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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

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  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
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    ÉMIGRATION DU PROPHÈTE Sayyidina Muhammad(saw)

    13/10/2007 19:35

    ÉMIGRATION DU PROPHÈTE Sayyidina Muhammad(saw)


    ÉMIGRATION DU PROPHÈTE Sayyidina Muhammad(saw)
     
    Dés qu’on eut pris l'injuste décision d’assassiner le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) Jibril descendit et vint informer celui-ci, par révélation de son seigneur, du complot des "Kouraichites". Il l’informa aussi qu’Allah(swt) lui ordonnait de sortir et qu’il lui avait précisé le moment de son émigration en ces termes : « Cette nuit, ne dors pas dans ton lit, comme d’habitude ».

    A midi, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) alla voir Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui) pour définir avec lui les étapes de l’émigration. A cet égard, Aicha (qu’Allah soit satisfait d’elle) dit : « Pendant que nous étions assis chez Abi Bakr à midi pile, quelqu’un dit à celui-ci :

    « Voici le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) qui arrive, à un moment où d’habitude, il ne venait pas par ici ».

    Abou Bakr dit : « Par Allah ! Ce qui l’amène par ici à pareille heure est important ! « Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) arriva, demanda la permission d’entrer, se la fit accorder, entra et dit à Abi Bakr : « Sors de chez toi » !

    Abou Bakr lui dit : « je jure que ceux-ci sont plutôt de ta famille ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) reprit : « On m’a donné la permission de sortir ». Abou Bakr s’enquit : « Je t’accompagne ? ». Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) répondit : « oui ».

    Après la définition des étapes de l’émigration, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) rentra chez lui attendant la tombée de la nuit ».

    Encerclement de la maison du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui)

    S’agissant des grands malfaiteurs des Kouraichites, ils passèrent leur journée à préparer la mise à exécution du plan monté et approuvé par le parlement de la Mecque, le matin même.

    A cette fin, onze principaux malfaiteurs avaient été choisis, à savoir : Abou Jahl ibn Hichâm, Al-Hakam ibn Abil-As, Okba ibn Abi Mouait, An-Nadr ibn Al-Hârith, Omayya ibn Khalaf, Zomaa ibn Al-Aswad, Touaaima ibn Adi, Abou Lahab, Oubai ibn Khalaf, Nabih ibn Al-Hajjâj et le frère de Nabih : Monabih ibn Al-Hajjâj.

    Ibn Ishâk dit : « Au premier tiers de la nuit, ils se regroupèrent devant la porte de sa chambre attendant qu’il sorte pour sauter sur lui. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) avait l’habitude de dormir pendant la première partie de la nuit pour se réveiller à la moitié ou aux trois quarts de celle-ci et se rendre à la sainte mosquée où il se mettait à prier. Les malfaiteurs avaient la ferme conviction que leur sale complot réussirait. Ils étaient tellement confiants qu’Abou Jahl, dans sa vanité et son orgueil dit ; s’adressant à ses compagnons encerclant la maison, avec moquerie et persiflage : « Mohammad prétend que si vous le suivez dans ce à quoi il vous appelle, vous serez ressuscités après votre mort pour jouir de paradis pareils à ceux d’Al-Ordon. Sinon, selon lui, il vous égorgera après quoi vous serez ressuscités pour brûler dans un feu qu’on vous aura préparé ».

    L’heure de la réalisation du complot était au-delà de minuit au moment où le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) sortirait de chez lui. Les malfaiteurs veillèrent, dans l’attente de l’heure prévue. Cependant Allah déjoua leur complot, Lui qui détient le royaume des cieux et de la terre, Lui qui fait ce qu’Il veut, qui protège et que rien ni personne ne protège. Il avait réalisé ce dont il avait parlé à son Messager (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) :

    « (Et rappelle-toi) le moment où les mécréants complotaient contre toi pour t’emprisonner ou t’assassiner ou te bannir. Ils complotèrent. Mais Allah a fait échouer leur complot, et Allah est le meilleur en stratagèmes.» (Sourate le butin verset 30).

    Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) quitta sa maison.

    Malgré tous leurs préparatifs, les Kouraichites essuyèrent un échec lamentable dans la réalisation de leur complot. Cette nuit-là, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit à Ali ibn Abi Tâlib : « Dors dans mon lit ! Enveloppe-toi dans mon manteau vert de Hadramaout. Dors-y. Ils ne te feront rien de mal ». C’est dans ce manteau que dormait toujours le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . Ainsi Ali ibn Abi Tâlib dormit dans son lit, le remplaçant pour cette nuit-là. Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) sortit, traversa leurs rangs et prit une poignée de sable qu’il répandit sur leur tête. Allah leur avait voilé les yeux. Il dit :

    « et Nous mettrons une barrière devant eux et une barrière derrière eux ; Nous les recouvrirons d' un voile : et voilà qu' ils ne pourront rien voir.» (Sourate 'Ya sin' verset 9.)

    Il n’y eut aucun d’eux à qui il ne mit du sable sur la tête avant d’aller chez Abi Bakr. Ensemble, et dans la nuit, ils sortirent par un soupirail dans la maison d’Abi Bakr et rejoignirent la grotte de "Thawr," en direction du Yémen.

    Les assiégeants continuèrent à attendre l’heure de commettre leur forfait. Peu avant ce moment, il se rendirent compte de leur échec et furent frappés de déception. Quelqu’un n’appartenant pas à leur milice les avait trouvés en train d’attendre devant la porte et leur dit : « Qu’est-ce que vous attendez ? » Ils répondirent : « Mohammad ». L’homme reprit : « désolé ! Vous l’avez râté. Par Allah ! Il est passé devant vous et à répondu du sable sur vos têtes. Il s’en est allé vaquer à ses affaires ». Ils dirent : « Par Allah ! Nous ne l’avons pas vu ». Cela dit, ils se dressèrent, faisant tomber le sable de leur tête. Toutefois, ils regardèrent par le trou de la porte de la chambre, virent Ali et dirent : « Par Allah ! Voici Mohammad en train de dormir. Il s’est couvert de son manteau ! » Aussi, ne bougèrent-ils pas jusqu’au matin.

    Alors, Ali sortit du lit et leur tomba dans les bras. Les malfaiteurs l’interrogèrent au sujet du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et il répondit : « Je ne sais rien de lui ».

    De la maison à la grotte

    Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) quitta sa maison dans la nuit du 27 Safar (deuxième mois) de l’an 14 de la prophétie (nuit du 12 au 13 septembre 622 du calendrier Grégorien.).

    Il se rendit chez son compagnon, Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui), l’homme le plus sûr pour sa compagnie et pour ses biens. Ensemble ils quittèrent en passant par une arrière-porte et se dépêchèrent de sortir de la Mecque, avant le point de l’aube. Sachant que les Kouraichites trouveraient à force de chercher et que le chemin vers lequel les regards allaient d’abords s’orienter était le chemin principal de Médine allant vers le Nord, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) emprunta le chemin diamétralement opposé, à savoir, celui situé au sud de la Mecque et allant vers le Yémen.

    Il fit une distance d’environ neuf kilomètres sur ce chemin, atteignit une haute montagne connue sous le nom de montagne de Thawr. A ce niveau, le chemin était escarpé, pierreux et difficile à escalader. Alors le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) marcha pieds nus. Une autre version précise qu’il marchait sur le chemin sur la pointe des pieds pour ne pas laisser de traces et ainsi, marcha pieds nus. Quoi qu’il en fût, Abou Bakr le porta lorsqu’il eut atteint la montagne et fit des efforts jusqu’à une grotte située au sommet de la montagne, grotte connue dans l’histoire sous le nom de « grotte de Thawr ».

    Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et Abou Bakr à l’intérieur de la grotte

    Une fois la grotte atteinte, Abou Bakr dit au prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « Par Allah ! Tu n’entreras qu’après que je l’aurai fait. S’il y a quelque chose de dangereux, il m’emportera pour te laisser sain et sauf ». Sur ces mots, il entra dans la grotte et la balaya. Il trouva un trou, dans l’une des parois, et aussitôt déchira son manteau pour le boucher. Toutefois il y avait encore deux autres trous : il les boucha avec ses pieds. Ensuite, il dit au Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « Entre ! »

    Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) entra, plaça sa tête sur une pierre et dormit. Abou Bakr fut blessé au pied par une pierre mais ne bougea pas de peur d’attirer l’attention de son compagnon. Il pleurait. Ses larmes tombèrent sur le visage du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . Celui-ci dit : « Qu’as-tu donc, Abou Bakr ? » Il répondit : « Je suis blessé ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) cracha sur la blessure et celle-ci disparut.

    Les deux compagnons se cachèrent dans la grotte pendant trois nuits : celles du vendredi, du samedi et du dimanche. Abdoullah ibn Abi Bakr était avec eux. A ce sujet Aicha dit : « C’était un jeune intelligent et ingénieux ». Il les quittait vers la fin de la nuit, à l’aube et, au matin, se retrouvait avec les Kouraichites, comme s’il avait passé la nuit à la Mecque. Il prenait connaissance de toutes les tractations et machinations et, la nuit, il venait leur en apporter les nouvelles. Au-dessus de la grotte, Amir ibn Fouhayra, l’esclave affranchi d’Abi Bakr gardait des moutons qu’il laissait, à un certain moment de la nuit, camper au-dessus de la grotte. De la sorte, il leur fournissait du lait toute la nuit. A l’aube, il les quittait, poussant ses moutons au loin. Ainsi faisait-il dans chacune des trois nuits. Amir ibn Fouhayra suivait, avec ses moutons, les traces de Abdoullah ibn Abi Bakr, après le départ de celui-ci pour la Mecque, en vue de les effacer.

    Quant aux Kouraichites, ils étaient fous de rage lorsqu’ils apprirent que le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) s’était échappé à la sortir de la nuit où l’on devait réaliser le complot. Leur première réaction fut de frapper Ali, de le traîner jusqu’à la Kaaba où ils l’enfermèrent pendant une heure, dans l’espoir d’obtenir de lui des informations au sujet du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et d’Abi Bakr.

    N’ayant rien tirer d’Ali, ils se rendirent chez Abi Bakr et frappèrent à la porte. Alors, Asmâ’, la fille d’Abi Bakr sortit. Ils lui dirent : « où est ton père ? ». Elle répondit : « Par Allah ! je ne sais pas où il est ». Abou Jahl l’ignoble et le pervers leva la main et lui asséna une gifle qui fit tomber sa boucle d’oreille. Les Kouraichites décidèrent ensuite, au cours d’une séance extraordinaire tenue avec urgence, de mettre en œuvre tous les moyens susceptibles de permettre la capture des deux hommes. Toutes les routes et les pistes partant de la Mecque furent mises sous la surveillance d’hommes armés jusqu’aux dents. De même, les Kouraichites offrirent une grosse prime de cent chamelles par fugitif, soit deux cent chamelles à quiconque les ramenaient morts ou vivants. Alors, les cavaliers, les fantassins et les pisteurs se mirent à chercher. Ils se disséminèrent dans les montagnes et les vallées, dans les vallons et sur les plateaux, mais en vain. Les poursuivants arrivèrent jusqu’à l’entrée de la grotte, cependant, Allah les fit échouer. Abou Bakr dont les propos ont été rapportés par Anas et ensuite par Al-Boukhari, dit : « J’étais avec le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dans la grotte. Levant la tête, je vis les pieds des poursuivants et aussitôt dis : « Ô Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « Si l’un d’eux baissait les regards il nous percevrait ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) répondit : « Tais-toi, Aba Bakr ! Nous sommes deux et Allah nous complète en troisième ». Une autre formation donne : « Que penses-tu, Ô Aba Bakr de deux qu’Allah complète en troisième ? ». Alors qu’il ne restait entre les poursuivants et le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) que quelques minces pas à franchir, ceux-ci rebroussèrent chemin. C’était là un miracle qu’Allah dédia à son prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) .

    Sur la route de Médine :

    Lorsque le feu de la recherche se fut éteint et qu’eurent cessé les investigations et les enquêtes, après l’effervescence des Kouraichites ayant abouti à une poursuite de trois jours sans aucun résultat, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et son compagnon sortirent pour se rendre à Médine. Ils avaient déjà engagé à leur service Abdallah ibn Ouraykit Al-Laythi, un guide habile et expérimenté. Celui-ci professait la même religion que les Kouraichites. Toutefois, ils lui firent confiance et lui remirent leurs deux chamelles, lui fixant rendez-vous trois jours après à la grotte de Thawr où il devait se présenter muni des deux bêtes. Dans la nuit du lundi premier jour de Rabia Al-Awwal de la première année de l’hégire (16 septembre 622 du calendrier grégorien.), Abdoullah ibn Ouraykit leur apporta les deux montures et alors, Abou Bakr dit au prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « O Messager d’Allah ! Prend l’une de ces deux montures » Il rapprocha de lui la meilleure des deux, mais le prophète accepta à condition d’en payer le prix.

    Asma’ ou ,la fille d’Abi Bakr (Qu’Allah soit satisfait d’elle et de son père) vînt apporter leur vase. Toutefois, elle avait oublié d’y mettre l’anse par laquelle on l’accrochait. Lorsque après leur départ, allant accrocher le vase, elle se rendit compte que celui-ci n’avait pas d’accrochoir, elle coupa sa ceinture en deux morceaux, dont elle utilisa l’un comme accrochoir et l’autre comme collier. C’est pour cela qu’on l’appelait la « femme aux deux ceintures ».

    Ensuite, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui) et Amir ibn Fouhayra se mirent en route, en compagnie du guide Abdillah ibn oraykit, le long de la côte. Ayant quitté la grotte, ce dernier tendit d’abord à aller vers le sud en direction du Yémen et ensuite alla vers l’ouest en direction de la côte. De la sorte, il parvint à un chemin que les gens n’avaient pas l’habitude d’emprunter, bifurqua vers le nord peu avant la côte de la mer rouge et recoupa une voie que presque personne n’utilisait.

