| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://momowally.vip-blog.com


Taîba Niassène
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

  • 255 articles publiés dans cette catégorie
  • 313 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ Photos ] [ Soufisme-citations ] [ DIWAN ] [ Questions à la Tijaniyya ] [ Informatique ] [ Rappels&Sagesses ] [ Fiqh-Jurisprudence ] [ Al-Hissane ] [ hadiths ]

     

    Le Rang Exceptionnel du Prophete

    28/06/2008 20:32

    Le Rang Exceptionnel du Prophete


    Le Rang Exceptionnel du Prophete Sayyidina Wa Mawlana Muhammad(saw) ! 
    Louange à Allâh par Sa Propre Louange ! Celui qui Se fait connaître en guidant celui qui Le recherche vers ceux qu’Il aime. Que la grâce et la paix soient sur notre maître Muhammad, le guide des guides, ainsi que sur sa Famille et ses Compagnons.
    L’Imâm, l’érudit, le sage, Sayyidî Ahmad ibn `Ata Allâh al-Iskandarî (qu’Allâh l’agrée) s’exprime sur le rôles des Prophètes et celui des saints (awliya) une introduction de son ouvrage consacré aux enseignements de son noble maître, Sayyidina Abu-l-`Abbâs al Mursî (qu’Allâh l’agrée) intitulée : « Latâ-if al Minân fi Manâqib ash-shaykh Abî-l-`Abbâs al Mursî wa shaykhihi Abî-l-Hasan al Shâdhilî

    Le passage qui suit est extrait de la traduction réalisée par Eric Geoffroy sous le nom de « La Sagesse des Maîtres Soufis.  »

    Dans une première partie: le Shaykh (qu’Allâh l’agrée) nous rappelle la grandeur et le degré de notre maître, la Miséricorde des Mondes, Sayydunâ Muhammad (sallallâhu `alayhi wa sallam) :
    « Allâh (qu’Il soit glorifié et exalté ) a voulu étendre Sa Grâce et Sa Miséricorde à toutes les créatures. Désirant se faire connaître d’elles, Il savait cependant que la plupart des hommes ne peuvent pas capter directement les secrets de Sa seigneurie (al-rubûbiyyah). Pour cette raison, Il a donné aux prophètes (al anbiyâ) et aux envoyés (ar-rusul) une prédisposition totale à recevoir ce qui procède de la sphère de Sa divinité. Investis du mystère de Sa Spécificité (khusûsiyyah), ceux-ci dispensent aux hommes des reflets de Son Unicité (ahadiyyah). Pure miséricorde et pure faveur, ils sont les intermédiaires par lesquels les lumières descendent sur le monde (barâzikh al-anwâr) ; ils sont la source des secrets (ma`adîn al-asrâr). Depuis la prééternité, Allâh(swt) a préservé leur être intime de toute sujétion à autre que Lui (al-aghyâr) ; par Sa sollicitude, Il les a détournés de toute inclination pour le monde sensible. Ils n’aiment et n’adorent que Lui. Sur eux, Il projette l’Esprit émanant de Son Commandement . Il les assiste continuellement de Son influx.
    Le cycle de la prophétie a accompli sa révolution sans jamais s’interrompre. Il a été clos par l’Elu, notre Prophète Muhammad (sallallâhu `alayhi wa sallam), le seigneur parfait (as-Sayyîdu-l-Kâmil) qui a ouvert [le cycle de la prophétie] et l’a refermé (ndT : al-Fâtihi-l-Khâtim), lumière sublime, mystère suprême vénéré en ce monde et dans l’autre. Il est la créature la plus lumineuse, la plus noble. « Nous t’avons envoyé comme pure miséricorde pour les mondes »: ainsi Allâh s’adresse-t-il à lui dans le Coran (21 : 107). Or l’être grâce auquel la Miséricorde descend sur les autres créatures n’est-il pas supérieur à elles ? Le terme ‘monde’ (`âlam), en effet, englobe tout ce qui est doté d’existence en dehors d’Allâh(swt). De façon plus précise, la précellence du Prophète (sallallâhu `alayhi wa sallam) sur les autres humains est illustrée par sa parole :‘Je suis le seigneur (ndT : sayyîd) des fils d’Adam, soit dit sans aucune vanité !’ (Muslim). Le Prophète (sallallâhu `alayhi wa sallam) affirme sa supériorité sur Adam dans cette parole : « J’étais prophète alors qu’Adam était encore entre l’eau et l’argile », ou encore dans celle-ci : « Adam et les autres prophètes seront placés sous ma bannière le jour du Jugement. Je serai le premier intercesseur [auprès d’Allâh] et le premier à être agrée ; c’est d’abord devant moi que la terre se fendra.»

    Quant au fameux Hadîth de l’intercession (Hadîth ash-shafa`a), je le tiens de mon professeur, grand traditionniste, Sharaf al-Dîn Abû Muhammad `Abd al-Mu-mîn al-Dimyâtî [suite de la longue chaîne des rapporteurs de ce Hadîth, puis le récit des circonstances dans lesquelles Anas Ibn Mâlik, le serviteur du Prophète (sallallâhu `alayhi wa sallam), l’a recueilli]. Le Prophète (sallallâhu `alayhi wa sallam) a dit à Anas :         « Lorsque viendra le jour du Jugement, les gens s’agiteront, se précipiteront les uns vers les autres ; puis ils iront voir Adam et lui demanderont d’intercéder en faveur de sa descendance mais il leur répondra qu’il ne peut rien faire pour eux. Adam les enverra alors chez Ibrâhîm, l’Ami intime d’Allâh (Khalîlu-l-lâh) ; celui-ci leur dira à son tour qu’il ne peut aucunement intercéder pour les hommes ; il les enverra chez Mûsâ, l’interlocuteur d’Allâh (Kalimu-l-lâh), lequel les adressera à `Isâ, l’esprit et la parole d’Allâh (Rûhu-l-lâh wa Kalimatuhu). Celui-ci les enverra à moi, et je leur annoncerai que je peux intercéder.’

