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Que pensez-vous de ce Hadith ?
09/05/2009 13:00
Salamu'alayk,mon frère Momowally !
Je veux soumettre cette reflexion aux lecteurs de ton blog.
Chers frères et soeurs Soufis, Que pensez-vous de ce Hadith qui ne m'a empêché de devenir un des vôtres
En effet, j'ai passé beaucoup de temps à étudier les arguments des soufis:
« l'âme est immortelle, elle peut agir après la mort, donc les saints ont toujours de l'effet même après la mort.....».
et j'ai trouvé même de grands savants qui avaient des pratiques soufis, comme Chafe'i (raa) qui priait Dieu(swt) devant la tombe de Ahmed Ibn Hanbal (raa) et ses prières s'exaucaient......
Donc,il ya tellement de confusion, de doute et de peur d'être pieger par satan, jusqu'à ce que j'ai trouvé ce hadith: Úä ÇáÍÓä Èä Úáí Èä ÃÈí ØÇáÈ ÓÈØ ÑÓæá Çááå ¡ æÑíÍÇäÊå ÑÖí Çááå Úäå ÞÇá : " ÍÝÙÊ ãä ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã : ( ÏÚ ãÇ íÑíÈß ¡ Åáì ãÇ áÇ íÑíÈß ) ÑæÇå ÇáÊÑãÐí æÞÇá : ÍÏíË ÍÓä ÕÍíÍ . Essai d'interpretation:
« Laisse ce qui te cause le doute et va vers la certitude »
Je me suis alors dit: « Pourqoui la tourmente puisque le Prophète(saw) a choisi la certitude au lieu du doute. Soufisme tu es plein de difficulté de comprehension et surtout d'incertitude, excuse-moi je t'abandonne ! »
Alors,chers amis soufis ,j'ai besoin d'éclairage !
Ya-t-il quelqu'un sur ce Blog capable de me changer ?
wa salam
Commentaire de Malicck (Tivaouane) (09/05/2009 13:12) :
Le soufisme ce n'est pas seulement d'invoquer les saints, tu es
mal informé.
Les difficultés de comprehension sont les tiennes , pas celles du soufisme.
Tu dis avoir passé beaucoup de temps à étudier les arguments des soufis
mais il aurait mieux fallu que des soufis passent du temps à t'étudier
toi. En rejetant le soufisme avant qu'il ne te rejette, toi et les
soufis avaient gagné du temps.
http://.oualidi975@hotmail.com
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Commentaire de Mame Touti (gd Yoff-Dakar) (09/05/2009 13:16) :
e suis d'accord avec la phrase :
"Laisse ce qui te cause le doute et vas vers la certitude"
et je ne me suis pas encore informée sur le soufisme mais je reste sur
cette position tout en m'informant le plus possible sur beaucoup de
choses et acquérir des connaissances dans beaucoup de domaines mais incha
Allah,Dieu(swt) nous nous guidera dans la droiture.
wa salam
http://fatidam@yahoo.fr
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Commentaire de Hindi (Casablanca) (09/05/2009 13:23) :
le mot « ‘ilm » (connaissance ou savoir) est mentionné quatre-vingts fois
dans le Coran
L’islam appelle les gens à apprendre et à transmettre leur savoir
C’est le compagnon Ibn ‘Abbas qui a dit :
« Étudier une partie de la nuit vaut mieux à mon sens que prier toute la
nuit ».
wa salam
http://hind_sadik31@yahoo.fr
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Commentaire de Hellen Beker (09/05/2009 13:28) :
Je ne suis pas musulmane, je ne suis pas soufi mais je me dois te répondre
:
la certitude est la même dans toutes les religions : Dieu est amour !
C'est la plus grande des certitudes ! Si Dieu est amour, va t'il
laisser perdre l'âme de ses saints ?
Ne sont -ils pas VIVANTS avec LUI ?
Ne sont - ils pas avec LUI dans sa paix ?
Ne possèdent-ils pas toute la force de leur communion avec Dieu ?
Au nom de Dieu, cher ami, ne laisse pas de côté ta recherche
spirituelle !!!!!