    Ibn Ishâq a mentionné les endroits où passa le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). A cet égard il dit : « Après être sorti avec eux, le guide passa par la partie inférieure de la Mecque et, ensuite, faisant son chemin le long de la côte, finit par recouper la route passant par Osfân. De là, il passa sous Amajj, continua pour recouper la route après avoir traversé un corridor. Poursuivant son chemin, il s’achemina vers Al-Khirâr, Thanyatoul-Mourra, et Lakfâ. Il dépassa Madlajat Lakf, entra dans Madlajat Majâh, s’achemina vers Marjah Mahâj, entra dans Marjah Thil-Ghadwain et à l’intérieur de Thi Kichr. A partir de là, il se dirigea vers Al-Jadâjid, Al-Ajrad, alla vers Thi Salam partie de Batn Madlajat Taaahon, s’achemina vers Al- Abâbîd. Il dépassa ensuite Al-Fâja, descendit Al-Araj, alla vers Thaniyatoul-Aa’ir- du côté droit de Rakouba- descendit Batn Ri’i et arriva à Koubâ. Voici quelques aspects de ce qui arriva en route : 

    Selon un rapport d’Al-Boukhari, Abou Bakr As-Siddik (qu’Allah soit satisfait de lui) dit : « Nous avons voyagé toute la nuit et aussi, le lendemain jusqu’à midi. La route était déserte. Personne d’autre n’y passait. Un long rocher nous surplombait masquant les rayons du soleil. Nous descendîmes donc à son ombre. Je nivelai de ma main une place où le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) pouvait dormir, après quoi j’y étalai de la fourrure puis dis : « Dors ! Ô Messager d’Allah ! Je vais nettoyer ce qui t’entoure ». Après que celui-ci fut endormi, je sortis pour nettoyer les alentours. Soudain, mon regard se posa sur un berger qui, avec ses moutons, venait vers le rocher, pour en fait faire comme nous. Alors je lui dis : « A qui appartiens-tu, mon garçon ? » Il répondit : « A un médinois ou un mecquois ». Je repris : « Tes moutons ont-ils du lait ? » Il répondit : « Oui » je dis : « Vas-tu donc traire ? » Il répondit : « Oui » et attrapa une brebis. Je lui dis : « Enlève le sable, les poils et les impuretés qui se trouvent sur les mamelles ! » Il traya un peu de lait dans un récipient cubique. J’avais avec moi une gourde que je portais pour le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), gourde à laquelle il se désalterait et faisait ses ablutions. Je retournai auprès du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) mais évitai de le réveiller. Lorsqu’il se fut réveillé, je refroidis le lait en y ajoutant de l’eau puis lui dit : « Bois ! Messager d’Allah ». Il but à son aise et dit : « N’est-il pas l’heure de partir ? » Je répondis : « Si » Alors nous repartîmes. 

     Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui) avait l’habitude d’être à la disposition du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . C’était un vieillard que l’on connaissait et le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) un jeune que l’on ne connaissait pas. Ainsi, un homme le rencontra et lui dit : « Qui est cet homme avec toi ? » Il répondit : « Cet homme me montre le chemin ». L’autre, par méconnaissance pensait qu’il voulait dire le chemin terrestre, alors qu’il ne s’agissait que de la voie du bien. 

    Sourakah ibn Mâlik rejoignit le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et Aba Bakr. A cet égard, il dit : « Pendant que j’étais assis dans l’un des conseils de ma tribu, Banî Madlaj, un homme arriva et, nous surplombant puisque nous étions assis, dit : « Ô Sourakah, j’ai vu des silhouettes sur la côte. Je pense que c’est Mohammad et ses compagnons ! ». Je sus aussitôt que c’était eux, mais lui répondis : « Non ; ce ne sont pas eux. Tu as plutôt vu tel et tel qui sont partis devant nous ». Ensuite, je restai pendant une heure au conseil avant de me lever pour rentrer chez moi. Je dis à ma captive de me sortir mon cheval qui se trouvait derrière une butte de terre, sous sa garde. Je pris ma lance, sortis par l’arrière de la maison et, marchant, me mis à planifier mon voyage jusqu’au cheval que j’enfourchai. Celui-ci me transporta au point de m’emmener à proximité d’eux et ensuite trébuchant, me désarçonna. Me relevant, je me dépêchai de mettre la main sur mon carquois. J’en sortis ensuite mes baguettes que je consultai. Tomberais-je sur la bonne baguette ou sur la mauvaise ? Ce fut celle que je détestais qui sortit. Alors, je remontai à cheval, désobéissant aux baguettes. Je m’approchai et m’approchai encore au point d’entendre le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) réciter le Coran. A ce que je voyais, lui ne se retournait guère, mais Abou Bakr quant à lui se retournait très souvent. Par la suite, les pattes de mon cheval s’enlisèrent dans le sable jusqu’aux genoux et me voilà encore désarçonné. Je rabrouai l’animal et me relevai, mais c’est à peine si celui-ci avait sorti ses pattes. Lorsqu’il y fut parvenu, il en résulta un nuage de poussière montant vers le ciel comme de la fumée. Je consultai encore mes baguettes et celle que je détestais sortit de nouveau. Alors, me détournant de tout cela, j’interpellai prudemment les gens que je poursuivais et les voilà qui s’arrêtèrent. Je me remis en scelle et ensuite pus les rejoindre. J’avais l’intime conviction lorsqu’on me retenait en prison pour m’empêcher de les suivre, que la cause du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) triompherait. Je dis à celui-ci : « Ta tribu amis ta tête à prix ». Je les informai de ce que les gens leur voulaient et leur offris des provisions de route. Toutefois, ils ne m’informèrent ni ne me posèrent des questions. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) se contenta de dire : « Il vaut mieux que tu t’éloignes de nous ». Je lui demandai de m’écrire des versets. Alors, Il ordonna à Amir ibn Fouhayra de le faire et celui-ci le fit sur un morceau de peau de bête ». Dans un certain rapport, Abou Bakr dit : « Nous nous mîmes en route. Les gens nous cherchaient et personne d’autre que Sourâkah ibn Mâlik ibn Jaacham ne parvint à nous rattraper, monté sur son cheval. Alors, je dis : « Quelqu’un nous rattrape ! Ô Messager d’Allah ! » Il dit :

    « Ne t’afflige pas, Allah est avec nous !» (le repentir :40).

    Souraqah s’en retourna. Il trouva sur son chemin des gens qui cherchaient toujours et leur dit : « j’ai déjà fouillé les parages et vous informe qu’il n’y a rien ». Ainsi, le jour il s’activait en la faveur des recherchés et la nuit servait de gardien à ceux-ci. 

    Dans son voyage vers Médine le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) passa devant les deux tentes d’Oumm Maabad de la tribu des Kouzâma. C’était une femme obèse et robuste qui, restant dans la cour de sa tente, nourrissait et désaltérait les passants. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et Abou Bakr l’interrogèrent : « Y a-t-il quelque chose chez toi ? » Elle répondit : « Par Allah ; S’il y avait quelque chose chez moi, les villages ne seraient pas plus pauvres ». En fait, c’était une armée de pénurie. Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) regarda par la fente de la tente vit une brebis et dit : « Et cette brebis, Oumm Maabad ? » Elle répondit : « C’est une brebis incapable de suivre les moutons ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) reprit : « A-t-elle du lait ». Elle répondit : « Elle est trop épuisée pour en avoir ». Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit : « Me permettrais-tu de la traire ? » Elle dit : « Oui ! Ma foi ! Vas-y si tu peux en tirer du lait ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) passa sa main sur les mamelles de la brebis, prononça le nom d’Allah, et pria. Alors, le lait s’échappa et coula. Il demanda à la femme d’apporté un récipient, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) s’engagea à la traire au point de voir le récipient surmonté d’écume. Il désaltéra Oumm Maabad qui alors but à son aise, suivie en cela par les compagnons et le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) lui-même. Il s’engagea à la traire une seconde fois au point de remplir le récipient qu’il laissa alors avec elle, avant de se remettre en route. Le mari Oumm Maabad, ne tarda pas à rentrer poussant devant lui des chèvres qui n’avaient plus que la peau sur les os. Lorsqu’il vit le lait, il s’étonna et dit : « D’où te vient ceci ? Ma foi ! Il n’y avait pas de lait à la maison, que je sache ! » Sa femme lui répondit : « C’est vrai, mais, par Allah ! Un homme est passé disant ceci et cela dans un état comme ceci et comme cela ». L’homme reprit : « Par Allah ! je pense que c’est le gars des Kouraichites, celui qu’ils cherchent. Décris-le-moi, Oumm Maabad le lui décrit dans sa beauté physique et sa parole splendide qu’à force d’écouter l’auditeur avait l’impression de le voir en personne et de se trouver devant lui. Nous reviendrons sur ce point en abordant vers la fin, les traits caractéristiques du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). Alors Abou Maabad dit : « Par Allah ! Celui-là, c’est l’homme des Kouraichites, celui au regard duquel, ils disent ce qu’ils disent. J’ai déjà songé à l’accompagner mais sans aucun doute je le ferai à la première occasion ». Du côté de la Mecque, une voix retentit, le matin, sans que personne n’arrivât à en connaître l’origine. Elle disait :

