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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

  • 163 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
    Origine : Abidjan
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    Fana'ou...........wa baqa'ou

    20/04/2010 11:31

    Fana'ou...........wa baqa'ou


    Salam Momowally !

    Je suis un frère Tijâni, toujours plongé dans ton blog,je voudrais que tu me donnes d'autres éclairages sur  «Fana'ou et Baqaou » ! Djibi                      (Stockholm-Suède)

    Wa salam

     


     

    Salam mon Frère !

       C'est un débat délicat et formellement réservé aux                        « a'arifun billah » et je souhaiterai le laisser à ceux qui ont atteint cette dimension spirituelle d'en débattre s'il le veulent bien.             Ne m'en voulez pas, j'observe seulement la discipline liée à cette connaissance !

    Qu'Allâh(swt) nous guide sur le droit chemin !

    Wa salam



    Commentaire de ibrahima thiello (20/04/2010 12:04) :

    Commentaire de ibrahima thiello ( Moi, je crois qu'il ya plusieurs degrés de "fanaw": 1-le retour en DIEU peut etre appellé "fanaw" c'est adire le renoncement en soi et la fusion totale et absolue dans son être qui est unique . 2-Tout comme la mort est un "fanaw "physique le retour en Dieu(swt) par la Tarbiya est un "fanaw " spirituel etc...,mais la question est de savoir qu'est ce que le "fanaw" ? et qu'estce que le "Bakaw" ? . le "fanaw" est le point de départ de toute existance ,Dieu (swt)dit :" a partir de l'obscurité nous tirons la lumiere ". Obscurité signifie "fanaw", lumiere signifie "bakaw", "nous faisons tomber la pluie qui revivifie la terre morte", " à parir de l'eau nous créâmes toute choses vivante" ces exemple expliquent le "fanaw" et le "bakaw". Cela veut dire tout simplement que Dieu(swt) est pour le progrès et non pour le 'fanaw' .le 'fanaw' n'est que le point de départ vers l'utile , le progres :" koulli yaw mine houwa fi shahnine." Et puis nous vivons dans ce qu'on appelle la "Haqqiqatou mouhamadiya" qui est regie par une loi incontournable,elle s'appelle "Diabarout" et elle garantie par le "lahote" ,tout le monde est comdamné asuivre cette loi consciemment ou inconsciemment. Exemple tant 'quon veut vivre on mangera et on boira ,c'est indispensable.Et on ne peut pas boire par les narines on ne peut non plus entendre par la bouche ,ce sont des lois naturelles auxquelles tout être est soumis. Et ce systeme l0 est mis en place par "Malakout" :Baye et surveillé par "Diabarout" :cheikhou tidiane. Ceci, dit-on, ne peut pas prétendre vivre en "fanaw" tant qu'on assouvit ses désirs naturels.on ne peut même pas connaitre Dieu(swt) dans la "fanaw" puisk dans la "fanaw" il n'ya pas de parole . C'est dans l'ordre qu'on peut comprendre comprendre. C'est dans la justice qu'on peut vivre ; C'est dans la lumière qu'on peut dicerner et c'est dans le "bakaw" que ça se fait: donc arretons de faire ce que nous voulons et de le coller dans le dos de "fanaw" . Maintenant comme je l'ai dit au début "fanaw" veut dire diex ci dara donc nji diex ci nafsou daniou fanaw ci nafsou mais nji diex ci deug danio fanaw ci yallah." fa in kountoum touhibounallah fa tabihony youhdikoumoullah":kou beugue yalla topal yonente maqama bi la wax nak . "Dieu parle a ceux qui sont doué d'intelligence" DIEUREDIEUF BAYE CHEIKH TIDIANE TOURE


    Commentaire de Soeur Sanata (Ouaga) (20/04/2010 12:21) :

    Salam à tous les A'arifun billah ! Souvenez-vous que Baye avait recommandé de ne pas dévoiler les secrets de la gnose ! Was salam




     

     

    Le Saint - Coran

    14/04/2010 18:25

    Le Saint - Coran


    Assalamu'alayk,parlez du  Saint - Coran !

    Sanata (Paris-Saint-Denis)

     


     

    Salam,chère Soeur fillah ! 
    Voici une approche d'informations sur le Coran,j'espère que tu en tireras profit !

    Littéralement le terme Coran signifie la lecture.

    Chez les « oussouliyounes » : il s'agit des paroles d'Allah (Exalté soit-Il ) révélées au Messager d'Allah (que la Paix et le Salut soient sur lui), en langue arabe, il est inimitable et ceci jusqu'à la plus petite sourate. Il est transmis par génération successive (tawaatour). Sa lecture est une adoration, il commence par la sourate El Fatiha et se termine par la sourate Annas.
    2. Les particularités du Coran :
    Il apparaît de par la définition, que le Coran se distingue par les caractéristiques suivantes :
    " Il est la parole d'Allah (Exalté soit-Il)  dans sa forme et dans son sens : cela est prouvé par son inimitabilité car il a atteint un niveau d'éloquence en dehors des capacités humaines. Il est une obligation de le suivre et de se conformer à toutes ses injonctions. De ce fait, toute autre parole ne peut être qualifiée de Coran, même s'il s'agit de hadith divin ou prophétique. Car le sens du hadith provient d'Allah (Exalté soit-Il) , mais sa forme est du Prophète (que la Paix et le Salut soient sur lui) -, si le hadith est rattaché à Allah (Exalté soit-Il ), il s'agit alors d'un hadith divin. Le hadith n'est pas au niveau du Coran dans la législation, il ne peut être utilisé dans la prière, et sa psalmodie n'est pas une adoration comme l'est la psalmodie du Coran.
    " L'intégralité du Coran est en arabe : il n'y a pas un mot de langue étrangère. L'éxegese du Coran ou sa traduction dans une autre langue ne sont pas du Coran. Et ceci quel que soit son niveau d'interprétation ou d'explication, car le Coran fut révélé par Allah (Exalté soit-Il)  en langue arabe dans sa forme comme dans son sens.
    " Le Coran fut transmit de génération en génération, par l'intermédiaire de groupe important et ceci en remontant jusqu'au Prophète (que la Paix et le Salut soient sur lui ).Il fut mémorisé dès sa première révélation et inscrit à la seconde même ou il fut révélé, et ceci à travers chaque génération. De part cette caractéristique propre au Coran, nous comprenons que ce qui ne fut pas transmit par une chaîne de transmission de haute fiabilité (tawaatour), comme les lectures singulières (chadha), ou bien les hadiths divins ne sont pas considérés comme étant du Coran.
    " Les lectures singulières ou suspicieuses : Il s'agit d'une forme de lecture qui fut rapportée de façon singulière, telle que celle de Oubayd ibn Ka'b  (qu'Allah soit satisfait de lui) concernant le rattrapage du jeûne :          " Fa 'idatoun min ayam oukhar moutatabi'at ". Ou bien celle rapporté par ibn Mas'oud (qu'Allah soit satisfait de lui)  concernant le rachat du serment : " Fa man la yajib fasiyaamoun thalatahtou ayma moutatabi'at ", le rajout " moutatabi'at " dans les deux versets n'est pas d'une transmission de haute fiabilité (tawaatour), de ce fait ces lectures ne sont pas du Coran.
    Les lectures suspicieuses n'ont pas d'autorité réglementaire, car elles ne font partie ni du Coran ni de la Sunna. Car rien ne fut rapporté les considérants de l'une de ces deux sources. D'autres voyaient quelles sont des preuves du fait quelles sont suspicieuses comme peut l'être la Sunna. Pour cela elles doivent être entendues du Prophète (que la Paix et le Salut soient sur lui), car tout ce qui provient de lui est une preuve réglementaire.
    3. L'autorité du Coran :
    Le Coran fait preuve d'autorité légale, il est une obligation pour tout le monde de s'y rattacher ; car il s'agit des paroles d'Allah (Exalté soit-Il) dont la transmission est authentique, aucun doute ne pèse sur sa légitimité. Il ne contient aucune suspicion, la preuve de cela est son caractère inimitable.
    4. L'inimitabilité du Coran (el i'jaz) :
    Cette particularité signifie que nul est dans la capacité d'écrire un livre équivalent au Coran, ou ne serait ce que de la plus petite des sourates. La preuve de son inimitabilité ne peut être atteinte qu'à travers les trois conditions suivantes :
    a. Invitation au défi.
    b. Présence d'une volonté adverse pour relever le défi.
    c. Absence d'obstacle permettant de le relever.