A bientôt !
http://hellenbeker1@yahoo.fr
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L'éthique du langage en islam
28/03/2009 17:30
«
Salamu'alaykum,chers amis et frères,fidèles visiteurs du blog de Momowally, est-ce votre avis ?
Il existe, au sein du Qour'aane et des Hadiths rapportés du Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam), de nombreuses références qui nous indiquent que l'ensemble des faits et gestes de chaque individu sur cette terre sont soigneusement inscrits.
Et chacun aura à répondre, le Jour Final, des actes qu'il a posés durant son existence.
Allâh(swt) nous avertit dans le Qour'aane de ce qui se passera alors:
« Et le jour où les ennemis d'Allâh seront rassemblés en masse vers le Feu... Puis on les poussera [dans sa direction]. Alors, quant ils y seront, leur ouïe, leurs yeux et leurs peaux témoigneront contre eux de ce qu'ils œuvraient. Ils diront à leur peaux : "Pourquoi avez-vous témoigné contre nous ? " Elles diront : "C'est Allah qui nous a fait parler, Lui qui fait parler toute chose. C'est Lui qui vous a créés une première fois et c'est vers Lui que vous serez retournés". Vous ne pouvez vous cacher au point que ni votre ouïe, ni vos yeux et ni vos peaux ne puissent témoigner contre vous. Mais vous pensiez qu'Allah ne savait pas beaucoup de ce que vous faisiez.» (Sourate 41 / Versets 19 à 22)
Il faut cependant reconnaître que le croyant, s'il a toujours, plus ou moins, conscience des conséquences de ses actions, il n'est pas rare de constater qu'il porte beaucoup moins attention aux propos qu'il tient...
Pourtant, là encore, le Qour'aane nous apprend que chaque mot que nous prononçons est immédiatement consigné, que ce soit des paroles en bien ou en mal. Et le Jour du Jugement Dernier, nous aurons également à répondre de ces propos. Allah dit:
« Nous avons effectivement créé l'homme et Nous savons ce que son âme lui suggère et Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire quand les deux recueillant, assis à droite et à gauche, recueillent.» Il ne prononce pas une parole sans avoir auprès de lui un observateur prêt (à l'inscrire). (Sourate 50 / Versets 16 à 18)
Abou Houraïra (radhia Allâhou ane-hou) rapporte qu'il a entendu ces propos du Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam):
« Certes, le serviteur peut prononcer un mot sans y prendre garde, mot qui (pourtant) lui vaudra le Contentement d'Allah et grâce auquel Allah l'élèvera de plusieurs degrés; mais le serviteur peut aussi laisser échapper une parole sans y prendre garde, parole qui provoquera la Colère divine et lui vaudra d'être précipité en Enfer.» (Boukhâri)
Dans une autre Tradition authentique rapportée par Bilâl Ibn oul al Hârith (radhia Allâhou anhou), voici les propos qui sont attribués au Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam):
« Certes l'homme peut prononcer une parole agrée d'Allah sans en mesurer toutes les conséquences et pour laquelle Allah lui accordera Son Agrément jusqu'au Jour où il Le rencontrera. Et l'homme peut aussi prononcer une parole suscitant le Courroux divin sans en mesurer toutes les conséquences et qui lui vaudra le Courroux divin jusqu'au Jour où il Le rencontrera.»(Tirmidhi, Al Mouwatta)
C'est ce qui explique notamment pourquoi, en Islam, une véritable « éthique du langage » (si l'on peut s'exprimer ainsi...) a été élaborée.
Et le respect de cette éthique est d'autant plus important pour les croyants
et les croyantes, qu'en matière de conduite sociale, la nature des propos échangés entre les individus se révèle être l'un des éléments qui conditionne le plus la qualité des relations mutuelles.
D'où les exhortations répétées du Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) portant sur la grande vigilance que devrait témoigner chacun et chacune à ce sujet. On apprend ainsi par le biais de certains Hadiths que le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) n'appréciait pas que l'on réponde à des propos déplacés par d'autres, similaires. Aïcha (radhia Allâhou anha) raconte, qu'une fois, des juifs vinrent visiter le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) et dirent (en entrant): "As sâmou alaykoum ! " ("Que la mort s'abatte sur vous !")
