Mecque ", etc, Mohamed Mahmoud Ould Tlamid, son Commentaire sur le dictionnaire arabe " El Vairouz Al abadi " pour ne citer que ceux- ci, très connus au Moyen Orient. D’autres écrivains dont les ouvrages sont disponibles en Europe, tels Moctar Ould Hamidoun, Ahmed Baba Ould Ahmed Miské qui ont écrit des ouvrages sur l’histoire et la culture maure, Oumar Bâ qui a publié des ouvrages spécialisés. La tradition orale véhiculait les savoirs, les habitudes et les règles sociales.

    Art
    En Mauritanie, pays d’ un million de poètes, cet art s’ exprime sous plusieurs formes chez les maures. C’ est le CHIIR en arabe classique et LEGHNA en hassaniya. L’ un ou l’ autre peut faire l’ objet d’une NEDWA (réunion poétique) ou être déclamé autour d’un thé ou chanté par un griot. Les femmes possèdent un genre poétique « TABRAA» qui leur est réservé. La poésie est un talent chez les peulhs. On relève des genres variés et précis sur différents thèmes : (pastoral, religieux, amoureux, etc).
    La musique maure tire son charme du fait qu’ elle est récipiendaire de plusieurs courants d’influence. Les danses exécutées avec une grande maîtrise du corps et une grande souplesse ondulants au rythme des grands tambours (TBAL) joué par les femmes, l’ autre instrument qu’elles jouent est l’ARDINE, instrument à mi-chemin entre une guitare et une Kora qui accompagne leur chant. Un autre instrument spécialement maure est la TIDINIT, petit luth en 4 quatre cordes (sans archet) joué par les hommes. La Flûte des bergers est très belle. Les Wolofs ont un style riche et complexe, leurs danses sont réputées au delà des frontières africaines.

    les villes anciennes

    L’histoire de la Mauritanie est fondamentalement liée à deux grands axes de circulation. L’un Nord-Sud a été utilisé dès l’établissement des premiers contacts transsaharien, après la conquête du Maghreb par les armées de l’Islam. L’autre a été engendré par l’exploitation des salines du DJIL dont les caravanes assurent le transport et la distribution jusque dans la vallée du Niger. Sur ces deux grands axes caravaniers, plusieurs centres d’échanges ont vu le jour sans qu’il soit toujours possible de déterminer la période de leurs fondations. Réputées par leurs splendides architectures, leurs bibliothèques et l’enseignement érudit de leurs lettrés, ces quatre cités se nomment : Tichitt, Ouadane, Chinguitty et Oualata.

    TICHITT :
    Cette ville a été construite au XIVè siècle. Sa mosquée est considérée comme l’un des plus beaux édifices de l’architecture mauritanienne ancienne. Ses constructions de pierres sont remarquablement décorées, les murs sont en pierres plates, claires, assemblées avec soin et utilisent des moellons en schiste vert pour dessiner de larges figures géométriques. Aujourd’hui, les vestiges de cette ville ancienne sont menacées de disparition.
    OUADANE :
    Oasis prospère, Ouadane fut une grande ville caravanière fondée au XIIè sicèle. C’est de cette époque que date la construction de la Mosquée. Les portugais vinrent y fonder un comptoir commercial en 1487. Aujourd’hui, seuls quelques livres y sont conservés. Elle possédait une bibliothèque importante au temps de sa splendeur. Les ruines de la vieille cité s’étirent sur près d’un kilomètre.
    La réputation de la ville comme centre caravanier et marché d’or, du sel et des dattes, s’étend à cette époque à tout le Sahara occidental.
    CHINGUITTY :
    Chinguitty dont le prestige s’étendit dans tout le monde musulman, fut fondée au XIII è siècle. Septième ville sainte de l’Islam, Chinguitty était le lieu de départ pour la Mecque des pèlerins de Mauritanie. On connaissait alors la Mauritanie comme le pays des CHINGUETT et devait cette réputation à ses nombreux savants et poètes, à l’image du célèbre auteur du WASSIT, Mohamed Lemine Chinguitty. Elle possède de nombreuses bibliothèques dont les plus anciennes datent du VIIIè siècle.
    OUALATA :
    L’ histoire ancienne de Oualata demeure méconnue. Selon certaines traditions, sa fondation remonterait au VIè , VII è Siècle sous le nom de BIROU. Oualata reste pendant 7 siècles une métropole du trafic saharien, connue au Maghreb et au Moyen Orient. Au début du 7è siècle, elle joue un rôle de métropole religieuse et sert de refuge aux lettrés de Tombouctou. Elle doit sa notoriété à l’ exceptionnel répertoire de se s peintures murales, décors polychromes, uniques en Afrique de l’ Ouest. des célèbres savants Walati comme : Fghih Mohamed Yahya El Walati, Cheikh Sid’Ahmed Bekaye





