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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

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  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
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    Hassan Al-Basri (radiayallâhu ta'ala ane-hu)

    12/09/2007 16:25



    Hassan Al-Basri


    Son nom et sa généalogie :
    Son nom était Al-Hasan ibn Yasâr, surnommé Abou Sa'id.

    Son père était l'esclave affranchi de l'estimable Compagnon, Zayd ibn Thâbit (ÑÖí Çááå Úäå).

    Quant à sa mère, Khayra, elle était l'esclave affranchie de Oum Salama (ÑÖí Çááå ÚäåÇ).

    Sa naissance (An 30 de l'Hégire)

    Al-Hasan naquit à Médine vers l'an 30 de l'Hégire (peut-être en 21).

    Son éducation :

    Il grandit sous le patronage des femmes du Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã). Il fut, surtout, élévé dans le giron de Oum Salama (ÑÖí Çááå ÚäåÇ).

    Al-Hasan eut, en plus, l'honneur d'être allaité par la Mère des Croyants, Oum Salama (ÑÖí Çááå ÚäåÇ). Et ce, quand sa mère allait faire les commissions et que le nourrisson pleurait de faim, Oum Salama (ÑÖí Çááå ÚäåÇ) le prit entre les bras et lui donna le sein pour le consoler de l'absence de sa mère. Vu le grand amour qu'elle éprouvait pour ce bébé, son sein, par la grâce d'Allah, sécréta du lait que le petit suça et cessa de gémir.

    Al-Hasan passait son enfance en allées et venues parmi les maisons des Mères des Croyants. Il tira, évidemment, profit de cette atmosphère saine, dominée par les bonnes mœurs, la foi, les bienséances et la science.

    Son apprentissage

    Dans la mosquée du Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã), Al-Hasan suivait l'enseignement des vénérables Compagnons, tels : 'Uthmân ibn 'Affân, 'Abd-Allâh ibn 'Abbâs, 'Alî ibn Abou Tâlib, Abou Moûsa Al-Ach'arî, Anas ibn Mâlik, Jâbir ibn 'Abd-Allâh et 'Abd-Allâh ibn 'Umar (ÑÖí Çááå Úäåã).

    A l'âge de 14 ans, Al-Hasan accompagna ses parents vers Bassora, qui fut à cette époque l'une des plus grandes citadelles d'érudition. Les grands Compagnons (ÑÖí Çááå Úäåã) affluèrent vers son immense mosquée, et notamment 'Abd-Allâh ibn 'Abbâs dont Al-Hasan fut le disciple et duquel il apprit l'exégèse, le Hadith et la science des lectures coraniques.

    Il puisa du savoir des autres Compagnons, la jurisprudence, la linguistique, les lettres jusqu'à ce qu'il fut considéré alors comme un puits de science. Il fut très entouré, acquit de la réputation et jouit de la considération publique.

    Ses livres :

    Il a écrit "l'Exégèse du Coran" [Tafsîr Al-Qurân] et "Les Vertus de la Mecque" [Fadâîl Makkah]

    Sa mort (110 H ; 80 ans)

    Al-Hasan décéda en l'an 110 de l'Hégire. Tout le peuple de Bassora(actuel Irak) lui  rendit les derniers devoirs ,le vendredi, premier jour du mois de rajab.

    Ses qualités :

    Sa science :

    Anas ibn Malik (ÑÖí Çááå Úäå) fût interrogé un jour sur une question et il dit: "Allez interrogez notre maître al-Hassan, car il a entendu et nous avons entendu, mais il a retenu et nous avons oublié".

    Son souci pour l'au-delà :

    AbdulWahad Ibn Zayd a dit: "Si tu voyais Al Hassan, tu penserais que l'on a versé sur lui la tristesse des créatures en raison des longs pleurs et des nombreux sanglots".
    On lui dit: "Décris nous Al Hassan!"
    Il répondit: "Qu'Allah fasse misericorde à Abou Sa'id, wallah! Lorsqu'il venait, c'est comme si il revenait de l'enterrement d'un proche, et lorsqu'il repartait, c'est comme si le feu était au- dessus de sa tête, et lorsqu'il s'asseyait, c'est comme si c'était un prisonnier que l'on emmené se faire couper la tête, et [lorsqu'on le voyait] au matin, c'est comme si il revenait de l'au- delà, et [lorsqu'on le voyait] au soir, c'est comme si c'était un malade que la maladie avait extenué".

    Yunas Ibn 'Abdillah dit: "Je n'ai jamais vu Al Hassan rire à pleine dent".

    Yazîd Ibn Hawshab décrit la piété d'Al-Hasan disant : "Je n'ai vu plus craintif [de Dieu] que Al-Hasan Al-Basri et 'Omar Ibn 'Abd Al-'Azîz, à croire que l'enfer n'a été crée que pour eux".