    Ces trois conditions sont présentes dans le Coran, car le Prophète (que la Paix et le Salut soient sur lui)  par ordre d'Allah(swt) défia les polythéistes mecquois d'écrire l'équivalent du Coran. Le défi fut lancé en leur demandant de prouver leur suspicion sur la véracité du Coran. Rien ne les empêchait de le relever car ils excellaient dans l'éloquence de la langue arabe.
    a. Invitation au défi :
    Le défi fut clairement lancé dans le Coran à travers différents versets, tel que :

    Þõáú ÝóÃúÊõæÇ ÈößöÊóÇÈò ãøöäú ÚöäÏö Çááøóåö åõæó ÃóåúÏóì ãöäúåõãóÇ ÃóÊøóÈöÚúåõ Åöä ßõäÊõãú ÕóÇÏöÞöíäó

    " Dis-leur : " Apportez donc un livre venant d'Allah qui soit meilleur guide que ces deux-là, et je le suivrai si vous êtes véridiques. "                   (Sourate 28. Le Récit" El qasas " verset 49).

    Þõá áøóÆöäö ÇÌúÊóãóÚóÊö ÇáÅöäÓõ æóÇáúÌöäøõ Úóáóì Ãóä íóÃúÊõæÇú ÈöãöËúáö åóÜÐóÇ ÇáúÞõÑúÂäö áÇó íóÃúÊõæäó ÈöãöËúáöåö æóáóæú ßóÇäó ÈóÚúÖõåõãú áöÈóÚúÖò ÙóåöíÑÇ " Dis : " Même si les hommes et les djinns s'unissaient pour produire quelque chose de semblable à ce Coran, ils ne sauraient produire rien de semblable, même s'ils se soutenaient les uns des autres. "           (Sourate 17. Le Voyage Nocturne " El isra " verset 88).

    Lorsqu'ils ne purent imiter le Coran dans son intégralité le défi alors porta sur dix sourates :

    Allah (Exalté soit-Il)  dit :

    Ãóãú íóÞõæáõæäó ÇÝúÊóÑóÇåõ Þõáú ÝóÃúÊõæÇú ÈöÚóÔúÑö ÓõæóÑò ãøöËúáöåö ãõÝúÊóÑóíóÇÊò æóÇÏúÚõæÇú ãóäö ÇÓúÊóØóÚúÊõã ãøöä Ïõæäö Çááøåö Åöä ßõäÊõãú ÕóÇÏöÞöíäó

    " Ou bien ils disent : " Il l'a forgé (le Coran) ". Dis : " Apportez donc dix sourates semblables à ceci, forgées par vous. Et appelez qui vous pourrez (pour vous aider), hormis Allah si vous êtes véridiques. "                      (Sourate 11. " Hud " verset 13).

    Face à leur incapacité encore une fois, le Coran les défia avec une sourate équivalente, Allah (Exalté soit-Il) dit :

    æóÅöä ßõäÊõãú Ýöí ÑóíúÈò ãøöãøóÇ äóÒøóáúäóÇ Úóáóì ÚóÈúÏöäóÇ ÝóÃúÊõæÇú ÈöÓõæÑóÉò ãøöä ãøöËúáöåö æóÇÏúÚõæÇú ÔõåóÏóÇÁßõã ãøöä Ïõæäö Çááøåö Åöäú ßõäúÊõãú ÕóÇÏöÞöíäó

    " Si vous avez un doute sur ce que Nous avons révélé à Notre serviteur, tachez donc de produire une sourate semblable et appelez vos témoins, que vous adorez en dehors d'Allah, si vous êtes véridiques. "            (Sourate 2. La Vache " el baqara " verset 23).

    b. La volonté adverse de relever le défi :
    Cette volonté est clairement énoncée dans l'histoire de la vie du Prophète - que la Paix et le Salut soient sur lui - après la révélation. Il informa les polythéistes qu'il était le Messager d'Allah, venu avec une nouvelle religion rendant caduc leurs croyances païennes, basées sur l'imitation de leurs pères et ancêtres. Leur raison et leurs idoles furent tournées en dérision, il critiquait ouvertement leur adoration et tout cela en s'appuyant sur le livre d'Allah (Exalté soit-Il). Ils étaient en besoin de répondre à ce défit afin d'essayer de réfuter les paroles d'Allah qu'il prêchait pour afin l'emporter sur lui.
    c. L'absence d'obstacle empêche le défi :
    Cette condition était présente de part les caractéristiques propres aux arabes et à leur situation. Le Coran fut révélé dans leur langue, leur style, le sens des mots employés leur sont coutumiers. Ils sont ceux qui se vantaient de leur rhétorique, de leur éloquence, de leur talent oratoire, et qui avaient une noble réputation dans la prose et la poésie. Leurs sermons ainsi que leurs poèmes démontraient la maturité de leur discernement, la rapidité de leur raisonnement, leur vision juste, ainsi que leur longue expérience de la vie. Ce défi lancé ne concerne pas une période déterminée, car le Coran ne fut pas révélé d'un seul trait mais par étapes successives sur 23 années. De cette façon ils pouvaient relever le défi plus aisément. Par cela il fut démontré leur incapacité à imiter le Coran, et ceci pour l'éternité, même s'ils demandaient l'aide de qui ils souhaitaient parmi les hommes et les djinns. L'objectif ultime du Coran fut atteint à savoir prouver qu'il n'est pas humain mais qu'il provient d'Allah (Exalté soit-Il) .
    5. Les différentes facettes de l'inimitabilité du Coran :

    Les arabes ne purent relever les différentes facettes du défi coranique, qu'il soit littéraire, moral, ou bien spirituel. Ils arrêtèrent alors leurs contestations.
    Ils reconnurent de facto que la raison humaine n'a jamais atteint et n'atteindra jamais le niveau d'éloquence du Coran. A travers les générations l'homme pris conscience que les facettes de l'inimitabilité du Coran sont nombreuses et indénombrable, car elles se perpétuent. Les découvertes scientifiques à travers le Coran se succèdent ce qui accrédite sa nature divine. Il est le miracle du Prophète - que la Paix et le Salut soient sur lui - démontrant la véracité de son message, et ceci à travers le temps et pour l'éternité.
    6. Quelques exemples démontrant le caractère inimitable du Coran :
    a). La concordance de ses expressions, de ses sens, ainsi que le caractère global de ses lois et de ses objectifs :
    Le Coran est constitué de plus de 6000 versets (6226), concernant différents sujets : sur la foi, la législation, la moral, ou bien les histoires. Il y a aussi des allusions scientifiques faites au sujet de l'univers, de la société, ou de la morale. Nous y décelons aucune contradiction, aucune règle n'en contredit une autre, malgré qu'il fût révélé durant 23 années.
    Nous ne distinguons aucune différence que ce soit dans le niveau d'éloquence, des expressions, ainsi que dans la rhétorique, Allah (Exalté soit-Il) dit :