     

     

    Abou Yazid Bistami(raa)et le fabriquant de chaussures

    02/02/2010 08:27

    Abou Yazid Bistami(raa)et le fabriquant de chaussures


    «A'oudhou bil-Lah min ach-Chaïtani-r-Rajim bismillahi-r-Rahmani-r-Rahiim »
    Grand shaykh Abou Yazid Bistami (raa) est un des plus célèbres Saints dans toute l'histoire de l'islam.                                                                          
    Aux Etats-Unis, ils étudient ses enseignements partout ou le Soufisme est enseigné.  

    Un jour son Shaykh lui ordonna: « Oh Abou Yazid, il y a un fabricant de chaussures dans le centre-ville. Vas t'assoire à ses cotés et écoute-le ! »

    Qu'est-ce que Abou Yazid avait a faire d'un fabricant de chaussure? A  Ecouter quoi?                                                                                             A cette époque, les Connaissances Mystiques de Abou Yazid (raa) étaient telles que tout le monde le connaissait comme étant un très grand Saint, c'est à dire quelqu'un qui avait experimenté les Réalités du Savoir Divin.
    Mais Abou Yazid(raa) n'est pas comme nous. Si un Maître nous dit aujourd'hui: «Va écouter un tel ! », nous lui repondrons: « Moi? Ecouter celui-là? Qui est-il? Il ne connait rien de l'islam et des sciences ! Il ne connait rien de la Loi Divine ou de la Juriprudence. Pourquoi devrais-je l'écouter? Non, non, envoyez-moi chez quelqu'un d'autre.» Et si vous dites à quelqu'un d'autre: « Oh un tel, va t'assoire pour écouter celui-ci ! », il dira: « Vais-je aller écouter quelqu'un qui ne connait que la Loi Divine et la Juriprudence? Qui? Ce fondamentaliste, ce fanatique? Pas besoin! Nous sommes des soufis. Nous sommes libérés de tout cela! » Ainsi chacun trouvera une excuse pour ne pas écouter. La confusion, la dissension et le chaos viennent précisemment de cela.

    Quelqu'un dira tout à l'heure: « Inch'Allah, les musulmans vont commencer à s'écouter et à s'entendre ! » Comment pourraient-ils s'entendre? Ils n'écoutent jamais! Si vous dites: " les musulmans vont se battre les uns contre  les autres ! ", je suis d'accord, mais écouter, non !  Parce que chacun pense qu'il a atteint le plus haut niveau, qu'il n'y a pas de niveau plus élévé. Toute la connaissance s'arrête à son niveau. « Certains aiment demander comment est-ce que le Seigneur s'asseoit sur le Trône »? (Ste20.V.5). Que Dieu nous pardonne ! 