    « Qu’Allah le Seigneur du Trône rétribue en bien deux compagnons descendus chez Oumm Maabad

    et qui furent bienfaisants à leur arrivée, comme à leur départ heureux qui passa la soirée en compagnie de Mohammad.

    Ô combien les Kouraichites tirent profit de ce dont Allah vous détourne.

    Leur œuvre et leur bienveillance sont sans prix

    Banou kaab n’ont plus à s’en faire

    Assuré est leur rôle dans l’ordre des croyants.

    Interrogez donc votre sœur au sujet de la brebis.

    Si vous le faites, c’est la brebis même, qui témoigna ».

    Asmâ dit : « Nous ne savions pas vers où s’orientait le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) lorsqu’un djinn arriva au-dessous de la Mecque et récita ces vers. Les gens le suivaient, écoutaient sa voix mais ne le voyaient pas. Ainsi continua-t-il jusqu’à sa sortie par le haut. Lorsque nous eûmes entendu sa parole nous sûmes que le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) s’orientait vers Médine.

    5. En route, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) rencontra Bouraida ibn Al-Hasîb Al-Aslami entouré de près de 80 ménages qui embrassèrent l’Islam avec lui. Il accomplit, avec eux derrière, la dernière prière du dernier crépuscule (Al-Ichâ). Bouraida résida sur le terroir de sa tribu jusqu’après Ohod, moment où il rejoignit le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). Abdoullah ibn Bouraida a rapporté que le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) était toujours optimiste et non point pessimiste. Bouraida s’en allait à cheval en compagnie de 70 cavaliers de son clan appartenant à Banî Sahm. Alors il rencontra le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) qui lui dit : « A quel clan appartiens-tu ? » Il répondit : « Aslam ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit alors à Abi Bakr : « Nous somme sauvés », et ensuite s’adressa encore à Bouraide : « A quelle dynastie appartiens-tu ? » Celui-ci dit : « à Banî Sahm », et le prophète de dire : « Ta flèche est sortie ».

    6. Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) passa auprès d’Abi Aws Tamim ibn Hajar ou Abi Tamim ibn Hajar Al-Aslami à Kahdâwât entre Al-jouhfa et Harachi (dans AlAraj), alors que leur voyage avait été à un moment ralenti dans l’après-midi, lui et Abou Bakr étant montés sur un même chameau. Alors Aws fit monter le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) sur un étalon de chameau et, ensuite, envoya avec les deux compagnons un garçon à lui, appelé Masaoud, auquel il parla en ces termes : « Fais les passer par là que tu sais être un chemin sûr et ne les quitte pas ». Le garçon les fit passer par le chemin en question au point de les faire accéder à Médine. Ensuite, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) laissa Masaoud repartir chez son maître après l’avoir chargé de dire à celui-ci de marquer ses chameaux au cou comme c’était le cas avec les chevaux, à savoir deux anneaux séparés par un trait, car c’était là la marque de sa tribu. Lorsque les associateurs se présentèrent, le dimanche, Aws ordonna à son serviteur Masaoud ibn Hounaida de quitter Al-Araj et de se rendre à pied auprès du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) l’informer de leur présence. Ceci a été mentionné par Ibn Mâkoulâ rapportant les propos d’At-Tabari. Aws embrassa l’Islam après l’arrivée du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) à Médine. Il résidait à Al-Araj.

    7. En cours de route et à Batn Rîm, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) rencontra Az-Zoubair en compagnie des musulmans : Des commerçants en provenance de la Syrie. Az-Zoubair donna alors au Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et à Abou Bakr des vêtements blanc.

    La descente à Kouba :

    Le lundi 8 du mois Rabia Awwal de l’an 14 de la prophètie (première année de l’Hégire ( 23 septembre 622 du calendrier grégorien.), le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) descendu à Koubâ.Orwa ibn Az-Zoubair dit : « Les musulmans de Médine avaient appris que le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) avait quitté la Mecque. Aussi, tous les malins se rendaient-ils sur la route où ils se mettaient à l’attendre jusqu’au moment où la chaleur de midi les renvoyait dans leurs demeures. Un jour, ils s’en retournèrent après avoir longuement attendu. Cependant, dés qu’ils eurent regagné leurs maisons, un juif qui était monté sur un blockhaus pour observer quelque chose, aperçut, sans illusion le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et ses compagnons tous de blanc vêtus. Alors celui-ci ne put s’empêcher de crier du plus haut de sa voix : « Ô Arabes ! Voici votre grand père que vous attendiez ». Aussi, les musulmans sortirent-ils. Ils reçurent le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) au-delà de la route.

    Ibn Al-Kayyim dit : « J’entendis la clameur et les Allâhou Akbar chez Banî Amr ibn Awf : les musulmans, contents de son arrivée, criaient « Allâhou Akbar ». Ils allèrent à sa rencontre, l’accueillirent, le saluèrent comme un prophète et l’entourèrent tout en se mettant à graviter autour de lui qui, alors restait calme, faisant preuve de quiétude et de sérénité. Il lui fut révélé ce qui suit :

    « Alors ses alliés seront Allah, Gabriel et les vertueux d' entre les croyants, et les Anges sont par surcroît (son) soutien. » Sourate '(L'interdiction' verset 4.)

    Amr ibn Az-Zoubair dit : « Alors ils reçurent le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) qui, entouré par la foule, bifurqua vers la droite, au point de descendre chez Banî Amr ibn Awf et cela, un lundi, Abou Bakr se mettait à contenir la foule, alors que le messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) était assis, silencieux, salué par les médinois qui venaient d’arriver et qui ne l’avaient pas encore vu ». Un autre document mentionne : « Les gens venaient saluer Abou Bakr jusqu’au moment où celui-ci, voyant que le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) avait chaud, lui donna de l’ombre à l’aide de son manteau. A ce moment, les gens reconnurent le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) ». Toute la ville de Médine était là pour l’accueil. C’était un jour solennel et l’histoire de cette ville n’en avait jamais connu de semblable. Les juifs constatèrent la véracité de l’annonce faite par le prophète Habkouk : « Allah vient de Taymân et le Saint des montagnes de Fâran ».

