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Taîba Niassène
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Taîba Niassène

VIP-Blog de momowally
bayy-99@hotmail.com

  • 255 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 25/06/2007 20:12
    Modifié : 18/01/2014 10:26

    Garçon (38 ans)
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    Les secrets du jeûn en Islam

    21/09/2008 16:56

    Les secrets du jeûn en Islam


    Les secrets du jeûne
    Ibn 'Arabi
    (extraits des Illuminations Mecquoises - Al Futuhat al Makiyat)

     

    Commentaire des versets relatifs au jeûne du mois de Ramadan

    (Futuhât, chap.71, vol.9, p. 264-279 de l'édition O. Yahya)

    « Ah ! Si l'homme pouvait entrevoir la Station depuis laquelle le Très-Haut le convoque au jeûne lorsqu'il dit: "O vous qui croyez !", et que c'est lui seul qui est ainsi convié par cet appel collectif. L'Envoyé d'Allâh (qu'Allâh répande sur lui Sa Grâce unitive et Sa Paix !) a dit en effet : «Il y a une aumône à charge de chacune de vos phalanges » .Il a établi par là, une astreinte collective dans le chef d'un seul homme. S'il en est ainsi même pour ses veines (et les parties cachées de son corps) a fortiori en sera-t-il ainsi pour ses membres (et ses facultés) extérieurs: son ouïe, sa vue, sa langue, sa main, son ventre, son pied, son organe génital et son coeur, qui sont les principales composantes de son apparence. Tout membre est en réalité convié à un jeûne qui lui est propre et à une abstinence à l'égard de ce qui lui est interdit par Sa Parole: " le jeûne vous a été prescrit", de sorte qu'il ne peut plus agir à sa guise. Allâh te convoque donc en ta qualité de croyant à partir de la Station de la Sagesse universelle pour que tu t'appliques à faire ce qu'Il demande avec la science de ce qu'Il veut de toi dans cette oeuvre d'adoration (qu'est le jeûne); c'est pourquoi Il dit "le jeûne vous a été prescrit", c'est-à-dire l'abstinence de tout ce dont l'accomplissement ou le non-accomplissement vous a été interdit "comme il a été prescrit à ceux qui étaient avant vous" c'est-à-dire le jeûne comme tel, bien qu'il puisse s'agir aussi du jeûne du Ramadan proprement dit, comme le croient certains, compte tenu du fait que "ceux qui étaient avant vous " d'entre les Gens du Livre en ont augmenté la durée jusqu'à l'étendre à cinquante jours : c'est là une des choses qu'ils ont altérées. "Comme il a été prescrit", c'est-à-dire rendu obligatoire, "à ceux qui étaient avant vous" : ceux qui vous ont précédé dans ce statut (de jeûneurs), alors que vous êtes venus après eux. "...peut-être aurez-vous la crainte pieuse", c'est-à-dire prendrez-vous le jeûne comme une protection ; en effet, le Prophète -sur lui la Grâce et la Paix !- nous a appris que "le jeûne est un bouclier" : c'est là la protection dont il est question dans ce verset. Vous ne le prenez comme protection que si vous en faites une oeuvre d'adoration; le jeûne appartient à Dieu(swt) par sa transcendance mais, en tant qu'oeuvre d'adoration, il est pour le serviteur un bouclier et une protection qui l'empêche d'émettre la moindre prétention à l'égard de ce qui appartient à Allâh et non à lui-même: n'ayant pas de semblable, le jeûne appartient à Celui "qui n'a pas de semblable" ; c'est à Allâh, et non à toi-même, que le jeûne appartient.

