»»«Salam Momowally !

Je veux savoir si dans le domaine médical, les Arabes en général et l'islam en particulier, ont été seulement réceptifs ?

Hindy (Alger)

Salam à Tous !!!!!!!!!!!!

« Dans sa diversité, la Terre est Une, et les Hommes sont Frères et Voisins ! » nous enseigne le livre Saint,le Qur'ane.

Il ne semble pas qu'ils contribuèrent à faire évoluer la pensée d'Hippocrate par des idées originales mais à une époque troublée ils furent les gardiens de la tradition et les intermédiaires des mains de qui l'Occident reprit les précieux écrits.

Au IXe siècle, chaque grande capitale du monde arabe ( Bagdad, Damas, Le Caire, La Mecque, Samarie)  possède son centre culturel avec bibliothèque où érudits et élèves se croisaient, attirés par les textes de l'Antiquité.               Les héritages scientifiques orientaux et hellénistiques  ont été à l'origine d'une science islamique qui atteignit son apogée aux IXe et Xe siècles et influença plus tard l'Occident chrétien.

Si les opinions divergent parfois concernant la civilisation arabe, c'est parce que le qualificatif d'arabe ne repose sur aucun argument d'ordre ethnique, politique ou religieux.

Les vrais Arabes ont été absorbé, au cours de leurs campagnes militaires, dans un grand nombre de populations hétérogènes: Iraniens, Turkmènes, Berbères, Espagnols, Africains et Grecs. L'empire musulman n'a jamais eu d'unité durable; témoignant de tolérance à l'égard des cultes existants, les musulmans ont encouragé une bienveillante collaboration avec les érudits des nouveaux arabisés. Pour le Prophète (saw)chaque peuple soumis doit conserver le choix de se convertir ou de verser un tribut lui permettant de conserver ses croyances, une sorte d'impôt de la tolérance religieuse.

Le seul lien était en fait représenté par la communauté de langue et d'écriture; mais la langue arabe n'était pas le plus souvent la langue de naissance.             A ce sujet on peut remarquer que le premier livre médical écrit en arabe vers l'an 681, était une traduction par un juif d'un livre écrit en grec par un chrétien d'Alexandrie: "Le Pandecte d'Aharun" qui rassemble les premiers travaux de médecine de l'antiquité.

II - Les différents Médecins au cours de la conquête
Avant l'Islam, en Arabie, le médecin était un guérisseur, il pratiquait quelques actes d'urgence orthopédique, utilisait des recettes de phytothérapie et des formules de contre-sorcellerie. L'accoucheuse pratiquait les soins aux femmes.

Une phrase attribuée au prophète Mahommed (saw) lui-même résume la situation du médecin: « Il n'y a que deux sciences, la théologie pour le salut de l'âme et la médecine pour le salut du corps.»                                          C'est de là que dépend toute une série de conseils médicaux.                              C'est pourquoi le médecin est à la fois porteur d'une science : « Ilm-Attib» et d'un art : «sinaa » et d'un pur savoir théorique et d'un savoir faire :                 « al-kindi ».

Les médecins de l'Islam sont le plus souvent des savants ayant des connaissances dans de multiple domaines. L'image du médecin préconisé par l'Islam est celui d'un Sage (Hakim). Le mot arabe : «Tibben » à l'origine signifiait aussi bien médecine que magie. Par la suite le «Tabib » ne signifiait plus que guérisseur ou thérapeute, alors que le « Hakim » concerne le prestige du Savant ou du Philosophe.

Au cours du Moyen Age les pays islamisés avaient une tradition médicale orientée vers l'enseignement, l'organisation et l'exercice pratique de la profession ainsi que la construction d'hôpitaux. La littérature médicale en langue arabe est certes abondante, mais elle manque d'originalité. Mais la médecine arabe a eu le mérite de conserver et transmettre de nombreux textes grecs et latins oubliés ou perdus au cours de la première période du Moyen Age occidental.

A partir du VIIe siècle, l'essor de la Médecine en pays d'Islam va se faire en quatre périodes successives.

1 - Première période: les deux premiers siècles de l'Islam
Les sources: le Coran, et l'inititaion: les convertis.
La naissance de Mohammad (saw) se situe à l'époque de la mort de Justinien.
Mouhammad(saw) a édifié les fondements d'une religion et d'une loi nouvelles, imprégnées de judaïsme dans une ambiance où l'art de guérir empruntait des pratiques fétichistes.