    A Koubâ, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) descendit chez Kalthoum ibn Al-Hadm. D’autres disent au contraire qu’il descendit chez Saad ibn Khaythama, toutefois la première assertion est plus consistante. En fait, Ali ibn Abi Tâlib resta pendant trois jours à la Mecque, pour rendre aux gens ce qu’ils avaient confié au Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . Ensuite, émigrant à pied, il rejoignit les deux compagnons à Kouba et alors descendit chez Kalthoum ibn Al-Hadm. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) passa quatre jours à Kouba : lundi, mardi, mercredi et jeudi. Il fonda la mosquée de Koubâ et y pria, la première mosquée fondée sur la crainte d’Allah après l’avènement de la prophétie. Le jeudi ( le vendredi selon d’autres) il se mit en scelle sur l’ordre d’Allah, Abou Bakr montant en croupe. Il envoya auprès de Banî An-Najjâr- ses oncles maternels et ceux-ci se présentèrent munis de leurs épées. Il allait vers Médine lorsque la prière du vendredi le trouva chez Banî Sâlim ibn Awf. Alors, restant avec ceux-ci, il en dirigea la prière au sein de la mosquée située au fond de la vallée. La congrégation comptait 100 hommes.

    L’entrée à Médine :

    Après la prière du vendredi, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) entra à Médine. Depuis ce jour, la ville de Yathribfut connue sous le nom de Madinatour-rasoul ( la ville du prophète ) en abrégé : Médine. C’était un grand jour historique. Les maisons et les chemins vibraient de louanges et de vénérations dédiées à Allah. Les filles de Médine chantaient le poème suivant, envahies de joie et de gaieté :

    « La pleine lune luit et nous éclaire à Médine.

    Il nous faut donc être reconnaissants, tant qu’on nous appelle à Allah.

    Ô Toi qu’on a envoyé auprès de nous !

    Y Tu apportes l’ordre auquel nous obéirons »

    Al-Ansâr (les partisans du prophète à Médine) :

    Même s’ils n’avaient pas de grandes richesses, souhaitaient tous voir le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) descendre chez eux. Jamais celui-ci ne passait dans une des maisons d’Al-Ansar sans que le mors de sa monture ne fût saisi par des gens qui, alors, disaient : « Venez chez les plus nombreux, aux raisins et au régal ». Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) leur disait : « Ôtez-vous de son chemin. Elle obéit à un ordre ». La monture poursuivit sa marche jusqu’à l’endroit actuel de la mosquée du prophète ; alors, elle s’agenouilla, mais ensuite se releva, marcha un peu, fit volte face, revint et s’agenouilla au premier endroit. Alors le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) descendit chez Banî An-Najjâr mêmes ; Ses oncles à qui Allah avait bien voulu accorder une telle chance. En effet, il plut au Très-Haut de les honorer en faisant descendre chez eux leur neveu. Les gens se mirent alors à s’adresser au prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), lui demandant de descendre chez eux. Abou Ayoub Al-Ansâri se dépêcha de prendre ses bagages pour les emmener chez lui. Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) se mettait à dire : « L’homme est avec ses bagages ». Assad ibn Zourara vint se saisir des rênes de sa monture qui, elle resta chez lui. Dans le rapport fait par Anas selon Al-Boukhâri, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit : « Laquelle des maisons appartenant aux nôtres est plus proche ? » Alors Abou Ayoub dit : « La mienne, Ô Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) voici ma maison et ceci en est la porte. Allons-y on nous a préparé un repas. Levez vous avec la bénédiction d’Allah ». Quelques jours après, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) fut rejoint par sa femme Sawda, ses deux filles Fâtima et Oumm Koulthoum, Ousâma ibn Zayd et Oumm Ayman en compagnie de Abdillah ibn Abi Bakr qui conduisait la famille d’Abi Bakr dont on notait Aicha. Zaynab était restée chez Abil-As et ne put émigrer qu’après la batailla de Bade. Aicha dit : « Après que le prophète fut arrivé à Médine, Abou Bakr et Bilâl tombèrent malades. Alors j’allai les voir et dis : « Père, comment vas-tu ? Bilâl comment vas-tu ? » Sous le coup de la fièvre, Abou Bakr disait toujours :

    « On souhaite à l’homme le bonjour dans sa famille alors que la mort lui est plus proche que ses chaussures »

    Guéri de sa fièvre, Bilâl disait :

    « Vais-je encore passer la nuit dans une certaine vallée avec autour de moi Idhar et Jalil.

    Retournerai-je un jour aux eaux de Mijjâna ?

    Reverrai-je Châmah et Toufail ? »

    J’allais voir le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et l’informai. Il dit : « Seigneur ! Fais nous aimer Médine de la même façon que nous aimons la Mecque, voire plus. Restaure sa santé, bénis son accueil, chasses-en la fièvre et protège-là ».

    Ici, s’achèvent l’une des parties de la biographie du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et l’une des étapes de l’appel islamique, à savoir celle de la Mecque.

    Wa salam

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    LA BATAILLE D'OHOD

    13/10/2007 18:58



    LA BATAILLE D'OHOD


    Mont Ohod

    Mont Ohod

    Les chefs qoreichites qui avaient survécu à la bataille de Badr décidèrent à l'unanimité de venger leurs morts. Des tribus arabes se joignirent aux Mecquois. Quand ils quittèrent la Mecque, ils étaient au nombre de trois mille. A Médine, le Prophète (saw) convoqua ses Compagnons et leur demanda si les Musulmans devaient attendre l'ennemi à Médine ou bien aller à leur rencontre, bien que le Prophète (saw) désira combattre l'ennemi à Médine, il fut décidé d'aller au devant de l'ennemi. Le Prophète (saw) revêtit son armure et quitta Médine à la tête de 1000 hommes le 7 du mois de Chawal 32 mois après l'hégire.

    A mi-chemin, Abdallah ben Oubaï ben Saloul déserta avec sa troupe (300 hommes). Certains Musulmans demandèrent au Prophète (saw) de demander de l'aide aux Juifs conformément à la Constitution. L'Envoyé d'Allah (saw) leur répondit "Nous ne devons pas nous faire aider par des idolâtres contre des idolâtres". Les Musulmans dont le nombre dépassait 700 combattants, campèrent dans un défilé d'Ohod. Le Prophète (saw) rassembla 50 archers au sommet de la Montagne en leur faisant les recommandations suivantes :"Gardez vos positions et couvrez nous de derrière. Si vous nous voyez triomphant, ne vous mêlez pas à nous et si vous nous voyez massacrés, ne nous prêtez aucune assistance".

    La bataille eût lieu et faisait rage, l'étendart fut confié à Mossâb ben Omaïr. les polythéistes étaient en pleine débâcle, les Musulmans, triomphants, se ruèrent sur le butin. Les archers en oublièrent les recommandations du Prophète (saw) et descendirent de la Montagne pensant que la guerre était finie. Seuls quelques Musulmans campèrent sur leurs positions en exhortant les autres hommes à garder leurs places.

    Khaled Ben Al Walid, l'un des Stratèges Qoreich, vit que les Musulmans n'avaient aucune arrière garde. Il s'ensuivit un revirement de situation favorable à l'armée polythéiste. Khaled ben Al Walid contourna la montagne avec ses cavaliers et tous se ruèrent sur les Musulmans qui furent pris "entre deux feux" à savoir, la cavalerie dans leur dos et l'armée qoreïche en face d'eux. Ce fut une débâcle complète pour les Musulmans, le Prophète (saw) fut blessé dans la bataille suite à une rumeur certains combattants pensèrent qu'il était mort...