    æóáóæú ßóÇäó ãöäú ÚöäÏö ÛóíúÑö Çááøåö áóæóÌóÏõæÇú Ýöíåö ÇÎúÊöáÇóÝÇð ßóËöíÑÇ
    " S'il provenait d'un autre qu'Allah, ils y trouveraient certes des contradictions. "
    (Sourate 4. Les Femmes " Annissa " verset 82).
    Le style coranique est en parfaite adéquation avec les réalités du contexte. Concernant la législation les mots sont extrêmement précis, dans le domaine de la foi, ou de l'adoration, le style est touchant et fait vibrer les âmes.

    b). Les concordances avec les découvertes scientifiques :

    Le Coran est un livre de pieuse guidée, il est un guide dans l'adoration et la bonne morale. Il n'est pas parmi ses objectifs l'approbation de certaines vérités scientifiques, mais il aborde se sujet de façon succincte lorsqu'il parle, de la création des cieux et de la terre, de l'ornement des cieux par la beauté des étoiles, de la création de l'homme, des plantes, des animaux, et ceci afin de prouver l'existence d'Allah - Exalté soit-Il - et son unicité. Nous y décelons quelques signes confirmant des règles universelles et des lois divines qui sont en concordances avec les réalités scientifiques anciennes et contemporaines, comme :

    æóÅäøóÇ áóäóÍúäõ äõÍúíöí æóäõãöíÊõ æóäóÍúäõ ÇáúæóÇÑöËõæäó

    Et Nous envoyons les vents fécondants ; et Nous faisons alors descendre du ciel une eau dont Nous vous abreuvons, et que vous n'êtes pas en mesure de conserver. " (Sourate 15. " El Hijr " verset 23).

    Ou bien :

    Ãóæóáóãú íóÑó ÇáøóÐöíäó ßóÝóÑõæÇ Ãóäøó ÇáÓøóãóÇæóÇÊö æóÇáúÃóÑúÖó ßóÇäóÊóÇ ÑóÊúÞÇð ÝóÝóÊóÞúäóÇåõãóÇ æóÌóÚóáúäóÇ ãöäó ÇáúãóÇÁ ßõáøó ÔóíúÁò Íóíøò ÃóÝóáóÇ íõÄúãöäõæäó

    " Ceux qui ont mécru, n'ont ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte ? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante.

    Ne croiront-ils donc pas ? " (Sourate 21. Les Prophètes " El anbiya " verset 30).

    Ou bien :

    æóÊóÑóì ÇáúÌöÈóÇáó ÊóÍúÓóÈõåóÇ ÌóÇãöÏóÉð æóåöíó ÊóãõÑøõ ãóÑøó ÇáÓøóÍóÇÈö ÕõäúÚó Çááøóåö ÇáøóÐöí ÃóÊúÞóäó ßõáøó ÔóíúÁò Åöäøóåõ ÎóÈöíÑñ ÈöãóÇ ÊóÝúÚóáõæäó


    " Et tu verras les montagnes, tu les crois figées alors qu'elles passent comme les nuages. Telle est l'œuvre d'Allah qui a tout façonné à la perfection. Il est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites ! " (Sourate 27. Les Fourmis " Anamal " verset 88).

    Ce verset prouve que la terre tourne sur son orbite. Ou bien :

    Ãóæóáóãú íóÑóæúÇú ÃóäøóÇ äóÃúÊöí ÇáÃóÑúÖó äóäÞõÕõåóÇ
    ãöäú ÃóØúÑóÇÝöåóÇ

    Ne croient-ils pas que Nous frappons la terre, et que Nous la réduisons de tous côtés ? " (Sourate 13. Le Tonnerre " Ar-Ra'd " verset 41).     Ce verset exprime l'aplanissement de la terre en forme d'œuf dont l'arrondissement n'est pas complet. Ou bien :

    íõßóæøöÑõ Çááøóíúáó Úóáóì ÇáäøóåóÇÑö æóíõßóæøöÑõ ÇáäøóåóÇÑó Úóáóì Çááøóíúáö

    " Il enroule la nuit sur le jour, et enroule le jour sur la nuit. "
    (Sourate 39. Les Groupes " Az-Zoumar " verset 5).

    Ce verset exprime la nature arrondit de la terre, car " el takwir " (l'arrondissement) signifie l'empaquetage d'un corps de nature arrondit. Ou bien :

    ãóÑóÌó ÇáúÈóÍúÑóíúäö íóáúÊóÞöíóÇäö (19) ÈóíúäóåõãóÇ ÈóÑúÒóÎñ áøóÇ íóÈúÛöíóÇäö (20)


    " Il a donné libre cours aux deux mers pour se rencontrer, il n'y a entre elles une barrière qu'elles ne dépassent pas. " Sourate 55. Le Très Miséricordieux " (Ar Rahman " verset 19 - 20).

    Ce verset prouve la co-existence de deux mers l'une d'eau salée et l'autre d'eau douce qui ne se mélange pas. Ou bien :

    æóáóÞóÏú ÎóáóÞúäóÇ ÇáúÅöäÓóÇäó ãöä ÓõáóÇáóÉò ãøöä Øöíäò (12) Ëõãøó ÌóÚóáúäóÇåõ äõØúÝóÉð Ýöí ÞóÑóÇÑò ãøóßöíäò (13) Ëõãøó ÎóáóÞúäóÇ ÇáäøõØúÝóÉó ÚóáóÞóÉð ÝóÎóáóÞúäóÇ ÇáúÚóáóÞóÉó ãõÖúÛóÉð ÝóÎóáóÞúäóÇ ÇáúãõÖúÛóÉó ÚöÙóÇãÇð ÝóßóÓóæúäóÇ ÇáúÚöÙóÇãó áóÍúãÇð Ëõãøó ÃóäÔóÃúäóÇåõ ÎóáúÞÇð ÂÎóÑó ÝóÊóÈóÇÑóßó Çááøóåõ ÃóÍúÓóäõ ÇáúÎóÇáöÞöíäó (14)


    " Nous avons certes créé l'homme d'un extrait d'argile. Puis Nous en fîmes une goutte de sperme dans un reposoir solide. Ensuite, nous avons créé un embryon, Nous avons créé des os, et nous avons revêtu les os de chair. Ensuite, Nous l'avons transformé en une autre création. Gloire à Allah le Meilleur des créateurs. "                                         (Sourate 23. Les Croyants " El mou'minoune " verset 12 - 13 - 14).

    Ce verset détermine les étapes de la création de l'homme qui concorde parfaitement avec les recherches scientifiques à ce sujet.







     

     

    Que dit l’Islam sur le voile ?

    10/04/2010 18:54

    Que dit l’Islam sur le voile ?


    Assalamu'alaykum,chers (es) visitueurs(es) du blog de Momowally.                                                               Je suis une soeur musulmane et je souhaiterai que chacun appoorte ce que dit le coran pour éclairer ma lanterne sur ce Que dit l’Islam sur le voile ?                                                           was salam                                                                   Soeur Sanata  (Bobigny)


    Salamu'alaykum !

    La question du voile constitue, même dans certains pays musulmans, la frontière entre le politique et le religieux.
    En France particulièrement, il y a la loi qui interdit le port du       «Hijâb » à l'école.

    C’est une contrainte pour la femme musulmane qui vient s'ajouter à une série de contraintes liées à la pratique de l'Islam en Europe.
    Certains savants musulmans ont permis à la femme qui souffre de cette contrainte d'enlever son «Hijâb» dans l'école et de le remettre quand elle sort de l'école.

    Que dit réellement l’Islam à propos du voile ?

    Le devoir de mettre le voile fait l'unanimité des quatre écoles sunnites connues et reconnues.

    Selon les savants des quatre écoles sunnites reconnues, la «'awra» (intimité, nudité) de la femme pubère à l'égard d'un étranger est tout son corps sauf les mains et le visage.Les nobles savants des quatre écoles se sont référés entre autre aux versets coraniques suivants:
    1. « Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs
    maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs soeurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures.
    Et repentez-vous tous devant Dieu, ò croyants, afin que vous récoltiez le succès.
    » (Sourate 24 (An-nour), verset 31).