Dans les 114 sourates et les 6211 versets du Coran, le Prophète(saw)        place  la médecine aux cotés de la théologie, parmi les deux sciences principales. C'est ainsi qu'il énonce des prescriptions hygiéno-diététiques inspirées par la tradition qui ne sont pas sans rappeler celles qui étaient en vigueur dans les pays chrétiens environnants ou ceux imposés par la loi hébraïque.
Pour combler leur déficit culturel, les premiers chefs arabes tentèrent de s'attacher le concours des peuples civilisés récemment annexés, convertis ou non. Certains persans rapportèrent de Byzance et de Babylone les connaissances des vieilles civilisations assyrienne, babylonienne ou akkadienne.

La plus grande compréhension était de règle à l'égard des juifs, des chrétiens-nestoriens, des grecs ou zoroastriens. C'est ainsi que les Arabes puisèrent leurs connaissances médicales d'une part sur place en pays héllénisé et d'autre part auprès des moines nestoriens exilés par Byzance qui cherchèrent paradoxalement refuge "in partibus Infidelium" et apportaient avec eux le savoir et les livres accumulés dans leurs célèbres écoles.

La Syrie était devenue au fil des siècles un asile de culture médicale, les Jacobites d'Asie Mineure donnaient libre cours à leur érudition, et la Perse accueillait les lettrés et exerçait un vif rayonnement. Al Hareth Ibn Kaladah dit al Thakefi (né près de la Mecque à la fin du VIe siècle - mort en 634), est le premier médecin arabe digne d'être mentionné un des compagnons du saint prophète Mohammed (saw), formé à l'école de Jundishapour en Perse, s'intéressait à l'hygiène alimentaire et sexuelle, il recommande en priorité l'utilisation de ventouses et de lavements et emploie peu de médicaments. Il fut à la fois le médecin de Khosroès II et l'ami du Prophète(saw).
A partir de la conquête d'Alexandrie, l'enseignement de la médecine se faisait en Egypte. Puis après l'an 720, le centre des études s'est déplacé à Harran en Perse. C'est à Alexandrie et à Gundishapur qu'étaient conservés la plupart des manuscrits des auteurs grecs, qui servirent de modèle.

2 - Deuxième période : l'épanouissement et les traducteurs du VIIIe au XIIe siècle.
C'est aux chrétiens d'origine syrienne ou byzantine que l'on doit les traductions en syriaque puis en arabe des grands ouvrages médicaux et d'en avoir assuré la diffusion en Orient grâce à la bienveillance des autorités califales.               Une place revient à la famille des Bakhtishu ou Bukht-Yishu (signifie serviteur de Jésus en siriaque), médecins chrétiens-nestoriens perses installés à Bagdad pendant six ou sept générations (du VIIIe au XIe siècle), le plus ancien d'entre eux dont nous avons des traces est Jurjis ibn Bakhtishu, formé à l'hôpital de Gundishapur en Perse, qui avait été appelé à Bagdad pour soigner le calife Al-Mansur en 766, et fut suivi par son fils Bakhtishu II et son petit-fils Jibril ibn Bakhtishu. (voir la généalogie de la famille Bakhtishu).

A Bagdad, un médecin chrétien jacobite de culture arabe Abu Zakariya Yahia Ibn Massawaih dit Mesuë l'ancien (776-855), connu aussi sous le nom de Janus Damascenus, né en 776 à Khuz prés de Ninive en Perse et mort à Bagdad en 855 où il exerça et pratiqua la médecine, et qui fut le médecin personnel du khalife Haroun al-Raschid. Il a fortement contribué à l'essor médical en inaugurant l'ère des grands traducteurs (traductions des travaux d'Hippocrate, de Galien et d'Aristote). Son oeuvre encore mal connue eut un retentissement dans toute la médecine médiévale européenne.                      Son "An-Nawadir-at-Tibiya" (Recueil des aphorismes médicaux), servit de modèle d'enseignement médical pendant des siècles. Il a également écrit le premier traité de régime alimentaire en s'inspirant de Galien :                           « Kitab Hawass al-agdiyah.»