    La bataille finit par se calmer et les polythéistes se retirèrent satisfaits de leur victoire. Quant aux musulmans, ils pleurèrent leurs morts : Hamza ben Abdelmottaleb, Mossâb ben Omaïr et bien d'autres. Le Prophète (saw) pleura beaucoup la perte de son oncle qui fut mutilé par l'ennemi, il demanda à ce que les morts soient rassemblés deux par deux dans des linceuls et il enterrait en premier ceux qui étaient les meilleurs connaisseurs du Coran. Il donna l'ordre de les enterrer sans nettoyer leurs blessures, ni embaumer leurs corps et ni faire la prière mortuaire.

    De retour, à Médine, les déserteurs et hypocrites dirent aux Musulmans "Vous auriez dû nous suivre, si vous nous aviez écouté vous n'auriez pas perdu tous ces hommes, vous n'auriez pas dû aller au devant de l'ennemi et au contraire les attendre à Médine..."

    Les Polythéistes voulaient en finir une bonne fois pour toutes avec les Musulmans et avaient décidé après les festivités liées à leur victoire de se rendre à Médine. Le Prophète (saw) quitta à nouveau Médine malgré les blessures et la grande fatigue et campèrent à 20 kilomètres de la ville où ils allumèrent de grands feux afin que l'ennemi pût les voir de loin et croire qu'ils étaient très nombreux. Un Polythéiste se rendit à Ohod où festoyait l'armée mecquoise et leur tint ce discours "Mohamed est à la tête d'une armée dont l'effectif dépasse tout ce que j'ai connu jusqu'à présent, ils sont mûs par une haine terrible...". Dieu sema la panique dans le coeur des Polythéistes qui regagnèrent bien vite la Mecque.

     

    CE QU' IL FAUT EN TIRER

     

    • Le Prophète (saw) avait ordonné à 50 archers de garder la montagne. Le fait que l'obéissance à l'Envoyé d'Allah n'a pas été respectée, ce fut toute l'armée qui en fut pénalisée par la défaite et un nombre important de martyrs. Beaucoup de Musulmans se sont détournés de nos jours de la loi de Dieu et des règles du Prophète (saw). Le résultat en est désastreux, la communauté mondiale musulmane est confrontée à de graves problèmes (Palestine, Irak, Tchétchénie...).
    • Cet oubli des règles de Dieu a engendré la dispersion des liens d'unité et de fraternité. Cet évènement de la bataille d'Ohod nous l'a démontré à savoir qu'une désobéissance à Dieu et au Prophète (saw) est cause d'un tort dont on n'en mesure pas souvent les effets désastreux.

     

    • Le Prophète (saw) participait aux batailles et ne restait pas retranché dans un quartier général. Il était proche de ses compagnons même dans les situations difficiles. De nos jours, les Chefs d'Etats et les Stratèges envoient des milliers d'hommes à la mort et suivent le déroulement de la guerre sur un poste TV. De temps à autre, ils rendent une visite symbolique à leurs troupes mais ne s'attardent pas sur les lieux du conflit. Est ce qu'un homme qui recherche le pouvoir et les richesses de ce bas-monde irait s'exposer au risque de perdre sa vie ? Non bien sûr ! Le Prophète (saw) ne désirait pas ce bas monde et tout ce qu'il contient, son but était de diffuser la vérité même si elle s'avérait amère pour certains.
    • Les Musulmans quittèrent Médine pour faire face à nouveau à l'ennemi si cela s'avérait nécessaire. Cette volonté d'action, malgré les blessures et leur état de fatigue, était guidée par l'amour que les Musulmans avait en Dieu. Ils ne recherchaient ni butin mais uniquement la victoire ou le martyr pour la cause de Dieu, traînant jusqu'au champ de bataille leurs corps ensanglantés et douloureux. Par ailleurs, Dieu accomplit un miracle, il sema la terreur dans le coeur des Polythéistes qui quittèrent à grande pompe Ohod pour la Mecque.
    • walamu'allah




     

     

    Peut-on voir Allâh(swt) ?

    11/10/2007 14:16



    Il es ignorant de  soutenir comme  ceux qui disent que DIEU est invisible par LUI-même !
    l'homme ne voit pas DIEU mais DIEU peut se voir LUI-même . 

    Posons le problème :" qui sommes nous par rapport à DIEU?"
    Moussa (as) a vu du feu sur le mont sinaï (actuel izraël )quand il est monté sur la montagne .C'est DIEU qui lui a parlé à travers le feu en lui disant :

    "c'est moi DIEU ? Point de divinité en dehors de moi. Enlève tes chaussures tu es dans l'enceinte de pureté élevée "al waadil muqaddasi thuwaa": c'est la "hadaratul qudsi " qui n'accepte d'autre présence que celle de DIEU  ".

    sI MOUSSA était bête comme vous, il dirait que DIEU c'est le feu, mais il sait comme nous que DIEU peut se manifester à ses esclaves par n'importe quel support matériel.

    Comme par exemple Sarkhozy sort à la télé ,on le voit  sur tous les écrans  ,dans tous les foyers ,alors qu'il est chez lui entrain de faire autre chose, pourtant tout le monde dit avoir vu Sarkhozy à la télé . Il est  bon de refléchir avant de parler ou de critiquer .
    MOUSSA (as )a demandé à voir DIEU :"Montre- toi  pour que je te vois ! ", a t-il dit . et DIEU de lui répondre:

    "lan tarâni wa lâkinun zhur ilal jabali, fa inistaqarra makânuhu fa sawfa tarânî"

    ( tu ne peux me voir dans ces conditions ! ): par ce que DIEU a utilisé "lan" et si c'était impossible DIEU aurait utilisé "lam" ceux qui ont appris le "nahw" et le "lugha" savent de quoi je parle .

    Et la condition que DIEU a posé à Moussa est très facile à remplir :" regarde la montagne, si elle reste sur place, alors tu me verras"

    C'est pour donner à Moussa bon espoir qu'il verra DIEU ( husnu zann billahi ) . 

    Quand DIEU c'est manifesté à travers la montagne, Moussa a été reduit en poussière ainsi que la montagne ,les cieux , les terres et tous les êtres créés; DIEU est resté SEUL ETRE EXISTANT (kullu man aleyhâ fânin wa yabqâ wadjhu rabbika zhul jalâli wal ikrami )COMME IL L' EST TOUJOURS D AILLEURS seuls les aveugles ne le voient pas.
    Ce qui empêche l'homme de voir DIEU ,c'est l'homme lui-même parce que DIEU est zhâhir et hâdhir Il est Apparent et Présent.

    IL ne peut être caché par quelque chose qu'IL a créé , tellement IL est Grand et Manifeste !

    Les mourides ,les qâdri et les Talibés Tidjanes doivent faire des recherches à travers les écrits des saints qui ont tracés c'est voies Cheikh Al islam El Hajj Ibrahima Niass(raa) ,cheikh ahmadou bamba, cheikh abdoul qadr jeylâni el hadj malick sy (radhiyallahou ane houm) l'ont tous écrit .

