|
[ Photos ] [ Soufisme-citations ] [ DIWAN ] [ Questions à la Tijaniyya ] [ Informatique ] [ Rappels&Sagesses ] [ Fiqh-Jurisprudence ] [ Al-Hissane ] [ hadiths ]
|
|
|
|
le Prophète Muhammad(saw)De la naissance à la révélation
24/10/2007 20:11
De la naissance à la révélation
Le Prophète (saw) est né en Arabie en 570/571 (l'année de l'éléphant) à l'écart de toutes civilisations, à La Mecque (appelé aussi par sa position géographique selon les vieux continents "le nombril de la Terre") .
L' Arabie était une contrée déserte partagée par des tribus qui se guerroyaient continuellement. Même les armées puissantes et organisées romaines ou autres ne cherchèrent pas à coloniser ce territoire. Rien que du sable et une ignorance profonde. La Mecque, cité marchande n'abritaient pas moins de 360 dieux de toutes sortes. Sa naissance fut accompagnée de miracles.
Il ne connut pas son père, Abdallah Ben Abdelmottalib, qui décéda quelques mois avant sa naissance d'une maladie. Il fut confié par sa mère Amina dès son jeune âge à une nourrice du nom de Halima .Et c'est durant cette période que l'enfant fit la rencontre avec l'Ange Jibril (as) qui lui ouvrit la poitrine, lui lava le coeur et en sortit une boule noire. (voir sourate Nachra n° 94).
Il retourna pour peu de temps auprès de sa mère qui décéda alors qu' il n' avait que 6 ans. Il fut confié à son grand père Abdelmottalib qui mourrut quelques temps après. Finalement, ce sera son oncle paternel Abou Talib qui le prendra sous sa responsabilité.
CE QU' IL FAUT EN TIRER :
Les ennemis de l' Islam ne pouvaient pas dire que le Prophète(saw) fut influencé par ses parents pour un quelconque pouvoir car il n'eût aucune éducation de leur part.
Durant son séjour chez la nourrice, le clan qui accueillit l'enfant, fut surpris de constater le retour de la prospérité au niveau de leur bétail, cultures... La bénédiction d'Allah(swt) accompagnait l'enfant là où il se trouvait et Mohamed(saw) était celui qui était protégé.
La rencontre avec les Anges fut bien réelle et la poitrine lui fut réellement lavé. Cela prouve que Mohamed(saw), enfant, était destiné à un grand avenir, et qu' il avait été choisi pour une tâche noble. Certains musulmans qui ont rédigés des biographies du prophète(saw) estiment que le miracle de l'ouverture de la poitrine n' est pas à prendre au premier degré et qu' il ne s'agit en fait que d'une image, d'une métaphore. Ces affirmations sont non fondées. Car Anas (raa) grand Compagnon du Prophète (saw) a dit dans un hadith rapporté par Bokhari qu'il avait vu la cicatrice sur la poitrine du Messager (saw).
Le Prophète (saw) fut recueilli par son grand-père (Abdelmottalib) puis par son oncle paternel Abou Taleb qui veillera à le vêtir, le nourrir. Plus tard dans sa mission prophétique, Mohamed (saw) comprenait l'importance du respect de l'orphelin car il avait lui même connu cette situation.
Après avoir mené son adolescence, il fit plus tard la connaissance de Khadidja pour laquelle il travaillera en tant qu' Intendant de ses affaires commerciales.
Il épousera Khadidja à l' âge de 25 ans alors qu' elle en avait 40. Son attirance pour Khadidja résidait dans le fait qu' elle possédait de nobles qualités et une vertue exemplaire. Il prit soin de choisir son épouse sur des critères moraux et pour Khadidja, la démarche était exactement la même, elle avait vu en Mohamed (saw), un homme sincère, juste ayant des qualités nobles, aimé des Mecquois.
Les jeunes de son âge s'étonnaient du choix qu' il avait fait, car ces derniers vêtus de la mode de l'époque s'adonnaient au libertinage et préféraient épouser de belles femmes, jeunes sans se soucier de leur moralité , et par ailleurs, ils changeaient souvent de femmes, tout cela pour le plaisir de la chair.
Nous retrouvons de nos jours ces mêmes symptômes dans la jeunesse, une grande majorité des jeunes recherche la beauté physique ou s'adonne au libertinage créant souvent un grave malaise au sein du couple ou engendrant de graves répercussions sociales au niveau national (plus d'un tiers des couples en France se séparent dont un sur deux à Paris).
Sa vie de couple avec Khadidja se passait très bien.Le prophète Mohamed (saw) continuait les affaires commerciales et par ailleurs il réglait les litiges entre les gens. Son sens de la Justice lui avait valu le surnom de "Al Amine" (le digne de confiance). Ce passage nous démontre comment les gens aimaient Mohamed (saw) et n' hésitaient pas à lui confier des dépôts de toutes sortes.
A l'approche de la quarantaine, Mohamed (saw) prenait l' habitude de se retirer à l' extérieur de la ville et il se réfugiait sur une Montagne où il y méditait longuement. Cette retraite spirituelle lui était nécessaire, car il ressentait un certain mal à l'aise à La Mecque. Il cherchait à s' oxygéner de tous les maux qui frappaient la ville, bien qu' il fut toujours protégé du vice et de la turpitude.
En Effet, étant adolescent, Mohamed (saw) voulut se rendre à une fête et il fut pris d'un sommeil inexplicable, si bien qu' il ne put assister à l' évènement et ceci se produisait à chaque fois qu' il était proche de festivités. Allâh le Très Haut écarta son futur Prophète de tout vice et cela depuis sa naissance (l'ouverture de la poitrine).
Mohamed se retira à son habitude sur la Montagne, plus précisément à la grotte de Hira lorsqu' il fit la rencontre avec l'Ange Jibril (as). C' est à ce moment que se fera la révélation des cinq premiers versets du Qoran (sourate Alaq n° 96 du Qoran).
L 'Ange lui dira alors:«Je suis Jibril envoyé par Ton Seigneur et tu es le Prophète qu' il a choisi ». Après avoir reçu la révélation, le Prophète (saw) rentra chez lui, effrayé, apeuré et demanda à sa femme Khadidja de le couvrir.
CE QU' IL FAUT EN TIRER :
Il est bon pour le Musulman de se retirer de temps à autre afin qu' il réfléchisse et médite sur lui même, son environnement. Actuellement, notre grotte représente la Mosquée où il est bon de s'y rendre afin de se retirer de ce monde matérialiste et donner ainsi à son âme sa nourriture spirituelle.
Allah (le Très Haut) a révélé comme premier mot "Iqra" (Lis !) c'est à dire qu'Il invitait les Hommes et les Femmes à la science, car sans science, comment connaître notre Créateur et comment comprendre sa foi et le but des actes d'adorations.
Il est obligatoire à tout musulman de s'éduquer qu'il soit homme ou femme. L'éducation peut se faire par les Livres, les rencontres, les K7 audios ou vidéos...
Si le Prophète(saw) avait inventé cette histoire de toutes pièces, il n' aurait pas pu dire à sa femme Khadidja la peur et la crainte qu'il ressentait car elle le connaissait trop bien puisqu'elle vivait déjà avec lui depuis 15 ans. De plus, Mohamed (saw) jouissait avant cet évènement d'une confiance totale de tous les Mecquois, pour preuve ils le surnomèrent 'le digne de confiance". Il n'était pas homme à inventer, fabuler, il était reconnu par tous et toutes comme étant sincère, loyal et véridique.
Il faut noter le rôle de l'épouse, donc de l' importance de la femme qui est source de paix pour l' Homme. En effet, le Prophète (saw) se réfugia auprès de sa femme et trouva en elle le réconfort. Allah le Très Haut a dit : "Parmi Ses signes est qu' il vous a créé à partir de vous mêmes des épouses afin que vous trouviez auprès d' elle le calme et le gîte et qu' Il a établi entre vous des liens de tendresse et de miséricorde. Il y a en cela des signes certains pour des gens qui méditent" (sourate 30 verset 21)
La période mecquoise:
Lorsque le Prophète (saw) reprit ses esprits, il commença à former un petit groupe de personnes. Ces personnes se réunirent en secret pendant trois ans à la maison d' Al Arkam. Ces compagnons furent formés par le Prophète (saw). A l' issue de ses trois années, Allah le Très haut donna ordre à son Prophète (saw) de diffuser le message en public. Lorsque les compagnons eurent connaissance de cet ordre, ils s'exécutèrent et commencèrent à clamer l' Unicité d'Allah dans la ville. Le Prophète (saw) et les Compagnons eurent en retour des jets de pierre, des insultes, des crachats de la part des Mecquois. Les plus faibles d' entre les compagnons furent torturés (tel que Bilal) pour qu' ils renient, beaucoup moururent sous la torture (Somaya mère de Amar ben Yasser). Le Prophète (saw) leur enjoint de quitter La Mecque et de se rendre en Abyssinie (Ethiopie actuelle) afin de s'y réfugier dans l'attente d'une situation meilleure.
CE QU' IL FAUT EN TIRER
Le Prophète forma tout d'abord un groupe de personnes. Il constitua un groupe solide et uni. Il était nécessaire de créer un petit noyau de Musulmans forts afin qu' ils soient prêts à affronter les épreuves difficiles qui les attendaient.
L' appel en public ne s'est pas fait n' importe comment. le Prophète a agit sur ordre de son Seigneur. Il s' est fait ensuite avec un groupe éduqué et formé. De nos jours, il est nécessaire que les Musulmans qui appellent à l' Islam le fasse avec science et qu' ils aient été formés à ce travail. Malheureusement, beaucoup de personnes appellent à l' Islam sans une grande connaissance de base et ils répandent des erreurs ou au contraire font fuir les personnes loin de l' Islam.
Les tortures qui ont suivis montrent le degré de foi que possédaient les Compagnons, ils étaient prêts spirituellement à ce genre de situation, ils n' avaient point peur des pierres qui les atteignaient, ni des Qoreich qui les attaquaient. Somaya mère de Amar ben Yasser fut la première martyre de l' Islam, ceci démontre à nouveau la place que tenait cette femme au sein de ce groupe solidaire. Hommes et Femmes sur un même pied d'égalité, sur le même rang en train de clamer la Grandeur de leur Créateur. Les Compagnons ne regardèrent pas s' il s'agissait d' une femme, ils virent en elle, la porteuse d' une foi solide à toute épreuve.
L'exil des plus faibles vers l'Abyssinie démontre le sacrifice des Musulmans. Ils quittèrent leur terres, leur familles, leur biens pour la sauvegarde de leur foi. Le Prophète (saw) savait que ses Compagnons seraient bien accueillis en cette terre chrétienne. Le Prophète aurait pu partir avec eux, mais il n'en fit rien, il resta à La Mecque avec tout ce que cela pouvait comporter d'épreuves de la part des Qoreich. Ceci nous démontre que le Prophète (saw) n'agissait pas de sa propre personne mais qu'il obéissait aux ordres de Dieu.
Lorsque le Prophète (saw) et ses compagnons qui n'étaient que 40 eurent fait l'appel en public, les Qoreich ne tardèrent pas à se poser des questions de toutes sortes. Ayant constaté leur impuissance en usant de la force, ils décidèrent de se rendre chez Abou Talib l'oncle paternel du Prophète (saw) afin que ce dernier exercent des pressions sur son neveu. Les Qoreich proposèrent à Mohamed (saw) l'argent, les femmes, le pouvoir. Le Prophète leur répondit "Même s'ils me mettaient le soleil dans la main droite et la Lune dans la main gauche, je n'abandonnerai pas ma mission".
Les Qoreich se sentirent humiliés et ridiculisés. Ils demandèrent au clan des Bani Hachim (d'où est issu le Prophète) de leur livrer Mohamed (saw) afin qu'ils en disposent comme bon leur semble. Le clan refusa de leur livrer leur sang et leur chair et eurent comme sanction de quitter La Mecque. Ils séjournèrent pendant plus de trois ans dans le désert, retranchés à l'extérieur de La Mecque, sans compter sur l'aide des Mecquois. Ils durent faire face à l'ardeur du soleil, à la froideur des nuits, à la faim, la soif... C'est durant ce "blocus" que le Prophète (saw) perdra son oncle Abou Talib et sa femme Khadidja (après 25 ans de mariage).
CE QU' IL FAUT EN TIRER
L'utilisation de la force par les Qoreich n'a fait que renforcer la foi des Musulmans et l'effet fut tout le contraire escompté par les Qoreich. Ce passage nous apprend que nous devons agir de la sorte. Travailler sincèrement pour l'au-delà demande beaucoup de sacrifices, et de grandes épreuves qui doivent nous apprendre à patienter. Ces épreuves ne constituèrent en aucun cas une barrière mais bien au contraire un tremplin pour leur foi et leurs actions.
Les Qoreich décidèrent de marchander avec le Prophète (saw) en lui proposant les biens de ce monde. Ils furent étonnés de la réponse du Prophète (saw). Ce passage démontre que Mohamed (saw) n'agissait pas pour l'obtention des biens éphémères de ce bas-monde. Nous verrons dans d'autres évènements ultérieurs la preuve de ces propos. Beaucoup d'orientalistes affirment que Mohamed fut uniquement un grand homme politique qui a rassemblé sous la même bannière des tribus qui se guerroyaient sans cesse. Fausses affirmations que tout cela, il est clair et évident et cela sans faire la preuve par quatre que Mohamed (saw) a été épaulé par une force supérieure.