Son principal élève fut Hunayn Ibn Ishaq dit Johannitius (809-877), la plus grande figure du IXe siècle, né à Hira (Bas-Euphrate), chrétien d'origine syriaque, nestorien de culture arabe, exerça à Bagdad et à Damas où il était appointé par le caliphe al Mamoun. Médecin et traducteur des œuvres de Platon, Aristote, d'Hippocrate et surtout de Galien, il travaillait auprès du célèbre médecin Jibril Bakhtishu petits fils de Jurjis Bakhtishu devenu le médecin-chef de l'hôpital de Bagdad et le médecin privé du calife Al-Rashid jusqu'à sa mort en 829. Il est l'auteur du "Kitab al Masae-il Fi Tib" (Livre des questions sur la Médecine) ainsi que du "Nawasir al falasifa" dans lequel il développe des théories de la Médecine, l'Anatomie, la Séméiologie et de la Pathologie et surtout en Ophtamologie sur laquelle il a écrit dix traités divers, devenant ainsi un pionnier arabe en cette matière.

Ainsi la médecine figure au huitième rang après la géométrie et l'astronomie et avant la musique, la logique et la philosophie.                   Hunayn Ibn Ishaq est l'auteur du premier serment médical qu'il rédigea après avoir refusé au Calife de préparer un poison que celui-ci destinait à un ennemi. Son fils Ishaq ibn Hunayn l'aida dans ses traductions et suivit le même chemin; ainsi que Qorra et son fils Sinan.

« Ma Science ne porte, écrit-il que sur les substances bénéfiques ; je n'en ai pas étudié d'autres. Deux choses m'ont retenu de préparer le poison mortel:  ma religion et ma profession.                                                                        La première m'enseigne que nous devons faire du bien même à nos ennemis, et à plus forte raison à nos amis. Quant à ma profession, elle a été instituée pour le plus grand bénéfice de l'humanité, dans le but exclusif de guérir et de soulager. En outre, comme tous les médecins, j'ai juré de ne donner à personne aucune substance mortelle. »

Une école de traducteurs avait été créée par les frères Banu Musa.            Hubaysh ibn al-Hasan, appartenait à cette école, il parait avoir introduit le massage cardiaque externe. Un de ses disciples Istifan ben Basil dit Stéphane, qui traduisit :« Discoride » en arabe, rassembla toutes les connaissances pharmacologiques du premier siècle de notre ère qui furent utilisés par tous les médecins arabes de Bagdad à Cordoue. Cette traduction fut améliorée plus tard par le moine Nicolas.
Parmi les autres traducteurs on peut citer: Yahia An Nahwi (Jean le Grammairien), Evêque Jacobite Philopponus d'Alexandrie, Issa ibn Yahya élève de Hunayn Ibn Ishaq et initiateur d'Ibn Sina (Avicenne).

Al Kindi (796-873), Surnommé "le Philosophe des Arabes", en matière de médecine, ses contributions se traduisent par les efforts déployés en vue de déterminer mathématiquement les doses médicinales. Aussi al-Kindi était-il «le premier à avoir fixé de façon rigoureuse les doses de tous les médicaments connus à son époque.»

Juste bon à savoir !

wa salam

les temps sont finis et l'heure est arrivée !

un grand et terrifiant hurlement qui casse ce silence

son écho se répand dans l'espace et réveille les morts

disperse les tombes

explose le sol

duquel sortent des humains

nus
envahis de la poussière de leurs tombes
tous pressés à répondre à l'appel car aujourd'hui, c'est sans doute le jour du réveil 

les gens regardent

autour d'eux avec stupéfaction 

Est-ce la terre sur laquelle on a vécu???

les montagnes sont écrasées

les rivières séchées

les mers enflammées, et la terre n'est plus terre
le ciel n'est plus le ciel
nulle part ou fuir, à part répondre à l'appel 

!!!! L'événement attendu se produit

tout le monde est silencieux, chacun est occupé à trouver une solution à son cas 

maintenant, le nombre est au complet, humains, esprits(Djinns), diables et animaux 

tous debout dans un même terrain 

..... Soudain,

les regards sont figés sur le ciel, il s'ouvre générant un bruit terrifiant qui augmente la terreur,

et amplifie la stupeur

se mettent debout dans une rangé avec crainte 

les gens choqués leurs demandent...

les anges tremblent
et louent le seigneur

du trône arrivent en louant le seigneur ,
très fort et très haut dans un silence complet des créatures
celui qui trouve du bien, remerciera Allah et les autres ne doivent en vouloir qu'à leurs propres personnes

les regards des gens sont perdus

le soleil se rapproche très fort des têtes 

et ce jour là, sa chaleur est multipliée

Toi, et moi debout parmi ses gens en pleurs
nos larmes coulent de peur et de terreur

tout le monde attend et l'attente s'étend

cinquante mille années
tu es debout, tu ne sais pas ou tu vas atterrir, paradis ou enfer

cinquante mille ans sans goûte d'eau
les bouches et les intestins s'enflamment

tout le monde attend
certains demandent la miséricorde même si c'est pour aller directement en enfer tellement la situation est insupportable
L'attente à ce point ?? Oui!!! 