En fait, en raison de leur haine et de leur animosité envers le Messager d'Allah (sallâllâhou alayhi wa sallam), au lieu de prononcer la formule habituelle de salutation, «Assalâmou alaykoum », ils jouaient sur les mots et remplaçaient ceux-ci par des propos malsains et des imprécations...)
Aïcha (radhia Allâhou anha) répondit alors: «(Qu'elle s'abatte) sur vous ! Et que la malédiction et le courroux d'Allah tombent sur vous ! »
Le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) dit alors:
«Doucement, Ô Aïcha ! Adopte (plutôt) la douceur et évite la rudesse et la grossièreté.» (Boukhâri).
N'oublions pas non plus les directives qu'Allah adressa à Moussa (alayhis salâm), alors qu'il était envoyé pour prêcher la vérité à Pharaon:
« Allez vers Pharaon : il s'est vraiment rebellé. Puis, parlez-lui gentiment (littéralement: « Dites-lui des paroles douces » ). Peut-être se rappellera-t-il ou [Me] craindra-t-il ? »...) (Sourate 20 / Versets 43 et 44)
On ne peut pas nier le fait que, souvent, les conflits qui surgissent (et qui durent...) entre les personnes sont provoqués par un manque d'attention dans les propos prononcés.
C'est d'ailleurs ce qui contribue à faire de la langue l'un des organes par l'intermédiaire duquel de très nombreux péchés sont commis.
Le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) ne disait-il pas, pour nous faire prendre conscience de ceci :« celui qui me garantit ce qu'il a entre les mâchoires (c'est à dire sa langue) et ce qu'il a entre ses jambes, je lui garantis le paradis.» (Boukhâri et Mouslim) ?...
On comprend dès lors pourquoi le Messager d'Allah (sallâllâhou alayhi wa sallam) recommandait avec tant d'insistance aux croyants et aux croyantes d'éviter les paroles futiles et inutiles et de préférer à celles-ci le silence.
On devrait souvent méditer sur les conseils qu'il (sallâllâhou alayhi wa sallam) avait donné à Ouqba Ibné Âmir (radhia Allâhou anhou), qui lui avait questionné au sujet de la réussite... Il lui avait répondu: « Retiens ta langue ! demeure chez toi le plus possible ! (littéralement: « que ta maison te contienne ! ») et pleures sur tes fautes ! »
(Tirmidhi - Hadith fiable)
Bien sûr, dans le cas d'une personne qui désire dire du bien, le silence ne sera pas préférable. En effet, la bonne parole a été qualifiée d'aumône par le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) dans un Hadith cité dans le Sahîh Boukhâri.
Notre «éthique du langage» s'alimente également de l'ensemble des directives qui ont été énoncées dans le Qour'aane et la Sounnah concernant les propos que le croyant et à la croyante doit nécessairement se préserver...
Parmi ceux-ci, il y a les disputes et les discussions violentes ("djidâl"), les polémiques ("mirâ'") et les querelles ("khousoûmah").
L'Imâm Adh Dhahabi (raa.), dans son ouvrage traitant des péchés majeurs,
«Al Kabâïr », consacre un chapitre entier pour dénoncer la gravité et les effets néfastes des polémiques et des disputes.
Il y rapporte notamment les propos de l'Imâm Nawawi (raa) à ce sujet, qui dit:
«Sache que la discussion peut aussi bien être fondée sur un droit que sur de faux arguments. Allah dit (en faisant allusion au premier type de discussion): «Ne discute avec les Gens du Livre que de la manière la plus courtoise »-
Il dit aussi: «Discute avec eux de la meilleure manière.»
(et au sujet du second type de discussions,) Allah dit: «Ne discutent au sujet des Signes d'Allah que ceux qui ont mécru.»