    (Note : nous résumons ici ce long Hadîth, dont le texte intégral est rapporté par Bukhârî.)
    Le Prophète (sallallâhu `alayhi wa sallam) se rend alors auprès d’Allâh, et après plusieurs entrevues se déroulant toutes d’une façon similaire, il obtient progressivement que tout membre de sa communauté ayant dans son cœur ‘le moindre grain de foi’ soit préservé de l’Enfer. Ibn `Atâ Allâh précise ensuite qu’al-Hasan, le petit fils du Prophète (sallallâhu `alayhi wa sallam), ajouta à ce Hadîth un élément qu’Anas avait omis délibérément, car celui-ci craignait que les hommes en tirent argument pour négliger leurs devoirs religieux : (notre maître) Muhammad (sallallâhu `alayhi wa sallam) retourne une ultime fois auprès de son Seigneur, qui lui accorde que la personne qui aura simplement dit : « il n’y a de dieu qu’Allâh »

    (lâ ilâha illa-l-lâh) sera retiré du Feu.

    Médite sur ce Hadîth et considère le rang exceptionnel qu’occupe notre Prophète (sallallâhu `alayhi wa sallam) !

    Les plus grands envoyés divins ne le lui ont aucunement disputé. Lui seul exercera l’intercession générale (ash-shafa`atu-l-`âmma) pour tous ceux qui comparaîtront devant Allâh(swt). Pourquoi, me demandes-tu, si Adam n’enverra-t-il pas les hommes directement à Muhammad (sallallâhu `alayhi wa sallam) ?

    S’il en était ainsi je ne te répondrai pas si  l’exclusivité de l’intercession Muhammadienne n'était  pas mise en évidence. »

    wa salam





     

     

    Retraite d’As-Sayyidah Nafîsah(raa)

    28/06/2008 19:21

    Retraite d’As-Sayyidah Nafîsah(raa)


    Assalamu'alaykum,chers(es)frères et soeurs !

    Voici la suite du récit de Sayyidah Nafîsah

    Elle était une  épouse très attentionnée et fidèle.Elle accordait ses soins à sa famille, si bien que son époux répétait qu’elle est une grâce d'Allâh(swt)  pour lui et que jamais elle n’a négligé le moindre de ses
    devoirs envers lui,son mari.
    En 193 A.H., notre bien-aimée arriva en Egypte. Sa bénédiction et
    quelques-uns de ses prodiges (karâmah) furent à peine divulgués, que les
    habitants d’Egypte se précipitèrent vers la petite fille du Messager(saw),
    cherchant auprès d’elle ses pieuses invocations et sa lumière puisée dans
    celle de son grand-père(saw). Sa maison ne se vidait que rarement d’une foule qui lui vouait un profond amour. Elle pensa à quitter les lieux pour
    trouver un endroit calme où elle pourrait se consacrer entièrement à
    l’adoration d’Allâh(swt). Voyant son envie de partir, les Egyptiens se
    ruèrent chez le gouverneur d’Egypte, As-Sirrî Ibn Al-Hakam Ibn Yûsuf. Ce dernier alla vers elle et la supplia de faire preuve de générosité en restant parmi eux. Elle dit : « J’avais l’intention de rester parmi
    vous, sauf que je suis une femme faible, et la foule s’est rassemblée
    autour de moi et les gens me rendent visite très fréquemment si bien
    qu’ils m’empêchent de réciter mes awrâds (dhikr composé de vers et d’in
    vocations) et de préparer la Rencontre de l’au-delà. Et ma demeure est
    si petite pour accueillir cette grande foule et la cour de mon
    grand-père, l’Elu( paix et bénédiction d’Allâh sur lui), me manque énormément ».

    Il répondit : « ô fille du Messager d’Allâh, je me charge de mettre fin à ce dont tu te plains. Je m’emploierai à ton confort et à ta
    satisfaction. Et pour ce qui est de ta petite maison, j’ai une grande demeure à Darb As-Sibâ`, et je prends Dieu pour Témoin en te l’offrant, et en te demandant de bien vouloir l’accepter et ne point me décevoir ».

    Après un long  silence, elle répondit: « je l’accepte de toi ». Puis elle dit
    : « ô Sirrî, que faire de ces grandes foules et assemblées ? ». Il dit :
    « Tu leur consacres deux jours par semaine pour leurs visites et tu
    consacres le reste à tes œuvres d’adoration et au service de ton mari.
    Accorde aux gens le samedi et le mercredi
    ».

    L’Imâm Ash-Shâfi`i( qu’Allâh lui fasse miséricorde), vint en Egypte. Il
    fit connaissance d’As-Sayyidah Nafîsah(raa) et entretint de relations
    solides avec elle. Ils avaient en commun leurs efforts pour diffuser la
    lumière de la religion, chacun à sa manière. L’Imâm Ash-Shâfi`î (raa) avait coutume de lui rendre visite sur son chemin à la mosquée d’Al-Fustât où il enseignait le savoir et sur son chemin de retour. Pendant le mois du
    Ramadan, il accomplissait les prières du Tarawîh avec elle, dans sa mosquée (la mosquée d’As-Sayyidah Nafîsah). L’Imâm lui rendait visite en la compagnie de certains de ses amis et disciples, et il insistait, lui qui
    est un soleil de piété, à ce qu’elle invoque Dieu(swt) pour lui en espérant
    bénéficier de sa bénédiction. Lorsque la maladie l’empêchait d’aller la
    voir, il lui envoyait un disciple comme ArRabî` al-Jîzî- en le
    chargeant de lui dire : « Ton cousin Ash-Shâfi`î est malade et te demande d’invoquer Dieu pour lui ». Elle levait alors les yeux vers le ciel et invoquait Allâh(swt), la guérison atteignait l’imâm avant même le retour
    de son disciple. Lorsqu’il fut atteint de la maladie de sa mort, fidèle
    à son habitude, il lui envoya un messager pour qu’elle prie pour lui.
    Elle dit au messager : « qu’Allâh lui accorde la douceur de regarder Sa
    Face Honorée  !
    ». Au retour du messager, l’imâm lui demanda ce qu’elle
    lui avait répondu. Il comprit alors qu’il allait quitter la vie ici-bas
    et qu’il allait bientôt retourner à Dieu Azzawajal. Il demanda qu’elle fasse la prière du défunt sur lui. Il mourrut en 204 après l'hégire et au passage de son cercueil porté par la foule devant chez elle, elle pria sur lui et les pieux qui assistèrent à cela pensèrent que la prière d’As-Sayyidah Nafîsah(raa) sera une miséricorde pour l’imâm.