     C'est tout ce qui les intéresse à savoir. Personne ne cherche à comprendre :« qu'au-dessus de chaque Etre de Science, se trouve un autre Etre de Science plus élevé »,     « au-dessus de chaque connaissance, se trouve une Connaissance plus élevée ». Il n'y a pas de limite à la Connaissance ! Ce que vous savez en comparaison à la Connaissance du Prophète (saw) et en comparaison à la Connaissance de Dieu, ne représente rien du tout.
    Donc, l'ordre pour Abou Yazid(raa) était d'aller écouter le fabriquant de chaussures. Avec toute sa Connaissance si élevée, Connaissance de la Loi Divine, ou du Savoir Externe, et Connaissance de la Réalité (Haqiqa) ou du Savoir Interne, Abou Yazid (raa) accepta l'ordre parce qu'il était humble. Il ne dit pas: « Pourquoi?» ou bien « Non ! ». Il était exactement comme le Prophète (saw) qui attendait (humblement) l'Ange Gabriel (as) pour recevoir les Messages Divins. Donc, il reçut cet ordre et c'était fini, il se dit: «Je vais suivre l' odre ! »
    Le fabriquant de chaussures que Abou Yazid Bistami(raa) devait aller rencontrer avait caché sa Station Spirituelle aux yeux de Abou Yazid(raa)  pendant de longues années! Abou Yazid (raa) était passé devant lui, à plusieurs reprises et n'avait jamais su qui il était, en dépit du fait qu' Abou Yazid(raa) est un des Saints de la Chaine D'Or, la Chaine Sacrée des 40 Grand-Saints les plus élevés dans la Présence Divine, car le Seigneur ne voulait pas qu'il connaisse celui-ci. Il l'avait mis à l'épreuve pour voir si il allait écouter Son Ordre ou pas. Dès qu'il arriva devant la boutique, le fabriquant de chaussures lui dit: « Oh Abou Yazid ! Je t'attendais depuis si longtemps ! Viens et asseois-toi à mes cotés ! » 
    Cette personne était un Pôle Spirituel de son époque (Qoutb). Il existe,en fait, 5 niveaux de Pôles Spirituels: Qoutb, Qoutb al Bilad, Qoutb al Irshad, Qoutb al Aqtab,et Qoutb al Moutasarrif. Chaque Pôle eçoit ses Secrets d'un des cinq Grands Prophètes. Le plus élevé des Pôles reçoit ses Secrets du Prophète Mouhammad (saw).
    Pendant trois longues heures, le fabriquant de chaussures donna un discours à Abou Yazid Bistami(raa). Lorsqu'il termina, Abou Yazid(raa) retourna à son école et dit à ses disciples: « Ce que j'ai appris durant ces trois heures et le Niveau que j'ai atteint en m'asseyant à coté de cet Ami de Dieu, je ne l'aurais jamais atteint, même si j'avais adoré le Seigneur nuit et jour, du temps d'Adam (as) jusqu'au Jugement Dernier

    Alors,quel enseignement peut-on tirer de ce récit ?


    «Crains Allâh(swt) car ses paroles vérités ! « wa ilâl-lâhi tourja'oul oimoûrou »

    wa 'âhiru da'awâhum anil-hamdu lil-lâhi rabbil âlamina !



    Commentaire de Rahmatoulahi (Kaolack) (03/02/2010 11:13) :

    Qu'Allâh'swt) nous guide et nous permet d'éviter les pièges de l'ego ! Puisse cet éloquent exemple nous servir de lanterne sur les sentiers obscurs de la spiritualité ou le combat entre le faux brillant de ce monde et l'âme est très rude et sans merci ! Allâh(swt) guide qui,il veut et égare qui il veut ! K'allâh(swt) fasse que nous soyons du nombre des guidés ! AMIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNEEEEEEEEE yAAAAAAAAA RAAAAAAAAABBB!!!!!!!!!




     

     

    Quelques oeuvres de Mawlana Cheikh Malick Sy (25 Fév.18855-27 Juin 1922)

    26/01/2010 08:11

    Quelques oeuvres de Mawlana Cheikh Malick Sy (25 Fév.18855-27 Juin 1922)


    Salamu'alayk,Chers frères et soeurs Tijâni !

    Le temps ne nous appartient pas ! Cherchons la Connaissance en suivant pas à pas les traces des grands savants (hommes et femmes) du passé.                                                                                                           Ceux par qui nous connaissons l'islam dans sa profondeur,l'islam dans son        « bâtine », l 'islam dans sa beauté,dans sa plénitude ! 

    Oui,l'islam est la religion d'Amour,de Bonté,de Paix ,de Pardon,de Partage et de Tolérance.  Et c'est cela l'islam du saint et béni prophète Sayidina wa Habibina wa Mawlana Mouhmmad(saw) que cherchons.  

    Je vous propose quelques oeuvres de Cheikh Malick Sy de Tivaouane (Sénégal) (radiyallahu ta'ala ane-hu) .

    Certains peuvent se poser la question de savoir qui est Cheikh El Hajj L'Imam Malick Sy ? 

    Il fut le  Khalife de la Tariqatou Tijaniyya pour le Sénégal,à son retour de la Mecque en 1888 jusqu' à son rappel à Allâh(swt).  Son érudisme dépassa les frontières de son pays et fut connu de tous.

    En Afrique subsaharienne, Malick Sy a beaucoup contribué à la propagation de l'islam et de la Tijaniyya ,confrérie soufie fondée par Sidi Ahmed Tijanî Hassani Chérif(raa).

    Fin lettré, auteur de plusieurs ouvrages dont «Qilâsu thahab», « l'or décanté ». c'est lui qui a œuvré pour la célébration du «Maouloud » parmi les musulmans du pays (où on l'appelle «gamou») , à tel point qu'au Sénégal cette fête musulmane célébrant la naissance de Mouhammad (saw) est surtout associée aux Talibés de Cheikh Ahmadat'Tijanî.