(L'Imâm Nawawi (raa.) dit: «Si la discussion a pour objet la connaissance de la vérité et son affirmation, dans ce cas, elle est louable. Mais si elle faite pour repousser la vérité ou s'il s'agit d'une discussion âpre avec ignorance, elle est méprisable.» Ensuite, l'Imâm Dhahabi (raa.) relate les propos de l'Imâm Ghazâli (raa) visant à désigner les querelles qui sont condamnables:
«En vérité, le mépris et le blâme s'appliquent pour celui qui se querelle en tort, sans aucune connaissance (...) Est aussi condamnable (l'attitude de) celui qui se dispute pour récupérer son droit en manifestant de l'acharnement et de la violence, en forgeant des mensonges, en lésant son vis-à-vis et en le dominant. Il en est de même pour celui qui mêle dans sa discussion des propos blessant et de nature à nuire, alors qu'il n'en a nullement besoin pour récupérer son droit ou qui ne se dispute que par entêtement, afin d'avoir le dessus sur son opposant et le briser. C'est donc (tout) cela qui est méprisable." Il continue un peu plus loin en ces termes: "Et la discussion est de nature à développer l'animosité et à attiser la colère. Et lorsqu'il en est ainsi, la rancune se crée entre les deux personnes concernées, à tel point que l'un se met à se réjouir du malheur de l'autre et il s'attriste lorsque son opposant est joyeux. Il délie alors sa langue pour salir l'honneur de la partie adverse. Celui qui se dispute se trouve donc confronté à tous ces maux, dont le moindre est la préoccupation permanente du cœur, à tel point que même lorsqu'il se trouve en prière, son esprit est troublé par cette discussion et cette polémique. Il ne peut ainsi trouver la sérénité (ou la stabilité). La dispute âpre est donc la source du mal, tout comme la querelle. C'est la raison pour laquelle l'homme ne devrait ouvrir la porte de la discussion qu'en cas de nécessité absolue.» Après cette longue citation, l'Imâm Dhahabi r.a. cite quelques Traditions se rapportant à cela, et parmi celles-ci, on trouve les propos suivants rapportés par Ibné Abbâs (radhia Allâhou anhou): « Il te suffit comme péché que d'être constamment en train de te quereller.»
Qu'Allah nous préserve, tous, d'une telle attitude !
Allâhumma Âmine !
Je conclurai avec un humble et ultime rappel: N'oublions pas que cette vie qui nous a été accordée représente pour nous le capital que nous devrons nécessairement faire fructifier afin de trouver le succès éternel dans la Vie Future. Ne gaspillons donc pas ce précieux "capital temps" (dont nous aurons à répondre devant Notre Créateur) dans des polémiques et des discussions âpres et inutiles, qui n'augmentent en rien notre foi et ne font que porter atteinte à notre spiritualité. Utilisons-le plutôt avec intelligence et discernement, afin de répandre le bien autour de nous.
Qu'Allah protège, renforce notre foi et nous guide vers les actes qu'Il agrée. Âmine
« Bismillâhir Rahmânil Rahîm "Par le Temps ! L'homme est certes, en perdition, sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres, s'enjoignent mutuellement la vérité et s'enjoignent mutuellement l'endurance.»
Wa Allâhou A'lam !
(Et Dieu est Plus Savant ! )
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Qui est L’Imâm Al-Hasan Al-Basrî (raa) ?