    Le grand savant Al-Ajahwarî (raa)dit :« As-ayyidah Nafisah creusa sa noble tombe elle-même. Elle ordonna sa construction tellement elle languissait pour la rencontre avec Son Créateur.Témoignant ainsi de son désintérêt pour les vains ornements d’ici-bas. [Sa tombe] fut couverte de nuages de miséricorde.Elle y descendait pour faire ses œuvres d’adoration, pour évoquer l’au-delà et elle y multipliait les prières surerogatoires. On dit qu’elle y récita le Coran six mille fois et qu’elle a offert la rétribution de cela aux défunts des musulmans.» Qu'Allâh(swt) nous en donne !

    Zaynab(raa), sa nièce, dit : « Ma tante ressentit une douleur le premier jour du mois de Rajab, et elle écrivit donc une lettre à son mari
    Al-Mu’taman, qui était absent, où elle lui demanda de venir car elle ressentait qu’elle allait bientôt quitter la vie ici-bas au profit de l’au-delà. Elle restait dans sa maladie jusqu’au premier vendredi du mois de
    Ramadan, où sa douleur fut croissante alors qu’elle jeûnait. Les médecins
    vinrent et lui conseillèrent alors de rompre son jeûne afin de reprendre
    des forces et mieux combattre la maladie
    ».

    Elle dit : « Grand est mon
    étonnement ! cela fait trente ans que je demande à Dieu de retirer mon âme pendant que je serais à jeûn. Quelle idée de rompre mon jeûne maintenant, que Dieu m’en préserve !
     ».

    Et elle dit : « Eloignez de moi mon médecin et laissez-moi avec mon Aimé ! 
    Ma langueur pour lui s’est accrue et mon coeur s’est embrasé.
    »
    Les médecins s’étonnèrent de la force de sa foi, ils lui demandèrent
    d’invoquer Dieu(swt) pour eux, chose qu’elle fit, et ils s’en allèrent. Puis
    Zaynab( rajouta : « elle resta dans cet état jusqu’à la 2e décade du mois de Ramadan, usée par la maladie jusqu’à son agonie. Elle commença par
    la récitation de sourate «Al-An`âm  », elle récita jusqu’au verset : « Dis
    à Dieu, Il inscrivit sur Lui-même la Miséricorde »
    et son âme noble
    retourna à Dieu(swt). On dit qu’elle avait perdit connaissance en récitant « Ils ont auprès de leur Seigneur la Demeure de la Paix et Il est leur
    Allié pour ce qu’ils œuvraient
    ». Zaynab dit : « je l’ai alors serrée contre
    ma poitrine, et elle attesta la parole de la Vérité, et son âme
    retourna à Dieu(swt) ! Dieu(swt) la choisit pour Sa Proximité, et l’a transférée à la Demeure de l’honneur. C'était en l'an 208, après la mort de l’Imâm Ash-Shâfi`î (raa)de 4 ans », qu’Allâh leur fasse tous miséricorde !
    As-Sayyidah Nafîsah(raa) avait demandé que ce soit son mari qui se chargea de son enterrement après sa mort. Lorsque ce dernier arriva de son voyage ce jour-là, il prépara le cercueil et décida de l’enterrer près de son grand-père, Al-Habib,Al-Mustafa Sayyidina wa Mawlana Muhammad,
    (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Les habitants d’Egypte le
    supplièrent de l’enterrer en Egypte et lui ont demandé par Dieu de ne pas
    l’enterrer ailleurs. Mais il refusa. Ils rassemblèrent une grande fortune et le supplièrent de la laisser parmi eux, mais il refusa. Ils laissèrent
    l’argent chez lui, et passèrent la nuit un profond chagrin. Lorsqu’ils
    vinrent à lui le matin, ils furent surpris de son comportement : il
    accepta volontiers de la laisser en Egypte et il leur rendit l’argent
    . Ils
    l’interrogèrent sur cela. Il dit :« Je vis le Messager d’Allâh( paix et
    bénédiction d’Allâh sur lui), en songe et il me dit : « ô Ishâq
    retourne aux gens leur argent, et enterre la chez eux !
     ». Le cœur des égyptiens s’emplit de joie et leurs voix s’élevèrent avec « Allâhou Akbar ! ».
    A sa mort, les gens se sont rassemblés dans tous les coins, ils
    allumèrent les bougies et l’on entendit les pleurs dans toutes les maisons. Un voile de deuil et de tristesse s’abattit sur l’Egypte et une grande
    foule accomplit la prière sur elle et on l’enterra dans la tombe qu’elle
    avait creusée.

    Qu’Allâh l’englobe dans sa Miséricorde,l'accueille dans son « jannat Al-Firdaws »,auprès de son grand-père,l'ami des Amoureux !

      Qu’Allâh(swt) nous agrée ! 

    Wa ‘âhiru da’wâhum’anil’hamdul’lilâh rabbil’alamine ! »
    ‘(Louange à Dieu, Seigneur des mondes !)







     

     

    Biographie de As-Sayyidah Nafîsah (radiyallâhou ta'ala ane-ha).

    28/06/2008 18:37

    Biographie de As-Sayyidah Nafîsah (radiyallâhou ta'ala ane-ha).



    Assalamu'alaykoum wa rahmatoullah wa barakatouh,honorables visiteurs de mon Blog, « Taîba Niassène » !

    Que la paix règne dans vos maisons et la prospérité dans vos murs !

    Voici de notre très vénérée,
    Notre dame bénie et purifiée As-Sayyidah Nafîsah (radiyallâhou ta'ala ane-ha). 

    Elle naquit vers l'an 145 Après l'Hégire.
    Son père se nommait Abû Muhammad Al-Hasan Al-Anwar Ibn Zayd Al-Abladj Ibn
    Al-Hasan( le petit-fils du Messager) Ibn `Alî Ibn Abî Tâlib Ash-Sharîf
    Al-Murtada (qu’Allâh soit satisfait d’eux).