L'expulsion des partisans de Mohamed (saw) nous révèle la force, la fraternité du groupe. Cette épreuve fut difficile et nous montre de plus la patience des Musulmans. S'ils l'avaient voulu, ils auraient pu livrer à tout instant le Prophète Mohamed (saw) pour que cesse le calvaire, mais rien à faire ! Ce passage nous démontre une fois de plus que le Prophète (saw) aurait pu accepter le retour à La Mecque contre l'étouffement du message qu'il devait apporter. Est ce qu'un homme normal aurait pu patienter trois années dans la douleur, patienter 1095 heures dans la chaleur et le froid du désert, 26 280 heures dans la faim...
La perte de son Oncle et de sa femme Khadidja fut une épreuve supplémentaire que dut affronter le Messager d'Allah (saw). Ce passage est important car il nous révèle que le Prophète (saw) n'est qu'un avertisseur et que la guidée ne lui appartient pas car son Oncle Abou Talib mourut non Musulman. Allah (swt) dit dans le Coran : "Rappelle, car tu n'es là que pour rappeler " (verset 21/88)
et Allah (swt) dit également : "C'est à Nous qu'appartient la guidée" (verset 12/92).
Par ailleurs, la protection dont jouissait le Prophète Mohamed (saw) de son Oncle démontre que toute force ne vient que d'Allah. Ceci permet de couper court à toutes les attaques calomnieuses à l'encontre du Prophète (saw). Certaines personnes peu scrupuleuses n'auraient pas hésité à dire que le Prophète (saw) était peureux et qu'il se réfugiait auprès de son Oncle en usant de ce droit pour propager le message de l'Islam. Allah le Très Haut est Celui qui protège ! Nul autre Protecteur si ce n'est que Lui !
Après cette épreuve douloureuse, le Prophète (saw) savait qu'il pouvait être à tout moment tué par les Qoreich. Il décida de se rendre à Taïf (120 km est de La Mecque) avec Zeyd Ibn Haritha, dans l'espoir que cette petite ville accepte le message de l'Islam. Il furent reçus par les pierres et les insultes, ce fut pour le Prophète (saw) le jour le plus amer de son existence. Il se réfugia dans un jardin et commença à invoquer Dieu et il dit ce qui suit :"O mon Dieu, je me plains à Toi de mon incapacité, ma maladresse et ma faiblesse envers mes semblables, O Le Plus Miséricordieux des Miséricordieux, Tu es le Seigneur des opprimés et mon Seigneur. A qui me confies-tu ? à des étranger qui me maltraitent ou à des ennemis qui m'humilient ? Tout cela m'est indifférent pourvu que tu ne sois pas en colère contre moi. Je me réfugie auprès de la lumière de Ta Face qui éclaire les tnéèbres, je préfère souffir dans la vie présente et l'au-delà que de Te voir en colère contre moi. Je demande Ton pardon jusqu'à ce que tu m'agrées. Il n'y a de force et de puissance qu'en Toi".
Les propriétaires du jardin le prirent en pitié et envoyèrent un jeune homme Chrétien originaire de Ninive, lui offrir du raisin. Le Prophète (saw) conversa avec cet homme et lui apprit qu'il était envoyé par Allah tout comme avait été envoyé le Prophète Younous (Jonas -as-) au peuple de Ninive.
Sur le chemin du retour à La Mecque, le Prophète (saw) fit halte à Nakhlé, y fit la prière et récita le Coran. Un groupe de djinns écouta la récitation, se convertit et se rendit vers son peuple pour y précher l'islam. Arrivé à La Mecque, le Prophète (saw) entra chez lui et durant la nuit, l'Archange Jibril (as) le prit avec lui pour un voyage de La Mecque à Jérusalem et ensuite commença l'Ascension jusqu'à la limite des Cieux.
Durant ce voyage qui se fit âme et corps, le Prophète (saw) reçut le deuxième pilier de l'islam : la Prière.
De retour dans la même nuit à La Mecque, le Prophète (saw) fut interrogé avec moquerie le matin par les Qoreich. Ils se moquèrent bien entendu de lui lorsqu'il affirma avoir effectué le voyage. Il décrivit pour preuve et avec l'aide de Dieu les détails du reste du temple de Jérusalem et décrit également une caravane qui devait se présenter à La Mecque dans la journée. Les Qoreich furent frappés de ces révélations mais leur orgueil leur refusait d'admettre la vérité.
CE QU' IL FAUT EN TIRER :
Ces passages démontrent à nouveau la difficulté de la transmission du message. La morale de tout cela est que les épreuves et les obstacles qui peuvent entraver le chemin de la mission de l'Islam ne doivent guère nous empêcher d'avancer ; ni nous inciter à la paresse et au découragement car quiconque s'appuie sur Allah puise en lui une grande force qui l'éloigne du désespoir et le conduit à la victoire d'une façon certaine.
Seuls les obstacles et les épreuves qui s'opposent à la réalisation des principes non recommandés par Allah peuvent être générateurs de désespoir, de découragement et de paresse. Car dans ce cas, l'Homme ne s'appuie que sur sa propre force en ne comptant que sur lui-même et n'agit que dans un cadre précis spécifiquement humain. Il est naturel qu'une souffrance prolongée et de de dures épreuves le découragent et le fatiguent vu le caractère limité de l'endurance humaine.
Ne fusse pas une victoire pour le Prophète (saw) que la présence des Djinns lors de la récitation du Coran. En effet à défaut d'acceptation du message par les gens de Taïf, ce sont un groupe de Djinns qui l'ont accepté.Ce passage nous démontre également l'existence des Djinns et nous apprend que ce monde qui est hors de notre portée visuelle a aussi eu des Messagers parmi les leurs.
Le voyage et l'ascension du Prophète (saw) fut un grand miracle non reconnus bien sûr par certains orientalistes, la non reconnaissance de ce miracle conduirait bien sûr à mettre en doute la révélation de la prière et toutes les autres révélations. Ceci bien sûr était l'objectif de ces orientalistes et certains Musulmans tombèrent bien entendu dans le piège. An Nawawi affirme :" la vérité que reconnaissent la plupart des théologiens musulmans anciens et modernes est que le prophète (saw) fit effectivement le Voyage nocturne en se déplaçant corporellement, ce que prouvent aussi toutes les traces de ce voyage avec une évidence qui ne prête guère à équivoque pour celui qui les recherche et les étudie".
Ce miracle fut un réconfort donné par Allah à son Prophète. Dans un long hadith, le Prophète nous décrivit son cheminement à travers les cieux avant de recevoir l'obligation pour la communauté de faire cinq prières quotidiennes répartis dans le jour et la nuit. Par ailleurs, les Qoreich furent surpris des détails apportés par le Prophète (saw) sur le voyage, ils savaient pertinemment qu'il disait vrai.
La prière n'a été révélé qu'à cet instant, et comme nous le verrons plus tard, les obligations cultuels ont été révélés en majorité à Médine. A La Mecque, le Prophète (saw) sur ordre d'Allah a appris aux Musulmans la compréhension des piliers de la foi et non au départ une pratique aveugle. Ceci est important pour tous les prêcheurs de l'Islam, car certains malheureusement insistent dans leur travail sur la pratique, alors que les éléments de la foi sont mal ancrés.
Pour en revenir à la prière, ceci nous montre le caractère spirituel de ce pilier. Le Prophète (saw) a du s'élever pour l'obtenir et ceci nous interpelle sur l'élévation du musulman lorsqu'il fait la prière. A noter, que ce fut la seule obligation cultuelle qui ne fut point révélée sur terre.
Le prophète (saw) continuait toujours son rôle de prédicateur aux caravanes ou aux différentes tribus qui se présentaient à La Mecque et bien sûr comme à son habitude son oncle Abou Lahab le suivait à la trace et dénigrait son travail. A un endroit nommé Aqaba, le Prophète (saw) rencontra un groupe de Ansars (médinois) qui se convertirent à l'islam. Les Ansars savaient d'après les écrits que détenaient les Juifs de leur ville que viendrait un Prophète, ils virent en Mohamed (saw), l'homme annoncé. Dès lors, le Prophète chargea Mossâb ben Omaïr de se rendre à Médine et de leur apprendre le Coran et de leur enseigner l'Islam. L'année qui suivit un autre groupe d'Ansars se présenta à nouveau à lui et se convertit.
Les Qoreich agacés par le Prophète (saw) se résignèrent à le tuer dans son sommeil. Ils décidèrent que chaque fils de Clan tuerait en même temps le Messager d'Allah (saw) ceci rendant la vengeance impossible. Lorsqu'ils décidèrent de passer à l'acte, ils trouvèrent Ali Ibnou Abi Taleb allongé dans le lit à la place du Prophète (saw). Le Messager (saw) avait reçu l'ordre d'Allah de quitter La Mecque et de se rendre à Médine. Avant d'entamer le voyage, Le Prophète chargea Ali de restituer aux légitimes propriétaires les biens qu'on lui avait confié et veilla à ce que les Musulmans aient quitté La Mecque. Par la suite, l'Envoyé d'Allah (saw) accompagné d'Abou Bakr partit vers Médine.
CE QU' IL FAUT EN TIRER :
. On remarque que la situation du Prophète (saw) est ici en train de changer en sa faveur. La patience a donné ses fruits et la mission a commencé à récolter ce qu'elle avait semé. Nous avons vu que le Prophète (saw) ne limita pas sa mission aux seuls Qoreichites qui n'épargnaient aucun effort pour le persécuter, mais qu'il interceptait les tribus venant de l'extérieur de La Mecque.
. Les fruits récoltés démontrent que l'adhésion à Dieu ne s'accomplit pas sans effort. L'homme sincère ne se distingue de l'hypocrite qu'au prix de la souffrance et du martyr. Il n'est pas juste de gagner une cause sans peine, de rapporter un butin sans en payer la taxe [ Par contre, rapporter un butin en payant la taxe, c'est juste. Donc faire du butin, c'est à dire piller, c'est pas un problème : il faut juste payer la taxe islamique et c'est bon. Cool.]
. La profession de foi en l'islam des notables médinois ne se limita pas à prononcer les deux chahada, elle exprimait une conviction intérieure venant du coeur, manifestée par la parole. Elle était un engagement à remplir toutes les obligations incluses dans l'allégeance au Prophète (saw).
. Le Prophète (saw) envoya Mossab ben Omaïr à Médine en qualité de premier ambassadeur de l'Islam. L'envoyé d'Allah (saw) choisit avec soin un homme cultivé, patient, connaissant sa religion. De nos jours, beaucoup d'hommes parcourent la Terre en propageant le message de l'Islam mais ont-il été au préalable formés ? malheureuseusement pour une grande majorité, non ! Cela nous apprend également que le travail de propagation de l'islam n'incombaient pas seulement au Prophète (saw) et aux Envoyés de Dieu.
. On déduit de l'hégire deux devoirs légitimes :
* la nécessité d'émigrer d'une terre hostile à une terre d'accueil. Une terre hostile désigne tout endroit dans lequel le Musulman ne peut guère accomplir les rites imposés par l'Islam comme la prière, le jeûne...
* Le devoir de solidarité entre les Musulmans quelques soient leur nations tant que cette solidarité est possible. Imams et Savants s'accordent à accuser d'un péché grave ceux qui peuvent délivrer leurs frères musulmans de l'oppression où qu'ils se trouvent et choisissent de s'en abstenir.
. Nous voyons à travers l'Hégire que Dieu nous recommande de sacrifier nos biens et notre terre pour la cause de la doctrine et de la religion de l'Islam au cas où cela s'avère nécessaire.
. Le fait que le prophète (saw) ait laissé Ali (raa) à La Mecque pour restituer les dépôts à leurs propriétaires prouve indiscutablement que les polythéistes se contredisaient. Il le démentaient et l'accusaient de sorcellerie et d'imposture mais il était le seul homme assez honnête pour se voir confier leurs biens. C'était bien la preuve que leur incroyance ne résultait nullement de leur méfiance à son égard, mais plutôt de l'orgueil. Ils craignaient que la vérité qu'il leur apportât ne leur fit perdre leur influence et leur autorité.
. Le Prophète (saw) partit en dernier pour Médine. Il savait que sa vie était menacée mais il savait également qu'il était le Protégé d'Allah. Si le Messager (saw) était, comme prétendent les ennemis de l'Islam, Un homme visant les biens de ce monde serait il resté à la merci de ses ennemis ?
L'arrivée à Médine :
A son arrivée à Médine, le Prophète (saw) commença par établir les fondements primordiaux du premier Etat musulman. Pour cela, il accomplit les actes suivants :
* La construction de la Mosquée, * La création d'un esprit de fraternité entre les musulmans (Mohajirines) et les Ansars (Médinois), et * La rédaction d'une constitution qui règlerait la vie des musulmans et clarifierait leur relations avec les autres communautés en particulier les tribus Juives.