    Quant aux ahlu "sunna" faites des recherches auprès de "taj al jâmi' lil uçûl fî ahâdîssir rassûl "
    bonne recherche !

    wa salam





     

     

    Sultan Souleiman (raa) : compagnon de cheikh Ahmad Tijânî(raa)

    21/09/2007 17:53

    Sultan Souleiman (raa) : compagnon de cheikh Ahmad Tijânî(raa)


    Sultan Souleiman (raa) :

    Il était un Imam juste et un savant oeuvrant, il prit la Tariqa de Seidina Cheikh Ahmed Tidjani (raa) suite à l'autorisation du Prophète (saw) . Il lui a attesté qu'il faisait partie de sa descendance et a < /FONT>assisté aux prodiges de Seidina Cheikh Ahmad Tijani(raa), ce qui a raffermi sa croyance en lui, ainsi le Sultan a refusé les paroles des opposants à Seidina Cheikh Ahmed Tidjani (raa) et justement à cette époque ils étaient nombreux.

    Il a été rapporté qu'il faisait souvent la demande à Seidina Cheikh Ahmad Tijani(raa) pour qu'il lui permette de voir le Prophète (saw) en état d'éveil. Notre Maître t(raa)lui disait:
    "J'ai bien peur que tu ne puisses supporter cela."

    Sa demande fut persistante et Seidina Cheikh Ahmad Tijani(raa) ne put le convaincre, il lui accorda donc son désir. Il lui recommanda tout d'abord de garder le secret, qu'il consacre de plus un lieu pur et entièrement vide réservé spécialement pour cela et qu'il soit seul.
    Il a tout préparé et lorsqu'il décida de pénétrer dans cet endroit, il fut prit d'une très grande crainte révérencielle (haïba) et de ce fait il n'a pas pu s'installer seul à l'intérieur a fin de réciter ce qu'il avait reçu comme dhikr particulier. Vu l'importance de ses émotions il demanda à Seïdina Cheikh Ahmed Tidjani (raa) de l'assister personnellement. Il lui accorda son désir en pénétrant avec lui dans ce lieu consacré à l'accueil du Prophète (saw) .
    Pendant qu'il récitait, une très grande lumière est apparue et la chambre s'est rempli des lumières Mohamediennes (Anwar el Mouhamediya) suite à cela Sultan Souleïman (raa) perdit connaissance et après un moment il se réveilla et trouva la main de Seïdina Cheikh Ahmad Tidjani (raa) posée sur sa poitrine. En ouvrant ses yeux, Seïdina Cheikh Ahmad Tijani(raa) lui dit:
    "Tu vas bien, et le Prophète (saw) te garantit ceci et cela."
    Il lui répondit:
    "Qu'Allâh(swt) te récompense en bien et tu m'avais certes prévenu que je ne pourrais y faire face, chose que j'ai constatée de moi-même."

    Voici à la suite une des lettres que Seïdina Ahmed Tidjani (raa) avait envoyé au Sultan :

    " Après l'évocation du Nom Divin et, la prière et la paix sur le Prophète (saw), lui qui a la station la plus honorable et respectueuse, l'accomplissement de la majesté et de la générosité et son aboutissement, le Maître qui a accédé au summum de la gloire.
    A l'adresse de notre maître, noble de descendance, au caractère doux et à la moralité parfaite, celui qui honore le khilafa de l'Islam en l'élevant. Celui qui appartient au culte mouhamedien, le refuge du présent, "Mawlana" prince des croyants, le maître Souleïman ben Mohamed, (qu'Allah lui vienne en aide et lui accorde une victoire glorieuse), que soit élevé son soleil dans le plus profond bonheur éternel et qu'Il te perpétue dans les jardins des promenades des dons divins.
    Nous demandons à Allâh(swt) qu'Il soit glorifié de t'inscrire dans le registre des bienheureux ici-bas et dans l'au-delà, qu'Il te regarde d'un œil de bienveillance, d'amour, qu'Il t'accorde la particularité de Ses dons ainsi que la victoire et la protection dans ce monde et la vie éternelle.
    Nous lui demandons qu'Il fasse que le jour des retrouvailles avec Lui soit un jour de fête, de bonheur, d'hospitalité divine, et nous demandons à AllÄh (swt)qu'Il agisse envers toi par Sa grâce et Son agrément ici-bas et dans l'au-delà et nous demandons à Allah qu'Il fasse que Ses soldats soient à ton secours autour de toi, dans toutes les directions où que tu sois. Et nous Lui demandons qu'Il assainisse par toi ses serviteurs et le pays.Qu'il renforce par toi les piliers de la foi et de la religion.Qu'Il fasse jaillir par toi le bien et la paix sur l'ensemble des musulmans.Qu'Il soit pour toi un allié, un Secours, une Aide et une Protection. Nous demandons à Allâh(swt) qu'Il fasse passer l'état de ton cœur jusqu'à l'étape de l'éveil en Allâh(swt) afin que tes membres puissent consacrer leur temps à la servitude d'Allah(swt).
    Je demande à notre maître de respecter les ordres d'Allâh et d'éviter Ses interdictions et je le conseille comme Allâh (swt) l'avait fait lorsqu'il a dit :
    "Ô vous qui avez cru! Craignez Allah(swt).Que chaque âme voit bien ce qu'elle a avancé pour demain. Et craignez Allah, car Allah est parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.
    Et ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Allah; [Allah] leur a fait alors oublier leurs propres personnes; ceux-là sont les pervers.
    Ne seront pas égaux les gens du Feu et les gens du Paradis.Les gens du Paradis sont eux les gagnants."
    (Sourate 59; versest 18-20)
    Et Sa parole:
    "Ô vous qui croyez! Craignez Allah et parlez avec droiture,
    afin qu'il améliore vos action et vous pardonne vos péchés. Quiconque obéit à Allah et à son messager obtient certes une grande réussite."
    (S 33; v 70-71)
    Et Sa parole:
    "Et craignez le jour où vous serez ramenés vers Allah. Alors chaque âme sera pleinement rétribuée de ce qu'elle aura acquis.Et ils ne seront point lésés."
    (S 2; v 281)
    Et Sa parole: . .
    "A Allah seul appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. "Craignez Allah!" Voilà ce que nous avons enjoint à ceux auxquels avant vous le livre fut donné, tout comme à vous-mêmes. Et si vous ne croyez pas (cela ne nuit pas à Allah, car) trés certainement à Allah seul appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Et Allah se suffit à lui-même et Il est digne de louange." (S 4; v 131)
    Et Sa parole :
    "Ô hommes! Craignez votre Seigneur et redoutez un jour où le père ne répondra en quoi que ce soit pour son enfant, ni l'enfant pour son père. La promesse d'Allah est vérité. Que la vie présente ne vous trompe donc pas, et que le Trompeur (Satan) ne vous induise pas en erreur sur Allah." (S 31, v 33)

    Et il y a dans la méditation des versets d'Allah, une guidance, un conseil, matière à réflexion, une leçon. Nourris ton nafs à travers une cure de patience, de raffermissement, certainement c'est une guérison pour celui qui est accoutumé à suivre ses passions en s'abandonnant à elles et en s'opposant aux prescriptions divines.
    Je dis que la paix soit sur notre maître et tous ceux qui sont à son service, les proches, les serviteurs, les amis, les compagnons et sur l'ami intime qui t'a écrit, le serviteur pauvre en Allah, Ahmed ibn Mohamed Tidjani, qu'Allah Lui accorde la grâce ici-bas et dans l'au-delà. J'ai une affaire sérieuse et importante à te transmettre de la part du maître de l'existence, fleuve de générosité, Seïdina Mohamed r, il m'a dit ce qui suit :
    " Ecris -une lettre à notre fils Souleïman ibn Mohamed prince des croyants et dis-lui qu'il n'y a pas sur terre une chose plus grande en mérite et en danger que mon Ouird, celui que je t'avais dicté et dis -lui de la réciter car c'est bien à travers sa récitation qu'Allah(swt) se chargera d'assainir sa vie ici-bas et dans l'au-delà. Informe-le qu'il n'y a pas sur terre une chose plus grande en mérite et en danger que mon invocation que j'avais dicté sur 'Ali Ibn Abi Taleb (raa) appelé "Saiyfiyou", c'est à travers sa lecture qu'Allâh(swt) éloigne les calamités apparentes et intérieures, ce qui lui apporte le bien ici-bas et dans l'au-delà. Apprends-lui "la prière de consultation" que je t'avais apprises et la lecture d'El Fatiha sept fois avec l'intention du Nom après les prières, qu'il n'abandonne pas sa personne qu'il fasse l'effort autant que possible de faire la prière sur moi par Salat El Fatihi, c'est à travers l'effort continu sur cela qu'Allah assainit sa situation intérieure et extérieure, apprends-lui aussi quelques mérites de Salat el Fatihi autant que tu peux. "