    As-Sayyidah Nafîsah(raa) grandit dans un milieu bénie par la bénédiction
    du Noble Messager, notre bien-aimé Sayyidina wa Mawlana Muhammad(saw). Elle passa ses premières
    années à la Mecque entourée de soins et de respect. 
    A l'âgée de cinq ans, son père l’emmena à Médine oû il commença  à lui
    prendre ce qu' elle avait besoin pour sa vie ici-bas et pour celle de
    l’au-delà .Elle se rendait toujours à la mosquée du Messager(saw) pour écouter les savants du
    hadîth et  apprendre la jurisprudence par les jurisconsultes. 

    A l’âge de seize ans, elle épousa Ishâq Al-Mu’taman Ibn Ja`far As-Sâdiq
    Ibn Muhammad Al-Bâqir Ibn `Alî Zayn Al-`Âbidîn Ibn (Abî Ash-Shuhadâ’)
    l’Imâm Al-Husayn( paix sur lui).
    Ishâq fut un homme pieux, connu pour sa
    rectitude, sa bonté et sa générosité. Elle eut de lui deux enfants :
    Al-Qâsim et Umm Kulthûm.C'est dans une maison honorée, au sein d’une famille qu’Allâh a purifiée qu'est née As-Sayyidah Nafîsah(raa) ! 
    Depuis sa plus tendre enfance, son cœur s’attacha au Noble Coran
    qu’elle récitait régulièrement. Elle se consacra à son apprentissage et finit
    sa mémorisation en un an et demi. Quant aux actes d’adorations, il est
    rapporté que notre bien-aimée accomplissait de façon régulière les cinq
    prières avec ses parents, alors qu’elle n’avait que six ans.

    Au fil des années, elle grandit, son corps se renforça, son âme s’éleva
    et son cœur se raffina. Elle multiplia les actes de piété, jeûnant le
    matin et priant le soir, recueillie dans son adoration d’Allâh(saw) et
    animée par la soif du savoir.
    Son cœur s’ouvrit aux illuminations divines et
    s’attacha à la Parole d’Allâh(swt) et aux hadîths de son grand-père,
    l’Envoyé d’Allâh(swt). Elle apprit et relata des hadîths par son père, les membres de sa famille bénie, et les savants de son époque par qui elle apprit également la jurisprudence. C’est ainsi qu’on lui donna un surnom qui
    resta très célèbre Nafisa’t’ul-`ilm (la dame au savoir précieux ! ).

    La dame honorée dans les deux demeures, As-Sayyidah Nafîsah(raa), a accompli dans sa vie bénie trente pélerinages en se rendant à la Mecque la plupart du temps à pieds. Elle marchait ainsi sur les pas de son grand-père l’Imâm Al-Husayn, paix sur lui, qui disait : « J’ai honte d’aller à la
    rencontre de mon Seigneur sans avoir marché pour cela
    ». La nièce
    d’As-Sayyidah, Zaynab bint Yahyâ Al-Moutawwadj (frère de notre bien-aimée) : « j’ai été au service de ma tante pendant quarante ans où je ne l’ai point vu dormir le soir (i.e. elle priait) ou ne pas jeûner pendant la
    journée, sauf les jours de l’Aïd et ceux du Tashrîq. Je lui dis :« ne
    veux-tu pas être plus clémente envers toi-même ?
    »

     Elle répondit : « et comment cela ? alors que j’ai devant moi des épreuves difficiles qui ne seront surmontées que par ceux qui seront du nombre des réussissants ? ». Et
    elle disait d’As-Sayyidah Nafîsah(raa) : « Ma tante connaissait par cœur le Coran et son exégèse, et elle récitait le Coran et ses larmes coulaient!» 

    Cette dame pieuse était une ascète, désintéressée des vains ornements
    d’ici-bas.Elle faisait preuve d’une grande observance d’Allâh(swt) et
    d’ascétisme, en prenant pour modèle le maître des fils d’Adam, le Sceau de la Prophétie, Sayyidina wa Mawlana Muhammad( paix et bénédiction d’Allâh sur lui). Malgré les
    plaisirs et l’abondance qu’elle pouvait trouver dans la maison de son père
    le prince de la ville, elle avait opté pour l’ascétisme et une grande
    simplicité dans la vie. Elle se contentait de peu de nourriture et
    préférait le jeûne. Elle avait un panier accroché près de l’endroit où elle
    accomplissait la prière. Lorsqu’elle ressentait faim, elle tendait la
    main pour en prendre la nourriture. Zaynab, sa nièce, disait :« je
    trouvais chez elle ce qui n’effleurait même pas mon esprit et je ne savais
    comment elle avait cela. Cela provoqua mon étonnement. C’est alors qu’elle
    me dit : « ô Zaynab, quiconque fait preuve de droiture avec Allâh(swt),
    l’univers entier est dans sa main
    ».

    On rapporta que dans son ascétisme, il n’y avait pas d’excès, et elle ne s’écartait que des ornements
    d’ici-bas qui risquent de la détourner de sa fin première qui est la
    Satisfaction d’Allâh Azzawajal et le Cheminement vers Sa Majesté. En permanence,elle pensait  à la mort et à l’au-delà, si bien qu’elle creusa elle même sa tombe et passa son temps à évoquer Dieu(swt) pour accomplir les œuvres pieuses.

    Qu'Allâh(swt) nous donne l'excellence du comportement et de la foi !

    Wa ‘âhiru da’wâhum’anil’hamdul’lilâh rabbil’alamine ! »
    ‘(Louange à Dieu, Seigneur des mondes !)





     

     

    Les dimensions de la franchise pour ceux qui sont sur La voie menant à Dieu

    11/06/2008 19:56

    Les dimensions de la franchise pour ceux qui sont sur La voie menant à Dieu


     Assalamu'alayk,honorables visiteurs de mon modeste Blog que j'ai juste crée pour servir d'aide-mémoire à chacun d'entre nous dans notre marche en Allâh(swt).

    Parlons aujourd'hui de La franchise et de quelques unes de ses dimensions!

    Quel impact a-t-il sur les gens de la voie ?

     Pour tout Talibé [1]de toute voie spirituelle,il lui est indispensable ,  pour cheminer sur la voie du salut et de la proximité d’Allâh ( Exalté soit-Il ) de réunir trois qualités fondamentales :

    - la franchise (As-Sidq),

    - la sincérité (Al-Ikhlâs) et

    -la patience (As-Sabr).