CE QU' IL FAUT EN TIRER :
* Le système islamique et sa morale recommandent de faire partout régner l'esprit de l'égalité et de la justice parmi les Musulmans. Mais la propagation de cet esprit ne pourrait pas s'accomplir si les Musulmans ne se rencontraient dans la Maison de Dieu pour lui offrir tous ensemble le même culte et l'aimer, Lui, l'Unique Dieu d'un même amour. Si chaque Musulman priait seul chez lui, il aurait beau s'incliner et se prosterner devant Dieu, l'égalité et la Justice ne triompherait jamais dans une telle société, de l'orgueil, de la vanité et de l'égoïsme des individus.
* Le Prophète (saw) établit l'entente et la fraternité parmi ses Compagnons, Mohajirines et Ansars sur la base de l'égalité et de la justice, au point qu'ils pouvaient hériter les uns des autres après la mort. Ainsi, le lien de fraternité était plus fort que celui du sang. (A noter que l'héritage basé sur la fraternité morale fut abolie quelques temps après). Ceci nous apprend que l'Etat ne peut survivre sans l'unité et la solidarité nationales, qui n'existent pas sans la fraternité et l'amour partagé. Une société dénuée d'amour ne saurait s'unir autour d'un seul principe et tant qu'il n'y a pas d'union, l'Etat de droit ne peut se former.
* Concernant la Constitution qui fut établie ceci nous montre que l'Etat islamique et sa législation n'auraient pu trouver un cadre adéquat qui leur permettent de se stabiliser en l'absence de cette Constitution établie par le Prophète (saw). Ce document révèle toute l'ampleur de la justice dont fit le Prophète (saw) en traitant avec les Tribus Juives. Malheureusement, Les tribus juives trahiront ce pacte ce qui obligea les Musulmans à ne plus tenir leurs engagements vis à vis d'eux.
* La nation islamique s'édifia sur une base solide à la lumière des clauses de cette Constitution en y adhérant fortement et en les appliquant à la lettre. la Communauté islamique ainsi confirmée et renforcée s'étendit à l'Est et à l'Ouest du monde [ mais pas trop vers le nord ni vers le sud parce que au delà du cercle polaire le soleil ne se couche plus et alors les musulmans meurent de faim en faisant ramadan... ] offrant la civilisation la plus authentique que l'humanité ait jamais connue.
La bataille de Badr :
Alors que les Musulmans avaient fait l'hégire, Les Mecquois n'hésitèrent pas à s'approprier les biens qu'ils avaient laissé à La Mecque et allaient les vendre en Syrie. Les Mohajirines demandèrent au Prophète (saw) de combattre pour leurs droits. Le Prophète (saw) n'en fit rien jusqu'au jour où Dieu le Très Haut lui en donna l'ordre par la révélation. Le Messager de Dieu (saw) et ses partisans partirent au soir du vendredi 17 du mois de ramadan en l'an II de l'hégire, ils étaient environ 314 hommes accompagnés de 70 chameaux dont chacun portait trois hommes à tour de rôle.
Ils allaient pour intercepter la caravane d'Abou Sofiane qui s'en retournait à La Mecque. Bien entendu, les Mecquois virent en cela l'occasion de combattre les Musulmans et de les exterminer, aussi, ces derniers composèrent une armée trois fois plus nombreuses et étaient dotés d'un armement supérieur. En outre, ils dépêchèrent Abou Jahl vers Abou Sofiane pour que ce dernier joignent ses forces à l'armée mecquoise. Abou Sofiane préféra esquiver la bataille pour sauver les biens qu'ils transportaient et il emprunta un autre chemin.
Pendant ce temps là, les Musulmans, mis au courant par leurs espions, hésitèrentdans la décision à prendre : Intercepter la caravane ou bien combattre l'armée mecquoise. Après une concertation faite à la demande du Prophète (saw), Mohajirines et Ansars décidèrent de combattre l'armée mecquoise. La stratégie adoptée par les Musulmans consista selon les suggestions d'Al Habab (raa) d'aller au puits le plus proche de l'ennemi (le puits de Badr) et de dessécher les autres puits, obligeant les Mecquois à se rendre à l'endroit choisi et les laissant de plus dans une soif extrême.
Le Prophète (saw) implora Dieu en ces termes "O Dieu, voici Qoreich venant défier et démentir Ton Prophète, dans sa vanité et son arrogance. Accorde moi le soutien que Tu m'as promis. Fais que nos ennemis soient vaincus en l'espace d'un matin...". Par ailleurs, le Prophète (saw) rassura ses Compagnons en leur promettant le soutien de Dieu et s'exprima à eux en disant "Tel polythéiste mourra ici, un tel mourra là en posant la main sur la terre à tel ou tel endroit".
Lorsque la bataille commença, le Prophète (saw) prit une poignée de sable et la jeta en direction des polythéistes qui en eurent les yeux remplis. Les Musulmans sortirent vainqueur de la bataille en ayant eu l'aide de Dieu qui leur envoya en assitance mille anges. Les Musulmans eurent 15 martyrs, et comme le Prophète l'avait prédit, à chaque endroit qu'il avait auparavant désigné se trouvait un polythéiste mort.
Le Prophète (saw) s'adressa aux polythéistes morts en leur disant "O untel, O untel... Vous auriez dû écouter Dieu et son Prophète. Nous autres, avons obtenu ce que Dieu nous avait promis ! En est-il de même pour vous ? Omar lui dit "Tu t'adresses à des corps sans vie !" Le Messager lui répondit "Par celui qui tient mon âme, ils m'entendent aussi bien que vous".
La bataille fut terminée, le Prophète (saw) devait règler le sort des 70 prisonniers faits par les Musulmans et à ce sujet il consulta ses Compagnons. Certains proposèrent qu'ils soient libérés contre une rançon et d'autres par contre proposèrent à ce qu'ils soient exécutés. Le Prophète (saw) opta pour la première solution, privilégiant ainsi la Vie et la Pitié. Par ailleurs, l'argent gagné des rançons contribuerait à aider les Musulmans. Cependant, Dieu révéla un verset venant réprimander le Prophète (saw) sur le choix qu'il arrêta.
CE QU' IL FAUT EN TIRER
La bataille de Badr est riche en enseignements que nous allons développer si Dieu le veut.
* Au départ, le Prophète (saw) et les Musulmans désiraient simplement intercepter la caravane et cela sans combattre. [Voler des gens sans défense est effectivement ce que souhaitent dans l'idéal tous les pillards]. Dieu Gloire à Lui le Très Haut les mit à l'épreuve ; à savoir que les Musulmans ne savaient plus quel était le meilleur objectif : intercepter la caravane ou combattre pour la cause de Dieu. Après consultation, les Musulmans décidèrent au prix de leur vie de combattre pour la cause de Dieu, ceci ne fut possible que grâce à la foi qu'ils avaient en Dieu et à son Messager. Les Musulmans savaient en toute conscience qu'ils allaient affronter une armée trois fois et demi supérieure à eux ! Comment agirions nous dans tel cas ! irions-nous au combat ? ou bien prépiterions nous sur la richesse ?
* Le Prophète (saw) n'hésita pas à consulter ses compagnons. Il recourait à ce procédé dès qu'il s'agissait d'un sujet non traité par Dieu et relevant de la politique gouvernementale. Ceci est resté et restera une loi constante jusqu'à la fin des temps pour tous les sujets épineux dont les Musulmans n'ont point de réponse dans le Coran et la Sunna. Mais la consultation ou "Choura" ne s'applique pas aux sujets traités définitivement par le Coran ou dans la Tradition et aucune autorité ne peut y remédier. La décision de combattre l'armée mecquoise fut une décision collective, ceci prouve que l'allégeance faite à Aqaba par les Ansars ne se limita pas à la parole mais se traduisit également dans les actes et que cette allégeance était bien pour Dieu.
* Il est permis de recourir à des espions et aux observateurs que les Musulmans peuvent depêcher en territoire ennemi. Cela pour découvrir la position de l'ennemi et ses plans et connaître sa force en arme et en effectif. A cette fin, le chef musulman peut utiliser ce moyen tant qu'ils servent l'intérêt des Musulmans et assurent leur survie.
* Le Prophète (saw) croyait à la victoire des Musulmans et à la promesse de Dieu, Qui ne manque jamais à Sa Parole. L'imploration du Prophète (saw) n'est qu'une illustration de la fonction essentielle de l'homme qui n'est autre que l'adoration de Dieu.
* La demande à Dieu en toutes circonstances nous montre que les épreuves et les malheurs qui menacent l'Homme en cette vie ou qui s'acharnent contre lui sont autant de moyens pour lui rappeler sa qualité de serviteur de Dieu et diriger son espoir et ses pensées vers la grandeur de Dieu et sa formidable puissance. Les malheurs nous ramènent à Dieu en nous obligeant à avouer notre faiblesse, à admettre devant Dieu notre condition de serviteurs à chercher auprès de lui protection contre tous les malheurs. Quand un homme prend conscience de cette vérité, et règle sa conduite là dessus, cela signifie qu'il a atteint le degré de perfection que Dieu a fixé pour tous les Hommes.
* Le renfort d'Anges au cours de l'expédition, l'un des plus importants miracles visant à appuyer les musulmans authentiques et à les secourir se produisit à Badr. Cette aide ne fut point d'ordre spirituelle ou une force morale comme certains l'ont imaginé mais ce fut un effectif réel de 1000 anges. Ils participèrent réellement au combat pour rassurer les Musulmans en répondant effectivement à leur appel au secours. Mais la victoire est de Dieu seul, elle ne doit rien aux anges. Ce fait a été rapporté dans les deux Sahih.
* Le Prophète s'adressa aux morts polythéistes et Omar, étant étonné, reçu comme réponse du Messager de Dieu (saw) "Par celui qui tient mon âme, ils m'entendent aussi bien que vous m'entendez". Cette affirmation nous apprend que le défunt à une vie spirituelle propre dont nous ne connaissons pas la nature ni les modalités et que les âmes des morts planent autour de leurs corps.
* La décision que pris le Prophète sur le sort des Prisonniers ne fut pas la bonne. Cela nous apprend que le Prophète (saw) avait droit à l'erreur, mais ses erreurs n'étaient jamais approuvées, au contraire, elles lui étaient vite reprochées par la révélation de versets. Certains affirment que le Prophète (saw) ne pouvait commettre d'erreur, ce qui est faux puisque Dieu dit dans le Coran "Que Dieu te pardonne ! pourquoi les as tu dispensés du combat..." (verset 43/9). Beaucoup pourraient être choqués par l'attribution d'erreurs au Messager de Dieu (saw). Ces derniers voient dans l'erreur un crime, une aberration, un acte en parfaite contradiction avec la droiture infaillible des Prophètes. Or dans ce contexte, on entend par "erreur" qu'à un moment donné, la jurisprudence du Prophète (saw) n'a pas abouti auprès de Dieu à la perfection. mais son "erreur" ne contredit nullement sa vertue irréprochable, au contraire, c'est en quelque sorte une gratification de Dieu. Par ailleurs, le Prophète (saw) se dépassait sans cesse, de sorte qu'il considérait toujours imparfaites ses actions passées, par rapport au degré de perfection qu'il atteignait par la suite. Il implorait souvent Dieu de lui pardonner ces "erreurs" tout comme nous implorons nous mêmes le pardon pour nos péchés.
* Par ailleurs, Dieu dans sa sagesse ne voulut pas que les Musulmans règlent leurs grands problèmes entièrement ou partiellement par le biais de l'argent alors qu'ils devaient tenir compte uniquement du point de vue de la religion en toutes circonstances. Ils ne devraient pas rechercher les solutions matérialistes voire lucratives, car dans ce cas, ils ne tarderaient pas à les considérer comme une règle de conduite qu'ils devraient suivre constamment. Le point de vue matérialiste prendrait le dessus, alors que les règles qui guident les Musulmans doivent demeurer sublimes et s'élever sans cesse au-dessus des convoitises de ce monde. il devient difficile pour celui qui s'est enfoncé dans les plaisirs de ce monde et en a apprécié le goût d'y renoncer et de ne plus jamais y revenir.
Les Banous Qaïnouqa
En l'An II de Chawal, Le Prophète (saw) rassembla les Banous Qaïnouqas pour les convier à l'Islam et leur dit : "O Peuple des Juifs, crains que Dieu Gloire à Lui le Très Haut ne se venge de toi comme Il s'est vengé de Qoreich (durant Badr), puisque tu sais, à présent que je suis un prophète et un Envoyé de Dieu. Tu trouveras mon avènement clair dans ton livre." Les Juifs répliquèrent "O Mohamed, penses-tu vraiment que ton peuple est de notre trempe ? Ne sois pas dupe de tes partisans, ils ignorent tout de l'art de la guerre. Voici l'occasion de te mesurer à nous, tu sauras ainsi que nous sommes les plus forts."
Quelques temps après, une Musulmane se rendit chez un joaillier, les hommes voulurent la dévoiler, mais elle refusa, alors, le joaillier releva secrètement l'extrémité de sa tunique sur son dos et la noua. Elle se leva découvrant ses parties intimes et poussa un cri. Un Musulman se jeta sur le joaillier et le tua et il fut tué à son tour. Ce fut la première violation de la constitution. Ayant appris ceci, le Prophète (saw) assièga les Banous Qaïnouqa. Abdallah Ben Oubaï Ben Saloul, plus connu sous le nom de "Tête des Hypocrites" demanda grâce au Prophète pour que ses proches soient bien traités.
le Prophète (saw) ordonna que le Clan quitte Médine, chose qui fut faite sur le champ. Les Banou Qaïnouqa allèrent s'installer à Adhrat (Cham) où ils périrent dans leur majorité. Certains Musulmans qui avaient contracté une alliance avec ce clan se rendirent auprès du Prophète (saw) et se désengagèrent des Banou Qaïnouqa pour l'infâmie commise envers la Communauté.