    Il a dit ensuite: "des jours comptés" ; "jours" vise sans aucun doute la première mention du terme kutiba ("a été prescrit") car nous ignorons ce qui a été prescrit à ceux qui étaient avant nous : leur a-t-il été prescrit un seul jour -c'est le cas de Ashûrâ- ou plusieurs (ayyâm) ? Ce qui nous été prescrit à nous, c'est le jeûne d'un mois, et le mois ne peut compter que vingt-neuf ou trente jours, d'après le compte découlant de notre vision du croissant (hilal). Or, (la forme du mot) " ayyâm " s'applique exclusivement aux nombres de 3 à 10. La lettre du Coran concorde donc parfaitement avec ce que nous a enseigné l'Envoyé d'Allâh -qu'Allâh répande sur lui Sa Grâce unitive et Sa Paix !- au sujet du nombre de jours du mois (de Ramadan) ; il a dit en effet : "le mois est comme ceci ", faisant un geste de la main signifiant " dix jours " ; puis il a ajouté : "et comme ceci", c'est-à-dire encore dix jours, "et comme ceci", en laissant cette fois un pouce fermé, c'est-à-dire neuf jours. Si, la seconde fois, il n'a pas fermé son pouce, c'est pour signifier à nouveau dix jours. En effet, le Très-Haut avait dit "des jours comptés" ; le Législateur compta donc les jours du mois par dizaines de manière à ne pas invalider la mention (coranique) des "ayyam", en conformité avec la Parole d'Allâh le Très-Haut. Il a agi ainsi autrement qu'il l'avait fait avec Aïcha à propos de l'annulation du mariage (al-ilâ); il avait dit alors : "il se peut que le mois soit de vingt-neuf jours"-, et non "comme ceci et comme cela", comme il le fit pour le mois de Ramadan. Ceci confirme qu'il a voulu s'exprimer en conformité avec ce que le Très-Haut avait mentionné dans son Livre.

    Il a dit ensuite : "Quant à celui d'entre vous qui est malade ou en voyage, (qu'il jeûne) un nombre d'autres jours (ayyamin)". Ici encore, Il a mentionné des "jours", tout en faisant allusion par (les mots) "d'entre vous" à ceux auxquels s'adressait Son exhortation, c'est-à-dire ceux qui croient ; "malade", c'est-à-dire empêché par Dieu ; "ou en voyage" : ce sont les Gens du cheminement initiatique (suluk) dans la Voie d'Allâh, les Stations (maqâmat) et les états spirituels (ahwal). Le terme "safar" a son origine dans l'"isfa ", terme qui contient l'idée de rendre visible, manifeste (zuhur). Il sert à désigner le voyage parce que celui-ci dévoile le caractère des hommes. Ce que la "Station" et l'"état" dévoilent aux initiés dans ce cheminement, c'est que l'action ne leur appartient pas, bien qu'ils l'accomplissent. Allâh est Lui le seul Agent ('âmil) en eux; c'est Sa Parole : "Tu n'as pas lancé quand tu as lancé, mais Allâh a lancé" (Cor. 8, 17) ; "un nombre d'autres jours", c'est-à-dire dans "le temps voilé" (fi waqt al-hijâb): ils sont "autre" pour que l'astreinte légale puisse trouver un support temporel qui les rende obligatoires : cette question a été abordée précédemment ; tu n'as qu'à te référer à ce que nous avons écrit.

    Il a dit ensuite: "
    et, à charge de ceux qui ont la capacité de jeûner, une compensation : la nourriture d'un pauvre. Celui qui, usant de sa liberté, accomplit un bien, cela est un bien pour lui et que vous jeûniez est un bien pour vous : si vous saviez ! "
    ,

