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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

  • 255 articles publiés dans cette catégorie
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
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    La Salasilah Nabi yâ rassôul

    15/03/2008 20:09

    La Salasilah Nabi yâ rassôul



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    Le Pôle Sidi Hajj ‘Ali Tamacini (Qu’Allah l’agrée)(1180h-1260h)

    12/03/2008 18:51

    Le Pôle Sidi Hajj ‘Ali Tamacini (Qu’Allah l’agrée)(1180h-1260h)


    1260Le Pôle Sidi Hajj ‘Ali Tamacini (Qu’Allah l’agrée)

    Le Pôle parfait et le secours excellent, détenteur des prodiges abondants et des mérites courants de cette communauté, pleine lune du bonheur qui a illuminé les obscurités et le soleil de la guidée, Abou-l-Hassan Seïdina El Hajj 'Ali ibn Seïdina Hajj 'Aïssa Tamacini (qu’Allah l’agrée).

    Il faisait partie de l'élite des élites parmi les compagnons de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret). Il avait atteint des degrés immenses, dont Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) témoigna. Ce majestueux compagnon est un Chérif Hassanite, sa famille était originaire de Yanbou’ en Arabie et ce fut l’un de ses aïeuls, en provenance de la région de Sejelmassa (au Sud du Maroc), qui s’installa avec sa famille dans l’oasis de Tamacine, dans le Sud-est algérien. Il y naquit en 1180 de l’Hégire (1766 apr. J.-C.) et y vécu avec sa famille.

    Son premier contact avec Seïdina Ahmed Tidjani(raa) se déroula par l’intermédiaire de Sidi Mohamed ibn Mechri(raa) et selon les circonstances suivantes :
    Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) confia à ce dernier un dépôt en lui ordonnant de ne le donner qu’à celui qui le lui réclamera. Sidi Mohamed Ibn Mechri (qu’Allah l’agrée) se dirigea vers les gens de sa tribu d’origine, car peut-être trouverait-il auprès d’eux, celui qui obtiendrait ce bien, mais il ne rencontra point celui qui fut destiné à recevoir le dépôt.
    Il se dirigea alors vers une autre région, puis vers Tamacine où il fit la rencontre de Sidi Hajj ‘Ali qui sortait de son jardin. Sidi Hajj ‘Ali le salua et lui proposa de l’héberger pour son séjour puis ils se donnèrent rendez-vous à la mosquée après la prière du ‘Icha. Après ladite prière, ils se dirigèrent vers la demeure de Sidi Hajj ‘Ali et ils dînèrent ensemble. Par la suite, ce dernier réclama à son hôte le dépôt que lui avait confié le grand Cheikh (qu’Allah sanctifie son précieux secret). Sidi Mohammed ibn Mechri (qu’Allah l’agrée), qui ne l’avait jamais rencontré auparavant, rebuta à le lui donner pensant qu’il ne serait pas apte à supporter un tel secret, mais face à la bienveillance et l’insistance de Sidi Hajj ‘Ali, il sut clairement qu’il était bel et bien celui qui devait recevoir le dépôt et il le lui donna en disant : « Pas de privation pour celui à qui Allah octroie ». Cela se déroula en l’an 1203 H alors qu’il était âgé de 23 ans.
    Plus tard, il rencontra le compagnon Sidi Mohamed Sassi (qu’Allah l’agrée) avec un groupe de disciples venant de Guemar, en route pour ‘Aïn Madhi. Ils s’arrêtèrent à proximité de Tamacine, Sidi Hajj ‘Ali fit leur connaissance et s’occupa d’eux. Il leur déclara aussi que l’année prochaine, il les accompagnerait à son tour lors de cette visite. L’année en question, il attendit le groupe de la ville de Guemar qui devait se rendre auprès de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) pour l’Aïd-el-Adha et il les accompagna.
    Lorsqu’ils arrivèrent auprès de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret), Sidi ‘Ali se colla à son épaule et Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) le recouvrit d’une partie de son vêtement et le fit asseoir à ses côtés, ce fut en l’an 1204 de l’Hégire. L’amour pour Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) s’empara entièrement de Sidi Hajj ‘Ali, au point qu’il se sentait incapable de retourner chez lui en laissant son maître, et lorsque ses compagnons de voyage lui rappelèrent sa famille et ses enfants, il répondit : « Ils sont sous sa surveillance et il est au courant de leur situation ».
    Il tint compagnie à Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) de longues années ne se rendant à Tamacine que comme un invité à la période de la récolte des dattes, ensuite il retournait auprès de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) et ainsi jusqu’au moment où il a atteint la station qu’Allah avait choisie pour lui.
    Puis Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui ordonna de retourner à Tamacine en lui disant : « Lorsque tu retourneras en paix à Tamacine, affaire-toi à élargir ta maison et prépare-toi un endroit pour la prière et le Dhikr. Consacre aussi des endroits pour la réception des visiteurs et multiplie la construction de bâtiments, car certes tu vas atteindre un objectif jusqu’au point où les gens vont venir te visiter de toutes les contrées, et ne craint point du Détenteur du Trône qu’Il ne restreigne, cherche l’aide d’Allah en cela ».