    Car tous les attributs de perfection restent inaccessibles à l’homme et ses actes demeurent inaboutis aussi longtemps qu’il est dénué de ces trois qualités. Lorsque les œuvres en sont dépourvues, elles sont invalides et ne sont pas acceptées par Allâh(swt).
    La franchise étant le mobile de toute œuvre pieuse et l’incitatrice à gravir les échelons de la perfection, nous l’abordons de prime abord avant d’évoquer la sincérité puis la patience.
    S’agissant de définir la franchise, les savants adoptèrent des approches diverses.

    Certains versèrent dans les détails et les subdivisions alors que d’autres préférèrent la brièveté et la concision.

    Ainsi, l’Argument de l’Islam, l’Imâm Al-Ghazâlî ( qu’Allâh lui fasse miséricorde ) déclina la franchise en six catégories disant :

     « Sache que le terme As-Sidq est employé dans six sens :

    -la franchise de la parole,

    - la franchise de l’intention et de la volonté,

    - la franchise du dessein,

    - la franchise dans la réalisation du dessein,

    - la franchise dans les actes et

    - la franchise dans la réalisation de toutes les stations de la religion.

    Quiconque observe la franchise dans tout ce qui précède est un véridique (Siddîq).
    La franchise de la langue concerne la parole. Elle inclut aussi le fait de tenir sa promesse ou d’y manquer. À ce sujet, on dit : « L’ambiguïté est une alternative au mensonge. » [2]

    La franchise de l’intention et de la volonté signifie, quant à elle, la sincérité. Elle se réalise lorsqu'aucun mobile ne motive nos faits et gestes à l’exception d’Allâh( Exalté soit-Il).

    La franchise du dessein consiste en la détermination à œuvrer sincèrement pour Allâh (Exalté soit-Il ).
    La franchise dans la réalisation du dessein consiste à aplanir les obstacles qui s’y opposent.
    La franchise dans les actes consiste à faire en sorte que les œuvres apparentes ne reflètent pas faussement des qualités dont on est dépourvu intérieurement.
    La franchise dans la réalisation des stations de la religion comme la crainte, l’espérance, l’exaltation, l’ascétisme, le contentement, la confiance en Allâh et Son amour [3]. »
    Sheikh Zakariyyâ Al-Ansârî (qu’Allâh lui fasse miséricorde ) estima, quant à lui, que la franchise s’exerce dans trois champs : « La franchise est la concordance avec la réalité. Ses champs sont la langue, le cœur et les actes .Elle se caractérise de manière spécifique dans chacun d’entre eux. En ce qui concerne la langue, la franchise consiste à décrire les choses telles qu’elles sont. Concernant le cœur, elle désigne la ferme résolution. Tandis qu’au plan des actes, la franchise consiste à les accomplir avec ardeur et amour. En résulte la confiance en la parole du franc. Ce comportement aura pour fruit l’estime exprimée par les gens et par Allâh à l’endroit de (l’individu) franc. » [4].
    La franchise telle qu’elle est souvent conçue par les masses musulmanes se limite à la franchise de la parole. En revanche, les maîtres soufis donnèrent à la franchise un sens plus large qui inclut, en plus de la franchise de la parole, celle du cœur, des actes et des états.
    Dans le commentaire d’Al-`Aqâ’id, l’érudit Ibn Abî Sharîf (qu’Allâh lui fasse miséricorde ) expliqua : « Les soufis parlèrent de « la franchise » au sens de l’accord entre les actes commis en secret et ceux accomplis en public, ou encore l’harmonie entre l’apparence (Adh-Dhâhir) et le for intérieur (Al-Bâtin) de manière à ce que les états spirituels du serviteur ne contredisent pas ses actes, et qu’à l’inverse ses actes ne contredisent pas ses états. » [5].
    Ainsi, la franchise représente-t-elle pour eux la source dont jallissent la résolution, la détermination et l’énergie nécessaires à la progression sur les échelons de la perfection et à l’abandon de tout caractère imparfait ou blâmable.
    De ce point de vue, la franchise constitue une épée divine à la disposition de l’itinérant. Il s’en sert pour couper les attaches et briser les obstacles qui entravent son cheminement vers Allâh(swt). Sans cette épée, il sera bien incapable de s’élever spirituellement et risque de s’arrêter et de voir son parcours interrompu.

    L’érudit Ibn Qayyim Al-Jawziyyah (qu’Allâh lui fasse miséricorde) dit : « La préparation avec franchise à la rencontre d’Allâh(swt) est la clé des œuvres pieuses, des états spirituels et des stations traversées par les itinérants vers Allâh. C’est également la clé vers les degrés du cheminement vers Allâh comme l’éveil, la pénitence, le repentir, l’amour, l’espérance, la crainte, la confiance en Allâh et la sujétion à Lui, ainsi que toute œuvre des cœurs ou des membres. La préparation franche à la rencontre d’Allâh(swt) est la clé de tout ce qui précède. Cette clé est détenue par Celui Qui ouvre (Al-Fattâh) l’Omniscient. Nulle divinité sauf Lui ; nul Seigneur en dehors de Lui. » [6].
    Lorsque l’itinérant accède à la franchise, il est en mesure de progresser rapidement vers les degrés supérieurs de la foi puisque la franchise constitue le moteur qui propulse et la qualité indispensable pour atteindre toutes les stations du cheminement vers Allâh (Exalté soit-Il ).
    La première étape du cheminement est celle de la franchise du repentir qui se réalise par la pénitence sincère vers Allâh(swt). Cette dernière est le fondement de toute œuvre pieuse et constitue le premier degré de la perfection.
    La franchise dans l’éducation de l’âme incitatrice au mal permet notablement de la débarrasser de ses maladies et de ses passions. Elle purifie le cœur de ses vices jusqu’à ce qu’il accède à la foi gustative évoquée par le Messager d’Allâh (paix et bénédictions sur lui )lorsqu’il dit : « Aura goûté la saveur de la foi, quiconque agrée Allâh comme Seigneur, l’islam comme religion et Muhammad comme messager. » [7].