    c'est-à-dire : celui qui a la capacité de jeûner, Nous lui avons donné le choix entre le jeûne et la nourriture (d'un pauvre): (le Très-Haut) est donc passé, pour ce qui concerne celui qui est soumis à l'astreinte, d'un statut d'obligation déterminée à un statut d'obligation indéterminée, bien que le choix (du serviteur) soit limité. Allâh savait bien comment il se comporterait ! C'est pour cela qu'Il lui a laissé le choix: aucun des deux termes (de l'alternative) n'étant obligatoire par lui-même, celui que (le serviteur) aura choisi l'aura été en vertu d'un libre-choix puisqu'il aurait pu tout aussi bien choisir l'autre. Cependant Allâh a rendu le jeûne préférable car il Lui appartient, de sorte que (l'homme) réalise l'Attribut de "jeûne" qui, parmi les modes d'adoration, "n'a pas de semblable". Si tu rétorques que le fait de nourrir est également un Attribut divin car Il est "Celui qui donne la nourriture", nous répondons que cette idée eut été effectivement possible s'Il n'avait joint faculté de nourrir (un pauvre) à l'idée de compensation en rattachant (grammaticalement, dans le texte coranique) la première à la seconde. (Il s'est donc exprimé) comme celui qui est soumis à l'astreinte avait l'obligation de jeûner ! Or, tant selon les convenances que selon la réalisation véritable, rien n'est obligatoire pour Allâh, à l'exception de ce qu'Il S'est rendu obligatoire à Lui-même: celui qui est soumis à un statut d'obligation en est en effet le prisonnier et demeure sous sa puissance ! Ici, la compensation a été précisée : c'est le fait de nourrir. Allâh a donc eu en vue le jeûne et l'a établi comme un bien pour toi car s'agit d'un Attribut qui lui est propre. Ne vois-tu pas qu'Il a dit aussi : " Et Nous l'avons exonéré au moyen d'une victime sublime" (Cor.37, 107) : de l'emprise de la mort. " Si vous saviez " : sans doute, la particule in a-t-elle ici un sens de négation ; c'est-à-dire: "vous ne sauriez pas que le jeûne est meilleur que le fait de nourrir si Je ne vous l'avais pas appris". Il se peut aussi que le sens soit : "Si vous cherchez à savoir le meilleur terme du choix que Je vous ai laissé, Je vous l'apprends", c'est-à-dire les rangs respectifs du jeûne et du fait de nourrir.

    Il a dit ensuite: "Le mois de Ramadan ", de ce Nom divin qui est " Ramadan ", mois qu'Il a relié à Allâh le Très-Haut à partir de Son Nom " Ramadan ", Nom étrange et singulier ; "dans lequel le Coran a été révélé ", c'est-à-dire : le Coran est descendu par le jeûne de ce mois précis à l'exclusion de tout autre ; "comme une guidance". Le Coran, c'est la synthèse (jam'). C'est pourquoi Il t'a uni à Lui dans l'Attribut de " samadâniyya " qui est le jeûne ; par sa transcendance, celui-ci appartient à Allâh qui a dit : " le jeûne est à Moi !"  ; en revanche, en tant qu'oeuvre d'adoration, c'est à toi qu'il appartient. "Comme une guidance " : c'est-à-dire un exposé évident ; " pour les hommes " : à la mesure de leur capacité et de la compréhension qui leur a été donnée car chacun en possède, dans cette oeuvre d'adoration, une certaine part (shurban). "et des indications évidentes (bayyinât)" : tout être a une évidence qui lui est propre, à la mesure de sa compréhension du Discours divin ; "tirées de la Guidance", qui est l'�claircissement (total: tibyân) divin, "ainsi que la Discrimination (Furqân)" : après t'avoir uni à Lui par le "Coran", Il te "discrimine", afin que tu te distingues de Lui au moyen du "Livre discriminateur", car si tu es "toi, toi", Il est "Lui, Lui" en application de ce qui a été dit, à savoir que tu fais usage d'une chose qui Lui appartient et qui est le jeûne ; celui-ci lui appartient du point de vue de sa transcendance alors qu'il est à toi en tant qu'oeuvre qui n'a pas de semblable ; le Seigneur est ainsi distingué du serviteur, après qu'ils ont été associés tous deux dans le nom de "jeûne".