    Ainsi se termine la parole du Prophète (saw) qu'il m'avait ordonné de te transmettre. Et sache bien que mon état avec lui est celui du serviteur vis-à-vis du roi, assis auprès de lui en silence et avec convenances (Adeb), il n'a rien à demandé et ne possède rien du roi, si le roi ordonne il ne fait qu'exécuter, il se contente d'être assis en présence du roi en silence et avec adeb, je ne peux rien lui demander et je ne peux pas lui poser de question, je n'ai envers lui aucune initiative, il m'ordonne et j'exécute. Il m'a défendu et éduquer dans le sens où je ne peux lui demander ou l'interroger et ce depuis plusieurs années.
    Quant au wird qu'il m'avait dicté r et qu'il m'a ordonné de transmettre aux gens c'est:
    L'Istighfar 100 fois
    La Salatoul Fatihi 100 fois
    La ilaha ila Allah 100 fois
    Donc récite-les une fois le matin et le soir, le matin de la prière de Sobh jusqu'à celle de Douha et l'après-midi de la prière du 'Asr jusqu'à celle du 'Icha. Il m'a informé auparavant que celui qui récite continuellement son Wird, Allâh(swt) le fera entrer au paradis, ainsi que ses parents, ses femmes, ses enfants sans rendre de compte et sans châtiment et il ne subira aucun châtiment de l'heure de sa mort jusqu'à son établissement au paradis.
    En ce qui concerne son message au sujet de Salat el Fatihi, la lecture d'El -Fatiha avec l'intention du Nom, Saifiyou et la prière de consultation, je t'en informerai dans une autre lettre, et qu'Allâh(swt) prie sur Son Prophète (saw)et salêm. "
    II a été cité que lorsqu'ils se sont recontrés, il a élevé son honneur et lui a offert une demeure connue à Fès sous le nom de " Palais des miroirs" mais Seïdina Cheikh Ahmed Tidjani t a refusé à cause d'un sentiment intérieure qui l'agaçait.
    Le sultan s'est aperçu de cela et lui a parlé de manière à l'apaiser et à enlever tout problème à ce sujet. Sidi Cheikh Ahmed Tidjani (t) a informé ses proches compagnons qu'il habiterai dans cette demeure avec l'autorisation du Prophète r et que le Prophète r lui avait ordonner de donner aux pauvres le prix du loyer. Aussi durant la période de son séjour dans cette demeure, il donnait chaque mois l'équivalent en pain de ce loyer jusqu'à sa mort.
    Lorsque Seidina Cheikh Ahmad tijani(raa)eut l'autorisation officielle de la part du Sultan souleiman(raa), de construire la Zaouiya à Fès, celui-ci lui envoya deux bourses dont chacune contenait mille Riyals et lui dit :
    "Utilise-les pour la construction !"
    Cependant Sidi Ahmed Tidjani (raa) les renvoya et lui dit:
    "Son affaire est gérée directement par Allâh(swt)" mais le Sultan insista pour qu'il les accepte. Seïdina Cheikh Ahmad Tijani(raa) refusa de dépenser cette somme sur les besoins de la Zaouia, il ordonna de la dépenser sur les pauvres et les nécessiteux.

    Moulay Sultan Souleïman (raa) est décédé dans la ville de Marrakech le jeudi 13 rabi' el awal 1238 et sa tombe est célèbre dans ces lieux





     

     

    les prisonniers de la grotte

    18/09/2007 19:06

    les prisonniers de la grotte



     




    Trois hommes marchaient lorsqu'un orage les surprit. Ils se réfugièrent dans une grotte. Un rocher se détacha de la montagne et boucha l'entrée.

    L'un d'entre eux dit : " Que chacun de vous invoque Allah en Lui indiquant la meilleure action qu'il a faite pour obtenir Son amour ; invoquez-les et priez Allah, peut-être seriez vous délivrés de cette grotte ".

    L'un d'eux commença par dire :

    " Ô Seigneur ! j'avais un père et une mère, tous deux très âgés et des jeunes enfants. J'étais berger et tous les jours, je sortais faire paître le troupeau ; puis, aussitôt rentré, je trayais les brebis et donnais à boire à mes parents avant mes enfants. Un jour, j'ai mené paître mes bêtes un peu loin, et je rentrai si tard que je trouvai mon père et ma mère endormis. Je ne voulais les déranger dans leur sommeil pour leur servir le lait, et il m'était désagréable de commencer par les enfants bien que ceux-ci pleuraient de faim à mes pieds. Je restai ainsi pendant toute la nuit jusqu'à l'aube. Ô Seigneur ! Si Tu sais que j'ai fait ça pour Ton amour, pratique-nous une ouverture qui nous permette de voir le ciel ".

    Allah, le Très-Haut, ordonna alors de leur pratiquer une ouverture leur permettant de voir le ciel.

    " Ô Seigneur ! J'avais une cousine que j'aimais très fort, aussi fort qu'un homme peut aimer une femme. Je me suis mis à la séduire, elle refusa à moins que je ne lui donne cent dinars. J'ai travaillé et ramassé cette somme. Je suis allé la trouver avec l'argent et alors que nous étions enlacés, elle me dit : "Ô Serviteur d'Allah ! Crains Dieu et respecte moi ! ". Aussitôt, je me levai et la laissai. Si Tu sais, Seigneur, que j'ai agi ainsi, seulement pour Ton amour, écarte nous cette roche ".

    Et la roche s'écarta encore un peu.


    " Ô Seigneur ! s'écria le troisième, j'avais employé un ouvrier moyennant un fariq de riz (c'est une mesure médinoise équivalente à huit kilos de riz). Quand il termina son travail, je lui présentai son salaire qu'il refusa de prendre le jugeant trop bas et s'en alla. Je pris alors le riz, le semai et plus tard je pus acheter, grâce au produit, des boeufs et employa des bergers. Quelque temps après, le même homme vint me trouver et me dit : " Crains Allah et donne-moi mon salaire et ne me lèse pas ".
    - " Va prendre ces boeufs avec leurs bergers ", lui répondis-je.
    - " Crains Allah et ne te moque pas de moi ! " me répliqua-t-il.
    - " Mais non, je ne me moque pas de toi, lui dis-je, prends ces boeufs et leurs bergers ".

    Seigneur ! Si Tu sais que j'ai fait cela pour Te plaire, délivre-nous ".



    Allah ordonna alors de leur ouvrir complètement l'issue de la grotte. 


























     

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