Qu'est ce que je fais ...

Est-ce qu'il y a un refuge dans tout ça, ce jour là???

oui, il y a ceux qui ont des traitements de faveurs

les sept qu'Allah couvre avec l'ombre de son trône:

parmi eux, un jeune qui a grandi dans l'obéissance d'Allah 

et parmi eux un homme au cœur attaché aux mosquées
et parmi eux un homme qui loue Allah en secret et qui pleure

es-tu parmi eux?
... dernier espoir
Et les autres gens?

... ils avancent sur leurs genoux de peur

N'est ce pas Adam le père des humains?

N'est ce pas celui devant lequel les anges se sont prosternés ?

... tout le monde courent vers lui

... demande à Allah de nous éviter cette situation

Il répond: « mon seigneur s'est énervé aujourd'hui comme il ne l'a jamais été !»

.. Et ajoute :« d'abord moi ! d'abord moi ! »
ils courent vers Moïse et il leurs dit:

.. « D'abord moi, d'abord moi ! »

ils courent vers Jésus et il dit à son tour:
.. « D'abord moi, d'abord moi ! »

et toi parmi eux tu cries :

.. « D'abord moi, d'abord moi ! »

jusqu'à ce qu'ils aperçoivent Sayidina wa Habibina wa Mawlana Mohammed (Saw)

et ils courent vers lui !

alors, il se dirige vers son seigneur et demande l'autorisation de lui parler, et on l'a lui accorde

... on lui : « demande et tu auras ! »

et tous les gens attendent

et là, une lumière éblouissante jaillit du trône du miséricordieux

et la terre s'est illuminée avec la lumière de son seigneur

... les comptes vont commencer
.. On appelle

.. Tel fils de tel

c'est ton nom,

... tu sursautes de ta place
les anges viennent te récupérer en te tenant par les épaules

vous avancez parmi les créatures

prosternées sur leurs pieds

et tous te regardant 

Le son de l'enfer grogne dans tes oreilles 

Et les mains des anges sur tes épaules
..... Et t'emmènent au parloir devant Allah(swt) 

et là, commence un nouveau paysage...

ce paysage là, je te le laisse 

parce que tu connais mieux que quiconque ce que tu as fais pendant ta vie

As -tu obéi à Allah(swt) et à son prophète (Saw) ?

As-tu lu le coran et travaillé avec ses commandements ?

as-tu travaillé avec la tradition de notre prophète Mohammed(Saw)? 

... ou tu as adopté une façon de faire propre à toi?

et que tu fais partie de ceux à qui le prophète (S) a dit:

« ma communauté sera divisée après moi en 73 groupes

1 seul parmi ces groupes est sauvé, et les autres iront en enfer ! »
Tu t'es déjà posé la question de quel groupe tu fais partie  ???

As-tu prié à l'heure?
As-tu jeûné pendant le ramadan par croyance??
As tu éviter l'hypocrisie parmi les gens en quête de la célébrité ??

As-tu fais l'obligation du pèlerinage??

As-tu donné la Zakat de ton argent???

Es tu bien avec tes parents??

Es-tu sincère avec toi même et avec les gens ? Ou bien tu mens, et tu mens, et tu mens ??

As-tu un bon comportement ou un mauvais comportement??

Est-ce... Est-ce ... est-ce ????

.... là-bas est le rendement des comptes

!!! ... mais maintenant

.... Travaille pour ce jour là ! 