    "Celui d'entre vous qui a la vision du mois, qu'il le jeûne", c'est-à-dire: celui d'entre vous qui se trouve avoir une réputation auprès du commun des gens, qu'il jeûne à cet égard ; qu'il restreigne son âme dans cette notoriété, qu'il la domine au moyen de l'abaissement et la dépendance de sorte que sa joie soit intense au moment de la rupture.

    "Celui qui est malade", en état de déséquilibre (mâ'ilan), car la maladie est un déséquilibre, ou d'emprisonnement, car le malade est le prisonnier de Dieu, "ou en voyage", cheminant parmi les Noms divins pour connaître le " goût initiatique " (dhawq), ou encore allant de Lui vers les créatures, "qu'il jeûne un nombre d'autres jours" : des jours comptés, sans en ajouter sans en retrancher. "...Allâh veut pour vous la facilité (yusra)..." en vous exhortant à la douceur dans l'accomplissement de l'astreinte légale , "et il ne veut pas pour vous la difficulté" c'est-à-dire ce qui vous est pénible, confirmant par là cette autre Parole : "Il n'a pas mis de gêne à votre charge dans la Religion". En outre, Il déterminé ici al-yusra au moyen de l'alif et du lâm, faisant allusion ainsi à la " facilité " mentionnée, cette fois en mode indéterminé, dans la Sourate " N'avons-nous pas ouvert ta poitrine " -; c'est-à-dire : telle est la facilité que Je veux de vous, celle de la Parole: " En vérité, avec la difficulté, il y a une facilité (yusran)...", ce qui veut dire: dans la difficulté de la maladie, il y a la facilité de ne pas jeûner; puis: " En vérité, avec la difficulté, il y a une facilité (yusran)" ce qui veut dire: dans la difficulté du voyage il y a également la facilité de ne pas jeûner ; "Puis, quant tu en auras terminé" avec la maladie et le voyage " établis " ton âme dans l'oeuvre d'adoration qu'est le jeûne, c'est-à-dire "accomplis-le !" -; "... et dirige-toi ardemment vers ton Seigneur" pour demander Son aide. Notre Maître Abû Madyan (qu'Allâh lui fasse miséricorde ! ) disait à propos de ce verset : " quand tu en auras terminé avec les créatures, fixe (ou établis) ton coeur dans la contemplation du Tout-Miséricordieux et dirige-toi ardemment vers ton Seigneur pour toujours ; c'est-à-dire, quand tu entres dans une oeuvre d'adoration, n'entretiens pas ton âme du moment d'en sortir en disant: " Ah ! Si seulement elle pouvait déjà être terminée ! "

    " ... et achevez le nombre (prescrit)" : par la vision du croissant ou l'achèvement des trente jours ; "et magnifiez Allâh" : témoignez de Sa Grandeur et qu'elle Lui appartient à Lui seul ; ne la Lui disputez pas, car elle ne convient qu'à Lui : gloire à Sa Transcendance ! Magnifiez-Le par rapport à toute qualification de facilité ou de difficulté, car Il a dit à propos du renouvellement : "et cela Lui est très facile". Il sait parfaitement ce qu'Il dit ; prends garde à tes interprétations car tu aurais à en répondre: magnifie-Le par rapport à ces dernières ! " pour vous avoir guidés", c'est-à-dire vous avoir donné la réussite dans l'accomplissement de Ses prescriptions et vous avoir montré clairement votre part de ce qui Lui revient : qu'Il soit exalté ! "peut-être serez-vous reconnaissants"  --: Il a fait de tout cela une grâce dont nous devons Le remercier ; nous pouvons en effet toujours recevoir davantage, ce qui est la preuve la plus évidente de notre état de "manque". La reconnaissance (shukr) est un Attribut divin car "Allâh est Reconnaissant, Savant" (Cor.4, 147).