    La franchise dans la lutte contre Satan et ses insufflations protège le croyant contre ses ruses et le garde à l’abri de ses malices. Elle désespère également Satan de pouvoir un jour l’égarer ou le tenter.
    La franchise dans l’expulsion de l’amour du monde ici-bas de son cœur porte l’homme à lutter constamment contre son ego par l’aumône, l’altruisme et la participation aux œuvres de bienfaisance, afin de se libérer de l’amour de l’ici-bas et d’échapper à son emprise sur son cœur.
    La franchise dans l’acquisition du savoir en vue de se défaire de son ignorance et de rectifier son œuvre incite l’homme à la droiture et à la persévérance. Elle le porte à supporter les difficultés et à veiller les nuits pour en profiter autant que faire se peut. Les savants n’ont excellé que grâce à leur franchise, leur sincérité et leur patience.

    La franchise de l’acte est le fruit du savoir et sa finalité puisqu’elle assure l’élévation permanente du serviteur et fait de son savoir un instrument de sa perfection. Elle est indispensable pour l’acte, faute de quoi l’itinérant s’expose à des maladies qui l’empêcheront de réaliser son dessein, comme l’amour de la notoriété et de la renommée, et la sensibilité à leur égard.
    La franchise sincère élimine toutes ces impuretés du chemin conduisant vers l’objectif visé, à savoir l’agrément d’Allâh (Exalté soit-Il ), Sa connaissance et Son amour.

    Ainsi, se révèle l’importance de la franchise et ses profonds effets. C’est pour cette raison que Dieu (Exalté soit-Il) la considéra comme le rang le plus élevé après celui des prophètes et des messagers. Abû Al-Qâsim Al-Qushayrî (qu’Allâh lui fasse miséricorde )dit : « La franchise est le pilier de l’affaire, la cause de sa perfection et son régulateur. Elle suit immédiatement le rang de la prophétie. Allâh (Exalté soit-Il) dit :         « Quiconque obéit à Allâh et au Messager, ceux-là seront avec ceux qu’Allâh a comblés de Ses bienfaits : les prophètes, les véridiques, les martyrs et les vertueux. Et quels bons compagnons que ceux-là ! » [8] » [9].
    C’est pour cette raison qu’Allâh (Exalté soit-Il ) ordonna aux musulmans d’accompagner les francs afin de profiter de leur état spirituel et de bénéficier de leur franchise. Il dit : « Ô vous qui croyez ! Craignez Allâh et soyez avec les francs » [10]. Il les décrivit également comme étant peu nombreux et comme étant une élite choisie parmi les croyants. Il dit : « Il est, parmi les croyants, des hommes, qui ont été francs dans leur engagement envers Allâh » [11]. Évoquant la rareté des francs, Ma`rûf Al-Karkhî dit : « Combien sont nombreux les vertueux et combien sont rares les francs parmi les vertueux ? » [12].

    Par ailleurs, Allâh (Exalté soit-Il )reprocha aux hypocrites leur manque de franchise en matière de foi et leur manquement à leur promesse envers le Prophète — paix et bénédictions sur lui —. Il dit : « s’ils étaient francs envers Dieu, cela serait mieux pour eux » [13]. Il nous informa également qu’au jour de la résurrection, le serviteur récoltera les fruits de sa franchise et que cette dernière sera la raison de son bonheur et de son salut : « Voilà le jour où la franchise profitera aux francs » [14].
    Le Messager ( paix et bénédictions sur lui) considéra la franchise comme un chemin menant vers la bonté (Al-Birr), laquelle englobe toute vertu et trait de perfection qualifiant le serviteur au Paradis. Il précisa également que le souci permanent de réaliser en soi la franchise constitue une clé d’accès au rang de la véridicité (As-Siddîqiyyah). Il dit : « La franchise guide vers la bonté ; l’homme persiste à dire la vérité jusqu’à ce qu’il soit enregistré comme véridique auprès d’Allâh. Le mensonge guide vers la perversité ; l’homme persiste à mentir jusqu’à ce qu’il soit enregistré comme menteur auprès d’Allâh. » [15].

    Le Messager (paix et bénédictions sur lui) indiqua aussi que la franchise engendre la tranquillité du cœur et la sérénité de l’esprit alors que le mensonge produit l’angoisse, le trouble, le doute et l’instabilité. On rapporte qu’Al-Hassan Ibn `Alî (qu’Allâh les agrée tous deux ) dit :        « Parmi les enseignements du Messager d’Allâh (paix et bénédictions sur lui), j’ai retenu : "Délaisse ce qui te fait douter au profit de ce qui ne te fait pas douter, car la franchise n’est que tranquillité alors que le mensonge ne produit que le doute." » [16].
    Cependant, les francs n’occupent pas tous un même rang puisque le degré des véridiques est supérieur que celui des francs. Abû Al-Qâsim Al-Qushayrî (qu’Allâh lui fasse miséricorde )dit : « Le minimum en matière de franchise consiste en l’accord entre le for intérieur et l’apparence. Le franc est celui qui dit la vérité alors que le véridique est franc dans l’ensemble de ses paroles, de ses actes et de ses états » [9].
    De même, la station de la véridicité se subdivise en plusieurs rangs dont certains sont supérieurs aux autres. Abû Bakr As-Siddîq — qu’Allâh l’agrée — tient le haut du pavé de la véridicité, chose confirmée par Allâh (Exalté soit-Il) : « Celui qui apporte la vérité et la confirme » [17].

    Rien, hormis le statut de prophète, ne surpasse la station de la véridicité car cette dernière constitue la station de la grande alliance (Al-Wilâyah) et du successorat (Al-Khilâfah) suprême. C’est une station dans laquelle les illuminations se succèdent et les révélations sont divulguées l’une après l’autre. Des secrets et des mystères y sont également dévoilés à cause de la perfection et de la pureté de l’âme.

    Synthèse
    Les faits et les gestes de celui qui orne son secret de la franchise et de la sincérité, refléteront ce qu’il porte dans son cœur. La franchise se manifestera alors dans ses états spirituels, ses paroles et ses actes car quiconque cache un état secret, Allâh en empreindra son apparence.