    Seïdina Ahmed Tijânî (qu’Allah sanctifie son précieux secret) quant à lui, s’exila avec sa famille jusqu’à Fès en compagnie de Sidi Ali Harazim en passant par le village de Figuig.
    Depuis son installation à Fès, Sidi Hajj Ali Tamacini se rendit environ quatorze fois auprès de lui. Lorsqu'il visitait Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) à Fès, celui-ci le faisait passer devant pour diriger la prière, et ce, malgré la présence d'une grande quantité de savants et de méritants.
    Une fois, pendant la prière, quelque chose le troubla et quelqu'un demanda à Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) si, à cause de cela, la prière était valide selon la loi (Chari'a) et Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui répondit : « Cet homme a le Fath (l'ouverture spirituelle) et la prière derrière quelqu'un qui a le Fath est acceptée ». Cela est une attestation suffisante de Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) qui met l'accent sur la grande valeur de notre personnage.

    Une fois, le serviteur de Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret), Sidi Taïeb Ibn Mohamed Sefiani (qu’Allah l’agrée), qui s'occupait des dépenses de la maison et des besoins, fut interrogé au sujet d'une de ses servantes qui était malade, il lui demanda : « Lui avez-vous acheté un médicament ? »
    Il lui répondit : « Nous lui avons acheté quelques médicaments, mais ils n'ont eût aucun effet sur elle, mais peut-être ce qui serait le mieux c'est de lui faire la Roqiyya »

    Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) dit alors : « Qui pourrait lui faire ? » Et il ajouta : « Je ne vois pour cela que Sidi Hajj Tamacini, s'il est présent ».
    Sidi Taïeb (qu’Allah l’agrée) lui dit : « J'aurais voulu que tu l'autorises à moi-même, ô Mon maître ! Car tu ne l'autorises qu'à Sidi Hajj 'Ali Tamacini ».
    Il n'accepta pas et répéta sans cesse : « Et qui est comme Sidi Hajj 'Ali, ô Untel ! ». Et il le blâma en le répétant sans arrêt jusqu'à ce qu’il eut préféré ne jamais l'avoir dit.
    Parmi les habitudes de Sidi Hajj 'Ali Tamacini (qu’Allah l’agrée), il y avait, qu'après l'installation de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) dans la ville de Fès, il venait le visiter par le prodige « du pas » (c'est-à-dire qu'avec un pas il se déplaçait dans l'endroit souhaité). Mais, Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui défendit d'agir de la sorte en lui disant : « Si tu es venu me voir pour Allah, tu dois venir en agissant tel le commun des gens avec des chaussures, une canne et une escorte, tu goûtes à tout ce que ressentent les autres comme soif, fatigue et peur ».
    Certains des compagnons particuliers de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) ont raconté qu'un jour Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) fit la prière du 'Asr et la dirigeait devant un groupe de quatre-vingts compagnons, quand ils eurent fini l'office et qu'il fit face à ses compagnons, ils ne s'étaient pas rendu compte de la présence d'une rafle de dattes.
    Ils ont alors regardé Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret), stupéfaits de l'apparition soudaine et miraculeuse de ces dattes. Quand Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) vu leur état, il leur dit : « Cela est l'acte de tel homme » et l'a qualifié de pitre ou quelque chose de ce genre tout en le nommant.
    Par la suite, quand Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) rencontra Sidi Hajj 'Ali Tamacini (qu’Allah l’agrée), il lui cita ce qui fut arrivé et lui demanda : « Qu'est-ce qui t'a poussé à faire cela ? »
    Il répondit : « Ô mon maître ! Excusez-moi, j'étais à ce moment-là dans mon champ. Les ouvriers étaient en train de cueillir des dattes et voilà que j'ai vu cette tige, elle me plut et j'ai eu envie qu'elle vous parvienne dans le même état. Ceci m'a poussé à la jeter et à prononcer des paroles secrètes pour qu'elle descende entre vos mains » Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) le réprimanda pour cela, et lui défendit de refaire des choses semblables.
    li assista au décès de Seïdina Ahmadat'Tijânî (qu’Allah sanctifie son précieux secret). Il lui rendit sa dernière visite trois jours avant, où il lui fit ses adieux et reçut la lieutenance (khilafat) directement de lui, le lui écrivant de sa main bénie, ainsi que ses recommandations concernant ses enfants et l’ensemble des gens de la voie. Il lui assura, ce jour-là, que le lendemain, il devrait sortir de Fès pour sa destination sans attendre (sa destination serait le mont Zabib afin d’acheter pour Cheikh un cheval Fêsi- mais en fait, comme à son habitude, ce fut une allusion cachée que Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui fit et il le comprit). Sidi Hajj Ali en fut ému et lui dit : « Je suis ton serviteur, et je me suis lié à ta compagnie, je ne puis supporter d’être séparé de toi, car ce discours est imposant et terrible, il me brise le cœur ».
    l s’effondra en pleurs devant Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) qui lui dit : « Pourquoi pleures-tu ? Cette sentence est inévitable, impossible d’y échapper pour les créatures, sois patient et ta patience n’est que par Allah(swt), et sois un homme fort en toi-même. Je t’ai placé comme mon lieutenant et mon remplaçant, je te fais hériter de mon secret, je t’ai délégué mes recommandations pour mes enfants, mes épouses, mes serviteurs, mes compagnons et mes aimés parmi les gens de la voie. Notre Seigneur sera ton soutien en cela, qu’Il soit Glorifié et Exalté. » Il lui dit aussi : « Notre affaire (Tariqa) se donne (transmet) de vivant à vivant et tu es mon lieutenant pour elle après moi. » Ceux qui ont assisté à ses recommandations sont Sidi Mahmoud Tounsi, Sidi Ahmed ibn Souleïman Taghzouti et Sidi Tahar ibn AbdeSaddaq (qu’Allah les agrée).
    À la mort de Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) sont apparus sur Sidi Hajj 'Ali Tamacini (qu’Allah l’agrée), les signes du grand Fath en lesquels, on ne trouvait rien de pareil. Les gens ont commencé à venir de toutes les contrées pour prendre la Baraka de la Tariqa à travers lui. Une fois, deux cents personnes affiliées à lui, tous venants de contrées éloignées, ont coïncidé dans leur venue pour demander le Taqdim (titre de Mouqadem permettant la transmission de l’autorisation pour la Tariqa), afin de pouvoir conférer les oraisons.
    Sidi Hajj 'Ali Tamacini (qu’Allah l’agrée) avait une très grande science du dévoilement (Moukachafa) qu'il gérait comme il désirait. Il voyait souvent le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui). On raconte à ce sujet, une discussion qu'il eut sur le thème de la vision du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) par les Wali.
    Un jour, il était en train d'évoquer Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) auprès de certains frères et il dit : « Ô untel ! De ceux qui sont présents avec toi à notre époque, ils ne font rien, que ce soit quelque chose de grand ou de petit, sans la permission du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) par dévoilement et vision, même pour aller se coucher, ils ne le font qu'après permission du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) » et quiconque l'a entendu a compris que cette personne-là n'était autre que lui-même.