    Par cet Attribut, par le fait qu'Il est Lui-même Reconnaissant, Il nous demande toujours davantage; Il a dit en effet : " Et si vous êtes reconnaissants, je vous donnerai un surcroît" (Cor.14, 7)

    Il nous a indiqué ainsi ce que nous assure la reconnaissance, afin que nous accroissions nous-mêmes nos oeuvres !

    "Et si Mes serviteurs t'interrogent à Mon sujet", du fait que tu es le "gardien de la porte", "en vérité, Je suis Proche" en ce que Nous avons de commun avec eux : la reconnaissance et le jeûne qui "M'appartient". Nous leur avons ordonné de jeûner tout en leur faisant savoir que c'est à Nous, et non à eux, qu'il appartient. Celui qui s'en revêt revêt une chose qui Nous est propre (khass) et fait partie des Gens de l'�lection (ahl al-ikhtisas), tout comme -"les Gens du Coran sont les Gens d'Allâh et Son Elite (khassatu-Hu)" ; "Je réponds à l'appel de celui qui appelle" selon une vision subtile (basira), "lorsqu'il M'appelle" c'est-à-dire : de même que Nous t'avons fait appeler les hommes "à Allâh selon une vision subtile (basira)", de même Nous donnons à celui qui Nous appelle à lui une vision subtile du fait que Nous lui répondons, du moins tant qu'il ne dit pas : "Il ne me répond pas !" ; "qu'ils répondent à Mon Appel (fa-l-yastajibu ly)"-, c'est-à-dire quand Je les appelle à Mon obéissance et à Mon adoration, car "Je n'ai créé les Jinns et les Hommes que pour qu'ils M'adorent" (Cor.51, 56) ; Je les convoque par la bouche de Mes Envoyés ainsi que dans les Livres révélés avec lesquels Je les ai envoyés vers eux. (Allâh) a renforcé le terme istijâba par le sîn car Il connaissait notre refus et notre répugnance à Lui répondre. "pour Moi (ly)", c'est-à-dire : à cause de Moi (seul) ; ne faites pas cela dans l'espoir d'obtenir ce qui est auprès de Moi), car vous seriez alors les serviteurs de Ma Grâce, non Mes serviteurs à Moi. Ils sont en effet Mes serviteurs "bon gré, mal gré" (Cor. 13, 15); ils ne peuvent se sortir de là ! "et qu'ils croient en Moi" : qu'ils aient foi en la réponse que Je leur donne quand ils M'appellent; qu'ils aient foi en Moi, non en eux-mêmes. Celui qui a foi en lui-même et non en Allâh, sa foi ne comporte pas ce qui Me revient ; au contraire, si c'est en Moi qu'il croit, il fait parfaitement ce qu'il doit et donne à toute chose son droit : c'est celui qui a foi dans les données traditionnelles dans leur ensemble, alors que celui qui a foi en lui-même croit uniquement dans les preuves dont il dispose. Ce en quoi J'ordonne d'avoir foi contredit les preuves rationnelles et oscille entre l'analogie (tashbih) et la transcendance (tanzîh). Celui qui a foi en lui-même croit en certaines choses et non en d'autres ; il ne les repousse pas mais les interprète (ta'wilan). Celui qui interprète a foi en sa raison ('aql) et non en Moi. Celui qui prétend dans son for intérieur être plus savant que Moi-même à Mon propre sujet ne Me connaît pas et ne croit pas en Moi ; c'est un serviteur qui Me déclare menteur dans ce que Je Me suis attribué à Moi-même, et que J'ai exprimé de la meilleure manière. Lorsqu'on l'interpelle, il répond : j'ai voulu respecter la transcendance. En réalité, son attitude procède de la ruse de l'âme, de la conscience qu'elle a de sa propre valeur ('izza), de sa volonté d'indépendance, de son refus de se conformer. "peut-être seront-ils bien dirigés"--, c'est-à-dire : suivront-ils le bon chemin (rushd) comme le font ceux qui réussissent, ceux qui le suivent dès qu'ils l'aperçoivent. (Dieu) les conduit ainsi à la félicité éternelle : elle est la réponse de Dieu lorsqu'ils L'appellent, ainsi que le terme de leur route qui réjouit leurs âmes en leur rendant permis ce qui leur avait été interdit durant le jeûne, depuis le début du jour jusqu'à sa fin.