Et n'économise aucun effort

Et fais ce qui te mène au paradis

Et ce qui blanchit ton visage devant Allah le jour ou tu le verras pour ton rapport 

... sinon, c'est l'enfer qui sera ton refuge

et sache que comme Allah est clément et miséricordieux, il est aussi sévère dans ses châtiments
 
alors, n'adopte pas un comportement 

... pour oublier un autre

et si tu aimes le bien, et la participation dans la récompense, fais passer ce message à tes frères et sœurs et tous ceux que tu aimes

notre généreux prophète (S) a dit: 

'Celui qui montre le bien, est comme celui qui le fait ! '


des choses à propos desquelles tu ne seras pas questionné

.... Allah ne te demandera pas quel type de voiture tu as

mais, combien de personnes sans moyen de transport tu as transportées

ne te demandera pas quelle est la superficie de ta maison, mais combien d'invités tu as reçus dedans,
il ne te demandera pas ton salaire, mais dans quoi tu l'as dépensé

ne te demande pas ton grade au travail, mais te demandera comment tu l'as accompli

Ne te demandera pas combien d'amis tu as, mais combien de frères de religions tu as ?

ne te demandera pas dans quel quartier tu vivais, mais quel genre de voisin tu étais ?

ne te demandera pas la couleur de ta peau

mais te demande ce que tu caches au fond de toi, et ta vue sur les autres 

ne te demandera pas le nombre de personnes à qui tu as envoyé ce message
mais te demandera si tu étais timide de l'envoyer à tes amis
c'est pour ça que je ne me gène pas aujourd'hui et je vous l'envois mes chers amis (es) !


Qu'Allah nous unisse dans l'Amour,la sincérité et la foi !

dans le paradis supérieur et qu'il face de nous des frères qui s'aiment sous son ombre

... le jour ou il n'y a d'ombre que la sienne ! amine

Louange à  Allah. Il n'y a de dieu que toi je te demande pardon et je reviens à toi !

wa salam

« qu'est ce que le Sirr ? » Le Sirr (secret venant de Dieu)

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« Assalamou 'alaykoum !

le soufisme n'est pas la science de la parole, c'est une pratique quotidienne et une expérience gustative.

Notre bien aimé Prophète (paix et salut sur lui) nous informait que la foi (par exemple) est : « ce qui s'installe dans le coeur et qui est confirmé par l'action...» Il y a des vérités qu'on ne peut expliquer par le language courant, comme la douceur de la foi, le bonheur de la proximité (Qurb), les bienfaits de la pièté, les saveurs du Dhikr ...Ou encore plus proche de monsieur tout le monde, le goût sucré d'une banane pour ceux qui ne savent pas ce que c'est  !
Cependant je vais vous donner des éléments de réponse pour vous et pour tous les frères et soeurs sincéres à propos de ces notions subtiles:

Tout d'abord, sachez que chaque science a ses spécialistes, et de tout temps les chercheurs d'une science "donnée" allaient chercher les spécialistes(maîtres) de cette science et les accompagnaient pour prendre d'eux l' « Ijâza » (une espéce de reconnaisance ou diplôme) qui atteste de leur apprentissage et leur compétence et qui leur permet d'enseigner à leur tour...
Ceci est valable aussi bien pour la science exotérique que ésotérique: voir l'article sur le compagnonnage spirituel d'un maître où on a explicité les versets et Hadîths qui incitent à cette bonne compagnie pour se parer des bonnes qualités et purifier son âme des vices cachés.
Le Prophète (paix et salut sur lui) dit: «...les Prophètes n'ont pas laissé d'héritage [matériel] ni de Dinar ni de Dirham, mais ils ont laissé la science...»
et aussi: « les savants sont les héritiers des prophètes ! »
Il est évident, qu'il n'y a plus de Prophète après le dernier Messager sidna Muhammad (paix et salut sur lui), mais l'héritage cité dans ces Hadîths concerne la science exotérique et ésotérique et la guidance des gens vers la pièté, le rappel de Dieu...
« Sirr » (secret venant de Dieu) fait allusion à un don de Dieu à ce maître qui lui permet de réaliser (parfaire) l'éducation des disciples ou de comprendre certaines subtilités,ou d'avoir une sagacité (Firâsa).          Le Prophète (paix et salut sur lui) disait: « prenez garde à la sagacité(Firâsa) du croyant, car il voit (perçoit des choses) par la LUMIERE de Dieu.»
Exemple: Moïse (paix et salut sur lui) a accompagné Al-Khadir (voir Sourate Al-kahf), Al-Khadir possédait (selon les termes coraniques) une science venant de Dieu ( 'Ilm Ladunnî ) que Moïse n'avait pas...