    La majorité des «Mufassirîn »(commentateurs du Coran) dont Ibn 'Abbâs surnommé l’interprète du Coran (Turjumân al-qur’ân), affirment que « que ce qui en paraît » dans ce verset veut dire :            le visage et les deux mains.

    2. Et le verset :
    « Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles (un pan de leurs tuniques) : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Dieu est Pardonneur et Miséricordieux. » (Sourate 33 (al-Ahzâb), verset 59).

    Ainsi que sur le Hadîth suivant concernant le voile de la femme pubère (vis à vis des hommes étrangers), rapporté par Abou Dâwud et Al Bayhaqî :

    Aïcha (raa) a raconté que sa sœur aînée, Asma'ou (raa), était entrée chez le Prophète(saw) portant des vêtements fins. Alors, le Prophète(saw) détourna la tête et dit : « Asma, à partir du moment où elle est pubère, il ne convient plus que l’on voit de la femme autre chose que ceci, en montrant son visage et ses mains ».

    Certains savants pensent que ce Hadîth est faible, mais ce Hadîth (ou son sens) a été rapporté par d'autres voies qui le rendent authentique: par exemple, At-tabarânî dans Al-kabîr (378/143/34) et dans: «Al-awsat» (2/230/8959)

    Ensuite, c'était aussi la pratique des compagnons, de leurs suivants et des gens de Médine, des premières générations de musulmanes.

    Enfin, son sens est conforme au verset du Coran cité ci haut (Ste24/V.31):  « ...de ne pas exhiber leurs atours hormis ce qui est visible» ,la majorité des «Mufassirîn »  (commentateurs du Coran ) dont Ibn 'Abbâs  affirment que 'ce qui est «visible» :                         veut dire : le visage et les deux mains.

    Ainsi, la «'awra »(intimité, nudité) de la femme pubère à l'égard d'un étranger est tout son corps sauf les mains et le visage.
    Chaque habit pudique, non attirant, non moulant, respectueux, qui est conforme au «'Urf »et qui permet de réaliser cette obligation            (de cacher cette intimité vis à vis de l'étranger non «Mahram» est donc accepté. Enfin on affirme : Le voile n’est ni l’expression d’une soumission à une autorité masculine, ni une humiliation ni une atteinte à la liberté de la femme ! Il est d’abord une conviction libre de la musulmane de se conformer aux ordres de Dieu(swt) et son Messager (saw) et il est une expression de pudeur.                                                  Le voile était aussi une obligation dans les anciens textes sacrés du judaïsme et du christianisme.                                                                                                  Les « sœurs » continuent à porter leur voile dans les églises,en ville et de manières ostentatoire,de nos jours.Que disent les politiques Français,Hollandais et Belges?

    Qu'Allâh(swt) nous aide !








    Commentaire de Corine (St-aint-Germain des Prés) (10/04/2010 19:38) :

    Bonjour Momowally ! Après une véritable polémique autour du voile, il y a quelques années en France, aujourd’hui, c’est la burqa (voile intégral) qui fait couler beaucoup d’encre. Certains députés ont proposé de légiférer sur le port de la burqa avec comme objectif l’interdiction, sur le sol français, de ce voile intégral. Il est très difficile pour un occidental d’appréhender ce sujet car, avouons-le, notre méconnaissance du Coran et nos préjugés, ne nous permettent pas d’analyser ce problème avec objectivité. Il est impossible de porter le moindre jugement sur le port de la burqa sans avoir au préalable étudié sérieusement et avec un esprit critique le Coran. N’étant pas une spécialiste du Coran,mais convertie à l'islam je préfère laisser la parole auxamis du Coran pour qu'ils nous expliquent en détails ce que prescrit le livre sacré,notre code de conduite (le Coran) à propos du voile et du voile intégral. J'espère que l'objectif de ce dossier n'est pas d’alimenter la polémique mais d’apporter un regard objectif sur un problème qui n’en est peut-être pas un d’ailleurs. Apprenons notre religion pour mieux la connaitre et la pratiquer sans contrainte ! A bientôt !




     

     

    Shaykh Mouhamadou Mahy Cisse

    08/03/2010 19:12

    Shaykh Mouhamadou Mahy Cisse


    Salamu'alaykum !

    Avez-vous déjà entendu parler de Shaykh Mouhamadou Mahy Cissé ?

     iL est le petit-frère cadet de notre regreté Cheikh ,Imam Hassane Aliou Cissé (raa) .C'est un musulman, un professeur, et un guide spirituel consommé dont l'enseignement et le style de vie reflètent d'une manière transparente le Quran et la vie du prophète Muhammad (saw).              Depuis l'âge de douze ans, il a mémorisé le Quran sous la surveillance du disciple mauritanien, Abdullah Ould Rabbani. Après avoir fini d'étudier toutes les disciplines enseignées dans: « Majaalis-Al-Ilm » sous l'égide de son bien aimé père,Seydi Aliou Cissé(raa), il est allé en Egypte pour continuer son études.là-bas,il a obtenu  une licence en arts, dans les études islamiques et la littérature arabe de l'université d'Al-Azhar.

    Fils de Shaykh Sidi Aliou Cissé (raa), le premier calife du cheikh Al-Islam  Al-Hadj Ibrahim Abdullah Niass(raa), qui est célébré et bien connu dans le monde entier par l'élite savante,notre bien aimé Shaykh Mouhamadou Mahy Cissé est actuellement le directeur des études à l'institut islamique d'Afro-américain (également connu sous le nom d'AAII) qui est une organisation non gouvernementale (ONG) internationale et identifiée par l'ONU, fondé par son frère aîné, L'Imam en chef, Shaykh Hassan Ali Cissé (raa),à Médina Baye (kaolack).

    Qu'Allâh(swt) le protège et le garde longtemps !

     





     

     

    BIBLIOGRAPHIE DE Mohamed Ibn Arabi Attazi

    08/03/2010 17:46

    BIBLIOGRAPHIE DE Mohamed Ibn Arabi Attazi


    «BIBLIOGRAPHIE DE DE MOUHAMED IBN ARABI ATTAZI
    (Décédé en 1214 et inhumé à Aynu Mâdî, Algérie.
    Premier khalif de Cheikh Ahmed Tijâni Hassani Chérif (raa))

    INTRODUCTION.

    Dans la série «Mémorial des Saints de la Tijâniyya », nous publions la bibliographique d'un des plus grands compagnons de Cheikh Ahmed Tijâni (1736 - 1814), fondateur et maître de la Voie çoufie, connu sous le nom de la Tariqa Tijâniyya.
    Selon, Abdelaziz Benabdallah (1), citant les sources authentiques de la Voie, les trois premiers disciples du Cheikh Tijâni(raa) sont dans l'ordre:

    1 - Muhammad ibn äl-michrî (raa) qui a rencontré le Cheikh ;à Télemcen; en 1188 H.2

    - Alî Harâzim Barrada(raa)  a rencontré le Cheikh, alors que celui-ci était en route vers Fez, à Wajda en 1191 H.3