CE QU' IL FAUT EN TIRER
* Lorsque le Prophète (saw) rassembla les Banous Qaïnouqa, il leur précisa que son avènement était annoncé dans leurs livres. En effet, les Juifs savaient pertinemment que viendrait un Prophète (saw) dans un pays de palmiers, lorsqu'ils se rendirent compte que Dieu avait choisi un Prophète issu du peuple arabe, ils le désavouèrent.
* Cet épisode nous montre que le voile imposé à la femme par l'Islam doit couvrir non seulement son corps mais aussi son visage. Sinon, les Juifs n'auraient pas été tentés de la dévoiler. Ils voulaient uniquement narguer ses sentiments religieux qui étaient apparents et bien sûr défier les Musulmans car ils n'hésitèrent pas à menacer ouvertement le Prophète en disant "Voici venu l'occasion pour toi de te mesurer à nous".
* Cet évènement provoqué par les Juifs de Qaïnouqa dénonce la haine secrète qu'ils portaient aux Musulmans. S'ils avaient respecté la Constitution qu'ils avaient conclu avec les Musulmans, ces derniers n'auraient jamais proféré une parole contre eux, ni touché à leur maisons. Mais, leurs mauvaises intentions se retournèrent contre eux.
* Abdallah Ben Oubaï Ben Saloul s'était converti à l'Islam par pure hypocrisie. Avant l'arrivée des Musulmans à Médine, cet hypocrite devait être proclamé Roi de Médine. Il accueillit l'Hégire des Musulmans avec haine et nous verrons dans d'autres récits qu'il ne laissait passer aucune occasion susceptible de nuire aux Musulmans. Malgré cela, le Prophète (saw) connaissant ses intentions, le traita en tant que Musulman, ne lui retira pas sa protection, ni ne le traita en polythéiste, apostat ou faux croyant laissant le jugement de cet homme à Dieu. Cela pour éviter, et jusqu'à la fin des temps, aux Musulmans de juger leur corréligionnaires hypocrites qui composent la Communauté. Ce fut la raison pour laquelle, l'Envoyé de Dieu (saw) accepta l'exil des Banou Qaïnouqa. Cependant, les Musulmans tenaient les hypocrites à l'oeil observant attentivement leurs comportements, cela est devoir certain et constant pour les Musulmans.
* Les Musulmans qui s'étaient alliés avec le Clan Qaïnouqa se désistèrent de leur engagements. Dieu révéla à ce sujet un verset interdisant aux Croyants de se lier d'amitié avec des Non Croyants : "O vous qui croyez ! ne prenez pas pour amis intimes les Juifs et les Chrétiens ! Ils sont amis les uns des autres. Celui qui parmi vous, les prend pour ami, est des leurs. Dieu ne dirige pas le peuple injuste." (verset 51/5) Cette interdiction ne signifie pas que l'on doit les haïr. [ Nous voilà rassurés ! ] En effet, le Musulman ressent de la colère envers les non croyants, colère provoquée par leur désobéissance à Dieu. Ce sentiment reflète la pitié qu'il ressent envers le non croyant, tout comme l'on pourrait considérer la colère d'un père agissant dans l'intérêt de son fils car il ne fait pas plaisir au Musulman de savoir qu'un Non Croyant aura sa place en enfer, en effet le Musulman se doit de souhaiter pour tous ce qu'il souhaite pour lui-même. Cela n'interdit pas non plus aux Musulmans de se montrer parfois indulgent si la justice l'exige ou de respecter les conventions conclues avec eux. La Justice doit être constamment appliquée, et ni la colère provoquée par la désobéissance à Dieu ni la haine, ne doivent jamais entraver l'application des principes de la Justice. Dieu dit "Que la haine envers un peuple ne vous incite pas à commettre des injustices, soyez justes ! la justice est proche de la piété..." (verset 8/5)
La bataille d'Ohod
Les chefs qoreichites qui avaient survécu à la bataille de Badr décidèrent à l'unanimité de venger leurs morts. Des tribus arabes se joignirent aux Mecquois. Quand ils quittèrent La Mecque, ils étaient au nombre de trois mille. A Médine, le Prophète (saw) convoqua ses Compagnons et leur demanda si les Musulmans devaient attendre l'ennemi à Médine ou bien aller à leur rencontre, bien que le Prophète (saw) désira combattre l'ennemi à Médine, il fut décidé d'aller au devant de l'ennemi. Le Prophète (saw) revêtit son armure et quitta Médine à la tête de 1000 hommes le 7 du mois de Chawal 32 mois après l'hégire.
A mi-chemin, Abdallah ben Oubaï ben Saloul déserta avec sa troupe (300 hommes). Certains Musulmans demandèrent au Prophète (saw) de demander de l'aide aux Juifs conformément à la Constitution. L'Envoyé d'Allah (saw) leur répondit "Nous ne devons pas nous faire aider par des idolâtres contre des idolâtres". Les Musulmans dont le nombre dépassait 700 combattants, campèrent dans un défilé d'Ohod. Le Prophète (saw) rassembla 50 archers au sommet de la Montagne en leur faisant les recommandations suivantes :"Gardez vos positions et couvrez nous de derrière. Si vous nous voyez triomphant, ne vous mêlez pas à nous et si vous nous voyez massacrés, ne nous prêtez aucune assistance".
La bataille eût lieu et faisait rage, l'étendart fut confié à Mossâb ben Omaïr. les polythéistes étaient en pleine débâcle, les Musulmans, triomphants, se ruèrent sur le butin. Les archers en oublièrent les recommandations du Prophète (saw) et descendirent de la Montagne pensant que la guerre était finie. Seuls quelques Musulmans campèrent sur leurs positions en exhortant les autres hommes à garder leurs places.
Khaled Ben Al Walid, l'un des Stratèges Qoreich, vit que les Musulmans n'avaient aucune arrière garde. Il s'ensuivit un revirement de situation favorable à l'armée polythéiste. Khaled ben Al Walid contourna la montagne avec ses cavaliers et tous se ruèrent sur les Musulmans qui furent pris "entre deux feux" à savoir, la cavalerie dans leur dos et l'armée qoreïche en face d'eux. Ce fut une débâcle complète pour les Musulmans, le Prophète (saw) fut blessé dans la bataille suite à une rumeur certains combattants pensèrent qu'il était mort...
La bataille finit par se calmer et les polythéistes se retirèrent satisfaits de leur victoire. Quant aux musulmans, ils pleurèrent leurs morts : Hamza ben Abdelmottaleb, Mossâb ben Omaïr et bien d'autres. Le Prophète (saw) pleura beaucoup la perte de son oncle qui fut mutilé par l'ennemi, il demanda à ce que les morts soient rassemblés deux par deux dans des linceuls et il enterrait en premier ceux qui étaient les meilleurs connaisseurs du Coran. Il donna l'ordre de les enterrer sans nettoyer leurs blessures, ni embaumer leurs corps et ni faire la prière mortuaire.
De retour, à Médine, les déserteurs et hypocrites dirent aux Musulmans "Vous auriez dû nous suivre, si vous nous aviez écouté vous n'auriez pas perdu tous ces hommes, vous n'auriez pas dû aller au devant de l'ennemi et au contraire les attendre à Médine..."
Les Polythéistes voulaient en finir une bonne fois pour toutes avec les Musulmans et avaient décidé après les festivités liées à leur victoire de se rendre à Médine. Le Prophète (saw) quitta à nouveau Médine malgré les blessures et la grande fatigue et campèrent à 20 kilomètres de la ville où ils allumèrent de grands feux afin que l'ennemi pût les voir de loin et croire qu'ils étaient très nombreux. Un Polythéiste se rendit à Ohod où festoyait l'armée mecquoise et leur tint ce discours "Mohamed est à la tête d'une armée dont l'effectif dépasse tout ce que j'ai connu jusqu'à présent, ils sont mûs par une haine terrible...". Dieu sema la panique dans le coeur des Polythéistes qui regagnèrent bien vite La Mecque.
CE QU' IL FAUT EN TIRER
* Le comportement significatif des hypocrites est riche de sens. Nous en concluons que les Musulmans doivent éviter d'avoir parmi leurs rangs tous les éléments incrédules qui s'y faufileraient. Par ailleurs, ces hypocrites voulaient profiter de l'Islam en s'emparant des butins (Badr) et ont fui face au doute de leur victoire évitant ainsi toute gêne qui pouvaient les toucher.
* Certains compagnons demandèrent au Prophète (saw) de recourir à des non croyants. La réponse du Prophète (saw) fut nette. Un grand nombre de savants ont interdit ce genre d'association lors du combat. Cependant, l'Imam Chafiî a dit que tout non croyant qui prodigue des bons conseils aux Musulmans et en qui ils ont confiance peut être appelé pour l'aide lorsqu'elle s'avère nécessaire. Ce fut le cas lors de la bataille de Honeïn, lorsque l'Envoyé d'Allah (saw) fit appel à Safwan Ben Omayya qui était non musulman. Ces conclusions sont valables de nos jours, les Musulmans doivent garder l'oeil sur les hypocrites sans leur faire du tort et par ailleurs peuvent demander l'assistance à des non musulmans, lorsque cela s'avère nécessaire.