    Puis ,le 27 juin 1922, DIEU  cacha Cheikh Malick Sy du monde  et le monde de Cheikh Malick SY ,dans le «Zôhir» il repose à tout jamais àTivaouane .          Qu'Allâh azzawajal l'accuelle auprès du Prophète(saw) dans son «jannatu al-ilyine» .Amîne

    Son œuvre littéraire

    • «Ifham al munkiru jaani » (« réduction au silence du dénégateur ») : une défense de la Tijaniyya et de quelques points de vue jurisprudentiels (traduit en français par Rawane Mbaye)
    • «Khilaçu ez-Zahab» : une biographie rimée très complète sur le prophète de l'islam, Mahomet, et ses proches compagnons (notamment ceux issus de sa famille), régulièrement récitée lors des célébrations religieuses au Sénégal, particulièrement durant le mawlid (ouvrage traduit en français par Rawane Mbaye)
    • «Sharh Khilaçu ez-Zahab »: commentaire de cette biographie par l'auteur lui-même.
    • «Zajr Ul Qulûb» : un poème d'exhortations pieuses et ascétiques traitant de divers sujets.
    • «Adâb Ul Masjîd» : un poème traitant des convenances à respecter lorsque le fidèle se rend à la mosquée et y fait ses adorations.
    • «Al Hidâyat Ul Wildân» : un traité de théologie.
    • «Faakihatul Tullab : un précis sur la Tijaniyya, ses enseignements et ses pratiques (traduit en français par Rawane Mbaye)
    • «Diwan» : un recueil de poésie sur Mohammad(saw), Sidi Ahmad Tijani (raa), 'Umar Ibn Sa'îd Tall Al Futi(raa), et contenant d'autres connaissances islamiques comme l'héritage, la rhétorique et des conseils aux musulmans en général et aux fidèles tijanes en particulier.
    • « Khutbatul Jumu'a » : un prône de la prière du Vendredi
    • « Khutbatul 'I'dÏ» : un prône de la fête (tabaski et/ou korité)
    • «Kifayat ar-raghibîn » (« ce qu'il faut aux bons croyants ») : une série de textes à caractères jurisprudentiels et spirituels traitant de sujets variés (également traduit en français par Rawane Mbaye)

    J'espère que ces quelques nous permettront de nous orienter vers les sentiers de nos devanciers dans la foi et dans l  «'ihsanî ».

    Qu'Allâh(swt) sur le droit chemin !





     

     

    Allâh(swt) Dieu unique et créateur de l'islam !

    23/01/2010 13:59

    Allâh(swt) Dieu unique et créateur de l'islam !


    PRÉSENTATION

    Allah, Dieu unique et créateur de l'univers dans la religion musulmane. Le concept de divinité dans l'islam présente de nombreux points communs avec ceux du judaïsme et du christianisme. Dieu est considéré comme unique (ahad), parfait et éternel (samad), omnipotent et le créateur du cosmos. Les musulmans accentuent traditionnellement l'importance de l'unité et de l'unicité absolue de Dieu. Dans les polémiques qui opposent les différentes tendances islamiques, et celles qui séparent les musulmans des autres religions monothéistes, chacun a souvent accusé ses opposants de suivre des doctrines incompatibles avec l'identité de Dieu. On a privilégié ici l'interprétation mutazilite (IXe siècle), minoritaire au sein de l'islam, pour sa dimension critique en théologie.

    2 LES NOMS DE DIEU DANS L'ISLAM

    Des explications contradictoires sur les origines du mot arabe « Allah », qui est apparenté au nom donné à Dieu dans les autres langues sémites, ont été avancées. La plus reconnue indique qu'il s'agit de la contraction de al-ilah, « le dieu ». On suggère que les arabes païens de l'Arabie pré-islamique, bien que vénérant plusieurs dieux, ont fini par poser l'existence d'un dieu supérieur aux autres, souvent désigné simplement par « le dieu ». Mahomet (Mohammed) utilisa ensuite ce nom existant pour se référer au seul et unique Dieu dont il était l'un des Prophètes.

    L'islam emploie fréquemment d'autres noms pour se référer à Dieu. Ils expriment généralement des qualités ou caractéristiques particulières attribuées à Dieu. Parmi les plus connus, on peut citer ar-Rahman (« l'Origine ») et ar-Rahim (« le Compatissant »). On affirme généralement qu'il existe 99 noms par lesquels on désigne Allah, qui sont     « les plus beaux noms de Dieu ». Les musulmans se donnent fréquemment des noms patronymiques formés par l'un des noms de Dieu précédé du terme abd (« serviteur de ») : Abd Allah, Abd al-Rahman, Abd al-Rahim, etc.