17/03/2009 19:54
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L’Imâm Al-Hasan Al-Basrî (radiyallâhu'ane'hu)
Sa lignée et sa naissance :
Al-Hasan Ibn Abî Al-Hasan Yasâr Abû Sa`îd Al-Basrî (raa), l’Imâm de Bassora, l’emblème de la piété, le modèle des soufis, naquit en 21 A.H. à Médine, sous le califat de `Umar Ibn Al-Khattâb(raa). Son père était un esclave affranchi de Zayd Ibn Thâbit, et sa mère une esclave affranchie de la Mère des Croyants, Umm Salamah. Lorsque sa mère s’absentait pour accomplir une tâche qu’Umm Salamah lui avait demandée, Al-Hasan pleurait ; Umm Salamah le portait et l’allaitait. On dit que cet allaitement fut une bénédiction pour Al-Hasan. Dans son enfance, il allait s’asseoir avec les Compagnons du Prophète - paix et bénédiction de Dieu sur lui. Notre maître `Umar Al-Fârûq invoqua Dieu d’accorder à Al-Hasan une profonde compréhension de la religion et l’amour des gens. Il apprit le Coran sous le califat de `Uthmân Ibn `Affân. Ses qualités : Il fut connu pour son strict respect et son application de la Sunnah du Prophète - paix et bénédiction sur lui -, pour son savoir immense, son austérité, son ascétisme et son caractère charismatique qui force l’admiration et le respect. Il fut le scribe du gouverneur de Khorasân, Ar-Rabî` Ibn Ziyâd, à l’époque de Mu`âwiyah. Il s’illustra par son courage dans les conquêtes. Il participa avec des Compagnons du Prophète à une bataille à Khorasân. Il se distingua par sa piété, son éloquence et sa sagesse. Il ne craignait que Dieu et n’hésitait pas à rappeler les gouverneurs et les princes au droit chemin en critiquant leurs travers. Plusieurs fois, il s’opposa fermement à la déviance d’Al-Hajjâj. Il fut considéré par le Salaf comme l’un des quarante « Saints-Substituts » (Al-Abdâl). At-Tabarâni narre dans Al-Awsat que Anas rapporta que le Prophète dit : « La terre portera toujours quarante hommes similaires à l’Ami de Dieu [Abraham], grâce auxquels les hommes reçoivent la pluie et sont secourus. Chaque fois que l’un d’eux meurt, Allah le remplace par un autre. »
Qatâdah, un disciple d’Ibn `Abbâs, dit : « Il est certain qu’Al-Hasan est l’un d’eux. »
Il est l’un des grands maîtres du Hadîth. Il rapporta des hadiths de `Imrân Ibn Al-Husayn, d’Al-Mughîrah Ibn Shu`bah et d’An-Nu`mân Ibn Bashîr. Mâlik Ibn Dînâr, Humayd At-Tawîl et Abû Al-Ashhab ont narré ses hadiths. Ses hadîths sont rapportés dans les Six Recueils : Al-Bukhârî, Muslim, An-Nasâ’î, At-Tirmidhî, Abû Dawûd et Ibn Mâjah.
Abû Nu`aym Al-Asfahâni mentionne dans son ouvrage encyclopédique Hilyat Al-Awliyâ’ que `Abd Al-Wâhid Ibn Zayd, l’un des disciples d’Al-Hasan, fut le premier à bâtir une maison des hôtes et une école soufie à Abadân (actuellement à la frontière entre l’Iran et l’Irak). La réputation et la piété d’Al-Hasan Al-Basrî et de ses disciples amenèrent Sheikh Ibn Taymiyah à écrire : « Le soufisme a pour origine Bassora. » (At-Tasawwuf dans Al-Fatâwâ Al-Kubrâ). Plus précisément, Bassora est l’un des premiers centres où apparurent des écoles d’auto-discipline, de purification des cœurs et d’ascétisme, fondées sur le Coran et la Sunnah, connues plus tard sous le nom de soufisme sunnite (at-tasawwuf as-sunnî). Ibn Al-Jawzî (raa)écrivit un livre d’une centaine de pages intitulé :«Adab Ash-Shaykh Al-Hasan Ibn Abî Al-Hasan Al-Basrî », dans lequel il décrit les vertus d’Al-Hasan Al-Basrî. Aussi, dans son livre :«Sifat As-Safwah », il cite certaines narrations selon lesquelles Al-Hasan aurait laissé à sa mort une cape en laine qu’il a portée pendant vingt ans, en hiver comme en été, et qui était restée propre, belle impeccable. L’Imâm donne le bon exemple : Dans son livre :«Discours du cœur », Sheikh `Abd Al-Hamîd Kishk, qu’Allâh lui fasse miséricorde, consacre le chapitre sur "la foi et le bon exemple" à un extrait de la vie de l’Imâm Al-Hasan Al-Basrî. « Il me vient à l’esprit un spectacle grandiose, à savoir cette noble attitude du pieux Al-Hasan Al-Basrî, l’Imâm des prédicateurs, qu’Allâh l’agrée, vis-à-vis des esclaves de Bassora. Un jour, ils se dirigèrent vers lui et dirent : Ô pieux de la religion ! Nos maîtres nous maltraitent, leurs cœurs ont durci envers nous et nous sommes venus à toi pour que tu incites à l’affranchissement des esclaves dans ton prochain sermon du vendredi.