    - Muhammed Ibn Arabî, äl-tâzî, äl-damrâwî(raa),  a rencontré le Cheikh à Télemcen, vers 1196/97 (2).
    Il est reporté qu'à la fin de sa vie, le Cheikh a laissé plus de cent quarante mille (140.000) disciples, qui se sont rués vers lui ou vers ses grands lieutenants (muqaddam) seulement en trente ans de ministère spirituel. Le nombre actuel Tijânî, au monde, est évalué à plusieurs centaines de millions.                  Certains ont même avancé le chiffre de huit cent millions (800.000.000). Bien qu' El Hâj Alî Harâzim Barrada(raa) ait rencontré le Cheikh, avant Muhammed Ibn äl-Arabî äl-tâzî (raa), ce dernier a été d'abord le premier khalif du Cheikh. Quand le second décéda, à aynu Mâdî ,en 1214 H, deux mois avant l'installation définitive du Cheikh à Fèz. Le premier le remplaça à cette station harûnique (voir 2).
    Pour cette note sur ce grand maître çufi, notre source est le livre de Cheikh Ahmed Sukayrij(raa)kachfu äl-hijâb » : le dévoilement ), lui même s'inspirant beaucoup du livre de Muhammed äl-arabî äl-sayïhbughyatu äl-mustafîdi fî charhi muniyati äl-murîd» : le désir bénéfique dans le commentaire de : [l'ouvrage] : l'aspiration du disciple). Ahmed Sukayrij(raa) expose aussi l'œuvre principale du Cheikh décédé prématurément. Il s'agit d'une collection de cent quatre vingt seize (196) prières sur le prophète (saw), organisées autour de vingt huit (28) chapitres. Chaque chapitre contient sept prières rimées selon une lettre de l'alphabet arabe qui en compte vingt huit. (Pr. Gane Samb Lô. Dakar Yoff, le 2 juin 00 , 28 safar 1421) H.=================================================


    (2) Khalif: ne signifie pas, ici, le remplaçant avant sa mort. Dans toute mission spirituelle, il y a dédoublement. C'est le cas de Harouna et Moïse. Le prophète(saw) disait à Aliou : «Tu es pour moi ce que fut Harûn à Moïse.»                    De même, le Cheikh à dit à Alî Harâzim(raaa) : « Le prophète (saw) m'a appris que tu es pour moi ce que Harûn fut pour Moïse.» C'est la notion du khalif vivant avec celui qu'il est censé remplacer. C'est l'interlocuteur unique, en dehors du Cheikh, la porte unique d'entrée. C'est la station harounique.

    =====================================================

    MOUHAMED IBN ARABI ATTAZI (radiyâllahu ta'ala ane-hu)
    (Décédé en 1214 et inhumé à Aynu Mâdî, Algérie).
    Parmi les compagnons de Cheikh Tijânî (raa), le grand wâli, le célèbre le gnostique , l'auteur de miracles éclatants, et des hauts faits (manâqib) hors-pairs, l'élevé , le (noble) chérif doué de la gloire (madj) originale, le purifié des impuretés de l'âme par l'acquisition des caractères nobles et qui s'est paré des ornements de connaissances saintes et élevées, celui qui a accédé à la wilâya ultime. C'est celui dont son installation dans la station ultime est témoignée, Abu Abdoullahi Muhammad Ibn Arabi äl-Tâzî (par l'habitation) äl-Damrâwî (par la naissance). Cet illustre Cheikh fait partie des grands compagnons, élus parmi les élus , de Seydinâ (3) (raa). Il a été un intermédiaire entre Seydina Cheikh Tijâni(raa) et le Prophète (saw).Dans tout ce qu'Il (Seydinâ) ne pouvait Lui demander ouvertement à cause de son extrême timidité‚ vis à vis du Prophète (saw) . Comme c'est le cas des grands «afrâd» en ce qu'ils utilisent des intermédiaires entre eux et les prophètes (saw) pour demander leurs désirata et qu'ils ne peuvent pas lui parler, tellement est grande leur timidité et totale leur noyade dans l'embellissement en présence de l'Ami (saw). A ce propos, Ahmed Soukayriji (raa)dit:
    «Je nourris en mon fort intérieur des doléances
    quand je verrai l'Ami du coeur, je les manifesterai
    et quand nous nous rencontrâmes,
    j'oublie tout comme si de point je ne les ai éprouvées.»

    Malgré son jeune âge, il rencontrait très souvent le prophète (saw) en état d'éveil. Ahmed Sukariju (raa)raconte : « Mon maître Abdulâwi (raa ) m'a raconté qu'Ibn Arabi(raa) pouvait rencontrer le Prophète (saw) jusqu'à une vingtaine de fois le jour. Et le Prophète (saw) le recommanda à Seydinâ Cheikh Ahamad Tijâni(raa) qui lui portait un intérêt tout particulier au point de voyager spécialement pour s'entretenir avec lui de faits urgents.» Ar-Rayaahi (raa ) dans:« Mounyatil Murid» dit à ce propos :                                                         « De même il voyagea vers Ibn Arabi son éleve, l'Aimé, l'élevé, le digne
    Et c'est lui qu'il recommanda Moustapha (Paix sur Lui), qui a choisi à sa place. »

    Il est dit dans: «bughyatu äl-mustafîd» : «Dans cette période qu'il (Seydina) a passé à Abi Samghûn, Muhammad Ibn Arabi äl-Tâzi, äl-damrâwî(raa), faisait partie de ses plus fidèles compagnons et de ses plus intimes amis. D'ailleurs, Cheikh (raa) lui portait un plus grand intérêt à cause d'une recommandation directe du Prophète (saw). Et Cheikh Tijâni (raa) lui rendit visite dans la vie, comme dans la mort auprès de son tombeau. L'auteur de la « Bugh'yatu äl-mustafîd» finit en disant : « même si ces voyages ne sont pas racontés dans «Jawâhiru äl-ma'ânî »de Seydi Alï Harazim, le khalife exceptionnel de Ahmed Tijani." En citant les recommandations du Prophète (saw) à Cheikh (raa), rapportées par le mouqaddam Seydi Tayb Sufyâni(raa) dans son livre:« äl-aïfâda» , il dit : « Le Prophète (PSL) m'a recommandé Seydi Muhammad Ibn Arabî (raa) et m'a dit : « il a un droit sur toi ! ».3 D'après Taybu Sufyâni (raa), Ibn Arabi est un Chérif (descendant du Prophète) de Idmar Dachara (raa) de la contrée de Tâza. Ce qui lui a valu son surnom äl-Tâzî. Il est décédé en 1214 H à Aynu Mâdi et n'a laissé que deux filles. A propos de lui, l'auteur de « Munyatu äl-murîd » a dit :
    «Que de disciples ont obtenu plus que leurs désirs
    de sainteté à cause de sa compagnie comme
    l'aimé de TAHA Moustapha, Ibn Arabi qui a obtenu
    de son seigneur le plus haut degré


    Il décéda de quelques mois avant  Cheikh Tijâni (RA.) ne s'installe à Fèz en 1214 et son tombeau ,à Aynu Mâdî ,est célèbre à cause des visites fréquentes qui y sont effectuées en vue d'obtention de bénédictions.                                       Le Seigneur lui a accordé des hauts faits innombrables. Un seul suffit pour montrer sa grandeur et prouver que le Prophète (saw) l'aime et qu'il servait d'intermédiaire entre Cheikh Tijâni(raa) et le Prophète (saw) avec la permission de ce dernier. Lorsqu'il s'installa à Aynu Mâdî et que la renommée de ses hauts faits diversifiés se propagea , les femmes de la contrée finirent par ne parler que de lui. Les hommes en devinrent jaloux. Cette jalousie atteignit un tel point que certains d'entre eux conçurent un plan pour le tuer. Pour exécuter ce plan, ils choisirent un homme qui fréquentait souvent la maison de Ibn Arabî (raa) et lui demandait des bénédictions. A Celui-ci, Ibn Arabi (raa)ne cessait de lui dire : «Oh ! Un tel, éloigne-toi de moi car mes ennemis te paieront pour que tu me tues.» Un jour cet homme rentra chez Ibn Arabi et l'assomma par surprise avec une barre en plomb. Ibn Arabi mourut ainsi (raa).                                      «Or commandement de Dieu est détermination déterminée» (33:38).                 