    Sa modestie :

    Un jour on mentionna l'enfer dans son assemblée. Il dit alors :

    "On a rapporté que le prophète(saw) a dit:

    "Demain, un homme sortira de l'Enfer aprés y être rester des années" 

    Puis Al Hassan a dit:

    "Comme j'aimerai être cet homme".

    Sa piété :

    On rapporte qu'Al Hassan (ÑÍãå Çááå) décida de faire la priere de nuit, mais que son âme ne voulut pas être conciliante, alors il resta éveillé toute la nuit jusqu'au matin. On le questionna à ce sujet et il dit:

    "Mon âme m'a vaincu pour abandonner la prière, alors je l'ai vaincue pour abandonner le sommeil! Wallahi! Je ne la laisserai pas tant qu'elle ne se soumettra pas et qu'elle n'obtemperera pas".

    Les éloges à son sujet

    Khâlid ibn Safwân, l'un de ses proches, le décrivit en disant :

     "C'est un homme qui a l'âme pure et qui tient parole. Il donne le modèle parfait quand il recommande le louable ou qu'il interdit le blâmable. Je l'ai vu capable, tel un ascète, de se passer des gens et de ce qu'ils avaient entre les mains. Tandis que j'ai vu ceux-ci tellement besoin de lui et en demande continuelle de ce qu'il avait".

    Maslama ibn 'Abd Al-Malik a dit :

    "Comment des gens qui ont parmi eux un homme tel Al-Hasan Al-Basrî, s'écartent-ils du droit chemin?!".

    An-Nawawî dit :

    "Al-Hasan fut une Somme, un érudit raffiné, un jurisconsulte, un homme de confiance, un adorateur ['âbid], un ascète [nâsik] au savoir abondant, éloquent et beau de visage".

    Al-Ghazâli (raa)dit :

    "Al-Hasan est celui dont les paroles étaient les plus proches de celles des prophètes et celui dont l'exemple se rapprochait le plus des compagnons du prophète -paix et bénédictions sur lui".

    wallamu'Allâh !





     

     

    La Spiritualité en Islam

    12/09/2007 15:26



    La Spiritualité en Islam:


    La Foi Musulmane est Croyance et actes visibles, mais aussi spiritualité véritable. Ibn Taymiyya écrit :

    "Il est erroné de penser que la foi n'est que croyance et connaissance, avec lesquels il n'y aurait ni action ni état ni mouvement, ni intention, ni amour ni crainte révérentielle. Les actions du cœur – que les Soufis appellent "états", "stations", etc. – font partie de la foi : – une partie de ces actions du cœur a été rendue obligatoire (fardh) par Dieu et Son Messager ; – une autre partie de ces actions du cœur est recommandée (mustahabb) et n'est pas obligatoire. Chaque musulmane et musulman doivent acquérir au moins les actions de la première partie pour être du nombre des "Pieux, Gens de la Droite" (al-ab'râr, as'hâb ul-yamîn). Quant à ceux qui acquièrent à la fois la première et la deuxième partie, ils feront partie des "Rapprochés, Devanciers" (al-muqarrabûn as-sâbiqûn)" (Kitâb-ul-îmân, p. 168).

    Ibn Qayyim écrit qu'il est erroné de penser que la finalité de l'adoration de Dieu est seulement la mise à l'épreuve, ou seulement la rétribution dans l'au-delà, ou seulement l'éducation de l'âme ; la finalité de l'adoration de Dieu, écrit-il, est de répondre au besoin que l'homme a de se tourner vers Lui, de le connaître et de L'aimer (Ighâthat ul-lahfân, tome 1 p. 49).

    C'est dire combien la foi demandée par l'islam n'est pas seulement connaître ('ilm) et approuver (tasdîq) certaines vérités relatives à Dieu, à ses messagers, à l'au-delà etc. C'est aussi aimer Dieu (mahabba) et penser à Lui. C'est ce qu'on appelle, en langue française, développer une authentique spiritualité.

    L'homme a besoin, pour vivre sur terre, de manger, de boire, de se vêtir, de se soigner, d'avoir un toit, de fonder une famille, et, pour satisfaire ces besoins, de travailler. L'islam demande à l'homme de travailler pour satisfaire ces besoins, mais de le faire sans manquer à ses autres devoirs – éthiques, sociaux, écologiques, etc. : de là vient le cadre qu'il offre à l'homme pour lui indiquer limites et orientations. La vie terrestre n'est, ainsi, pas en soi une mauvaise chose ; cependant elle peut donner illusionner l'homme en lui faisant croire que la réussite matérielle et sociale est l'objectif de son existence.
    L'épreuve réside dès lors dans le fait de parvenir à respecter le cadre normatif mais également dans le fait de résister à la tentation de faire des plaisirs terrestres et des valeurs matérielles l'objectif de son existence. Réussir l'épreuve c'est croire en l'existence de Dieu et respecter ce qu'Il agrée, mais aussi garder la profondeur de son amour pour Lui seul.