Le « Idhn » (autorisation venant de Dieu): il s'agit d'une grâce de Dieu et d'une pédagogie d'éducation venant de Dieu, permettant au maître de faire parvenir (progressivement) son disciple sincére aux degrés les plus hauts de la réalisation spirituelle, en lui permettant petit à petit de comprendre les vissitudes de son âme charnelle et de fuire progressivement vers Dieu en se parant des meilleurs qualités et en s'éloignant de toute insouciance.
Il s'agit là d'une pédagogie évolutive qui varie en fonction de chaque maître et son époque, les moyens de cette éducation spirituelle (évolutive) étant essentiellement le Dhikr...
Le « Idhn » peut désigner aussi une force spirituelle prodigieuse qui se transmet aux disciples et qui leur permet d'accomplir de façon brillante et réussie des taches par l'autorisation bénie du maître...

Le compagnon Abû hurayra (que Dieu l'agrée) disait dans le : « Khabar Sahîh »,: « j'ai pris(appris) du Messager d'Allah deux récipients (deux sciences), l'une je vous l'ai transmise, et l'autre si je la divulgue vous me couperez la gorge ! »

Dans la biographie du Prophète (paix et salut sur lui) (As-sîra) d'Ibn Hishâm on trouve, à propos du « Sirr » (secret venant de Dieu), ou        « Idhn » (autorisation venant de Dieu):
1. un jour à l'époque d'une famine, le Prophète (paix et salut sur lui) a demandé aux compagnons lequel pouvait accomplir une mission ?           Les compagnons restaient silencieux vu la dangerosité de la mission...   Puis un compagnon qui tremblait de faim et de froid s'écria:« moi ! Messager d'Allah ! »
Dés que le Messager (saw) lui réppondit:

« tu es l'homme de la situation ! » Ce compagnon senti en lui la force de plusieurs hommes,il n'avait plus faim ni froid...Il accomplit brillamment sa mission sans grande peine et revint voir le Messager(saw). Dés que ce compagnon informa le Prophète (paix et salut sur lui) de l'issue de la mission, il devint comme avant, affamé et tremblant de froid...
Ainsi, par la lumiète et la force de l'autorisation bénie du Prophète(paix et salut sur lui) ce compagnon a pu accomplir l'impossible...

2.A table un jour avec ses compagnons, le Prophète (paix et salut sur lui), demanda à un compagnon: 
 « passe moi la cuisse du poulet ! », ce que ce compagnons fit.
Puis, il lui redit, « passe moi la cuisse du poulet ! »,                         le compagnon lui passa la deuxième.
Puis, il lui redit, « passe moi la cuisse du poulet ! », le compagnon a voulu d'abord s'exécuter puis s'arrêta un moment et dit: « mais Messager d'Allah! le poulet n'a que deux cuisses ! »
Le Prophète (paix et salut sur lui) dit alors: « si tu avais exécuté ce que je t'avais demandé sans dire mot, tu m'aurais passé encore une cuisse de poulet (une troisième!) »
3.il est authentiquement rapporté et bien connu que le deuxième Calif Omar Ibn Al-khattâb (que Dieu l'agrée) de son Minbar à Médine avait bien parlé au compagnon Sâriya qui était en bataille en Mésopotamie ou en Iraq: en lui disant :" Sâriya, la montagne ! " et Sariya entendit les recommandations ( l'alerte) d'Omar et se mit derriére la montagne avec ses soldats et l'armée des musulmans sortit victorieuse!
Comment Omar a pu parler à Sâriya et comment Sâriya a pu entendre Omar !! c'est là l'expression claire du « Sirr » de Dieu entre ces deux compagnons...
4. 'Ali Ibn Abî Tâlib (que Dieu l'agrée) le quatrième Calif, avait dit un jour à un homme:« c'est toi qui va me tuer ! » l'homme s'exclama et dit: « alors tue moi ! » 'Ali (raa) répondit: « je ne peux pas ! » (car en effet la « Haqîqa » n'est pas une source de législation et on ne peut juger sur une simple sagacité ou une vision).
Plus tard, c'est bien cet homme qui va tuer 'Ali (raa)...
Comment 'Ali pouvait savoir cela, si ce n'est grâce au « Sirr » de la sagacité qu'il possédait de la part de Dieu(swt)???...
Sidan 'Ali(raa) disait: « même si les voiles de l'invisible me sont dévoilés, cela n'ajoutera guére à ma foi » (car il avait atteint déjà la Certitude )(al-yaqîn )
L'éducation prophétique a permis aux nobles compagnons d'atteindre les plus hauts degrés spirituels et d'avoir le plus beau des comportements, ces nobles compagnons ont transmis cela aux suivants, qui l'ont transmis à leur tour à leurs disciples et ainsi de suite...La science ésotérique a été ainsi transmise de coeur à coeur depuis des générations jusqu'à arriver à nos maîtres (que Dieu les agrée !).