    3 THÉOLOGIE : PUISSANCE DIVINE ET LIBERTÉ HUMAINE

    La formalisation d'une théologie développée et complexe, c'est-à-dire d'un ensemble d'écrits qui étudie les problèmes concernant la nature de Dieu et ses relations avec le monde, fut l'un des principaux soucis des successeurs de Mahomet, dans les premiers temps de la nouvelle religion. Dans la religion islamique, la théologie en qualité de discipline est généralement appelée kalam (littéralement « débat » ou « argumentation »). Les concepts, la terminologie et les thèmes du kalam influencèrent les théologies juive et chrétienne lorsqu'elles se sont développées en arabe dans le monde islamique.

    L'un des principaux problèmes abordés dans le « kalam» est la question de savoir si les actions humaines dépendent de la volonté humaine ou sont prédéterminées par Dieu? D'une part, Dieu est considéré comme la cause et le créateur de toute chose, qui sait et prévoit tout ; d'autre part, il est enseigné que Dieu tiendra les hommes pour responsables de leurs actes et les récompensera ou les punira selon le cas. Si l'on insiste formellement sur la puissance de Dieu, il existe un risque de le décrire comme omnipotent et donc source du Bien mais aussi du Mal, ce qui est évidemment sacrilège. Si l'on souligne la responsabilité humaine dans les actes, on court le risque de refuser la toute-puissance de Dieu.
    Certains théologiens musulmans rationalistes, en particulier ceux qui appartiennent à l'école de Mutazila, qui s'est développée au IXe siècle, insistent sur la libre volonté humaine. Ils avancent que la justice est une caractéristique nécessaire de toute définition de Dieu et que, puisque Dieu doit être juste, les êtres humains doivent pouvoir choisir entre le Bien et le Mal. Les opposants à la Mutazila soutiennent que cette opinion met des limites inacceptables à la puissance de Dieu, et que la justice n'est pas une abstraction de la volonté divine. Si Dieu l'avait souhaité, Il aurait pu établir un ordre moral, ce qui va à l'encontre de ce qui existe actuellement. Le devoir de l'Homme est d'obéir à la loi de Dieu telle qu'Il l'a révélée par le Prophète.
    Différentes positions de compromis cherchant à concilier l'omnipotence divine et la responsabilité humaine dans les actes ont été développées. La plus connue, adoptée par de nombreux musulmans sunnites, est associée à l'école d'al-Ashari. Elle affirme que Dieu est le créateur de toute chose et par conséquent la source suprême des actions humaines, mais l'individu est responsable de ses actes parce qu'il les « acquiert ». Ce concept d'« acquisition » est la caractéristique principale de l'approche d'al-Ashari du problème de savoir comment concilier l'omnipotence divine et la libre volonté humaine.

    4 LES ATTRIBUTS DE DIEU

    Un autre problème préoccupe les théologiens musulmans marqués par la philosophie et l'aristotélisme : peut-on dire que Dieu possède des « attributs » et, dans ce cas, comment les relier à la nature ou à l'essence divine ? Le kalam est né dans une atmosphère profondément influencée par les idées philosophiques de la Grèce antique et leur développement ultérieur. La différence qui existe entre l'essence et les attributs dans des entités fut une caractéristique de ces idées. En ce qui concerne Dieu, le problème était de savoir si on peut parler, par exemple, de Sa vue, de Son ouïe ou de Son Verbe sans impliquer qu'Il est plus qu'un. Si nous considérons que Dieu peut voir comme un attribut non créé, distinct de Son essence, comme le prétendent certains, nous disons effectivement qu'Il est plus qu'une entité existante non créée. Si être non créé est une caractéristique uniquement divine, nous dirions alors qu'il y a plus d'un Dieu. La doctrine mutazilite reconnaît à Dieu une transcendance absolue et les références anthropomorphiques du texte sacré sont à prendre au figuré et nécessitent donc une interprétation.

    Le Coran fait mention de la doctrine chrétienne selon laquelle Jésus est le Verbe de Dieu non créé : les théologiens qui rejetaient la possibilité d'attributs non créés distincts de l'essence divine peuvent avoir été influencés par le désir d'éviter ce qu'ils considéraient comme du polythéisme dans la doctrine chrétienne de la Trinité. Une fois encore, l'école théologique de Mutazila, qui insistait sur l'unité divine et la divine justice, fut la première à rejeter la possibilité que Dieu ait possédé des attributs non créés distincts de Son essence.