    Sidi Abdelaoui (qu’Allah l’agrée) a rapporté qu'un voyageur, qui avait trois bagages, accompagnait une caravane. Or à l'époque, le gouverneur percevait pour chaque bagage un riyal et il n'avait pas d’argent pour ses trois bagages. Il se mit à penser à Sidi Hajj 'Ali Tamacini (qu’Allah l’agrée) et demanda à Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté), par l'intercession de la valeur que ce dernier avait auprès de Lui, la sûreté et la paix contre tout ce qui pourrait survenir comme obstacle.

    Il partit avec la caravane, tout le monde paya son dû sauf lui qui passa au travers sans rien payer et personne ne lui demanda quoi que ce soit, au contraire Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) le voila au regard des gens. Quand cette histoire arriva auprès de Sidi Hajj 'Ali Tamacini (qu’Allah l’agrée), il lui demanda : « Ô untel ! Est-ce que les gens ont payé les riyals aux Français ? » II répondit : « Oui mon maître, sauf moi, car Allah m'a voilé à leurs yeux avec la Baraka de ta valeur chez Lui».

    Sidi Hajj 'Ali Tamacini (qu’Allah l’agrée) n'entreprenait rien sans demander l'avis de Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret), il a certifié qu'il était le Pôle après Seïdina (qu’Allah l’agrée) et il était célèbre pour cela à l'époque.
    Sidi Abdelaoui (qu’Allah l’agrée) a raconté qu'une fois, il se trouvait auprès de Sidi 'Ali Tamacini (qu’Allah l’agrée), et il désirait lui demander le Taqdim pour pouvoir transmettre le noble Wird. L'intention lui traversa l'esprit et il raconte : « De l'instant où cette intention passa dans mon esprit, Sidi 'Ali Tamacini se retourna vers moi et me dit : « Tu es autorisé à donner la Tariqa à toute personne qui la demande ». J'ai remercié Allah pour cette grâce immense et ainsi il dévoilait ce qui était caché »
    Il est décédé en 1260 de l'Hégire, il fut enterré dans sa ville Tamacine (sud-est Algérien) et sa tombe ne cesse d'être irriguée de miséricorde à tout instant. Telle était la vie d’un homme aux multiples grâces .

    Qu'Allâh(swt) nous guide sur leurs pas dans le sentier de l'islam et de la Tariqatou Tijaniyya !





     

     

    HISBOU SAIFI »

    12/03/2008 18:33

     HISBOU SAIFI »


    II y a aussi « HISBOU SAIFI » pour celui qui peut le préserver et autres formules de ce genre.

    Recevez la bonne nouvelle que ,certes, toute personne qui est en notre amour et qui meurt avec, celui-là sera ressuscité parmi les gens du salut, quelle que soit sa situation et tant qu'il ne se croit pas à l'abri de la ruse d'Allah(swt).