    En effet, il s'apprêtait à faire un «tassarruf» dans la population de Aynu Mâdî par la voie de la « moukachafa». Après cet assassinat, un wali contemporain de Nûnu a voulu se venger alors qu'il n'était même pas un disciple de Cheikh Tijâni(raa). Ce dernier (raa) lui écrivit une lettre pour l'en dissuader. Le groupe de compagnons qui porta la lettre comprenait entre autres Muhammad Ibn äl-michrî (raa). Et il ne lui resta que de suivre l'ordre de Cheikh (raa) en renonçant à la vengeance. Dieu(swt) s'occupa lui-même de ses ennemis, instigateurs et assassins. Ils furent dispersés‚ et détruits. Il ne leur reste dans cette contrée qu'une descendance infime indexée jusqu'à présent et bassement considérée. Et tout ceci leur vient des actes de leurs ascendants.                 Que Dieu nous préserve de faire ou de dire du mal de ses Amis !            

    D'après Seydi Ahmad Abdalâwî (raa), Cheikh Tijâni(raa) remplaça Ibn äl-Arabi äl-Tâzî (raa), à sa mort, par Seydina El Hâj Alî Hrâzim(raa), comme « khalifatu äl-aä'azam » (grand khalif, c'est-à-dire occupant vis à vis de lui la position de Harouna par rapport à Moussa) ou celle de Ali Ibn Abi Taleb(raa) par rapport à Muhammad (saw) sur l'ordre du Prophète (saw). Seydi Ahmad Sukayrij (raa) rapporte qu'il est tombé sur un grand trésor, une lettre écrite de la main droite bénie de Ibn äl-Arabî äl-tâzî(raa), à l'endroit de Cheikh (raa). Dans cette lettre, il lui apprend qu'il a reçu pour lui de la part du Prophète (saw), un secret parmi les secrets, précisément, «dawrul äl-aänwâr», que seuls, reçoivent ceux qui ont été inscrits parmi les justes dans la science primordiale du Seigneur. Cette lettre mentionne les plus grandes particularités du « dawrul äl-aänwâr», dont il n'est pas question de mentionner ici quoi que ce soit, de peur qu'il ne tombe dans des mains inaverties. Parmi ses hauts faits on peut citer un petit poème, qu'il a reçu du Prophète (saw) en lui ordonnant de le faire parvenir avec son commentaire à Cheikh Tijâni(raa). En fait, il a reçu ces vers durant son sommeil et s'est réveillé en les ayant en mémoire. Ensuite, il rencontra le Prophète (saw) en état d'éveil et lui demanda la signification de ces vers. Il l'a lui donna à cause de son amour (Ibn Arabi) envers Cheikh Tijâni (raa). Il lui dit d'ailleurs: «Tu ne m'aurais point vu si ce n'était ton amour envers Cheikh (RA).» Signalons maintenant un grand bijou pour les amis, une des perles qu'Ällah (swt) a fait couler sur sa langue, une prière sur le Prophète (saw) en 28 parties. Chaque partie étant associée à une des 28 lettres de l'alphabet arabe. Les prières d'une même partie voient toutes leurs terminaisons sur la même lettre. Il nomma ce zikr "La Perle du nécessiteux de la prière sur le maître de l'Ascension ". Cette prière a été commentée par Seydi Muhammad Ibn äl-michri (raa). Celui-ci raconte :«J'ai rencontré Seydi Muhamad Ibn äl-Arabî, lors d'un voyage que j'éffectuai avec quelques frères, en visite à Seydina Ahmed Tijân (raa). En ce moment, il avait déjà composé cette prière sur le Prophète (saw), à partir des connaissances infuses qu'i a reçues d'Ällah(swt). Car connaissant son jeune âge, son ignorance des règles de composition et de rédaction de textes et des méthodes des auteurs professionnels ou des littéraires avertis, on comprend aisément toutes les difficultés qu'il devait éprouver à composer cette perle seulement en 3 jours. Ce n'est donc point grâce à un effort intellectuel qu'il a réussi à le faire. Il a plutôt puisé de le mer de la décrue divine dans laquelle il est constamment immergé.
    On comprend aisément qu'il puise son inspiration des grands magasins divins.     Il suffit pour s'en convaincre de rappeler qu'il rencontrait à l'état de veille le Seigneur de toute les nations Muhamed (saw). Il manifestait les secrets les plus élevés et les merveilles les plus étonnantes que les plus grands esprits intellectuels ne peuvent réussir à l'exception des grands gnostiques de Dieu (äl-cärifûn bi-Ällâh) et des pélerins accomplis.»
    Je me permettrais de faire ici un commentaire actuel.                              Quand on connaît la complexité de la langue arabe, de sa richesse extraordinaire, et quand on sait que la versification (arûd)en arabe est une chose très ardue, on ne peut pas comprendre que nos grands maîtres spirituels de notre pays (non arabe) tels que Cheikh äl-Ïslam Ïbrâhîm Niass(raa), Mawdo El Hadj Malick Sy(raa), Khadîmu äl-rasûl Ahmad Bamba(raa), etc..., puissent à longueur de journées, avec une facilité presque enfantine, produire des poèmes en l'honneur Prophète (saw) ou des versions versifiées de certaines sciences religieuses, à une époque où toutes les études se faisaient entièrement au pays, que si l'on accepte qu'ils écrivaient sur inspiration divine due à leur haute station. Au moment où nos jeunes intellectuels vont étudier dans les grandes universités arabes, les a-t-on vus produire des textes littéraires comparables aux écrits des nos maîtres spirituels?                      Mais revenons à notre commentateur Muhammad ibn äl-michri(raa).

    Quand le commentateur fut reçu par Ibn äl-arabî (raa), il lui demanda de l'éclaircir sur certaines passages de cette perle de 28 paquets de sept prières chacune, sur le Prophète(saw). Ibn äl-arabî(raa) n'avait que le texte sous ses yeux et à chaque question il regardait la prière correspondante pour répondre sur les biens faits et les particularités de cette prière. Etonné, Ibn äl-michrî lui demanda la raison pour la quelle il ne répondait qu'après avoir lorgné sur la prière en question. Ibn äl-cArabî lui répondit que, lorsqu'il regarde le texte, il voit apparaître les bienfaits et particularités attachés à cette prière transcrits au dessus de son texte . Et il ajouta qu'il a composé cette prière avec la permission du Prophète (PSL) qui lui dit de recommander les croyants de la lire. Parmi les particularités de cette perle, Il est garanti que celui qui lit cette prière avec assiduité verra le Prophète (PSL) à l'état de veille ou en rêve. Selon Ibn äl-michrî (R.A), tout croyant peut lire toutes les prières sur le Prophète (PSL) sans permission des maîtres attitrés; il en recevra la récompense. Néanmoins, pour jouir de ses particularités, il doit chercher la permission selon le mot des sufi: "Le secret se meut avec la permission (äl-sirru yasrî maca äl-ïzni". Mais, pour cette perle, cependant, il n'est pas besoin de permission (selon Ibn äl-michri). Il suffit de formuler l'intention de voir le Prophète et de la lire avec assiduité.
    Ibn äl-Arabî (raa) rencontra Cheikh Ahmed Tijânî (raa)à Télemcen.                De ce compagnonnage, il reçut la grande ouverture attestée dans cette note. Avant la rencontre de Cheikhnâ (raa), il possédait déjà des secrets qu'il avait reçus de certains savants mais il n'avait pas encore pris la Voie (sayr ou sulûk) vers l'Enceinte Sainte (äl-hadratu äl-qudsî), c'est-à-dire le chemin vers la gnose certaine de Dieu(swt) ou tout simplement la voie du «fanà fî Ällah».      A cette époque, il réalisait déjà des miracles et priait beaucoup pour les gens pour la réalisation de leurs désirs. Quand il rencontra Cheikh (raa), celui-ci lui intima d'arrêter ces choses et lui ordonna de suivre la Voie en vue d'obtenir la Pleinitude et de s'envoler vers les hautes stations et les degrés sublimes de la promiscuité divine. N'eût été‚ cette interdiction, il aurait été l'une des plus grandes curiosités, les plus extraordinaires de tous les temps, du moins du point de vue des réalisations étonnantes aux yeux des hommes. Mais, hélas, ce n'est point ce qui est utile chez le Maître absolu qu'Ällah(swt).Le miracle absolu est l'Agrément total du Seigneur pour son esclave. A ce propos, le nom préféré de Mouhamad (saw) est l'esclave de Dieu. A trois reprises dans le Coran, Allah(swt), en effet l'a appelé, l'esclave de Dieu. Dans le reste de ce chapitre, signalons quelques sentences et paroles de Ibn äl-arabî äl-Tâzî (raa). 