Enfin sachez que les dons de Dieu sont infinis, Sa générosité et Sa grâce sont sans limite et Il privilégie qui Il veut parmi Ses créatures...
La sainteté (voir « Hadîth al-waliyy » déjà cité) et les prodiges des saints sont une vérité et une grâce de Dieu. Ce sont des choses reconnues par tous les savants de la « Sunna wa l-jamâ'a ».
Si les prophètes sont soutenus par les miracles(Mu'jizât), les saints ont leur prodiges(karâmât)...Mais la droiture est meilleure que mille prodiges...
Quand on a la chance « rare et précieuse » d'accompagner un maître spirituel réalisé, on ne fait cela que pour Allah(swt) et pour purifier notre âme et non pour avoir des pouvoirs ni des prodiges ni pour les biens de ce bas monde.
Le disciple sincére ne cherche pas les prodiges et ne les demande pas, mais il cherche la proximité du Seigneur et à se purifier (de ses défauts) pour la Face d'Allah...
Ibn 'ATâ Allah d'Alexandrie disait: « ne cherche pas à percer les mystères qui te sont voilés, mais cherche plutôt les défauts qui sont cachés en toi »

Meilleure méditation !

BismiLah

Hadith 1
Le Messager d'Allah(Saw) dit : « Celui qui récite le Coran et celui qui l'écoute ont une part égale dans la récompense ».
(Mustadrak-ul-Wasa'il, vol. 1, p. 293)

Hadith 2
Le Messager d'Allah (S) dit : « Le meilleur d'entre vous est celui qui apprend le Coran et l'enseigne aux autres ».
(Al-Amali de Sheikh at-Tusi, vol. 1, p. 5 )

Hadith 3
L'Imam Ja'far Ibn Mohammed As-Sadiq (AS) dit : « Lire le Coran des pages du Coran (c'est-à-dire en le lisant, non pas en le récitant de mémoire) allège les punitions de la mère et du père de la personne, même s'ils sont tous deux mécréants ».
(Usul-ul-Kafi, vol. 2, p. 613 )

Hadith 4
Le Messager d'Allah (S) dit : « Toute chose existante prie pour le pardon de la personne qui enseigne le Coran, même le poisson dans la mer ».
(Usul-ul-Kafi, vol. 3, p. 301)

Hadith 5
L'Imam 'Ali Ibn Moussa Ar-Rida (AS) dit : « Ne négligez pas les propos d'Allah, et ne cherchez pas de guidance d'autre que Lui, car alors [assurément] vous prendrez le mauvais chemin ».
('Uyun-ul-Akhbar ar-Ridha, vol. 2, p. 57)

1. Hadith 6
   Le Messager d'Allah (Saw) dit : « Ces coeurs, tout comme le fer, se rouillent, et la méthode pour retirer ceci (la façon de nettoyer la rouille) est à travers la récitation du Coran ».
   (Irshad-ul-Qulub, p. 78)
   
   Hadith 7
   L'Imam Ja'far Ibn Mohammed As-Sadiq (AS) dit : « Le Coran est le dépôt d'Allah [donné] à Ses créatures, il est donc souhaitable pour tout Musulman d'observer ce dépôt et de lire [un minimum de] 50 Versets du Coran chaque jour ».
   (Usul-ul-Kafi, vol. 2, p. 609)
   
   Hadith 8
   Le Prince des Croyants 'Ali Ibn Abi Talib (AS) dit : « La maison dans laquelle le Coran est récité et Allah (le Noble et Grand), est rappelé, recevra de nombreuses bénédictions divines ; les Anges seront présents, et les Démons en seront distants. De plus, cette maison brillera pour les gens du ciel, comme les étoiles brillent pour les gens de la Terre ».
   (Usul-ul-Kafi, vol. 2, p. 610 )