    De même pour tous ceux qui prennent notre Ouird, ils seront ressuscités parmi les gens du salut et ils entreront au Paradis sans être jugés et sans subir de châtiment ainsi que leurs parents, leurs femmes, leurs enfants à la condition toutefois de croire, de ne pas renier notre amour et de ne pas se sentir à l'abri de la ruse d'Allah (swt)comme nous l'avons déjà cité.

    Ainsi ils seront les voisins du Prophète (saw) dans les plus hauts degrés du 'Illiyine et seront en sûreté de l'instant de leur mort jusqu'à leur entrée au Paradis.

    Et que la Paix et la Miséricorde d'Allah soient sur vous ainsi que Sa Bénédiction.





     

     

    Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée)

    12/03/2008 18:22

    Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée)


    Sidi Mohammed Ibn ‘Arabi Damraoui

    (Qu’Allah l’agrée)


    Parmi les grands compagnons, doués de connaissance et de prodiges, détenteurs des hauts degrés de sainteté, l'élite de l'élite, se trouve Sidi Mohammed Ibn 'Arabi Damraoui (qu’Allah l’agrée), originaire de Taza au Maroc.


    Sidi Mohamed Ibn ‘Arabi était celui qui servait d'intermédiaire à Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret), au début, lorsque celui-ci voulait parler au Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui). Ceci en raison de la grande pudeur qui l'habitait.


    Ceci est la marque des grands saints de la communauté qui utilisaient toujours un intermédiaire entre eux et le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) dans leurs demandes, car ils ne pouvaient lui adresser la parole et oubliaient tout en sa présence.


    Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée), malgré son jeune âge, rencontrait souvent le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) à l'état de veille. Sidi Abdelaoui (qu’Allah l’agrée) a raconté que Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée) rencontrait le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) vingt-quatre fois en une journée. Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) recommandait à Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) de prendre grand soin de lui.


    Pendant la période que Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a passé à Boussemghoune, il voyageait souvent vers Taza pour rencontrer son compagnon et son élève, le grand connaissant Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée), car il était à cette époque un de ses plus grands compagnons particuliers et parmi ses aimés.


    Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) prenait de plus en plus soin de lui, conformément à la recommandation du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui). Il le visitait vivant et dans sa tombe et tellement souvent qu'il n'était pas nécessaire de le stipuler dans le livre Djawahirou-l-Ma’ani.


    Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) avait dit :


    « Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) m'a conseillé de prendre soin de Sidi Mohammed Ibn ‘Arabi et il m'a dit qu'il avait un droit sur moi »


    Il a dit dans l'information qu'il était un chérif d’Idmar Dachara de la région de Taza. Il avait beaucoup de vertus et la plus importante est celle que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lui avait certifié qu'il l'aimait. Il était l'intermédiaire entre le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) par le consentement du Prophète lui-même.


    Quand Sidi Mohammed ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée) mourut, Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) mit à sa place le Khalife de grande valeur Sidi Hajj 'Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) toujours par le commandement du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui).


    Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée) était un chérif parmi les chourafas purs, il est mort assassiné. Quand il s'installa à 'Aïn Madhi, il lui fut attribué plusieurs vertus jusqu'à ce que les femmes de toute la contrée en parlèrent et le raillèrent auprès de leurs hommes. Cela suscita la jalousie de ses ennemis qui incitèrent quelqu'un pour l'assassiner. Son assassin le visitait souvent avant son acte horrible et lui demandait dou'a mais Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée) le chassait et lui disait : « Va-t-en loin de moi, ô faiseur fils de faiseurs ! Car les ennemis t’inciteront à me tuer. »


    En effet, il fit tel qu'il lui dit. Un jour, celui-ci vint alors que Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée) était insouciant et occupé. Il lui tira dessus, il s'effondra et l'ordre d'Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) est un décret prédestiné. Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée) savait par dévoilement tout ce qui allait lui arriver et les manigances de ses ennemis. Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) a puni ceux qui avaient comploté contre lui ainsi que son agresseur de façon très dure.


    Leur groupe a été dispersé et brisé, leur descendance a failli s'éteindre, et ceux qui subsistaient dans cette région furent complètement ruinés et furent marqués au visage par l'horreur, par conséquence de l'intensité de la vengeance d'Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté).


    Qu'Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) nous préserve de tomber dans la même erreur, celle de l'opposition envers nos maîtres les Walis, qui mène à la perte déclarée. Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) dit dans un hadith Qoudoussi : « Celui qui s'en prend à l'un de mes walis, Je lui déclarerai la guerre... » (Boukhari)


    En apprenant sa mort, un Cheikh de Tunisie voulut prendre sa vengeance sur tous les habitants de 'Ain Madhi. Ce dernier ne faisait pas partie de la Tariqa Tidjaniya. Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui écrivit une lettre pour le mettre en garde contre les conséquences d'un tel acte. Il lui avait envoyé un groupe de six personnes pour porter le message dans lequel se trouvait le grand savant Sidi Mohammed Ibn Mechri (qu’Allah l’agrée). Il ne lui restait plus qu'à se conformer aux ordres en jetant les armes.


    Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée) était le prodige de son époque, pour ce qui était connu de ses secrets et de ses connaissances. Il recevait du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) en rêve et en éveil, ce qui étonne les esprits et n'est capté que par les plus grandes personnalités.


    Un Jour, lors d’un rêve, il reçut du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) un poème. Lorsqu'il se réveilla, il vit le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) à l'état de veille et lui demanda le commentaire de celui-ci. Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lui expliqua que c'est par l'amour du Cheikh (qu’Allah sanctifie son précieux secret) qu'il a eu ces grâces et que, sans cet amour, il ne l'aurait jamais vu. Il lui ordonna de transmettre ce poème et son commentaire à Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret).


    Il reçut aussi du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) une prière appelée La Perle qui renferme en elle des profits énormes pour les croyants qui la lisent, comme il a été dit par le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lui-même.


    Sidi Mohammed Ibn ‘Arabi (qu’Allah l’agrée) faisait partie, avant de le rencontrer, de la Tariqa Bel Ben 'Azouz sur laquelle Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) avaient déclaré que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lui avait dit : « Bel Ben 'Azouz est un démon de cette communauté. »


    Quand il rencontra Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret), il lui demanda la Baraka pour suivre sa Tariqa ayant vu en lui tous les prodiges. Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) en fit son intime, suivant en cela les recommandations du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui).


    Parmi les faits rapportés, il y a celui où Seïdina, (qu’Allah sanctifie son précieux secret), lui envoya quelqu'un pour l'inviter à venir le voir. Il lui envoya son compagnon Sidi Hajj Mousaqam (qu’Allah l’agrée) qui lui apporta le cheval d'un autre compagnon, il le trouva à Taza et l'informa du message du Cheikh (qu’Allah sanctifie son précieux secret).


    Il se leva sur-le-champ pour appliquer cette obligation. Au cours du voyage, le cheval mourut et Sidi Mohammed ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée) ordonna aux Rouhaniyoun (entités spirituelles) d'entrer dans le cheval pour qu'il puisse ainsi l'emmener à Boussemghoune.


    Tout en l'emmenant dans cette direction son compagnon de voyage lui dit : « Ô Mon maître ! Ce cheval me nuit avec sa mauvaise odeur. » Alors, il ordonna de presser le pas. Dès qu'il arriva à destination et qu'il descendit du cheval, la bête tomba par terre et les vers en sortirent. Puis il rencontra Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) qui l'entretenu sur des secrets.


    Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit que parmi toutes les grâces que Sidi Mohammed a eues (qu’Allah l’agrée), il y a celle-ci :


    Sa femme à 'Aïn madhi a eu envie, un jour, d'avoir du miel alors que ce n'était pas la saison, et il était dans ses habitudes de ne jamais refuser ce qu'elle demandait. Or dans cette période il s'excusa de ne pouvoir la satisfaire, elle refusa son excuse et insista.


    Il lui dit alors : « Sors dans la cour de la maison, car Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) te les a envoyés pour toi. » Elle sortit et trouva sur des peaux une grande quantité de miel. Elle avait l'habitude de flatter son mari auprès des femmes du quartier au point que celles-ci faisaient jalouser leurs maris par leurs potins, jusqu'à ce que cela soit la cause de sa mort.


    Le fils de Seïdina (qu’Allah l’agrée) a raconté que Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée) avait des plantations et quand celles-ci avaient besoin d'eau, les nuages se formaient et venaient arroser le champ qui lui appartenait sans arroser les terrains avoisinants. Cela fait partie des grâces extraordinaires de nos maîtres les Walis.


    Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée) a eu des problèmes avec des chefs de tribu, ceux-ci se mirent d'accord pour le capturer et combattre tous ceux qui s'opposeraient à leur volonté. Quand ils arrivèrent à 'Ain Madhi, ils ne laissèrent d'autre choix à leurs habitants que de leur livrer Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée) sous peine de détruire tout le village sans rien épargner. Or ils étaient si nombreux qu'ils ne pouvaient les repousser.


    Les habitants de 'Ain Madhi l'enjoignirent à se rendre auprès de ceux qui le recherchaient et selon ce qu'Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) aurait destiné. Celui-ci ne releva même pas sa tête et se mit à tracer sur la terre avec son doigt quelque chose qui ressemblait à une écriture, puis il a pris un petit morceau de papier et dessina des lettres, il le déchira en deux et jeta le tout dans la direction de ceux qui étaient venus le capturer. Les deux morceaux s'envolèrent et se réunirent, et en accord avec la destinée d'Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté), la troupe se querella les uns avec les autres et ils se battirent entre eux. Leur union se brisa et leur hostilité perdura.