    Au moment où l'on s'occupe de sa famille, où l'on vaque à ses affaires, où l'on plaisante avec ses amis, la réalité de sa vie, la Présence de Dieu et le lien avec Lui ne disparaissent pas totalement mais passent à l'arrière-plan. C'est normal, et c'est ce dont Hanzala était venu se plaindre au Prophète(saw) : "Nous sommes en ta compagnie et tu nous parles du paradis et du feu, c'est comme si nous les voyions de nos yeux ; puis, lorsque nous côtoyons notre épouse, nos enfants et nos affaire, nous oublions beaucoup."

     Le Prophète (saw)le tranquillisa par ces mots : "Si vous restiez constamment dans l'état dans lequel vous vous trouvez lorsque vous êtes en ma compagnie et lorsque vous êtes plongés dans le souvenir de Dieu ("wa fi-dh-dhikr"), les anges vous serreraient la main quand vous vous trouvez sur vos lits et sur les chemins. Mais, ô Hanzala, un temps et un temps !" (Rapporté par Muslim, la traduction de "wa fi-dh-dhikr" a été rendue d'après l'interprétation de At-Tîbî citée dans Mirqât ul-mafâtîh).


    Un temps pour les affaires terrestres, et un temps pour les choses purement spirituelles :

    Ibn Qayyim écrit que le besoin que l'âme à de se tourner vers Dieu n'est semblable à rien de connu sur terre, mais qu'on peut le comparer dans une certaine mesure au besoin que le corps a de se nourrir, de boire et de respirer ; le cœur et l'âme humains ne se tranquillisent qu'au souvenir de Dieu et ne s'apaisent que par Son amour (Ighâthat ul-lahfân, tome 1 p. 49). "Si l'homme pouvait obtenir quantité d'autres plaisirs et de contentements, cela ne durerait pas ; au contraire, il aurait ensuite besoin d'autre chose, et il aurait besoin de se contenter tantôt de ceci et tantôt de cela ; souvent ce qui lui procure du plaisir s'avérera être une des plus grandes causes de déplaisirs" (Ibid.) C'est pourquoi le Prophète(saw) a enseigné que le croyant devait avoir "un temps et un temps". Dieu(swt) Lui-même dit :

    "Ecoutez : c'est par le souvenir de Dieu que se tranquillisent les cœurs" (Qor'an).

    Dès lors, si l'homme ne se soucie que de sa réussite matérielle, s'il fait de tout son temps l'occasion de se tourner vers les affaires terrestres, fussent-elles licites, son cœur souffrira de ne pas recevoir la lumière dont il a besoin pour s'épanouir. "Ne parlez pas abondamment sans penser à Dieu ; car parler beaucoup sans aucune pensée pour Dieu est (cause de) dureté du cœur ; et l'homme le plus éloigné de Dieu est (celui qui a) le cœur dur" (Rapporté par At-Tirmidhî, n° 2411).

    "… Ne ris pas trop ; car le rire excessif fait mourir le cœur" (Rapporté par At-Tirmidhî, n° 2305).

    Il est ici question du cœur spirituel, et "faire mourir ce cœur" signifie "le rendre insensible aux choses spirituelles" (attention, il n'y est pas question du seul fait de rire mais du fait de rire excessivement).

    Le Prophète(saw) a dit :

    "Celui qui s'assoit dans une assemblée et ne pense pas à Dieu, cela sera pour lui [cause de] manquement ("tira") de la part de Dieu…"

     (Rapporté par Abû Dâoûd, n° 4856).

    "Pour toute chose il existe un polissage. Et ce qui polit le cœur est le souvenir de Dieu" (Rapporté par Al-Bayhaqî, cité dans Mishkât, n° 2286).

    Certes,il faut vaquer à ses occupations terrestres,  mais il faut revenir régulièrement se consacrer aux œuvres purement spirituelles, afin de se recentrer sur la Présence de Dieu. "Un temps et un temps." Sans cet autre temps après le temps passé à travailler, parler, emplir ses yeux et son esprit des dorures de ce monde ("zînat ul-hayât id-dunyâ"), sans ce retour régulièrement effectué vers Dieu, la vie perd son goût et les plaisirs deviennent rapidement monotones : toujours manger, boire, dormir, se laver, travailler, compter son argent, marcher, acheter, à nouveau manger, boire, dormir… ouf… Dieu (swt) dit : "Et Celui qui se détourne de Mon souvenir, celui-là aura une vie étroite…" (Coran ).

     L'étroitesse de la vie dont il est question ici désigne non pas la pauvreté matérielle mais la servitude à la matière, l'absence de liberté intérieure, l'absence de joie profonde.

    "Malheur à l'esclave de la pièce d'or, malheur à l'esclave de la pièce d'argent" (Rapporté par At-Tirmidhî, n° 2375 ; voir aussi ce qu'a rapporté Al-Bukhârî, n° 6071).