* Le Prophète (saw) avait ordonné à 50 archers de garder la montagne. Le fait que l'obéissance à l'Envoyé d'Allah n'a pas été respectée, ce fut toute l'armée qui en fut pénalisée par la défaite et un nombre important de martyrs. Beaucoup de Musulmans se sont détournés de nos jours de la loi de Dieu et des règles du Prophète (saw). Le résultat en est désastreux, la communauté mondiale musulmane est confrontée à de graves problèmes (Palestine, Irak, Tchét
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Les actes à ne pas faire
24/10/2007 18:59
NE PAS FAIRE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Bonne lecture InchAllah
Bismillahi
- s'asseoir avec les hypocrites pour manifester l'approbation de leur compagnie;
- INVOQUER LA MALEDICTION OU LA COLERE DIVINE OU L'ENTREE EN ENFER CONTRE QUELQU'UN ;
- uriner dans une eau stagnante ;
-- SE SOULAGER SUR UN CHEMIN OU DANS UNE OMBRE UTILISEE PAR LES GENS OU AUTOUR D'UN ABREUVOIR OU EN S'ORIENTANT VERS LA MECQUE OU EN LUI TOURNANT LE DOS (CECI S'APPLIQUE AUSSI A L'URINE) ;
- tenir le sexe à la main droite en urinant ;
-- SALUER UNE PERSONNE QUI SE DEBARRASSE ;
- plonger ses mains dans l'eau avant de les laver après son réveil ;
- -EFFECTUER DES PRIERES SUREROGATOIRES AU LEVER DU SOLEIL, AU ZENITH ET AU COUCHER DU SOLEIL, CAR CELUI-CI SE COUCHE ENTRE LES DEUX CORNES DE SATAN ;
- prier sous la pression de l'urine, de la défécation ou de gaz, tout cela étant de nature à perturber le prieur et à le détourner de la révérence requise,
-- ELEVER LA VOIX AU COURS DE LA PRIERE DE FAÇON A NUIRE AUX AUTRES ET POURSUIVRE LES PRIERES NOCTURNES EN CAS DE SOMNOLENCE CAR L'ON DOIT ALORS DORMIR PUIS SE REVEILLER PLUS TARD POUR PRIER, ET LE FAIT DE PRIER TOUTE LA NUIT DE MANIERE ININTERROMPUE ;
- mettre fin à sa prière en cas de doute portant sur la réalité de la cause d'interruption, tant qu'on n'aura pas entendu un son ou senti une odeur ;
- -EFFECTUER UNE OPERATION D'ACHAT OU DE VENTE OU DE RECHERCHE D'UN OBJET PERDU A L'INTERIEUR DES MOSQUEES PARCE QUE CELLES-CI CONSTITUENT DES LIEUX DE CULTE ET DE RAPPEL D'ALLAH DANS LESQUELS IL NE CONVIENT PAS DE S'OCCUPER DE CHOSES MONDAINES;
- presser le pas en allant participer à la prière car l'on doit marcher calmement et dignement ;
- -RIVALISER DANS LA DECORATION DES MOSQUEES AVEC L'USAGE DE COULEURS ROUGE ET JAUNE ET DES MOSAÏQUES AINSI QUE TOUT CE QUI DISTRAIT LES FIDELES DE LA PRIERE ;
- observer un jeûne ininterrompu ;
-- JEUNER SANS L'AUTORISATION DU MARI PRESENT ;
- construire sur les tombes, les surélever, s'asseoir là-dessus, marcher avec des chaussures entre les tombes, les éclairer, écrire là-dessus, les vider de leur contenu et les transformer en mosquée ;
-- PLEURER UN MORT A FORCE DE CRIS, SE DECHIRER LES VETEMENTS, DEPLOYER LES CHEVEUX A L'OCCASION DU DECES D'UNE PERSONNE, ANNONCER UN DECES A LA MANIERE ANTE-ISLAMIQUE. MAIS LA SEULE ANNONCE DU DECES NE REPRESENTE AUCUN INCONVENIENT ;
- se nourrir de riba (intérêt bancaire) et pratiquer toutes sortes de vente impliquant ignorance, tromperie ou tricherie ;
- -LA VENTE DU SANG, DU VIN, DU PORC, DES IDOLES ET DE TOUT OBJET DONT L'USAGE EST INTERDIT PAR ALLAH CAR L'ECHANGE DE SON PRIX EST INTERDIT ;
- surenchère de la part d'une personne qui ne désire pas acheter comme cela arrive dans le cadre de beaucoup d'opérations de vente aux enchères ;
-- LA DISSIMULATION DES DEFAUTS D'UNE MARCHANDISE EXPOSEE EN VENTE ;
- vendre un objet avant d'en disposer ou avant de le réceptionner ;
- -EFFECTUER UNE VENTE SUR UNE AUTRE OU UN ACHAT SUR UN AUTRE OU UNE NEGOCIATION SUR UNE AUTRE ;
- vendre des fruits avant leur maturité et avant qu'ils ne soient à l'abri d'une avarie;
- -USAGE D'INSTRUMENTS DE MESURE ET DE PESAGE DEFECTUEUX (PAR MAUVAISE FOI) ;
- vendre sa part d'un terrain, d'un champ de dattiers ou d'une propriété similaire avant d'en proposer l'achat à son associé ;
- -MANGER LES BIENS DE L'ORPHELIN INJUSTEMENT ;
- pratiquer les jeux de hasard ou se nourrir de leurs fruits ;
-- RECOURIR A L'USURPATION ET A LA PRATIQUE DE LA CORRUPTION ACTIVE ET PASSIVE ;
- Pller ou spolier les biens des autres ;
- -SAISIR LES BIENS DES AUTRES POUR LES ALIENER ;
- Acheter une marchandise à un prix inférieur à son prix normal (malgré le propriétaire) ;
-- DISSIMULER UN OBJET PERDU POUR S'EN EMPARER ;
- Ramasser un objet perdu sans avoir l'intention de l'annoncer ;
- -PRATIQUER LA TRICHERIE SOUS QUELQUE FORME QUE CE SOIT ;
- Contracter une dette avec l'intention de ne pas la payer ;
- -S'EMPARER D'UNE PARTIE QUELCONQUE DES BIENS DE SON FRERE MUSULMAN MALGRE LUI ; CE QUE L'ON PREND GRACE A L'EPEE DE LA PUDEUR EST INTERDIT (CE QUE L'ON OBLIGE QUELQU'UN A DONNER PAR L'INTIMIDATION) ;
- Accepter l'abandon du mariage et la castration ;
-- EPOUSER DEUX SŒURS A LA FOIS OU UNE FEMME AVEC SA NIECE OU SA TANTE MATERNELLE OU PATERNELLE, PEU IMPORTE QUE LE MARIAGE SOIT CONTRACTE AVEC LA PLUS AGEE AVANT LA MOINS AGEE OU INVERSEMENT, DE PEUR QUE CETTE ATTITUDE NE PROVOQUE LA RUPTURE DE LIENS DE PARENTE ;
- Etablir des mariages compensatoires : l'on dit par exemple à quelqu'un : marie-moi ta fille ou ta sœur, je te marie ma fille ou ma sœur, de sorte qu'une femme en compense une autre. Ceci est injuste et interdit ;
-- CONTRACTER LE MARIAGE PROVISOIRE QUI NE LIE LES DEUX PARTENAIRES QUE POUR UNE PERIODE DETERMINEE ;
- avoir les rapports intimes pendant les règles menstruelles ;
- -UTILISER LA VOIE ANALE DANS L'ACTE SEXUEL ;
- demander la main d'une femme déjà engagée dans les fiançailles avant que le premier fiancé n'abandonne son projet ;
--[MARIER UNE FEMME ADULTE AVANT DE LA CONSULTER OU UNE JEUNE FILLE SANS SA PERMISSION ;!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
- utiliser l'expression « bi rafa wal-banîna » dans les félicitations adressées aux nouveaux mariés parce que c'est une coutume antéislamique qui exprimait la haine pour les filles ;
--DISSIMULER SON ETAT DE GROSSESSE EN CAS DE DIVORCE;
- évoquer en public les jouissances intimes que les conjoints se procurent mutuellement ;
-- DETOURNER UNE FEMME DE SON MARI ;
- jouer avec le divorce ;
- -DEMANDER A UN HOMME DE DIVORCER D'AVEC SA FEMME POUR POUVOIR L'EPOUSER ;
- Dépenser des biens de son mari sans son autorisation ;
- - ABANDONNER LE LIT DE SON MARI SANS SON AUTORISATION ; CAR LES ANGES MAUDISSENT LA FEMME QUI SE COMPORTE AINSI SANS UNE EXCUSE VALABLE ;
- épouser la femme de son père ;
- - AVOIR DES RAPPORTS SEXUELS AVEC UNE FEMME ENCEINTE DES ŒUVRES D'UN AUTRE ;
- pratiquer le coït interrompu avec une femme libre sans son autorisation ;
- - ARRIVER CHEZ SA FEMME NUITAMMENT ET PAR SURPRISE EN CAS DE RETOUR D'UN VOYAGE ; S'IL LES INFORME DE L'HEURE DE SON RETOUR, IL N'Y A PAS D'INCONVENIENT ;
- s'emparer d'une partie de la dot remise à sa femme sans sa permission;
-- PORTER PREJUDICE A LA FEMME POUR L'OBLIGER A SE RACHETER ;
- pratiquer l'exhibitionnisme féminin;
-- EXAGERER DANS L'EXCISION ;
- accueillir un homme dans la maison du mari sans sa permission ; mais une permission générale non contraire à la loi suffit dans ce domaine ;
-- SEPARER UNE FEMME DE SON ENFANT ;
- se délecter dans la permissivité ;
-- FIXER LONGUEMENT UNE FEMME ETRANGERE ;
- regarder une femme étrangère de façon successive ;
-- MANGER UNE BETE MORTE NOYEE, ETOUFFEE OU ASSOMMEE OU VICTIME D'UNE CHUTE;
- consommer du sang, de la viande du porc ou celle d'une bête égorgée sans la mention du nom d'Allah ou avec le mention du nom d'un autre ;
-- CONSOMMER CE QUI EST EGORGEE EN L'HONNEUR DES IDOLES ;
- consommer la chair de toute bête qui se nourrit de saleté ; il en est de même de son lait ;
- -CONSOMMER UNE BETE FEROCE DOTEE DE MOLAIRES, UN OISEAU A GRIFFES AINSI QUE L'ANE;
- priver un animal de la nourriture jusqu'à sa mort ;
- - UTILISER L'ONGLE ET LA DENT POUR TUER UNE BETE ;
- égorger une bête devant une autre ;
- - AIGUISER UN COUTEAU DEVANT UNE BETE AFIN DE L'EGORGER ;
A propos de l'habillement et de la parure, etc, il est interdit de :
- - SE LIVRER AU GASPILLAGE SUR L'HABILLEMENT ;
- porter des bijoux en or pour les hommes ;
-- RESTER NU ;
- se promener nu ou dévoiler ses cuisses ;
-- PORTER DES VETEMENTS TROP LONGS, LES TRAINER EN SIGNE D'ORGUEIL ET PORTER UN HABIT QUI ATTIRE PARTICULIEREMENT L'ATTENTION ;
- faire un faux témoignage ;
-- PORTER ATTEINTE A L'HONNEUR DES FEMMES CHASTES ;!!!!!!!!!!!!
- porter atteinte à l'honneur d'une personne innocente ou la calomnier ;
-- SE MOQUER DE QUELQU'UN PAR LE GESTE OU PAR UN CLIN D'ŒIL ;
- échanger de mauvais sobriquets, se livrer à la médisance, au colportage, à la raillerie à l'égard des musulmans, à s'enorgueillir pour sa naissance et à mettre en cause la généalogie de quelqu'un ;
- - SE LIVRER A L'INSULTE, AUX INJURES, AUX PROPOS OBSCENES ET DEGRADANTS ;
- élever la voix pour proférer de mauvaises paroles sauf pour une personne victime d'injustice ;
- - MENTIR NOTAMMENT DANS LE CADRE DU REVE TEL QUE LE FAIT DE PRETENDRE AVOIR FAIT UN REVE POUR SE DONNER UN MERITE OU REALISER UN PROFIT MATERIEL OU POUR INTIMIDER UN ENNEMI ;
- se surestimer ;
-- TENIR UN ENTRETIEN SECRET A DEUX EN METTANT UNE TROISIEME PERSONNE A L'ECART CAR CE COMPORTEMENT PEUT ATTRISTER CETTE DERNIERE ;
- maudire un croyant ou une personne qui ne le mérite pas ;
-- INJURIER LES MORTS ;
- invoquer la mort pour quelqu'un ou la souhaiter pour soi-même en raison d'un mal que l'on a subi ;
-- PRIER CONTRE SOI-MEME, CONTRE SES ENFANTS, SES DOMESTIQUES ET SES BIENS ;
- --manger des mets qui se trouvent devant un autre ;
- -MANGER DES METS QUI SE TROUVENT AU MILIEU DE PLAT ;
ne pas manger les mets qui se trouvent sur son côté, car c'est la partie bénie ;
-- BOIRE A PARTIR D'UNE PARTIE CASSEE DU RECIPIENT, POUR NE SE FAIRE DU MAL ;
- -boire de la bouche d'un autre (ou bouteille) ou y exhaler ;
- - MANGER ALORS QU'ON EST COUCHE SUR SON VENTRE ;
-- s'asseoir devant une table autour de laquelle le vin est consommé ;
-- LAISSER DU FEU ALLUME DANS LA MAISON QUAND ON VA SE COUCHER ;
-- dormir en tenant à la main une petite tasse comme un autre ;
--- S'ENDORMIR COUCHE SUR LE VENTRE ;
-- raconter ou expliquer le mauvais rêve qui résulte d'une manipulation satanique ;
- - TUER UNE AME INJUSTEMENT ;
-- tuer ses enfants par crainte de la pauvreté ;
- -RECOURIR AU SUICIDE, A LA FORNICATION, A L'HOMOSEXUALITE, A LA CONSOMMATION DU VIN, A SA FABRICATION, A SON TRANSPORT ET A SA VENTE ;
- -satisfaire les gens de façon à susciter la colère d'Allâh(swt) ;
- -ELEVER LE TON DEVANT LES PERE ET MERE OU LEUR DIRE : FI !
-- rattacher la filiation d'un enfant à un autre que son père ;
-- PUNIR PAR LE FEU ;
-- brûler des personnes vivantes ou mortes ;
-- TUER ET DECOUPER DES MORCEAUX DE LA VICTIME ;
-- aider à faire le faux et à coopérer dans le péché et l'agression ;
-- OBEIR QUELQU'UN DANS LA DESOBEISSANCE A ALLAH ;
-- prononcer un serment mensonger ;
-- PRONONCER UN SERMENT INTENTIONNELLEMENT MENSONGER;
- écouter une conversation sans l'autorisation de ses auteurs ;
-- REGARDER LES PARTIES HONTEUSES DE QUELQU'UN ;
- s'arroger quelque chose que l'on ne mérite pas ;
-- SE PREVALOIR DE CE QUE L'ON N'A PAS ;
- vouloir être loué pour une action que l'on n'a pas faite ;
-- CHERCHER A SAVOIR CE QUI SE PASSE A L'INTERIEUR D'UNE MAISON SANS L'AUTORISATION DE SES OCCUPANTS ;
- gaspiller ;
- -PRONONCER UN SERMENT PECHEUR ;
- espionner ;
- -AVOIR UNE MAUVAISE OPINION DES PIEUX ET DES PIEUSES ;
-Adopter une attitude marquée par la haine, la jalousie et la rupture ;
- PERSISTER DANS LE FAUX ;
- afficher l'orgueil, la fierté, l'ostentation, la surestimation de soi, la joie excessive et l'allégresse poussée à outrance ;
-RECUPERER SON AUMONE, MEME PAR L'ACHAT ;
- [ faire travailler un employé sans lui payer son salaire ;
-FAIRE PREUVE D'INIQUITE DANS LES DONATIONS FAITES A SES ENFANTS ;
- faire un testament portant sur la totalité de ses biens, de sorte à laisser ses héritiers pauvres, un tel testament ne peut être exécuté que jusqu'à concurrence du tiers ;
- ENTRETENIR DE MAUVAIS RAPPORTS AVEC SES VOISINS ;
- Etablir un testament de façon discriminatoire ;
- BOYCOTTER UN MUSULMAN AU-DELA DE TROIS JOURS SANS UNE CAUSE LEGALEMENT ADMISSIBLE ;
-Lancer un caillou à l'aide deux de ses doigts parce que cela pourrait faire mal en cas d'atteinte de l'œil ou d'une dent ;
- ETABLIR UN TESTAMENT AU PROFIT D'UN HERITIER, CAR ALLAH A DONNE AUX HERITIERS LEURS DROITS ;
- Brandir une arme devant son frère musulman ;
- DEGAINER UNE EPEE ET SE PROMENER AVEC, DE PEUR DE FAIRE DU MAL (A QUELQU'UN) ;
-Séparer deux marcheurs (Amis)sans leur consentement ;
-REJETER UN CADEAU EN L'ABSENCE D'UNE APPREHENSION BIEN FONDEE ;
- dépenser avec excès ;
-REMETTRE DES BIENS A DES PRODIGUES ;
-Souhaiter récupérer les biens dont Allah a gratifié d'autres hommes ou femmes ;
- RENDRE SES AUMONES NULLES EN LES FAISANT ACCOMPAGNER PAR LA NUISANCE A L'EGARD DU BENEFICIAIRE ;
- Dissimuler un témoignage ;
- IMPOSER UNE CONTRAINTE (INJUSTE) A UN ORPHELIN ;
chasser un quémandeur ;
-SE SOIGNER PAR UN MEDICAMENT IMPUR, CAR ALLAH N'A PAS PLACE LA GUERISON DES MEMBRES DE LA UMMA DANS CE QU'IL LEUR A INTERDIT ;
- tuer les femmes et les enfants en cas de guerre ;
-S'ENORGUEILLIR DEVANT LES AUTRES ;
- Ne pas tenir sa promesse ;
- VIOLER SON ENGAGEMENT ;
- solliciter les gens sans nécessité ;
-TERRORISER SON FRERE MUSULMAN OU S'EMPARER DE SON BIEN, QUE CE SOIT DE FAÇON PLAISANTE OU SERIEUSE ;
- Récupérer son présent ou sa donation sauf s'il s'agit d'un bien offert par le père à son fils ;
- PRATIQUER LA MEDICATION SANS EXPERIENCE ;
- tuer la fourmille, l'abeille et la huppe ;
- REGARDER LES PARTIES HONTEUSES D'AUTRUI ;
-s'asseoir entre deux personnes sans leur permission ;
-NE SALUER QUE CEUX QUE L'ON CONNAIT, CAR ON DOIT SALUER TOUT LE MONDE ;
-faire de son serment un prétexte pour ne pas conduire une bonne action, car on doit faire le bien et expier le serment ;
- TRANCHER UN LITIGE OPPOSANT DEUX ADVERSAIRES TOUT EN ETANT EN COLERE ET JUGER EN FAVEUR DE L'UN AVANT D'ENTENDRE LES ARGUMENTS DE L'AUTRE ;
-traverser un marché en emportant des objets potentiellement nuisibles aux musulmans, tels que les instruments tranchants non couverts ;
- DEPLACER QUELQU'UN POUR OCCUPER SA PLACE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
«O Musulmans !