    Sidi Ahmed Abdelaoui (qu’Allah l’agrée) a dit que Sidi Mohammed Ibn ‘Arabi (qu’Allah l’agrée), à cause de la force de son ouverture enviait et désirait arriver au degré qui était réservé à Seïdina Ahmad Tijânî(qu’Allah sanctifie son précieux secret), malgré son jeune âge. Il lui écrivit une lettre dans laquelle il lui révéla qu'il avait vu une station (Maqam) se situant entre la Prophétie et celui des Pôles, qu'on ne peut pas hériter et qui est réservée à une seule personne de cette communauté.


    Il lui avoua qu'il l'enviait lui-même, mais qu'il n'osait pas le demander au Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) au cas où cette station ne lui serait pas réservée et par crainte que tout lui soit ôté. En effet, il fut informé que cela était réservé à Seïdina Ahmad Tijânî (qu’Allah sanctifie son précieux secret) et il se précipita pour l'informer de cette grâce immense.


    Sidi Mohammed ibn ‘Arabi (qu’Allah l’agrée) demanda à Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) de lui donner, en récompense de cette nouvelle, le mérite de dix fois Ismou Allah El A'dham, de dix fois la Salat el Fatihi et dix fois la récompense de Miftahoul Qoutbaniya. Car il constata qu'une seule parole d’évocation prononcée par Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) dépasse ce qu’il ferait, lui, ses enfants et ses ancêtres pendant soixante-dix ans.


    Parmi les récits qui furent rapportés par les gens de confiance il est ceci : un groupe était parti visiter Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée). Parmi eux se trouvait Sidi Mohammed Ibn Mechri (qu’Allah l’agrée) et le Connaissant ('Arif) Sidi Hajj 'Ali Tamacini (qu’Allah l’agrée) et d'autres, ils lui posèrent la question suivante :

    « Lorsque les bêtes meurent entrent-elles au paradis ou non ? »


    II se dit : « Ils ont pensé que j'étais un sage or j'étais stupide, mais celui qui m’aime malgré ma stupidité entrera au paradis et celui qui me déteste entrera en enfer. J'étais perplexe face à leur question et je ne savais quoi leur répondre jusqu'à ce que je rencontre le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et l'interroge sur cela.


    Il me dit que parmi elles, il en est qui entrent au paradis, celles des prophètes et messagers, des saints et celles qui meurent durant le combat ainsi que celles sur lesquelles on fait le Hajj et toutes celles qui meurent sur la voie d'Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté). Pour elles, il est un Paradis qui n'est pas celui des êtres doués de raison, il est sans construction et il est rempli de la végétation qu'elles aiment et désirent. »


    Sidi Mohammed Ibn ‘Arabi (qu’Allah l’agrée) est mort à 'Ain Madhi (Algérie) à l'âge de 28 ans et n'a laissé que deux filles comme progéniture dans cette ville. Il est mort quelques mois avant que Seïdina Ahmad Tijânî (qu’Allah sanctifie son précieux secret) s'en aille pour Fès. Sa tombe, qui se trouve à 'Aïn Madhi, est célèbre et très visitée pour la baraka.





     

     

    Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée)

    12/03/2008 18:22

    Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée)


    Sidi Mohammed Ibn ‘Arabi Damraoui

    (Qu’Allah l’agrée)


    Parmi les grands compagnons, doués de connaissance et de prodiges, détenteurs des hauts degrés de sainteté, l'élite de l'élite, se trouve Sidi Mohammed Ibn 'Arabi Damraoui (qu’Allah l’agrée), originaire de Taza au Maroc.


    Sidi Mohamed Ibn ‘Arabi était celui qui servait d'intermédiaire à Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret), au début, lorsque celui-ci voulait parler au Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui). Ceci en raison de la grande pudeur qui l'habitait.


    Ceci est la marque des grands saints de la communauté qui utilisaient toujours un intermédiaire entre eux et le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) dans leurs demandes, car ils ne pouvaient lui adresser la parole et oubliaient tout en sa présence.


    Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée), malgré son jeune âge, rencontrait souvent le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) à l'état de veille. Sidi Abdelaoui (qu’Allah l’agrée) a raconté que Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée) rencontrait le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) vingt-quatre fois en une journée. Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) recommandait à Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) de prendre grand soin de lui.


    Pendant la période que Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a passé à Boussemghoune, il voyageait souvent vers Taza pour rencontrer son compagnon et son élève, le grand connaissant Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée), car il était à cette époque un de ses plus grands compagnons particuliers et parmi ses aimés.


    Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) prenait de plus en plus soin de lui, conformément à la recommandation du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui). Il le visitait vivant et dans sa tombe et tellement souvent qu'il n'était pas nécessaire de le stipuler dans le livre Djawahirou-l-Ma’ani.


    Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) avait dit :


    « Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) m'a conseillé de prendre soin de Sidi Mohammed Ibn ‘Arabi et il m'a dit qu'il avait un droit sur moi »


    Il a dit dans l'information qu'il était un chérif d’Idmar Dachara de la région de Taza. Il avait beaucoup de vertus et la plus importante est celle que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lui avait certifié qu'il l'aimait. Il était l'intermédiaire entre le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) par le consentement du Prophète lui-même.