    "Un temps et un temps" : Mu'âdh dit à son élève : "Asseyons-nous ensemble, ayons la foi un instant" (cité par Al-Bukhârî, kitâb ul-îmân). Mu'âdh n'entendait pas inviter son élève à avoir les croyances voulues un instant, puisque la présence de ces croyances est requise à chaque instant ; il voulait en réalité inviter son élève à l'accompagner dans sa revivification, dans son cœur, du sentiment de la présence de Dieu ; il parlait en fait de se recentrer sur la présence de Dieu… de se mettre en état de Présence… de revenir à l'autre "temps".

    Après le temps passé à vaquer à ses occupations terrestres, le croyant a besoin d'un autre temps, d'un temps pour se recentrer profondément sur la réalité de son existence, pour s'imprégner de la Présence de Dieu, pour revivifier l'amour qu'il a pour Lui dans son cœur. Ensuite ce croyant retournera à son temps consacré à ses affaires et à sa famille ; lors de ce temps à vaquer à ses occupations terrestres, il sera moins imprégné de la Présence divine, c'est sûr – et c'est ce que Hanzala avait ressenti en lui –, mais il ne sera pas coupé de cette Présence : même ce temps-là, il le vivra avec les formules de souvenir et d'invocation de Dieu.

    Les Formes de la Spiritualité Musulmane :

    La prière rituelle (salât) :

    "Accomplis la prière pour te souvenir de Moi" dit Dieu à Moïse (Coran ).

    "La prière empêche de (tomber dans) les choses honteuses et le mal. Et le souvenir de Dieu est plus grand encore" (Coran ; voir le commentaire de ce verset dans Al-'ubûdiyya, pp. 120-121).

    "Bilâl, donne le second appel à la prière (iqâma) et donne-nous ainsi le repos que la prière [procure]" (Rapporté par Abû Dâoûd, n° 4985).

    Comment la prière ne procurerait-elle pas au cœur le repos et la joie, elle dont le Prophète(saw) disait, qu'au-delà de ce qui est agréable en termes de plaisirs terrestres, s'y trouve "la fraîcheur de [ses] yeux" (Rapporté par An-Nassaï, n° 3939).

    Le Prophète(saw) priait tant la nuit – en plus des cinq prières quotidiennes – que ses pieds enflaient (rapporté par Al-Bukhârî, n° 6106).

    Et chaque fois qu'il faisait face à une difficulté, il priait (rapporté par Abû Dâoûd, n° 1319).
    Dieu répond à celui qui récite la sourate Al-Fatiha pendant la prière : lorsqu'il récite "Louange à Dieu, Pourvoyeur de l'univers", Dieu dit : "Mon serviteur a fait ma louange" ; lorsqu'il dit : "Le Clément, le Miséricordieux", Dieu dit : "Mon serviteur a fait mon éloge" ; lorsqu'il dit : "Le Maître du jour de la rétribution", Dieu dit : "Mon serviteur a proclamé Ma Majesté" ; lorsqu'il dit : "C'est Toi que nous adorons et c'est de Toi dont nous demandons l'aide", Dieu dit : "Cela, c'est entre Moi et Mon serviteur, et mon serviteur aura ce qu'il a demandé" ; lorsqu'il dit : "Guide-nous sur le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de bienfaits, non pas de ceux contre qui Tu es en colère ni de ceux qui sont égarés", Dieu dit : "Cela, c'est pour Mon serviteur, et Mon serviteur aura ce qu'Il a demandé" (Rapporté par Muslim, n° 395).

    Mon professeur Cheikh Dhoul Faqar disait :

    "Parmi tous les enseignements de l'islam, la prière y occupe une place telle qu'on serait tenté de dire qu'elle exerce une sorte de domination ("dâdâguirî") sur tous les autres ; en effet, il y a cinq prières à faire chaque jour ; les deux jours de fête, vous en avez une supplémentaire ; pendant le ramadan on fait une prière supplémentaire le soir ; si vous êtes indécis, faites la prière de la consultation (salât al-istikhâra) ; si vous êtes dans un besoin, ayez recours à la prière du besoin (salât al-hâja) ; si le pays souffre de sécheresse, alors il y a la prière pour demander à Dieu la pluie (salât al-istisqâ') ; lors d'une éclipse, accomplissez la prière de l'éclipse (salât al-kussûf) ; etc."

    Le jeûne (siyâm), l'aumône (sadaqa), le pèlerinage (hadj) :

    Il s'agit, après le témoignage et la prière, des trois autres "piliers de l'islam", et ce sont des actes très spirituels pour peu qu'on cherche non pas seulement à en accomplir les formes extérieures seulement mais aussi à les approfondir. Le jeûne est ainsi l'occasion de mettre temporairement les plaisirs du corps de côté pour se recentrer sur son cœur. L'aumône consiste à se séparer d'une partie de ses biens par amour pour Dieu. Le pèlerinage relève quant à lui d'un voyage symboliquement accompli vers le symbole de l'unicité divine, au cours duquel on met de côté son confort, son statut social, ses traditions par amour pour Dieu.