    L’érudit Al-Qurtubî( qu’Allâh lui fasse miséricorde) dit : « Il incombe à toute personne certaine de la Majesté d’Allâh de veiller à être franche dans ses paroles, à être sincère dans ses actes et à purifier ses états spirituels. Quiconque est ainsi rejoindra les vertueux et parviendra à l’agrément du Pardonneur » [18].
    Tu es donc tenu, cher murîd, d’être franc dans tes propos car le mensonge fait partie des caractéristiques des hypocrites. Le Prophète( paix et bénédictions sur lui) dit : « Trois signes caractérisent l’hypocrite :«
    il ment en parlant, il manque à sa promesse, il trahit la confiance » [19].

    En commentaire de ce hadith, Al-Munâwî explique : « L’hypocrisie a deux acceptions : l’une, juridique, consiste à cacher la mécréance et à prétendre la croyance ; l’autre, coutumière, se traduit par le désaccord entre le for intérieur et le paraître. C’est cette dernière qui est visée dans le hadith » [20].
    Tâche d’être franc dans ta quête de cheminement vers Allâh (Exalté soit-Il ) car on n’atteint guère les hauts desseins par la simple envie. C’est pour cette raison qu’on dit : « N’arrivera guère (à son dessein) celui qui se contente d’en avoir envie » . On y parviendra par l’effort et la persévérance.
    Illumine ton cœur par la franchise afin qu’il soit rempli de zèle et d’ardeur pendant ton cheminement vers Allâh(swt).
    Lorsque tu dis :« Ô Allâh ! », dis-le avec franchise car cela rend l’invocation plus acceptable. Tâche aussi d’être franc dans ton engagement envers ton maître et ton guide vers Allâh (Exalté soit-Il )afin que cela t’aide à progresser rapidement et à atteindre ton objectif.
    Sois franc dans l’accomplissement des ordres de ton Seigneur, dans l’évitement de ses interdits et dans l’obéissance à Son Messager — paix et bénédictions sur lui — afin que se réalise en toi la pleine servitude envers Allâh. Car tel est le souhait des itinérants vers leur Seigneur, tous degrés et toutes stations confondus.

    P.-S.
    Traduit de l’arabe du livre de Sheikh `Abd Al-Qâdir `Îsâ, Haqâ’iq `An At-Tasawwuf, disponible en ligne sur le site Shazly.com.
    Notes
    [1] Al-Murîd, littéralement l’aspirant, désigne toute personne en quête d’élévation spirituelle et qui pour se réaliser emprunte les chemins ascendants de la purification de soi. En français, ce terme a donné naissance à « mouride » qui désigne particulièrement les aspirants de ordres soufis de l’Afrique Occidentale. NdT.

    [2] Conférer la section du même titre dans le Sahîh d’Al-Bukhârî dans le Livre de l’éthique (Al-Adab). Le recours aux figures de style et aux paroles ambiguës est permis uniquement pour repousser une injustice ou réaliser une cause juste. Il est illicite dans le domaine des transactions car cela relèverait alors de la duperie. NdT.

    [3] Ihyâ’ `Ulûm Ad-Dîn (Revivification des sciences de la religion), volume 4, page 334.

    [4] Conférer le commentaire de Sheikh Zakariyyâ Al-Ansârî en marge de Ar-Risâlah Al-Qushayriyyah (l’épître Qushayrite), page 97.

    [5] Commentaire de Riyâd As-Sâlihîn (Les jardins des vertueux) d’Ibn `Illân As-Siddîqî, volume 1, page 282.

    [6] Tarîq Al-Hijratayn (La voie des deux émigrations) d’Ibn Qayyim Al-Jawziyyah (d. 751 A.H.), page 223.

    [7] Rapporté par Muslim dans le Livre de la foi d’après Abû Hurayrah — qu’Allâh l’agrée —, ainsi que par Ahmad et At-Tirmidhî d’après Al-`Abbâs Ibn `Abd Al-Muttalib — qu’Allâh l’agrée —.

    [8] Sourate 4, An-Nisâ’, Les femmes, verset 69.

    [9] Ar-Risâlah Al-Qushayriyyah (l’épître Qushayrite), page 97.

    [10] Sourate 9, At-Tawbah, Le repentir, verset 119.

    [11] Sourate 33, Al-Ahzâb, Les coalisés, verset 23.

    [12] Tabaqât As-Sûfiyyah (Les générations des soufis) d’As-Sulamî, page 87.

    [13] Sourate 47, (Muhammad), verset 21.

    [14] Sourate 5 (Al-Mâ’idah), La table servie, verset 119.

    [15] Rapporté par Al-Bukhârî dans son Sahîh, dans le Livre de l’éthique et par Muslim dans le livre de la bonté (Al-Birr) d’après Ibn Mas`ûd — qu’Allâh l’agrée —.

    [16] Rapporté par At-Tirmidhî dans le livre de la description du jour de la résurrection. Il qualifia ce hadith de bon et authentique (Hasan Sahîh).

    [17] Sourate 39, Az-Zumar, Les groupes, verset 33.

    [18] Commentaire de Riyâd As-Sâlihîn (Les jardins des vertueux) d’Ibn `Illân, volume 1, page 284.

    [19] Rapporté par Al-Bukhârî dans son Sahîh dans le Livre de:« la foi », et par Muslim dans le Livre de:« la foi » d’après Abû Hurayrah ( qu’Allâh l’agrée).

    [20] Fayd Al-Qadîr Sharh Al-Jâmi` As-Saghîr (Exubérance du Tout-Puissant : Commentaire de la Somme Mineure) d’Al-Munâwî, volume 1, page 63.





     

     

    La voie menant à Dieu :L’examen de conscience

    09/06/2008 16:38

    La voie menant à Dieu :L’examen de conscience


    Salamu'alaykum,chers frères et soeurs  !  voici un sujet méditation soumis à votre à votre analyse et reflexion.Qu'Allâh(swt) nous éclaire d'avantage ! 

    Qomment procéder à l'examen de sa propre conscience ?