24/10/2007 18:31
«O Musulmans !
Economisez votre repos pour votre tombe, diminuez votre distraction et votre sommeil, car derrière vous, se trouve un sommeil dont le matin (le lendemain) est le jour du jugement.
O Musulmans ! O vous qui vous vous dirigez vers la Maison sacrée d'Allah(swt) !
Nous faisons une pause afin de nous juger nous-mêmes en ce qui concerne le lien le plus grand avec Allâh(swt) , et le plus important des piliers de l'Islam après le témoignage qu'il n'y a pas d'autre divinité qu'Allâh(swt) et que Mohammed(saw) est le messager d'Allah : c'est la prière.
La prière, ô croyants, est le pilier de la religion, l'ascension des pieux, et l'obligation d'Allâh(swt) sur les musulmans ; celui qui ne prie pas, n'a pas de religion . Et celui qui abandonne la prière, ne fait pas partie de l'Islam . Celui qui abandonne une prière obligatoire intentionnellement sans raison valable, ne sera plus sous la protection d'Allâh(swt). Et les compagnons du Prophète(saw) ne considéraient pas que l'abandon d'une action soit de l'apostasie sauf l'abandon de la prière .Dans le recueil de hadiths authentiques de Mouslim, il est rapporté que le Prophète(saw) a dit :
«Ce qui sépare l'homme de l'apostasie ou de l'idolâtrie, est l'abandon de la prière ».
De plus, Allâh(swt) a fait que la prière soit la tête de l'Islam, Il a dit :
« As-tu vu celui qui interdit à un serviteur d'Allah (Mohammed) de célébrer la Salat ( la prière ) ? »
Allâh (qu'Il soit exalté) a fait descendre toutes les obligations religieuses sur Son messager sauf la prière, car Allâh(swt) a fait monter Son messager(saw) jusqu'au septième ciel. Il l'honora jusqu'à ce qu'il fut satisfait, puis Il lui ordonna l'accomplissement des cinq prières ; c'est la raison pour laquelle elle est l'obligation religieuse qui est mentionnée le plus dans le Coran.
Et elle fut la recommandation du messager(saw) d'Allah lorsqu'il quitta ce monde, alors qu'il luttait avec les affres de la mort, son âme honorable sortait alors qu'il était compatissant envers sa communauté, il se sacrifiait et disait :
« La prière, la prière, (...) »
La prière était sa préoccupation alors qu'il était dans le dernier souffle de la vie, il demandait :
« Les gens ont-ils prié ? Dites à Abou Bakr de diriger la prière pour les gens ! »
La prière est la tête du succès et le chemin de la réussite :
« Bienheureux sont certes les croyants, ceux qui sont humbles dans leur Salat ...
Et observent strictement leur Salat. Ce sont eux les héritiers, qui hériteront le Paradis pour y demeurer éternellement » . ( Sourate 23 - verset 9 à 11 )
La prière est obligatoire pour le musulman dans toutes les situations, il n'est pas épargné à cause de la maladie, ni de la peur ; et même lorsque la personne est incapable d'accomplir les conditions de la prière et ses piliers tant que la raison est présente, elle doit prier, et même pendant les moments de peur et pendant la guerre (le combat) :
«Soyez assidus aux Salats et surtout la Salat médiane ; et tenez-vous debout devant Allah, avec humilité. Mais si vous craignez (un grand danger), alors priez en marchant ou sur vos montures. Puis quand vous êtes en sécurité, invoquez Allah comme Il vous a enseigné ce que vous ne saviez pas». ( Sourate 2 - Versets 238-239 )
Quelle que soit sa situation, le musulman doit prier en se dirigeant vers la "Quibla", s'il ne peut pas, il prie dans n'importe quelle direction en se tenant debout ; s'il ne peut pas, il prie alors en étant assis ; et s'il ne peut pas, il prie en se couchant sur le côté ; et s'il ne peut pas, il prie dans n'importe quelle position.
Et s'il est incapable de se purifier ou de couvrir ses parties génitales ou autre chose, il prie dans n'importe quelle situation ; Oui ! Dans n'importe quelle situation, car la prière est la première chose à propos de laquelle le serviteur sera interrogé le jour du jugement.
Et si elle est bonne, toutes les autres actions seront bonnes, mais si elle ne l'est pas, toutes les autres actions ne seront pas bonnes, comme il a été rapporté dans un hadith authentique du Protégé ; donc, Allah n'accepte pas d'action sans la prière.
O Musulmans !
Chaque jour, nous devons accomplir cinq prières : Al-Fajr (la prière de l'aube), Ad-Dhouhr (la prière de midi), Al-Asr [la prière de l'après-midi], Al-Marghreb [la prière du coucher du soleil], et Al-Icha [la prière du soir] ; et les péchés commis entre ces prières sont pardonnés. Donc, la prière nettoie les coeurs de la saleté des péchés, plus exactement, elle empêche de commettre les péchés :
« Récite ce qui t'est révélé du Livre et accomplis la Salat. En vérité la Salat préserve de la turpitude et du blâmable. Le rappel d'Allah est certes ce qu'il y a de plus grand. Et Allah sait ce que vous faites. » (Sourate 29 - verset 45 )
Et si un jour, vous êtes gênés par vos mauvaises actions, et que votre dos est alourdi par les péchés, empressez-vous d'accomplir la prière, et écoutez la parole du Seigneur:
« Et accomplis la Salat aux deux extrémités du jour et à certaines heures de la nuit. Les bonnes oeuvres dissipent les mauvaises. Cela est une exhortation pour ceux qui réfléchissent » ( Sourate 11 - verset 114 )
Et dans les deux recueils de hadiths authentiques, Abou Houreyra a dit qu'il a entendu le messager d'Allah dire :
"Que pensez-vous si un fleuve se trouvait devant la porte de l'un d'entre vous dans lequel il se lave cinq fois par jour ; restera-t-il quelque chose de sa saleté ?".
Ils dirent: "Il ne restera rien de sa saleté".
Il dit : "Ceci est l'exemple des cinq prières ; Allah efface les péchés grâce à elles".
La prière est une porte pour obtenir les moyens de subsistance :
« Et commande à ta famille la Salat, et fais-la avec persévérance. Nous ne te demandons point de nourriture : c'est à Nous de te nourrir. La bonne fin est réservée à la piété.» ( Sourate 20 - verset 132 )
Elle est le refuge dans les moments de frayeur, et l'endroit où l'on s'enfuit pendant les moments d'inquiétude :
« O vous qui avez cru ! Cherchez secours dans l'endurance et la Salat. Car Allah est avec ceux qui sont endurants.» ( Sourate 2 - verset 153 )
C'est la raison pour laquelle elle était la joie des yeux du Prophète lorsqu'une affaire s'aggravait, il s'empressait d'aller prier, et il appelait : "Procure-nous du repos avec elle ( la prière ) ô Bilal !".
Et il répondit lorsqu'il fut interrogé au sujet de la meilleure action, en disant : "La prière accomplie à son heure précise"
Après cela, comment une communauté espère obtenir le secours de son Seigneur si elle perd son lien avec Lui et est incapable d'accomplir Ses obligations ; ceux qui négligent ces prières ne méritent pas d'être honorés, ni secourus par le Créateur, ni par les créatures ; et la prière est la première condition afin d'obtenir le secours et la domination :
«Ceux qui, si Nous leur donnons la puissance sur terre, accomplissent la Salat, acquittent la Zakat, ordonnent le convenable et interdisent le blâmable. Cependant, l'issue finale de toute chose appartient à Allah.» (Sourate 22 - Verset 41 )
Donc, comment le musulman ne peut être secouru ou obtenir la réussite s'il abandonne la prière. Et elle est une des causes de l'entrée en enfer : "Qu'est-ce qui vous a acheminés à Saqar ?". Ils diront : "Nous n'étions pas parmi ceux qui faisaient la Salat". « Mais il n'a ni cru, ni fait la Salat ; par contre, il a démenti et tourné le dos, puis il s'en est allé vers sa famille, marchant avec orgueil. "Malheur à toi, malheur !" Et encore malheur à toi, malheur ! L'homme pense-t-il qu'on le laissera sans obligation à observer ?.» ( Sourate 75 - Versets 31 à 36 )
C'est ainsi que nous sommes tristes lorsque nous apprenons que des groupes de musulmans ont abandonné la prière ou l'ont négligée.
Donc, craignez Allah , ô musulmans, ordonnez le bien et interdisez le blâmable, et recommandez-vous réciproquement la prière, et que le modèle des éducateurs et des prédicateurs soit l'ordre qu'Allah a donné à Son Prophète(saw) :
« Et commande à ta famille la Salat, et fais-la avec persévérance.»( Sourate 20 - Verset 132 )
Et Allah(swt) a loué Ismaïl par Sa parole :
« Il commandait à sa famille la prière...» ( Sourate 19 - Verset 55 )
Et dans le hadith authentique selon les conditions de Mouslim, le Prophète(saw) a dit :
«Ordonnez à vos enfants d'accomplir la prière lorsqu'ils atteignent l'âge de sept ans, et frappez-les s'ils ne l'accomplissent pas à l'âge de dix ans". Il a ordonné aux gens d'accomplir la prière, et à la famille et aux enfants d'être assidus dans son accomplissement.»
O Musulmans !
Et pour une catégorie de personnes, la prière n'a pas beaucoup de valeur pour eux et elle est leur dernière préoccupation, la fin de leurs actions, et la fin de leurs soucis ; ils rassemblent donc les prières sans aucune excuse et ils les retardent en les accomplissant en dehors de leurs heures prescrites, et la parole suivante d'Allah les concerne :
« Les hypocrites cherchent à tromper Allah, mais Allah retourne leur tromperie (contre eux-mêmes). Et lorsqu'ils se lèvent pour la Salat, ils se lèvent avec paresse » ( Sourate 4, verset 142 )
Et à leur sujet est descendue la parole du Véridique (qu'Il soit glorifié) :
« Malheur donc, à ceux qui prient tout en négligeant (et retardant) leur Salat » ( Sourate 107, Versets 4-5 )
N'ont-ils pas entendu la parole d'Allah (le Puissant et le Haut) :
« Car la prière demeure, pour les croyants, une prescription, à des temps déterminés » ( Sourate 4 - Verset 103 )
C'est-à-dire des heures précises, dont le début et la fin sont connus, elle n'est pas valable avant l'heure, tout comme elle ne l'est pas après l'heure sauf avec une excuse [une raison valable].
Donc, craignez Allah(swt) , préservez les prières en les accomplissant à leurs heures prescrites ; et que les hommes sachent qu'elle est obligatoire pour eux avec le groupe des musulmans dans les mosquées, et s'il était permis à une personne d'abandonner la prière en congrégation, le prophète miséricordieux envers sa communauté l'aurait permis au vieille homme aveugle qui était séparé de la mosquée par une vallée remplis d'animaux sauvages et venimeux, et il n'avait pas de guide pour l'amener à la mosquée, il demanda donc au Prophète la permission de prier chez lui et il ne lui donna pas la permission.