    La récitation du Coran (tilâwat ul-qur'ân) :

    Témoignage direct de la Présence de Dieu, le Coran ne peut que rappeler cette présence. "Rappelle-nous notre Seigneur" disait parfois 'Omar ibn al-Khattâb à Abû Mûssâ, et celui-ci se mettait alors à réciter le Coran (Zâd ul-ma'âd, tome 1 p. 486). Car le Coran est un lien, un trait d'union entre le Créateur et le serviteur. Un lien car d'une part le serviteur écoute et entend ce qui reprend la Parole de Dieu, et d'autre part Dieu écoute attentivement celui qui récite le Coran d'une belle voix (selon le hadîth rapporté par Ibn Mâja, n° 1340). "De tous les hommes, lequel a la plus belle voix lors de la récitation du Coran, et fait la meilleure récitation ?"
     demanda-t-on un jour au Prophète. "C'est celui qui, lorsque tu l'entends faire cette récitation, tu ressens qu'il craint Dieu" (Rapporté par Ad-Dârimî).

    Le Prophète (saw)dit une fois : "Ces cœurs se rouillent comme se rouille le fer lorsqu'il est touché par l'eau. – O Messager de Dieu, et quel est (le moyen pour) les purifier ? demanda-t-on. – Penser souvent à la mort et réciter le Coran" répondit-il (cité dans Mishkât, n° 2128).

    Les formules de glorification de Dieu (at-tasbîh wat-tahmîd wat-tahlîl wat-takbîr wa ghayruhâ) :

    "Les paroles les plus aimées de Dieu sont ces quatre-ci : "Pureté à Dieu", "Louange à Dieu", "Pas de divinité sauf Dieu" et "Dieu est le plus grand" (Rapporté par Muslim, n° 2137).

     "Deux paroles sont légères sur la langue, lourdes dans la balance, aimées par le Miséricordieux : "Pureté à Dieu avec Sa louange, Pureté à Dieu le Très Grand" (Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim).

     Le Prophète(saw) a dit : "Celui qui dit : "Il n'y a de divinité que Dieu et Dieu est le plus grand", Dieu approuve ce qu'il a dit et dit : "Il n'y a de divinité que Moi et Je suis le plus grand".

     Et lorsqu'il dit : "Il n'y a de divinité que Dieu, Lui seul, il n'a pas d'associé", Dieu dit : "Il n'y a de divinité que Moi, Moi seul, Je n'ai pas d'associé". Et lorsqu'il dit : "Il n'y a de divinité que Dieu, à Lui appartiennent la royauté et la louange",

    Dieu dit : "Il n'y a de divinité que Moi, à Moi appartiennent la royauté et la louange".

    Et lorsqu'il dit : "Il n'y a de divinité que Dieu, nulle puissance et nulle force sauf par Lui",

    Dieu dit : "Il n'y a de divinité que Moi, nulle puissance et nulle force sauf par Moi"…" (Rapporté par At-Tirmidhî, n° 3430).

    Les invocations de circonstances (ad-da'awât fil-awqât) :

    Avant de manger : "Je prononce le Nom de Dieu. O Dieu bénis pour nous ce que Tu nous as donné" (Rapporté par Ahmad, n° 1244, relaté de Alî). Après avoir mangé : "Louange à Dieu qui nous a donné à manger et à boire, et qui nous a faits musulmans" (Rapporté par Abû Dâoûd, n° 3850).

     En s'allongeant sur son lit le soir : "Louange à Dieu qui nous a donné à manger et à boire, qui nous a été suffisant et qui nous a donné un refuge. Combien y a-t-il de gens qui n'ont ni quelqu'un qui leur soit suffisant ni quelqu'un qui leur donne refuge" (Rapporté par Muslim, n° 2715).

    Quand on se rend dans un marché [ou assimilé, comme un magasin, un supermarché, etc.] : "O Dieu, je Te demande le bien de ce marché et le bien qu'il y a dans ce marché. Et je cherche Ta protection contre le mal de ce marché et le mal qu'il y a dans ce marché. O Dieu, je cherche Ta protection contre le fait que je fasse dans ce marché une transaction où je suis perdant" (Rapporté par Al-Bayhaqî, Mishkât, n° 2456).

    Lorsqu'on acquiert un animal : "Je Te demande son bien et le bien de la nature que Tu lui as donnée. Et je cherche Ta protection contre son mal et contre le mal de la nature que Tu lui as donnée" (Rapporté par Abû Dâoûd, n° 2160).