    Quand Sidi Mohammed ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée) mourut, Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) mit à sa place le Khalife de grande valeur Sidi Hajj 'Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) toujours par le commandement du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui).


    Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée) était un chérif parmi les chourafas purs, il est mort assassiné. Quand il s'installa à 'Aïn Madhi, il lui fut attribué plusieurs vertus jusqu'à ce que les femmes de toute la contrée en parlèrent et le raillèrent auprès de leurs hommes. Cela suscita la jalousie de ses ennemis qui incitèrent quelqu'un pour l'assassiner. Son assassin le visitait souvent avant son acte horrible et lui demandait dou'a mais Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée) le chassait et lui disait : « Va-t-en loin de moi, ô faiseur fils de faiseurs ! Car les ennemis t’inciteront à me tuer. »


    En effet, il fit tel qu'il lui dit. Un jour, celui-ci vint alors que Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée) était insouciant et occupé. Il lui tira dessus, il s'effondra et l'ordre d'Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) est un décret prédestiné. Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée) savait par dévoilement tout ce qui allait lui arriver et les manigances de ses ennemis. Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) a puni ceux qui avaient comploté contre lui ainsi que son agresseur de façon très dure.


    Leur groupe a été dispersé et brisé, leur descendance a failli s'éteindre, et ceux qui subsistaient dans cette région furent complètement ruinés et furent marqués au visage par l'horreur, par conséquence de l'intensité de la vengeance d'Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté).


    Qu'Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) nous préserve de tomber dans la même erreur, celle de l'opposition envers nos maîtres les Walis, qui mène à la perte déclarée. Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) dit dans un hadith Qoudoussi : « Celui qui s'en prend à l'un de mes walis, Je lui déclarerai la guerre... » (Boukhari)


    En apprenant sa mort, un Cheikh de Tunisie voulut prendre sa vengeance sur tous les habitants de 'Ain Madhi. Ce dernier ne faisait pas partie de la Tariqa Tidjaniya. Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui écrivit une lettre pour le mettre en garde contre les conséquences d'un tel acte. Il lui avait envoyé un groupe de six personnes pour porter le message dans lequel se trouvait le grand savant Sidi Mohammed Ibn Mechri (qu’Allah l’agrée). Il ne lui restait plus qu'à se conformer aux ordres en jetant les armes.


    Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée) était le prodige de son époque, pour ce qui était connu de ses secrets et de ses connaissances. Il recevait du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) en rêve et en éveil, ce qui étonne les esprits et n'est capté que par les plus grandes personnalités.


    Un Jour, lors d’un rêve, il reçut du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) un poème. Lorsqu'il se réveilla, il vit le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) à l'état de veille et lui demanda le commentaire de celui-ci. Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lui expliqua que c'est par l'amour du Cheikh (qu’Allah sanctifie son précieux secret) qu'il a eu ces grâces et que, sans cet amour, il ne l'aurait jamais vu. Il lui ordonna de transmettre ce poème et son commentaire à Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret).


    Il reçut aussi du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) une prière appelée La Perle qui renferme en elle des profits énormes pour les croyants qui la lisent, comme il a été dit par le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lui-même.


    Sidi Mohammed Ibn ‘Arabi (qu’Allah l’agrée) faisait partie, avant de le rencontrer, de la Tariqa Bel Ben 'Azouz sur laquelle Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) avaient déclaré que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lui avait dit : « Bel Ben 'Azouz est un démon de cette communauté. »


    Quand il rencontra Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret), il lui demanda la Baraka pour suivre sa Tariqa ayant vu en lui tous les prodiges. Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) en fit son intime, suivant en cela les recommandations du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui).


    Parmi les faits rapportés, il y a celui où Seïdina, (qu’Allah sanctifie son précieux secret), lui envoya quelqu'un pour l'inviter à venir le voir. Il lui envoya son compagnon Sidi Hajj Mousaqam (qu’Allah l’agrée) qui lui apporta le cheval d'un autre compagnon, il le trouva à Taza et l'informa du message du Cheikh (qu’Allah sanctifie son précieux secret).


    Il se leva sur-le-champ pour appliquer cette obligation. Au cours du voyage, le cheval mourut et Sidi Mohammed ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée) ordonna aux Rouhaniyoun (entités spirituelles) d'entrer dans le cheval pour qu'il puisse ainsi l'emmener à Boussemghoune.


    Tout en l'emmenant dans cette direction son compagnon de voyage lui dit : « Ô Mon maître ! Ce cheval me nuit avec sa mauvaise odeur. » Alors, il ordonna de presser le pas. Dès qu'il arriva à destination et qu'il descendit du cheval, la bête tomba par terre et les vers en sortirent. Puis il rencontra Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) qui l'entretenu sur des secrets.


    Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit que parmi toutes les grâces que Sidi Mohammed a eues (qu’Allah l’agrée), il y a celle-ci :


    Sa femme à 'Aïn madhi a eu envie, un jour, d'avoir du miel alors que ce n'était pas la saison, et il était dans ses habitudes de ne jamais refuser ce qu'elle demandait. Or dans cette période il s'excusa de ne pouvoir la satisfaire, elle refusa son excuse et insista.