Donc, que dire de ceux à qui Allah a donné des bienfaits et leur a facilité les choses ? Et sinon, pourquoi les mosquées ont-elles été construites ? Et les minarets ont-ils été élevés ? Et les groupes rassemblés ? Est-ce pour la prière du vendredi seulement ? Il n'y a de puissance ni de force qu'en Allah ! Abdoullah ibn Mass'ôud a dit :
"Quiconque désire rencontrer Allah en étant musulman demain, qu'il soit assidu à l'accomplissement de ces prières dans les endroit d'où elles sont appelées, car Allah(swt) a prescrit à Son Prophète(saw) les Sounanes de la guidée, et elles font partie des Sounanes de la guidée ; et si vous priiez dans vos maisons comme le fait celui qui prie chez lui, vous délaisseriez alors la sounnah de votre Prophète(saw) et si vous délaissiez la sounnah de votre Prophète vous vous égareriez . Et nous ne voyions personne manquer la prière en congrégation sauf un hypocrite connu pour son hypocrisie. Et on amenait l'homme (incapable de se rendre à la mosquée ) entre deux hommes qui le portaient afin qu'il prie dans le rang ( avec les musulmans ) ( Rapporté par Mouslim )
O Musulman ! O Serviteur d'Allah !
Tu as entendu le rappel ; et tu connais maintenant, reste donc sur le chemin de la guidée. Qu'Allah me facilite, ainsi qu'à toi, l'accomplissement des actions dont Il est satisfait ! Et qu'Il fasse que notre situation future soit meilleure que dans le passé. Je cherche refuge auprès d'Allah contre satan le maudit.
« Et cherchez secours dans l'endurance et la Salat : certes, la Salat est une lourde obligation, sauf pour les humbles, qui ont la certitude de rencontrer leur Seigneur (après leur résurrection) et retourner à Lui seul » ( Sourate 2 - Versets 45-46 )
O Musulmans !
Quiconque désire la protection, la sauvegarde, la réussite et la sécurité, doit préserver la prière et être assidu dans son accomplissement ; selon Joundoub ibn Abdillah le messager d'Allah a dit :
"Quiconque prie la prière de l'aube en congrégation, est sous la protection d'Allah" [ Rapporté par Mouslim ]
Et la prière est une obligation commune entre les prophètes, ils ont tous ordonné la prière, Allah (qu'Il soit glorifié) a dit au sujet d'Abraham, Loth, Jacob et Ismaïl (que la paix soit sur eux) :
{ ...Et Nous leur révélâmes de faire le bien, et d'accomplir la prière... } [ Sourate 21 - Verset 73 ]
Et c'est la demande que notre père Ibrahim (Abraham) adressa à son Seigneur en disant :
{ O mon Seigneur ! Fais que j'accomplisse assidûment la Salat ainsi qu'une partie de ma descendance } [ Sourate 14 - Verset 40 ]
Et il a dit :
{ O notre Seigneur, j'ai établi une partie de ma descendance dans une vallée sans agriculture, près de Ta Maison sacrée [la Ka'ba], - ô notre Seigneur - afin qu'ils accomplissent la Salat } [ Sourate 14 - Verset 37 ]
Et Allah (qu'Il soit glorifié) a dit au sujet de 'Issa (Jésus) :
{ ...Et Il m'a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakat } [ Sourate 19 - Verset 31 ]
Et dans la parole d'Allah à Moussa (Moïse) :
{ Certes, c'est Moi Allah : point de divinité que Moi. Adore-Moi donc et accomplis la Salat pour te souvenir de Moi } [ Sourate 20 - Verset 14 ]
Et à notre prophète Mohammed : "Et commande à ta famille la Salat, et fais-la avec persévérance". - "Accomplis la Salat au déclin du soleil jusqu'à l'obscurité de la nuit, et [fais] aussi la lecture à l'aube, car la lecture à l'aube a des témoins".
Et Allah(swt) a dit au sujet de Ses serviteurs pieux et bienfaiteurs :
{ Et ceux qui se conforment au Livre et accomplissent la Salat, [en vérité] Nous ne laissons pas perdre la récompense de ceux qui s'amendent } [ Sourate 7 - Verset 170 ]
Trouvez-vous après cela, ô croyants, une adoration ayant un rang plus élevé que la prière ?
Ou ceux qui négligent la prière, trouvent-ils une excuse après cette exposé ?
Serviteurs d'Allah !
La parole à propos de la prière est liée à des choses importantes qui sont son âme et son esprit : c'est le fait de l'accomplir convenablement [complètement] et d'avoir beaucoup d'humilité [de recueillement] dans la prière.
Pour l'accomplir convenablement : nous devons faire attention à ses conditions, aux ablutions, au calme et à la tranquillité dans la prière ; de même que nous ne devons pas devancer l'imam, et nous devons suivre la Sounnah dans son accomplissement, comme l'Elu a dit dans le hadith rapporté par Al-Boukhari : "Priez comme vous m'avez vu prier".
Et l'humilité et le recueillement, ô vous qui priez, est : le fait que le coeur se brise lorsque l'on se trouve devant Allah le fait que le coeur soit rempli de la crainte et de la vénération d'Allah, la quiétude des pensées mondaines, avoir présent à l'esprit la grandeur du Créateur (qu'Il soit glorifié), être complètement occupé par la prière avec dignité et calme, ainsi les membres s'apaisent et le regard se fixe ; selon Othman ibn Affane le messager d'Allah a dit :
"Lorsque c'est l'heure d'une prière obligatoire, si le musulman fait ses ablutions correctement, accomplit la prière avec humilité en s'inclinant convenablement, cette prière sera une expiation des péchés commis avant de l'accomplir, tant qu'il ne commet pas un grand péché, et ceci durant toute sa vie". [ Rapporté par Mouslim.]
Et Allah a dit :
{ O Croyants ! N'approchez pas de la Salat alors que vous êtes ivres, jusqu'à ce que vous compreniez ce que vous dites... } [ Sourate 4 - Verset 43 ]
Et combien de gens prient sans avoir bu d'alcool, et ils ne savent pas ce qu'ils disent dans la prière, les soucis de ce monde les a rendus ivres !
O Musulmans !
«Craignez Allah, préservez l'engagement qu'Allah a pris avec vous, et préparez-vous car le jugement est proche.»
Qu'Allâh(swt) nous aide !
wa salam
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Quelques mots très usités en Islam ,bon à savoir !
24/10/2007 17:51
]Adhan (Adhân): Appel à la prière (Salât) prononcé à forte voix pour annoncer que l'heure de la prière est arrivée.
Amin (Amîn): Expression signifiant "Ô Allah, accepte notre invocation"; l'introduction se compose habituellement de louanges et de glorification à Allah. Littéralement cela veut dire : quoi qu'il arrive après. Il est généralement traduit comme : alors après.
Allah Akbar: est la traduction arabe de «Dieu est (le) plus grand».
Aïd el-Fitr: (en arabe عيد الفطر, Aïd signifie fête et Fitr la rupture) est une fête musulmane marquant la rupture du ramadan, mois de jeûne et de prières pour les musulmans. Elle est célébrée le premier jour du mois de shawwal.
Aïd el-Kebir (signifiant littéralement la grande fête, `îd al kabîr, عيد الكبير en arabe) est l'une des fêtes musulmanes les plus importantes.
bid`ah (arabe: بدعه [bid`ah], innovation ; idée nouvelle, hérésie) désigne une innovation.
Basmala: Terme désignant la formule de consécration "Bismillahi Ar-rahman Ar-rahim" (communément traduite par "Au nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux le Tout compatissant"). On retrouve cette formule au début de presque toutes les sourates du Coran. Cette formule est par ailleurs utilisée par le musulman au moment de commencer toute oeuvre.
Bismillah: [ Au nom d'Allah ] Invocation utilisée couramment par le croyant en débutant une activité. Cette formule rituelle rythme la vie du musulman.
Cha`abân (arabe : شَعبان ) est le huitième mois du calendrier musulman.
Chawwal (arabe : شَوّال ) est le dixième mois du calendrier musulman. Il est marqué par l'Aïd
Cheik, chaykh, cheikh ou sheikh (arabe: شيخ [ڑayḫ], maître; vieillard; sage) est, chez les Arabes, un homme respecté en raison de son grand âge ou de ses connaissances scientifiques, religieuses, philosophiques. Ce titre correspond au sage.
dhikr (arabe :ذِكْر [ḏikr], invocation; mention, répétition (du nom de Dieu)) est commune à tout l'islam.
Dîn (arabe :دين [dīn]) mot arabe sans équivalent en français bien que souvent traduit par « religion ». Ce mot désigne la nature de l'Islam non comme une religion, mais plus comme un système tout à la fois politique, religieux, militaire, économique, social, juridique, tout autant qu'un mode de vie tourné vers la soumission de l'individu à une divinité (Allah) associée à un prophète ou messager (Mohamed saws).
Djihad ou jihâd (Arabe: جهاد ǧihād) est un terme utilisé dans le Coran et affirme qu'une révélation est reçue par Mohamed saws et l'enjoint de livrer la guerre aux idolâtres de l'Arabie afin de les convaincre de se soumettre et d'accepter l'Islam.
Fitrah: [ nature primordiale ] Nature profonde de l'homme, tel qu'il fût créé par Dieu en Adam. Etat d'harmonie entre l'homme, la création et Dieu. L'Islam se défini comme la religion de cette norme primordiale. Selon la tradition musulmane, les enfants naissent en harmonie avec la nature profonde et c'est l'éducation qui fait d'eux des juifs, des chrétiens, etc.
Fatwa (arabe: فتوى) [fatwā], avis juridique, au pluriel : fatāwa) est, dans l'Islam, un avis juridique donné par un spécialiste de loi religieuse sur une question particulière. En règle générale, une fatwa est émise à la demande d'un individu ou d'un juge pour régler un problème où la jurisprudence islamique n'est pas claire. Un spécialiste pouvant donner des fatâwa est appelé un mufti.
fiqh (arabe : فقه = comprendre) est traduit par la jurisprudence islamique relative aux avis juridiques pris par des docteurs de l'Islam sur les limites à ne pas dépasser par les musulmans. Il s'agit donc d'une compréhension du message de l'Islam sur le plan juridique.
Ghousl (Ghossl): Ablution "majeure" qui consiste en un lavage complet du corps. Cette ablution est notamment nécessaire pour le croyant en état de janâba(impureté majeure) désirant effectuer la prière, pour la femme en période de menstrues et pour toute personne qui embrasse l'Islam. A sa mort, le musulman doit être entièrement lavé.
hadith: est un terme arabe qui désigne des paroles ou actes de Mohamed saws considérés comme des exemples à suivre par les musulmans.
Le hajj (avec un /a/ bref) (arabe : حَجّ ḥaǧǧ, ou حِجّة ḥiǧǧaʰ, (aller vers) pèlerinage) est pour les musulmans le pèlerinage aux lieux saints de la ville de La Mecque (Arabie saoudite).
halâl (arabe : حلال [ḥalāl], permis; non sacré; profane, licite) est l'antonyme de harâm. halal définit ce qui est permis pour le musulman et harâm définit ce qui est interdit au musulman et donc péché.
Hira (la grotte) est l'endroit où le Prophète Mohamed saws a reçu ses premières révélations d'Allah (Dieu) à travers l'ange Gabriel pendant le moid de Ramadan. La grotte se trouve sur le sommet de Jabal al-Nour dans la région Hedjaz de l'actuelle Arabie saoudite à peu près à 4 km au nord-ouest de la Mecque.
Haram: Acte illicite ou répréhensible du point de vue religieux.
Ihsan ('ihsan): Bienfaisance, perfection.
Imam (Imâm): [ celui qui se tient devant ] Ce mot désigne traditionnellement celui qui dirige la prière. Il se tient devant tous les autres croyants dirigé, comme eux, vers La mecque. Dans le cas où les croyants sont au nombre de deux, les deux croyants se mettent côte à côte, celui tenant le rôle d'Imam se mettant à gauche. En islam, le sacerdose n'existe pas (il n'y a pas de moîne, ni de prêtre qui soit officiellement ordonné) et tout croyant, pour peu qu'il connaisse bien sa religion et qu'il le soit le plus érudit du Coran, peut diriger la prière.
Jibril (Jibrîl): [ Gabriel ] Nom de l'ange qui a transmis au prophète Mohammed (sur lui la prière et la paix) le message de l'Islam par la révélation du Coran.
Jinn ou Djinn: Créatures composées de feu (comme les humain fûrent créés d'argile et les anges de lumière). Comme toute race, on compte parmi ses rangs des créatures bonnes et mauvaises. Iblîs ou "Satan" (nous demandons la protection d'Allah contre Satan le maudit) est une de ces créatures.