    Lorsqu'on acquiert un vêtement neuf : "O Dieu, louange à Toi. Tu me l'as donné à porter. Je Te demande son bien et le bien pour lequel il a été fabriqué. Et je cherche Ta protection contre son mal et contre le mal pour lequel il a pu être fabriqué" (Rapporté par At-Tirmidhî, n° 1767).

    Ce ne sont là que quelques exemples ; en fait, pour la plupart des occasions de l'existence, le Prophète (saw)a enseigné des invocations de ce genre, à adresser à Dieu.

    Demander à Dieu ce dont on a besoin :

    "Et lorsque Mes serviteurs te questionnent à Mon sujet, [dis-leur que] Je suis proche. J'exauce la demande du demandeur lorsqu'il Me demande…" (Coran 2/186).

     "Et votre Seigneur a dit : "Demandez-Moi, je vous exaucerai…" (Coran 40/60). "Lorsque tu demandes, demande à Dieu. Et lorsque tu demandes l'aide, demande-la à Dieu. Et sache que si toute l'humanité se rassemblait pour te faire du bien, elle ne pourrait te faire que le bien que Dieu a déjà écrit pour toi. Et si elle se rassemblait pour te faire du tort, elle ne pourrait te faire qu'un tort que Dieu a déjà écrit à ton sujet…" (Rapporté par At-Tirmidhî, n° 2516).

    "Tout musulman qui demande à Dieu quelque chose qui ne relève ni d'un péché ni d'une rupture des liens familiaux, Dieu lui accorde l'une des trois choses suivantes : soit Il lui accorde ce qu'il a demandé ; soit Il garde pour lui (l'équivalent de) cette demande dans l'au-delà ; soit Il écarte de lui un mal semblable à ce qu'il a demandé" (Rapporté par Ahmad, n° 10709, cité dans Mishkât n° 2259).

    Demander pardon à Dieu pour les fautes qu'on fait :

    "Lorsque le serviteur commet une faute, un point noir s'inscrit sur son cœur. S'il cesse et retourne vers Dieu, son cœur est purifié. Mais s'il continue, la tache augmente jusqu'à dominer son cœur…" (rapporté par At-Tirmidhî, n° 3334).

    Dieu dit : "Dis à Mes serviteurs qui ont été injustes envers eux-mêmes [en faisant des péchés] qu'ils ne désespèrent pas de la Miséricorde de Dieu. Dieu pardonne tous les péchés. Il est, Lui, le Pardonneur, le Miséricordieux" (Coran ).

    "Chaque humain fait des fautes. Et les meilleurs des fautifs sont ceux qui se repentent" (Rapporté par At-Tirmidhî, n° 2499).

    Parler de Dieu(swt), de Ses bienfaits et de Ses promesses :

    Hanzala avait dit : "Nous sommes en ta compagnie et tu nous parles du paradis et du feu, c'est comme si nous les voyions de nos yeux…. Parler ainsi des bienfaits terrestres de Dieu, des choses de l'invisible telle que les anges, des choses devant arriver après la mort, des choses du paradis et des choses du feu… S'imprégner de tout cela, c'est aussi une forme de spiritualité.


    Quelques versets du Coran :

    Dieu(swt) dit :

    "Dis :

    "Vous montrions-nous ceux qui sont les plus perdants par rapport à ce qu'ils font ? Ce sont ceux dont l'effort s'est égaré dans la vie de ce monde et qui ont pensé faire bien ainsi"" (Coran 18/103-104).

    "Et ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Dieu, Dieu a alors fait qu'ils s'oublient eux-mêmes" (Coran 59/19).

    De ceux qui se seront ainsi détournés de Son souvenir, Dieu dira le jour du jugement :

    "Aujourd'hui Nous les oublierons donc, comme ils avaient oublié leur rencontre d'avec ce jour que voici" (Coran ).

    Dieu dit : "Pense à ton Seigneur en toi-même, en t'humiliant et avec crainte, par une parole en-deçà de la voix haute, le matin et dans la soirée. Et ne sois pas du nombre des insouciants" (Coran ).

    Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).





     

     

    Qu'est-ce que la spiritualité ?

    12/09/2007 14:42



    Qu'est-ce que la spiritualité ?


    La quête spirituelle se fait de plus en plus présente dans la société et le christianisme n'en détient pas le monopole. Chercher à connaître d'abord les fondements humains de la spiritualité permet une ouverture à toute recherche spirituelle et facilite aussi la reconnaissance de ce que l'expérience spirituelle chrétienne comporte de spécifique

    Qu'est-ce que la spiritualité ?


    Difficile à dire, c'est évident.
    Le dictionnaire (Petit Robert) dit de la spiritualité qu’elle est :
    1) le caractère de ce qui est spirituel, indépendant de la matière et
    2) l’ensemble des croyances et pratiques qui concernent la vie spirituelle
    .

    Toute pratique spirituelle suppose-t-elle la foi en une divinité ?