    Il lui dit alors : « Sors dans la cour de la maison, car Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) te les a envoyés pour toi. » Elle sortit et trouva sur des peaux une grande quantité de miel. Elle avait l'habitude de flatter son mari auprès des femmes du quartier au point que celles-ci faisaient jalouser leurs maris par leurs potins, jusqu'à ce que cela soit la cause de sa mort.


    Le fils de Seïdina (qu’Allah l’agrée) a raconté que Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée) avait des plantations et quand celles-ci avaient besoin d'eau, les nuages se formaient et venaient arroser le champ qui lui appartenait sans arroser les terrains avoisinants. Cela fait partie des grâces extraordinaires de nos maîtres les Walis.


    Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée) a eu des problèmes avec des chefs de tribu, ceux-ci se mirent d'accord pour le capturer et combattre tous ceux qui s'opposeraient à leur volonté. Quand ils arrivèrent à 'Ain Madhi, ils ne laissèrent d'autre choix à leurs habitants que de leur livrer Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée) sous peine de détruire tout le village sans rien épargner. Or ils étaient si nombreux qu'ils ne pouvaient les repousser.


    Les habitants de 'Ain Madhi l'enjoignirent à se rendre auprès de ceux qui le recherchaient et selon ce qu'Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) aurait destiné. Celui-ci ne releva même pas sa tête et se mit à tracer sur la terre avec son doigt quelque chose qui ressemblait à une écriture, puis il a pris un petit morceau de papier et dessina des lettres, il le déchira en deux et jeta le tout dans la direction de ceux qui étaient venus le capturer. Les deux morceaux s'envolèrent et se réunirent, et en accord avec la destinée d'Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté), la troupe se querella les uns avec les autres et ils se battirent entre eux. Leur union se brisa et leur hostilité perdura.


    Sidi Ahmed Abdelaoui (qu’Allah l’agrée) a dit que Sidi Mohammed Ibn ‘Arabi (qu’Allah l’agrée), à cause de la force de son ouverture enviait et désirait arriver au degré qui était réservé à Seïdina Ahmad Tijânî(qu’Allah sanctifie son précieux secret), malgré son jeune âge. Il lui écrivit une lettre dans laquelle il lui révéla qu'il avait vu une station (Maqam) se situant entre la Prophétie et celui des Pôles, qu'on ne peut pas hériter et qui est réservée à une seule personne de cette communauté.


    Il lui avoua qu'il l'enviait lui-même, mais qu'il n'osait pas le demander au Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) au cas où cette station ne lui serait pas réservée et par crainte que tout lui soit ôté. En effet, il fut informé que cela était réservé à Seïdina Ahmad Tijânî (qu’Allah sanctifie son précieux secret) et il se précipita pour l'informer de cette grâce immense.


    Sidi Mohammed ibn ‘Arabi (qu’Allah l’agrée) demanda à Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) de lui donner, en récompense de cette nouvelle, le mérite de dix fois Ismou Allah El A'dham, de dix fois la Salat el Fatihi et dix fois la récompense de Miftahoul Qoutbaniya. Car il constata qu'une seule parole d’évocation prononcée par Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) dépasse ce qu’il ferait, lui, ses enfants et ses ancêtres pendant soixante-dix ans.


    Parmi les récits qui furent rapportés par les gens de confiance il est ceci : un groupe était parti visiter Sidi Mohammed Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée). Parmi eux se trouvait Sidi Mohammed Ibn Mechri (qu’Allah l’agrée) et le Connaissant ('Arif) Sidi Hajj 'Ali Tamacini (qu’Allah l’agrée) et d'autres, ils lui posèrent la question suivante :

    « Lorsque les bêtes meurent entrent-elles au paradis ou non ? »


    II se dit : « Ils ont pensé que j'étais un sage or j'étais stupide, mais celui qui m’aime malgré ma stupidité entrera au paradis et celui qui me déteste entrera en enfer. J'étais perplexe face à leur question et je ne savais quoi leur répondre jusqu'à ce que je rencontre le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et l'interroge sur cela.


    Il me dit que parmi elles, il en est qui entrent au paradis, celles des prophètes et messagers, des saints et celles qui meurent durant le combat ainsi que celles sur lesquelles on fait le Hajj et toutes celles qui meurent sur la voie d'Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté). Pour elles, il est un Paradis qui n'est pas celui des êtres doués de raison, il est sans construction et il est rempli de la végétation qu'elles aiment et désirent. »


    Sidi Mohammed Ibn ‘Arabi (qu’Allah l’agrée) est mort à 'Ain Madhi (Algérie) à l'âge de 28 ans et n'a laissé que deux filles comme progéniture dans cette ville. Il est mort quelques mois avant que Seïdina Ahmad Tijânî (qu’Allah sanctifie son précieux secret) s'en aille pour Fès. Sa tombe, qui se trouve à 'Aïn Madhi, est célèbre et très visitée pour la baraka.





     

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