    Pour ce faire,il faut d’éduquer la conscience religieuse en vue de développer chez la personne la capacité à faire son auto-critique en son for intérieur, afin qu’elle se débarrasse des obstacles qui entravent le chemin de la pureté, de l’amour, de l’abnégation et de la sincérité. Les soufis  excellent dans ce domaine et fournissent à cette fin des efforts louables. Ils marchent ainsi sur les pas du Messager ( paix et bénédictions sur lui ) et suivent sa voie et sa guidance. Le Prophète( paix et bénédictions sur lui ) dit : « Le sage est celui qui fait son examen de conscience, qui œuvre pour l’au-delà, et l’incapable est celui qui s’incline devant ses passions, puis nourrit de faux espoirs en Dieu. » [1]

    Celui qui fait son examen de conscience ne se laisse pas occuper par l’erreur, car il est constamment préoccupé par les œuvres pies, et, de par sa crainte de Dieu, il regrette tout manquement vis-à-vis de son Seigneur.

    Comment une telle personne pourrait-elle alors se laisser aller aux futilités et à l’oisiveté ?

    As-Sayyid Ahmad Ar-Rifâ`î (que Dieu lui fasse miséricorde ) dit : « De la crainte de Dieu découle l’examen de conscience, de l’examen de conscience découle l’observance de Dieu, et de l’observance de Dieu découle l’absorption permanente par Dieu ( Exalté soit-Il.) » [2]

    Les soufis reproduisent en cela l’enseignement délivré par le Prophète (paix et bénédictions sur lui ) à ses Compagnons en matière d’éducation spirituelle pure qui ancre dans les esprits l’examen de conscience. On rapporte en effet que le Messager de Dieu ( paix et bénédictions sur lui )sortit un jour de chez lui, la faim lui nouant le ventre. Il rencontra ses deux amis Abû Bakr et `Umar dont il ne tarda pas à savoir qu’ils étaient dans le même état que lui et qu’ils n’avaient pas de quoi manger ce jour-là. Ils rencontrèrent ensuite un homme médinois qui ne se laissa pas tromper par leur jovialité apparente. Il comprit leur condition et les invita donc chez lui. Lorsqu’ils arrivèrent chez lui, ils trouvèrent des dattes, de l’eau fraîche et une ombre étendue. Après qu’ils eurent mangé quelques dattes et bu de l’eau, le Prophète ( paix et bénédictions sur lui ) dit : « Ceci fait partie des délices sur lesquels vous serez interrogés. »
    Quels sont donc ces délices sur lesquels ils seront interrogés et auront des comptes à rendre ?

    Quelques dattes et une gorgée d’eau pour apaiser la soif. Le Messager de Dieu ( paix et bénédictions sur lui ) les considère comme autant de délices sur lesquels leur Seigneur les interrogera le Jour de la Résurrection. N’y a-t-il pas dans ce noble enseignement du Messager de Dieu ( paix et bénédictions sur lui ) une belle façon de doter les esprits d’une conscience forte, d’une sensibilité délicate, d’une perception fine et d’un grand sens de la responsabilité qui doivent accompagner l’âme humaine dans chacune de ses entreprises.

    En vérité, de l’examen de conscience naît un sentiment de responsabilité vis-à-vis de Dieu ( Exalté soit-Il ), vis-à-vis de Ses créatures et vis-à-vis de l’âme qui doit honorer ses devoirs religieux, en termes de prescriptions et d’interdits. L’examen de conscience pousse l’individu à se rendre à l’évidence qu’il n’a pas été créé en vain, et qu’il va nécessairement retourner à Dieu ( Exalté soit-Il, comme nous en a informé Le Messager de Dieu ( paix et bénédictions sur lui ) lorsqu’il dit : « Nul d’entre vous n’échappera à un entretien avec Dieu. Il n’y aura pas d’interprète entre le Serviteur et son Seigneur. Le Serviteur cherchera des yeux à sa droite mais ne verra que son œuvre, il cherchera des yeux à sa gauche mais ne verra que son œuvre, puis il regardera devant lui et ne verra alors que l’Enfer. Prémunissez-vous donc de l’Enfer, ne serait-ce qu’en offrant la moitié d’une datte, et si vous n’en avez pas le moyen, faîtes-le ne serait-ce que par une bonne parole. »

    Par conséquent, il émane du cœur de l’homme la décision de se réconcilier avec Dieu par un repentir sincère. Il abandonne les occupations contingentes qui le détournent de son Créateur — Exalté soit-Il — et fuit vers Dieu pour se réfugier contre tout le reste : « Fuyez donc vers Dieu. Je suis pour vous de Sa part, un avertisseur explicite. »  Il se joint alors à ce groupe de croyants soufis, cheminant vers Dieu (Exalté soit)Il —, et répondant à l’appel de leur Seigneur : « Ô vous qui croyez ! Craignez Allah et soyez avec les véridiques.

    Les gens sont tels des voyageurs immigrant vers la Présence du Vrai

    ... si bien que leur asile fut Sa Grande Présence, Son Altesse Sainte leur fit généreusement don de la proximité tant espérée par tout individu aimant Dieu (Exalté soit-Il ) : « Dans un séjour de vérité, auprès d’un Souverain Omnipotent » 

    Sheikh Ahmad Zarrûq (que Dieu, Exalté soit-Il, lui fasse miséricorde ) dit dans ses Qawâ`id : La négligence de l’examen de conscience induit l’enfoncement dans le mal, l’absence de questionnement entraîne l’auto-satisfaction, la sévérité avec soi provoque le rejet et la rebellion, et le laxisme conforte dans l’oisiveté. Il est donc indispensable de faire son examen de conscience et de se questionner, d’accomplir l’œuvre accessible et correcte, sans laisser passer les erreurs manifestes et sans exiger l’accomplissement des œuvres trop subtiles. Tire une morale de ce que tu vois te dictant ce dont tu dois t’abstenir ou ce que tu dois accomplir. Tire une morale de l’adage : « Celui dont le quotidien n’est pas meilleur que la veille est perdant. Celui qui n’est pas en croissance est en regression. L’œuvre constante est une œuvre croissante. D’où la parole d’Al-Junayd ( que Dieu l’agrée ): « Si un individu allait vers Dieu un an puis se détournait de Lui, il passerait à côté de choses supérieures à ce qu’il aurait récolté." »

    wa salam





     

    Début | Page précédente | 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact momowally ]

    © VIP Blog - Signaler un abus