    Phrases célèbres de Ibn Arabî

    1. Il lui a été demandé le sens de la lettre: « ba » et de son point.                 Il répondit que le « ba » est relatif à la « baqà » d'Ällah, son Eternité sans commencement et sans fin et son Existence par rapport au «fanà» des créatures, à leur extinction, et que le point du « ba »fait allusion à la « hahiqatu äl-muhammadiyya », c'est-à-dire la Lumiere Essentielle Primoridale , à l'origine de l'existence. En effet, Dieu dit: « J'étais un trésor caché et j'ai voulu être connu. J'ai alors créé la créature. C'est par elle qu'on me connaîtra.» (hadith qudsi).                                                                         Il commença par la Manifestation Première à travers cette réalité muhammadienne (äl- hahîqatu äl-muhammadiyya).                                      Cette réalité première est le secret de toute la créature.                               Quant à leur mérite (la lettre b et son point), il est aussi grand que celui de la fâtiha (4). La « basmala », est dans la lettre « b».                                 Néanmoins, pour pratiquer le « dhikr» de cette lettre, il faut lire toute la basmala (5). Dans son écriture, la lettre « ba » est ecrite debout (allongée d'un alif) par le respect de son sens élevé. Selon lui, celui qui écrit la lettre arabe «b» suivi de son point en ayant à l'esprit les particularités décrites ci-haut ou celui qui écrit la basmala (bismi ällâhi äl-rahmâni äl-rahîm) précédé   d'un « bi » (collé) et formule l'intention du dhikr continu, l'obtient même s'il se tait. Le bénéfice du dhikr continu peut aussi être obtenu en écrivant une prière sur le Prophète (saw) sur un papier et de mettre cette feuille dans sa poche. Enfin, pour terminer sur ce point, Sayyidî Ibn äl-Arabî (raa) signale que, par exemple, pour soigner un mal, on peut avoir à l'esprit les sens du "ba" et de son point, plonger une plume dans l'encre et faire tomber un point sur l'endroit qui fait mal, en formulant la demande de faire partir le mal. Avec la permission de Dieu, le mal s'apaisera.

    2. Selon Ibn äl-arabi äl-tâzî, (raa), le crachat de nuit fait tort à celui qui le fait. Il peut arriver que le crachat atteigne le visage d'un ange et il lui est compté une mauvaise action ou qu'il atteigne un «jînn» qui peut se venger en lui tordant la bouche ou en lui causant un autre mal. Que Dieu nous protège. Amine !      Que celui qui veut cracher la nuit le fasse dans un mouchoir.                           Si c'est le jour, qu'il évite la direction de la qibla.

    3. Malgré son jeune âge, il espérait atteindre la station de Seydina (raa)

    après son Ouverture (fath) consécutive à sa connexion avec Seydina.         Avant ceci, il était dans la tariqa de Bal Ibn Azûz.                                   Seydina(raa) a dit que Prophète (saw) lui a dit: « Bah Ibn azûz est le satan de cette communauté». Quand il rencontra Seydina et fut témoin ses karamat (miracles), il lui demanda la permission de suivre la Voie. Il arriva a un tel point d'élévation qu'il lui est arrivé d'espérer atteindre la station de Seydinâ Tijâni (raa). En effet il écrivit à Seydina qu'il a vu une station entre la               «qutbâniyya »(la plus haute station après la prophétie) et celle des prophètes, encore non héritée et qu'il l'espérait pour lui même. Il la demanda au Prophète (saw) qu'il voyait souvent. Il apprit que cette station était réservée de Cheikh Ahmad Tijâni(raa), le Cheikh caché et Sceau des Amis de Dieu (raa).         Il s'empressa d'écrire à Seydina pour l'avertir, de peur de perdre tous ses acquis spirituels pour avoir demandé la Station du Sceau des Amis de Dieu pour son propre compte. Il demanda néanmoins à Seydina de le recompenser de cette bonne nouvelle par dix récitations du Nom de Dieu le plus grand (ïsmu ällahi äl-aä'azam), de la « salâtu äl-fâtihi », de la « miftahu äl-qutbâniyya» et rappela qu'Ällah(swt) a allongé la langue du Cheikh dans le zikr, d'une ampleur unique si bien que la lecture d'un zikr, lui et ses enfants et des grands parents pendant soixante dix ans, ne vaut pas la lecture unique de Cheikh Ahmad Tijân (ra).
    Quelques miracles.

    Signalons enfin certains phénomènes hors du commun reproduits par Cheikh Ahmed Soukayij (raa) dans son livre.
    1- Un jour les enfants de Cheikh Ibn äl-Arabî äl-tâzî ont eut des incidents avec certains adultes de Aynu Mâdî (Algérie). Ceux-ci décidèrent d'un commun accord de s'en prendre à toute personne qui se mettrait entre eux et le Cheikh. Ils demandèrent aux habitants de Aynu Mâdî de le leur livrer. Sinon ils détruiraient leurs demeures. Ils vinrent voir Cheikh avec une force terrible. Ils lui demandèrent de les suivre. Il ne releva même pas la tête mais continua à écrire des choses par terre. Puis il prit un bout de papier, y écrivit des lettres et déchira la feuille en deux. Ensuite, il les jeta vers ceux qui étaient venus l'emmener. Les deux bouts de feuilles s'élancèrent vers les haut puis se heurtèrent. Il dit : « Qu'il en soit ainsi jusqu'au jour du Jugement ! ».             Ällah(swt), dans sa sagesse infinie, a fait que ses ennemis ont commencé immédiatement à se disputer entre eux et à se bagarrer. Jusqu'à présent l'animosité s'est installée entre eux.

    Que Dieu nous empêche de nous en prendre à ses Amis ! 

    2 - Quelquefois, quand il avait besoin de la pluie pour ses champs, les nuages se formèrent et la pluie s'abattit uniquement sur ses champs.

    3 - Un jour sa femme eut envie de boire du miel. Et ce n'était pas la saison. Et il n'avait l'habitude de la décevoir. IL lui demanda de patienter cette fois. Elle refusa. Alors il lui dit : « Sors, tu trouveras du miel au perron de la part de Cheikh Ahmad Tijânî (raa)». Elle sortit et trouva le miel. Cette femme se vantait des bienfaits miraculeux qu'elle recevait de son mari auprès des femmes du quartier. Celles finirent de ne parler que du Cheikh. Leurs maris tardèrent pas à devenir jaloux.