    Le débat sur les attributs présente de nombreux aspects. Il a été associé à une discussion sur la question de savoir si le Coran est créé ou non créé ? Dans la religion islamique, le Coran est considéré comme la parole de Dieu (kalam Allah). Comme le Verbe est un attribut, l'école de Mutazila et d'autres ont souligné le fait que le Coran ne peut pas être non créé mais a été créé par le temps. Les traditionalistes refusèrent d'accepter cette théorie, et furent amenés à contredire la Mutazila en affirmant que le Coran est non créé. Ils remportèrent finalement le débat, et leur opinion fut acceptée dans la théologie de l'islam sunnite. D'autres groupes musulmans ont admis que le Coran a été créé avec le temps.

    5 COMMENT PARLER DE DIEU ?

    L'un des autres aspects de la discussion concerne la forme de langage employée pour parler de Dieu. Les monothéistes se satisfaisaient généralement de parler de Dieu de manière anthropomorphique. Dans la Bible et le Coran, Dieu est décrit siégeant sur un trône, la main tendue, avec un visage, etc. La Mutazila et ceux qui partageaient ses opinions considérèrent cette forme de langage comme inappropriée et inacceptable. Elle implique à la fois que Dieu possède des attributs et, comme on le compare à sa création, que ceci mène à une conception trop limitée de la divinité. Certains ont avancé, comme les adeptes chrétiens de la via negativa, que personne ne peut voir la face positive de Dieu mais seulement ce qu'Il n'est pas. Un débat, en rapport avec cette discussion sur le langage anthropomorphique, s'est développé pour savoir si le croyant verrait Dieu après la mort. L'opinion traditionnelle, qui se réfère, pour preuve, à un verset coranique, prétend que oui ; la Mutazila, elle, pensa que cette conception impliquait une idée fausse sur la nature de Dieu et tenta d'expliquer le verset du Coran comme une sorte de métaphore.

    Comme dans le débat relatif à la prédétermination divine et la libre volonté humaine, le contraste initial absolu entre l'école de Mutazila et ses opposants traditionalistes a finalement entraîné différentes traditions de compromis. Les traditionalistes ont insisté sur la réalité des attributs, mais sans préciser comment elle intervenait et sans établir de comparaison entre Dieu et ses créatures. Les adeptes d'al-Ashari ont plus tard formulé une doctrine qui admet la réalité des attributs dans l'essence divine et ont insisté sur le fait qu'ils ne sont pas identiques à Dieu mais également non distincts de lui.

    Ces débats n'ont pas été menés à un niveau purement intellectuel et théorique. Ils étaient liés aux conflits politiques qui concernaient le problème fondamental de la nature et de la source de l'autorité religieuse dans l'islam. Dès le Prophète, l'islam s'inscrivait dans une histoire où le politique et le religieux étaient indissociablement liés. Dans la première moitié du IXe siècle, la Mutazila fut soutenue par le califat, et sa doctrine théologique considérée comme l'orthodoxie. Cependant, leurs opposants traditionalistes qui refusaient également que les califes disposent de l'autorité religieuse l'emportèrent finalement. Leurs idées devinrent dominantes dans l'islam sunnite, où elles continuèrent à être développées et systématisées de façon de plus en plus complexe. De nombreux points de vue de la Mutazila furent adoptés par le chiisme et d'autres groupes opposés aux sunnites.

    Dans les premiers siècles de l'islam, l'existence de Dieu était simplement admise comme un fait évident. Vers le XIe siècle (Ve siècle de l'Hégire), cependant, le développement de la philosophie par quelques penseurs musulmans parut ne pas rendre l'existence de Dieu nécessaire. À cette époque, les pensées philosophiques avaient été fortement influencées par l'aristotélisme, et Aristote semblait enseigner que le monde était non créé et éternel. C'est probablement pour lutter contre cette doctrine que différents arguments en faveur de l'existence de Dieu furent exprimés. Ils ressemblent beaucoup à ceux que l'on trouve dans la théologie chrétienne : des arguments soulignant le besoin d'une cause initiale, des arguments concernant le conception de l'univers, d'autres fondés sur la caractère entièrement contingent des choses créées.

    Wa salam


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    Barakallahu fikoum !





     

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