Il accepta leur demande et promit de donner suite à leur souhait. Des vendredis se succédèrent sans qu’Al-Hasan évoque le souhait des esclaves. Un vendredi, il monta sur la chaire et donna un sermon sur l’affranchissement des esclaves. Chaque fidèle ayant entendu le sermon dans la mosquée libéra son esclave après la prière. Une fois affranchis, ils se réunirent chez Al-Hasan et lui parlèrent en ses termes :
« Ô pieux de la religion, nous avons un reproche à te faire ». «A quel sujet ? », répondit-il. Ils dirent :
"Pourquoi as-tu attendu toutes ces semaines pour parler de notre affranchissement alors que tu savais à quel point nous en avions besoin ?"
Il leur répondit en des termes qui méritent d’être écrits sur des feuilles de lumière avec des lettres d’or. Il répondit avec la certitude de la foi et de la vérité manifeste : « Ce qui m’a retardé, c’est que je n’avais pas d’esclaves ni de quoi en acheter un. Lorsque Allah m’a accordé un peu d’argent, j’ai acheté un esclave et je l’ai affranchi. Ainsi, lorsque j’ai appelé les gens à affranchir leurs esclaves dans mon sermon, leur cœur étaient ouverts à ma parole, car j’avais appliqué en premier lieu ce que je demandais à autrui.»
Quelques-unes de ses paroles :
- Il disait : « Quiconque vénère le dirham, Dieu le rabaisse. » ; « Le paradis n’a jamais été aussi embelli pour une communauté comme il l’a été pour cette communauté, et pourtant tu ne lui trouves pas d’amoureux. ».
- Il éprouvait une très grande crainte révérencielle envers Dieu et craignait de mériter le châtiment divin après la mort. C’est pourquoi il disait : « La mort a fait éclater au grand jour la vérité de la vie ici-bas si bien qu’elle n’a laissé de place à la joie que pour ceux qui sont doués d’intelligence. »
Un jour, on le vit pleurer, on lui en demanda la raison. Il répondit : « Je crains que demain, Dieu me jette en enfer sans s’y attarder.»
- L’Imâm Al-Ghazâlî dit dans son épître Mon Fils :
« On rapporte qu’on donna de l’eau fraîche à Al-Hasan Al-Basrî, qu’Allâh lui fasse miséricorde. Quand il prit le verre ou le récipient, il s’évanouit et le verre tomba de sa main. Quand il se réveilla, on lui dit : "Qu’as-tu ô Abû Sa`îd ?", il répondit : "Je me suis souvenu des vœux des gens du Feu quand ils diront aux gens du Paradis : "‹Déversez sur nous de l’eau, ou de ce qu’Allah vous a attribué.›" [1]"
- On relate que lorsque `Umar Ibn `Abd Al-Azîz devint calife, il écrivit à l’Imâm Al-Hasan : « Je suis éprouvé par cette responsabilité, conseille-moi des gens qui m’aideront à l’honorer ».
Al-Hasan lui répondit : « Quant aux gens attachés à la vie présente, tu n’en veux pas, et quant ceux attachés à l’au-delà, ils ne veulent pas de toi. Cherche donc secours auprès de Dieu. »
- Il dit également :
« Nous badinons, mais qui sait ? Peut-être que Dieu a regardé une partie de nos œuvres et a dit : « Je n’en agrée aucune ! ». -Malheur à toi fils d’Adam !
-Combats-tu Dieu ?