Kaaba, Kaa'ba ou Kaba: [ cube ] On désigne sous ce nom la construction de forme cubique (une quinzaine de mètres de côté) au centre de la mosquée sacrée de La Mecque. La Kaa'ba représente le point de convergence de la prière de tous les musulmans. Fondée par Abraham (sur lui la prière et la paix) tel que décrit dans le Coran (Coran, II-125) elle est le symbole suprême de l'union des musulmans dans l'unicité. Sa façade comporte une pierre noire, morceau de roche basaltique dont le diamètre est d'environ 30 cm. Contrôlée par les Banu khuza'a ; temple païen en 570 ; à la naissance de Mohamed (Bsdl), reconstruite par lui et les Mekkois en 605; Les 360 idoles dont le sanctuaire avait été peuplé à l'époque de l'ignorance fûrent détruites en janvier 630 par les musulmans.
Khutba (ar: خطبة) est le nom arabe du sermon (ou prône) délivré par l'imam lors de la prière du vendredi (Salah Jumu`ah) et lors des deux Eid.
kâfir (كافر [kāfir], incroyant) est un incroyant ou un infidèle à l'islam. Le kâfir pratique le kufr (كفر [kufr], incroyance; athéisme; refus).
Lâ ilâha illa Allâh: [ nulle divinité en dehors d'Allah / nul ne mérite ] Formule célébrant l'adoration unique de Dieu dans Son unicité et Sa toute-puissance. Cette formule fait partie de l'attestation de la foi que l'on doit prononcer pour devenir musulman.
Mahr: Prescription coranique, bien remis par l'époux à l'épouse au moment du mariage (contrairement à la "dot" pratiquée traditionnellement en Europe qui voyait la famille de la mariée remettre un bien au futur époux). Ce bien appartient de plein droit à l'épouse.
Mouazine, muhezin, muezzin (Mouadhin): Terme désignant celui qui, dans une mosquée, appelle à la prière. Pour chacune des cinq prières quotidiennes, le mouazine prononce l'adhan (l'appel à la prière) parfois du haut d'un minaret ou sur un toit afin de prévenir ceux qui résident dans le quartier ou ceux qui viennent à passer que l'heure de la prière est venue et qu'ils doivent se rendre à la mosquée.
makrouh (arabe : مكروه) est un terme du droit musulman désignant un acte indésirable, détestable, mais non répréhensible.
mosquée est un lieu de culte pour des disciples de la foi islamique. C'est un édifice où se rassemblent les musulmans pour les prières communes. Ce n'est cependant pas le seul lieu possible à cet effet.
Niyya, Niya: Intention droite qui conditionne l'authenticité de tout acte de la vie du musulman. Elle est la condition absolue de la recevabilité de la prière et est formulée explicitement avant de l'entamer.
Oumma ou Umma (أمّ [umm], mère; أمّة [umma], communauté ; nation) désigne la communauté des musulmans au delà de leur nationalité, de leur liens sanguins et de la parcellisation des pouvoirs politiques qui les gouvernent.
Rakat (Rakaate, Rak'a): Unité de base de la prière islamique. Chaque prière rituelle est composé de 2 à 4 de ces Rakates. Une Rakat est la succession, à partir de la station debout, - d'une inclinaison du buste (jusqu'a ce qu'il soit à l'horizontal, les mains solidement posées sur les genous) suivi d'un redressement, puis - d'une prosternation (on pose le front et le nez sur le sol, les mains posées à plat de chaque côté du visage, les genous et les pieds posés eux aussi au sol) suivi d'un redressement (en restant assis), puis - d'une nouvelle prosternation identique à la précédente et d'un redressement. Chacune de ces stations est accompagnée de formules rituelles.
Rasoul (Rasul): [ envoyé ] « Envoyé de Dieu ». Dans la tradition musulmane ce terme désigne un prophète apportant une révélation majeure. Parmi eux la tradition place notamment (sur eux la paix) Adam, Seth, Noé, Abraham, Ismaël, Moïse, Lot, Salih, Houd, Shu'ayb, Jésus et Mouhammad.
Riba (Ribâ): Usure qui prend deux formes (L'Islam rejette strictement toute forme d'usure) : - Intérêt sur l'argent prêté (Riba Nasî'a), emprunté, ou déposé sur un compte bancaire à intérêt, - prendre une marchandise de valeur supérieure contre une autre du même genre mais de valeur inférieure (Riba Al Fadl).
Risâlah: [ transmission d'un message ] Ce terme désigne la mission d'un messager de Dieu (rasoul).
Sadaqa, sadaka: Charité, bonne action.
Sahaba, çahâba: Compagnons du prophète Mohammad (sur lui la prière et la paix).
Salat: La prière Islamique a été directement enseignée par l'Ange Gabriel au prophète Muhammad (sur lui la bénédiction et la paix). Si le Coran fonde l'institution de la prière (Salat), c'est l'exemple du prophète qui a fixé sa structure très précisément. La prière musulmane, qu'elle soit effectuée en groupe ou seul(e), est identique dans sa structure. Elle comporte la récitation de versets du Coran et des invocations à Dieu, accompagnées d'inclinaisons et de prosternations en signe de soumission à Dieu. Cinq prières quotidiennes sont obligatoires : à l'aube (prière nommée ''Sobh'' mais que beaucoup appellent ''Fajr''), en début d'après-midi (''Dhour''), en milieu d'après-midi (''Asr''), après le couché du soleil (''Maghrib'') et dans la nuit (''Isha'').
Saws, S.A.W.S.: [ Bénédiction et Salut de Dieu sur lui ] Abréviation de "sallallahu alayi wa salam".
Sira (Sîra): Biographie du Prophète Muhammad.
Sirat (As-sirât): [ chemin ] Si le sens littéral de ce mot est "chemin", et qu'il est utilisé pour évoquer le "chemin" de l'homme dans sa vie, ce terme est également utilisé pour désigner le pont que devront traverser les hommes au jour du jûgement et qui enjambe l'enfer en mènant au paradis. Il est décrit comme aussi aiguisé qu'une epée et plus mince qu'un cheveu.
Siwâk: Racine d'un arbre couramment utilisée sous forme de batonnet pour se nettoyer les dents.
Sounnah (Sunnah): [ tradition ] Ce terme désigne la tradition islamique tirée de l'exemple de la vie du prophète Mohammed (sur lui la prière et la paix). Ainsi, les hadiths font partie de la Sunnah.
Sourate (Sûra): Le Saint-Coran est composé de 114 sourates, ou chapitres. Chaque sourate porte un nom particulier ("Les hommes", "Joseph", etc.) permettant de la reconnaître. Une sourate ne traite pas forcément d'un thème unique et abordé nul par ailleurs dans le Coran mais représente plutôt une unité dans la révélation divine. En effet, elle peut être composée de révélations ayant eu lieu à des moments différents de la vie du prophète Mohammed (sur lui la prière et la paix) mais, sauf exception, une même révélation reste entière dans une seule et même sourate.
Tayammoum (Tayammum): Forme d'ablution sans eau que peut effectuer le musulman à défaut de disposer d'eau ou si le lavage à l'eau peut provoquer ou aggraver une maladie.
Verset: Phrase ou groupe de mots composant le Saint-Coran.
Yawma Ouddine (Yawma O'ddine): Jour du jugement dernier. Résurrection
Zakat (zakât): [ pûreté, accroissement, bénédiction ] On désigne par ce terme l'obligation faite à chaque musulman possèdant un minimim vital (le Nisâb) de verser une partie de ses biens en charité. Ce terme représente de même le montant de cet acte de charité fondamental, troisième pilier de l'Islam (après l'attestation de la foi et la prière).
Zinâ: Adultère, fornication.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
l'importation de la lecture du Saint Qur'ane
23/10/2007 16:07
RAPPEL Le coran a un rôle très important dans l'islam, il apporte énormément de choses et nous apporte des réponses sur les questions que l'on peut se poser.
Le livre d'Allah (esw)c'est le Coran majestueux, la parole du Seigneur des mondes, qui a été descendu sur le cœur de Mouhammad -prières et bénédiction d'Allah sur lui- par l'intermédiaire de Jibril, l'esprit digne de confiance, pour ainsi faire de Mouhammad -prières et bénédiction d'Allah sur lui- un annonciateur. Allah a dit :"C'est l'esprit digne de confiance qui descendit avec, sur ton cœur pour que tu fasses partie des annonciateurs" (Ste.26 V.193, 194)
La parole d'Allah fut révélée à toute l'humanité (hommes et djinns) en langue arabe claire et explicite pour répondre à leur besoin religieux et à leurs besoins dans la vie d'ici bas. Le Coran est préservé par Allah. Allah a dit : "C'est Nous qui avons fait descendre le Rappel et c'est Nous qui Nous chargeons de le préserver" (Ste15; V19)
HADITHS
Abou Oumàma (Radia Allah 'anh) rapporte: «J'ai entendu le Messager de Dieu (Salla Allah 'alayhi wa salam) dire: «Lisez le Coran car il viendra le jour de la résurrection comme intercesseur pour les siens (: ses lecteurs assidus)». (Rapporté par Moslem)
Annawâs Ibn Sam'an (Radia Allah 'anh) a dit: «J'ai entendu le Messager de Dieu (Salla Allah 'alayhi wa salam) dire: «Le jour de la résurrection on fera venir le Coran et les siens (ses lecteurs assidus) qui le mettaient en pratique dans ce bas-monde. Il est précédé par les chapitres «La vache» et «La famille de 'Imràn» qui viendront disputer en faveur de celui qui les lisait et appliquait leurs principes». (Rapporté par Moslem)
Selon 'Othmàn Ibn 'Affàn (Radia Allah 'anh), le Messager de Dieu (Salla Allah 'alayhi wa salam) a dit: «Le meilleur d'entre vous est celui qui a appris le Coran et l'a enseigné aux autres». (Rapporté par Al Boukhàri)
Selon Aicha (Radia Allah 'anha), le Messager de Dieu (Salla Allah 'alayhi wa salam) a dit: «Celui qui lit assidûment le Coran et qui excelle dans sa lecture, sera avec les nobles Anges-Messagers qui ne font qu'obéir à leur Seigneur. Celui qui lit péniblement le Coran et en hésitant dans sa lecture aura quand même deux salaires: (une joie dans ce monde et une joie dans l'autre)». (ura)
Selon Abou Musa Al Ash'ari (Radia Allah 'anh), le Messager de Dieu (Salla Allah 'alayhi wa salam) a dit: «L'image du Croyant qui lit le Coran est celle de l'orange: son odeur est suave et sa saveur est suave. L'image du Croyant qui ne lit pas le Coran est celle de la datte: elle n'a pas d'odeur et elle est douée. L'image de l'hypocrite qui lit le Coran est celle de la plante aromatique: son odeur est bonne et son goût est amer. L'image de l'hypocrite qui ne lit pas le Coran est celle de la coloquinte: elle n'a pas d'odeur et son goût est amer». (ura)
Selon 'Omar Ibn Al Khattàb (Radia Allah 'anh), le Prophète (Salla Allah 'alayhi wa salam) a dit: «Dieu fera élever par ce Livre (le Coran) certaines gens et en rabaissera d'autres». (Rapporté par Moslem)
Selon Ibn 'Omar (Radia Allah 'anh), le Prophète (Salla Allah 'alayhi wa salam) a dit: «La jalousie n'est permise que dans deux choses:
1. Un homme à qui Dieu a donné d'apprendre le Coran et de passer des heures de la nuit et du jour à le lire et à méditer sur son contenu.
2. Un homme à qui Dieu a donné une fortune qu'il ne fait que dépenser (dans le bien) de nuit et de jour».
Al Barà Ibn 'Âzeb (Radia Allah 'anh) rapporte: «Un homme lisait le chapitre «La caverne» et avait à côté de lui un cheval attaché à deux cordes. Or voici qu'un nuage passa au-dessus de lui et se mit à se rapprocher, ce qui faisait trépider le cheval. Quand ce fut le lendemain matin, il alla raconter la chose au Prophète (Salla Allah 'alayhi wa salam) qui lui dit: «Ce nuage était une sérénité descendue sur toi parce que tu récitais le Coran». (ura)
Selon Ibn Mas'ùd (Radia Allah 'anh), le Messager de Dieu (Salla Allah 'alayhi wa salam) a dit: «Celui qui lit une seule lettre du Coran s'inscrit une bonne action et la bonne action a dix fois son salaire. Je ne dis pas que «alm» (lettres énigmatiques se trouvant au début de certains chapitres du Coran) est une lettre, mais A est une lettre, L est une lettre et M est une lettre». (Rapporté par Attirmidhi)
Selon Ibn 'Abbàs (Radia Allah 'anh), le Messager de Dieu (Salla Allah 'alayhi wa salam) a dit: «Celui qui n'a rien du Coran dans son coeur est comme une maison en ruine». (Rapporté par Attirmidhi)
Selon 'Abdullàh Ibn 'Amr Ibn Al 'As (Radia Allah 'anh), le Prophète (Salla Allah 'alayhi wa salam) a dit: «On dira (le jour du jugement dernier) au lecteur assidu du Coran: «Lis et monte (les degrés du Paradis). Récite clairement comme tu le faisais dans le bas-monde. Ta place au Paradis te sera fixée au dernier verset que tu liras». (Rapporté par Abou Dawùd et Attirmidhi)
D'après Aicha (Radia Allah 'anha), le Prophète (Salla Allah 'alayhi wa salam) a dit: "Celui qui récite habilement le Coran sera avec les Anges nobles et obéissants; tandis que celui qui le récite péniblement en bégayant, aura une double récompense". (Rapporté par Moslem)
|
|
|
|
|
|