    Ce n'est pas le cas pour les agnostiques et les bouddhistes par exemple.

    On peut sans doute affirmer que la spiritualité implique une pratique, une discipline, donc un apprentissage. Elle serait donc le fruit d'une expérience.

    Mais il est aussi vrai que la spiritualité se retrouve sous beaucoup d'autres formes. Certains la trouvent dans des formes d'art : en lisant un roman, en écoutant de la musique, en contemplant un tableau. L'art nous donne un élan d'émotion qui est souvent "spirituel". D'autres la vivront dans la réalisation philosophique, scientifique ou sociale. Les uns seront sensibles au contenu intellectuel, les autres utiliseront plus volontiers leurs sens.

    La spiritualité serait donc la part de ce qui nous fait humains.
    Elle est une source d'inspiration, tout comme l'art.
    Il semble que le rôle de la contemplation, de l'admiration, de l'accomplissement n'est pas de nous faire comprendre et intégrer quelque chose (bien que cela puisse être un autre résultat de l'action), mais plutôt de nous donner de l'inspiration dans la vie quotidienne.

    "La spiritualité c'est le feu intérieurd'un être en recherche de conscience et de liberté au cour d'un univers dont il est solidaire ". Pierre de Locht





     

     

    Qui t'a parlé de réincarnation de Dieu à travers sa création?

    11/09/2007 20:19



    abou salama tu es aveuglé par ta haine des soufis au point que tu nous fais dire ce qu'on n'a pas dit ;

    Qui t'a parlé de réincarnation de Dieu à travers sa création?

     je t'ai dit qu'IL s'est manifesté "tajallâ rabbahu lil jabali" . et pui spersonne ne peut voir DIEU avec ses yeux.

    tu as écris sans en connaitre le sens:

    "Dieu n'a t -il pas dit  : layssa kamislihi chau'oune wahouwa samiihoul bassir ???"

    je te réponds: parce qu'IL est le SEUL qui existe, donc IL ne peut avoir de semblable.

    tu cites le coran en disant :

    "ou bien : "la toudrikouhoul absar wahouwa youdrikoul abssara" ??

    les yeux ne LE cernent ou ne l'ateingnent pas mais LUI cerne ou atteind les yeux;

     si tu reflechis un peu tu verras que s'il s'agit de cerner par le regard, même une aiguille ne peut être cerné par l'oeil tu ne peux voir qu'un seul angle et puis si c'est LUI qui cerne l'oeil qui se trouve logé dans ton crâne alors qui est tu?; s'il s'agit d' atteindre, si les yeux ne l'atteignent pas LUI IL les atteind donc IL est perceptible.

    je te cite:
    "Ibn Taymiyya dit :

    « Les chrétiens, les Juifs et les Musulmans connaissent nécessairement que dans la religion des Musulmans, quand quelqu’un dit d’un être humain qu’il est une partie d’Allah, il devient mécréant, selon toutes les religions révélées . Même les chrétiens ne l’ont pas dit, malgré l’énormité de leur mécréance. Personne n’a dit que les créatures font essentiellement partie du Créateur, ni que le Créateur est aussi le créé ni que le Vrai qui transcende l’assimilation est en même temps la créature qui assimile Allah aux créatures ".

    un être humain ne peut être qu'un être humain et non une partie d'ALLAH et les créatures ne sont pas assimilés à ALLAH.

    ALLAH est la seule et unique existence qui soit, rien en dehors de LUI n'existe. avant d'être assimilé il faut exister.

    Par exemple ton corps et ses differents membres font partie de toi et n'existent pas en dehor de toi.

    C'est ton âme ("ruuh") qui est maitre et ton corps (nafs) l'esclave et tu es créé à l'image de DIEU.





     

     

    les attaques d'Abou salama contre la Tijaniyya

    11/09/2007 20:13



    Auteur: abou salama
    Date: 17-08-2007 19:23

    thierno ,c'est toi qui interpréte ce verset de cette manière mais nous ne disons pas que Dieu est le feu ni dieu s'est réincarné a travers ce feu , Dieu a parlé avec Moussa c'est tout  ! Moussa a entendu la parole d'Allah à travers ce feu .

    Dieu ne se réincarne jamais par ses créatures , donc vous voulez nous faire savoir que le coran qui est la parole d'allah est Dieu ou bien , le prophéte qui nous a transmis la parole d'allah a été réincarné par Dieu ???

    vous avez la même croyance que les chretiens

    Dieu n'a t il :"
    layssa kamislihi chau'oune wahouwa samiihoul bassir" ???

    oubien : "la toudrikouhoul absar wahouwa youdrikoul abssara ?? "

    mais nous savons que tu es un simple diciple des grands mécréants tel que "Ibn arabi et "Halladj" et autres
    lis ce texte qui confirme la mécréance de tes Gourous

    La réalité de la croyance du "Wahdatul Wujud" a travers les poèmes de grands soufis


    Extraits du livre de "Sheykh Muhammad ibn Rabi’ Ibn Hadi Al-Madkhali" :

    « La réalité du Soufisme à la lumière du Qur’an et de la Sunnah ».