-Quiconque désobéit à Dieu, il Le combat ! Par Dieu ! J’ai vu des vétérans de Badr. Leurs vêtements étaient pour la plupart de laine. Si vous les aviez vu, vous auriez dit qu’ils avaient perdu la raison, et s’ils voyaient les meilleurs parmi vous ils diraient : « Ces gens ne cherchent pas de part dans l’au-delà. » et s’ils voyaient les pires ils diraient : « Ces gens ne croient pas au Jour du Jugement. » J’ai vu des hommes pour qui le monde avait moins de valeur que la poussière sous leurs pieds. J’ai connu des hommes qui, revenant le soir chez eux et ne possédant que leur propre repas, auraient dit : « Je ne dois pas manger tout cela. Je dois en donner une partie pour l’amour Dieu. » (conférer Hilyat Al-Awliyâ’ de Abû Nu`aym). Al-Hasan Al-Basrî (raa)dit aussi : « Quel mauvais Serviteur de Dieu ! Je parle d’un Serviteur qui correspond à la description suivante : - Il demande le pardon alors qu’il se complait dans le péché et les actes de désobéissance. - Il se comporte d’une façon humble et soumise afin de paraître loyal aux yeux des autres, alors qu’en réalité il feint pour dissimuler sa perfidie. - Il interdit le blâmable, mais il ne s’abstient pas de le faire lui-même. - Il recommande ce qui est bien, mais ne se conforme pas à ses propres recommandations. - S’il donne, il le fait avec avarice, et s’il refuse de donner, il le fait sans s’excuser. - S’il est en excellente santé, il se sent tranquille, mais s’il tombe malade, il est plein de remords. - S’il est pauvre, il se sent triste, et s’il devient riche, il est sujet à la tentation. - Il espère le salut, mais n’agit pas en conséquence. - Il craint le châtiment, mais ne cherche pas à s’en prémunir. - Il souhaite recevoir plus de bienfaits, mais il ne remercie pas pour ce qu’il a déjà reçu. - Il aime l’idée de la récompense spirituelle, mais il ne s’astreint pas à la patience. - Il s’empresse de dormir et remet son jeûne à plus tard. » (Conférer Ghunyat At-Tâlibîn de Sheikh `Abd Al-Qâdir Al-Jilânî, qu’Allâh lui fasse miséricorde) Témoignages à son sujet : L’Imâm An-Nawawî dit : « Al-Hasan fut une sommité, un érudit raffiné, un jurisconsulte, un homme de confiance, un dévot, un ascète au savoir abondant, au discours éloquent et au visage gracieux. » L’Imâm Al-Ghazâli dit : « Al-Hasan est celui dont les paroles étaient les plus proches de celles des Prophètes et celui dont l’exemple se rapprochait le plus des Compagnons du Prophète - paix et bénédictions sur lui. » Yazîd Ibn Hawshab décrit la piété d’Al-Hasan, disant : «Je n’ai vu plus craintif envers Dieu qu’Al-Hasan Al-Basri et `Umar Ibn `Abd Al-`Azîz, à croire que l’enfer n’a été créé que pour eux.» Maslamah Ibn `Abd Al-Malik disait : « Comment peuvent s’égarer des gens qui comptent parmi eux un homme comme Al-Hasan... » Quand on évoque "Al-Hasan" sans autre précision, dans les livres traitant de jurisprudence, de hadiths, de personnages éminents, d’ascétisme, de soufisme et de bonnes manières, c’est de lui qu’il s’agit. Il composa une exégèse du Coran intitulée Tafsîr Al-Qur’ân et un ouvrage traitant des vertus de La Mecque, Fadâ’il Makkah. Ce géant de l’islam retourna à Dieu en 110 A.H. à l’âge de 89 ans. Notes
[1] Sourate 7 intitulée les Limbes, (Al-A`râf, verset 50).
Commentaire de Al Mactum (17/03/2009 20:05) :
Lorsque Dieu(swt) t'accorde le pouvoir de Lui obéir et de ne penser
qu'à Lui, en oubliant cette obéissance, sache qu'Il t'a
comblé de Ses grâces apparentes et cachées."