    4 - Un jour, Seydina (raa) envoya le chercher à Tâzi par l'intermédiaire de El Hâj Mousaqqam qui lui vint en cheval. Durant le retour vers Abu Shamghûn, le chaval tomba mort. Seydi Ibn äl-Arabî(raa) lui, par la grâce d'Ällah le Puissant, ordonna un « rûhân », être immatériel (6), de faire marcher le cheval. Celui ci se releva et, sur son ordre, accéléra le trot, en tout dégageant une mauvaise odeur [de mort]. Une fois à Abi Samguun, le cheval tomba raide et des vers commencèrent à sortir du cheval.
    Une lettre de Cheikh.
    Ahmed Sukayriju (raa) rapporte qu'il est tombé sur une lettre que Seydina (raa) à écrit à Ibn äl-arabî (raa), en réponse à une lettre dans laquelle il lui posait des questions sur la médisance et son sens à propos des droits de la créature. Dans sa réponse, Seydinâ (raa) parle, entre autres, de la valeur inestimable de la « salâtu äl-fâtih », [prière de l'ouverture] (7) :
    «Tu lis une fois la salâtu äl-fâtih, puis tu dis : Oh Dieu, je donne la récompense de cette prière à toute créature qui me réclamerait, le jour du jugement dernier, un droit sur moi ou la réparation d'un tort que je lui ai causé ou une dette. Oh Dieu, repartis-la entre eux chacun selon sa part.»
    Rappelons qu'on ne peut jouir de toute la bénédiction de la salâtu äl-fâtih que si l'on croit qu'elle n'a point été composée par une créature mais qu'elle fait partie des paroles anciennces (kalâmu ällâhi äl-qadîm) du Seigneur

    Qui l'aime rentre au paradis et qui le déteste rentre en enfer ! 

    Dans une lettre qu'il écrivit à Seydina (raa), il lui raconte qu'il a reçu la visite d'un groupe de savants à Aynu Mâdî, parmi eux Cheikh Muhammed Ibn äl-michri(raa) et le gnostique Cheikh Alî äl-tamâsînî (raa). Ils lui demandèrent si les animaux rentreront au paradis.                                                                      Il dit :« ils pensaient que je suis intelligent mais ils ignoraient que je ne suis qu'un sot (8). Mais celui qui m'aime dans cet état rentre au paradis tandis que celui qui me hait rentre en enfer (9). Je fus très étonné par cette question jusqu'à ce que j'ai rencontré le prophète(saw) qui m'apprit que parmi les animaux il y en a qui rentreront au paradis. Ceux sont les animaux des prophètes et des Amis de Dieu, ceux qui sont morts dans la «Jihad», ceux qui portent les pélerins (hujjâj) vers la Mecque, etc.. Que leur paradis est différent de celui des hommes et djinns. Il n'y a point de demeures mais des plantes qu'aiment ces animaux là »

    Enfin terminons cette bibliographie par ces quelques vers de Ahmed Sukayriju (raa).

    Eloges à ibn äl-arabî äl-tâzî(raa).

    «Que non, ne me blâme pas, toi le réprobateur dans l'amour
    Certes, mon cœur, dans la passion, a déjà crié
    Penses-tu, avec le blâme, me submerger
    Bien sûr, mon mal [passion] augmente avec le blâme
    M'a plu ce que j'ai vu dans la passion

    Je l'ai enduré avec ce par quoi mon foie est cautérisé
    Dieu refuse d'effacer de mon cœur l'amour de celui
    Que j'ai pris comme favori, parmi les doués de passions
    N'est-ce pas que mon cœur ne penche point vers un autre

    Je ne me distrais pas, dans l'amour, de lui vers un autre
    Je suis endurant dans toute infortune
    Mais mon cœur est très ferme dans l'intention
    Certainement, je montre ma passion et ma peine
    Et point de remède contre la dissimulation de l'amour

    Si vous me demandez mon amour et roi
    Je vous dirais mon cheikh Tijâni, pas un autre
    Il a obtenu une haute station parmi la créature et auprès de Dieu
    et mis ses compagnons dans l'aile du Seigneur.
    Sa station s'est élevée sur la plus haute pointe

    Au point qu'il s'installa au dessus des grades
    Et il est la corde solide pour ceux qui s'y cramponnent
    et toute personne qui lui vient réalise ses désirs
    Lui reconnurent sa grandeur, ses ennemis
    et par Allah, celui qui l'incrimine, est dans l'égarement.

    Réussirent de lui de jeunes chevaliers, par l'amour
    et obtinrent dans l'existence la préséance sur les autres
    Apparurent, en toute vérité, au dessus des chaises de la puissance
    et le drapeau s'en trouva dans la main d'entre eux
    Surtout celui qui devint son meilleur intermédiaire
    celui la qui a bu de son verre et de ses secrets

    Mouhammad äl-tâzî, celui dont les hauts faits ne se comptent point
    et qui s'est envolé et en qui la passion s'est renfermée
    Je veux nommer äl-damrâwi de naissance, son aimé
    et l'aimé du Prophète (psl) dans la ici et ailleurs (10)

    Il avait auprès du Prophète (psl) une haute place
    à cause du Tijani celui qui englobe toute la grandeur
    Il voyait le Prophète (psl) en songe et en état d'éveil
    beaucoup, Oh Dieu, de ce qui est rapporté de sa personne.
    Par Dieu, ce qu'il obtint des connaissances

    Et de la sagesse, le cœur des jaloux s'en trouve cautérisé
    Ce que Dieu a fait apparaître chez les hommes de guidée, d'elle
    toute branche s'en est trouvée brillante après leur fanation
    Et il fut très jeune parmi nous et mais sa puissance
    est élevée et au dessus de toute élévation, il s'est installé

    Il eut le kachf (11) limpide et ses préoccupations
    s'élevèrent à tel point qu'il atteignit tout secret
    Il eut le tasrîf (12) facile dans la nature
    et son tasrîf , est égal et exceptionnel chez les hommes.

    Et il fut, par la vérité par Dieu, un signe
    duquel la substance des grandes voies se maintient.
    Par la puissance qui réussit par notre Cheikh Tijâni,
    Je sollicite de Dieu qu'il nous gratifie tout remède

    Qu'il pardonne nos péchés et voile nos défauts
    Qu'il nous protège contre les pièges de Satan et de la passion
    Qu'il nous ouvre les portes de la féliciter pour toujours
    Qu'il protège l'intention de notre cœur dans les deux mondes»

    Notes

    ===================================================

    3. Dans tout le texte, Seydinâ ou Cheihknâ (notre maître), ou le Cheikh (sans autre précision) renvoie à Cheikh Ahmed Tijâni
    4. Première sourate (chapitre) qui ouvre le Coran.
    5. Il s'agit de la formule : Bismi ällâhi äl-rahmâni äl-rahîm
    6. Rûhân : être immatériel, fait de lumière. A la différence des anges, ces derniers sont sous l'ordre exclusif de Dieu, en dehors de toute créature, y compris les prophètes. Les rûhân, peuvent être, commandés par de simples individus, sous certaines conditions précises de pureté.
    7. Pour le texte, la transcription et la traductions des dhikr de base de la tijâniyya, voir notre traduction de l'ouvrage de Cheikh Ibrahim Niass        (bayân wa tabyîn ani äl-tijâniyya wa äl-tijâniyyîn) sous le titre : Lumière sur la Tijâniyya.

    8. Bel esprit de modestie !
    9. Une autre ressemblance avec Ali, cousin et gendre du Prophète (saw) : L'aimer ou le détester revient à aimer ou détester le prophète (saw).
    10. Qurb et nawà : dans la promiscuité et dans l'éloignement

    (11) Dévoilement de réalités cachées.

    (12) J'ai traduit déjà cette notion par la disposition. Nous n'agissons en fait que par cette disposition du fait de notre position de vicaires de Dieu sur terre. Parmi nous, les plus proches de Dieu, ont conscience de cette disposition dans les actes. Ils ne se voient pas agir. Dans l'enseignement çufi, il y a trois catégories d'acteurs. Ceux qui croient agir par leur propre faculté, ceux qui savent qu'il n'agissent qu'avec la puissance divine et enfin, les gnostiques, qui agissent dans Dieu.

    Voir notre traduction de deux lettres de Cheikh Ibrahima Niass (les trois étapes de la religions). 







     

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