    Les écoles de pensée parmi les soufis

    Il est possible de diviser les idéologies des soufis extrêmes en trois catégories

    La première catégorie : Les adeptes de l’école illuministe de philosophie.

    Ce sont ceux qui donnent une importance plus grande aux idées philosophiques qu’au fait d’éviter une vie mondaine. L’illuminisme signifie que l’âme est illuminée par une lumière qui se diffuse dans le cœur comme le résultat d’exercices spirituels, éduquant l’âme et infligeant une punition au corps afin de rectifier et purifier l’esprit. C’est quelque chose de commun à tous les soufis, sauf que cette catégorie s’est arrêté là, et n’est pas allé jusqu’à l’affirmation qu’Allah s’incarne dans sa création, ou que tout est Allah. Cependant leur façon est contraire aux enseignements de l’islam, et ressemble plus aux religions déviées tel le bouddhisme.

    La seconde idéologie est celle de ceux qui croient au Hulul, ceux qui disent qu’Allah s’incarne dans les êtres vivants, est Allah le très haut, est loin de tout cela. Cela a été ouvertement proclamé par quelques soufis extrêmes tel Al-Husayn ibn Mansour Al-Hallaj, qui a été déclaré mécréant par les savants. Ils ont ordonné son exécution et il a été crucifié en 309 H. Les propos suivants lui sont attribués :

    « Gloire à lui qui a manifesté sa nature humaine

    Cachant la lumière perçante de sa divinité

    Bien que sa création l’ai vu ouvertement

    Sous la forme de quelqu’un qui mange et boit
    [ Attribué par Al-Wakil au livre « at-Tawassin » de Al-Hallaj ]

    ou ses dires :

    « Je suis celui que j'aime , ce que j'aime est moi; nous sommes deux âmes Co-habitant un seul corps . Si vous me voyez, vous le voyez et si vous le voyez, vous me voyez ».

    "Al-Hallaj" croyait au "Hulul"( fusion d’Allah avec sa création) et croyait en la dualité de la nature divine, et qu’Allah a une nature divine et humaine. Ainsi le divin s’incarne dans l’humain, et l’humain est la nature divine de la divinité, et le corps est sa forme humaine.

    Malgré son exécution pour apostasie et le fait que les leaders soufis de l’époque se sont désolidariser de lui, d’autres le considèrent comme un soufi, disent que ses croyances sont correctes, et répètent ses paroles. Parmi eux on compte Abdul-‘Abbas ibn ‘Ata Al-Baghdadi, Muhammad ibn Khalif Ash-Shirazi et Ibrahim an-Nasrabadhi, comme rapporté par Al-Khatib Al- Baghdadi.

    La troisième idéologie : est celle du "Wahdatul-Woudjoud", c’est à dire que toute existence à une seule réalité, et que toute chose que l’on voit est un aspect de l’essence d’Allah. Le leader et promoteur de cette croyance est Ibn ‘Arabi Al-Hatimi At-Ta’y, qui a été enterré à Damas en l’an 638H. Il dit à propos de cette croyance dans son livre « Al-Futuhatul-Makkiya » :

    « L’esclave est le Seigneur et le Seigneur est esclave

    Que je désire connaître qui est le redevable

    Si je dis : c’est l’esclave, ce sera la vérité

    Et si je dis le Seigneur, pourquoi devrai-je être redevable ? »
    [ « Al-Futuhatul-Makkiya » comme attribué par le Dr Taqiyudin Al-Hilali dans son livre « Al-Hadiyatul-Hadiya » ]

    Il a aussi dit dans "Al-Futuhat ":

    « Ceux qui ont adoré le veau, ont adoré rien d’autre qu’Allah ».
    Al-Futuhatul-Makkiya » comme attribué par Ibn Taymiya dans « Al-Fatawa » vol 11 ]

    Ibn ‘Arabi est appelé "Al-‘Arifbillah" celui ayant une grande connaissance d’Allah , par les soufis, et aussi "Al-Qutbul-Akbar" le grand pivot , "Al-Miskul-Adhfar" la plus belle odeur du "Musk" , malgré sa croyance dans le" Wahdatul-Woujoud" et autres dires calamiteux.

    En effet, il a loué Pharaon et a affirmé que celui-ci est mort en état d’Iman ! De plus il a critiqué Harun pour sa critique des adorateurs du veau, s’opposant au dires du Qur’an. Il a aussi dit que les Chrétiens étaient mécréants seulement parce qu’ils ont réduits la divinité à ‘Issa, alors que si ils l’avait généralisé à tous, ils ne seraient alors pas mécréants.






     

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