L’Imâm Ahmad Ibn 'Atâ'illâh As-Sakandarî
"Sois attentif envers Allah, tu le trouveras devant toi.
Rappelle toi de Dieu dans l'aisance, Il se rappellera de toi dans
l'adversité.
Sache que ce qui tu n'as pas obtenu ne t'était pas destiné, et
que ce qui t'as eu ne pouvait t'échapper.
Sache que la victoire accompagne l'endurance, que le soulagement
arrive après l'affliction, comme la facilité après la difficulté"
Hadith (At-Tirmidhi )
"La Lumière est l'armée du coeur, de même que l'obscurité est
l'armée de l'âme passionnelle.
Lorsque Dieu veut faire triompher Son serviteur, Il envoie à son secours
l'armée des Lumières et détourne de lui le torrent des ténèbres et des
tracas. "
L’Imâm Ahmad Ibn 'Atâ'illâh As-Sakandarî
" Qui prétend être humble est en réalité orgueilleux. En effet ne peut
s'abaisser que l'homme en rang élevé ; or, si tu prétends avoir
un rang élevé, c'est que tu es orgueilleux."
L’Imâm Ahmad Ibn 'Atâ'illâh As-Sakandarî
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Commentaire de Jamal (28/03/2009 16:14) :
Salam,Momowally !
On entend parler de l'Amour du Saint et béni Prophète(saw) par les
connaissants d'Allâh(swt),les "A'arifun billâhi. Alors, selon tes
analyses et reflexions qu'est-ce que c'est que l'Amour du
Prophète(saw)?
wa salam
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Commentaire de Hanouda (Maroc) (28/03/2009 16:47) :
Salam !
Moi,je peux résumer ma réponse en ces termes :
"Notre amour pour lui () a augmenté grâce à notre amour pour toi
Notre amour pour toi a augmenté par notre amour à lui () !
Les doués d'esprit comprendront !
wa salam
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Pourquoi dire : « amine ! »,alors qu'il n'est mentionné nulle part dans le Coran ?
31/01/2009 19:39
Salamu'Aleyka wa rahmatullahi ta'ala wa barakatuhu, mon frère ! Pour répondre à ta question :
Pourquoi dire : « amine ! »,alors qu'il n'est mentionné nulle part dans le Coran ?
Selon L'imam Malik ( Qu'Allah L'agrée ),dans son livre:« Al Mouwata »
Le fait de dire « Amine » derrière l'Imam:
(195) 48 - Abou Houraira a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) a dit:
« Quand l'Imam dit « Amine », dites «Amine » car celui qui le dit en même temps que les anges, aura ses fautes antérieures pardonnées ».
Ibn Chéhab a dit: « L'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) disait :« Amine » ».
(196) 49 - Abou Houraira a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) a dit: « Quand l'Imam récite :« Non pas, (le chemin) de ceux qui encourent Ta colère ni celui des égarés »,
dites: « Amine », car celui qui le dit en même temps que les anges,aura ses fautes effacées ».
(197) 50 - Abou Houraira a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) a dit: « quand l'un de vous dit « Amine », et que les anges dans le ciel disent aussi « Amine », en même temps, les fautes de cet homme lui seront effacées».
(198) 51 - Abou Houraira a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) a dit: « quand l'imam dit:
« Allah écoute ceux qui le louent »,
dites: « Grand Allah, notre Seigneur, à Toi la louange ».
Celui dont le dire coincide à celui des anges aura ses fautes effacées ».
J'espère avoir essayé de répondre à ta question.
Si c'est incomplet n'hésite pa à me questionner Cependant c'est juste à la mesure de mon possible !
« bi idhnillah »
Salamu alékoum wa rahmat'Allah w<a Barrakattuh
Qu'Allah t'accorde sa miséricorde et à tous les musulmans !
Amine !
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Cheikh Hassan Aliyou Cissé (raa)
30/10/2008 20:45
Commentaire de amine (11/03/2009 04:24) :
salomalaikoum;
sil vous plait je veux savoir la difference entre la tariqa a tijaniya et
la tariqa de cheikh hamaoulah??
merci
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