    Il a dit ensuite: "Il vous a permis la nuit du jeûne", c'est-à-dire la nuit à laquelle aboutit votre jeûne, non celle au matin de laquelle vous êtes en état de jeûne car il s'agit là d'une particularité qui vous accompagne jusqu'à la nuit de la Fête et de la Rupture du jeûne ('Id al-Fitr). Si la "nuit du jeûne" évoquée dans ce verset se rapportait au jour suivant, elle ne concernerait pas la nuit de la Fête puisqu'au matin du jour qui suit vous ne jeûnez pas et que, si vous jeûniez, vous seriez désobéissants. En revanche, cette particularité n'a pas de sens pour la première nuit de Ramadan puisque la nourriture et les autres choses interdites (durant le jeûne) demeurent permise qu'il n'y a donc là aucun changement de statut: c'est pourquoi, nous attribuons la nuit dont il s'agit au jour qui précède ; "ar-rafatha"-, c'est-à-dire l'union sexuelle (jima') "avec vos femmes (ila nisa'i-kum)" Il a employé le terme nisa' -Il n'a pas dit "vos épouses" ou quelque chose d'approchant- car ce terme contient une idée de "retardement" : en effet, la possibilité (hukm) l'union sexuelle a été " retardée " pendant le temps du jeûne jusqu'à la nuit ; quand celle-ci vient, l'interdit prend fin. C'est donc comme s'II disait "jusqu'à ce (que devienne possible ce) qui a été retardé pour vous et pour elles", qu'il s'agisse de vos épouses ou de vos concubines, moins de celles avec lesquelles l'union sexuelle est permise ; "elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles", c'est-à-dire qu'il y a entre vous une corrélation (munasaba) véritable, ce qui n'est pas le pour ce dont Nous vous avons revêtus dans votre jeûne quand vous vous êtes qualifiés au moyen d'un attribut qui "M'appartient " et qui est le jeûne: vous n'êtes pas un vêtement pour Moi dans Ma Parole : "le coeur de Mon serviteur Me contient" et Je ne suis pas un vêtement pour vous dans Ma Parole : Allâh "entoure toute chose" (Cor.41, 45) car le vêtement entoure ce qu'il couvre et le cache. "... Allâh savait que vous vous étiez fait tort à vous-mêmes..." à cause du témoignage que J'ai pu porter contre vous du fait que vous avez accepté le "Dépôt de Confiance" quand Je vous l'ai proposé ; J'avais dit alors de celui qui l'avait accepté "En vérité, il est très injuste et très ignorant" : "très injuste" à l'égard de son âme car il a mis à sa charge une chose dont il ignorait, au moment de son acceptation, ce que comportait la Science d'Allâh qui lui correspondait ; et " très ignorant " de la valeur réelle de ce Dépôt et du blâme qu'encourrait celui qui le trahirait. Comme le " très ignorant " est aveugle, qu'il ne sait trouver sa route, ni où ni comment poser le pied, Il a dit : " Allâh savait que vous vous étiez-- fait tort à vous-mêmes" du fait des prohibitions dont vous étiez devenus l'objet; "Il vous a cependant rendu Sa Grâce", c'est-à-dire qu'Il est revenu (taba) vers vous. "... Il vous a exempté...", c'est-à-dire, par le peu qu'Il vous a rendu licite durant le temps de la rupture de l'interdit, qui est la nuit. Nous disons "le peu " puisque l'interdiction des relations sexuelles subsiste sans conteste pour celui qui fait retraite dans une mosquée -ailleurs les avis sont partagés- et aussi pour celui qui pratique le jeûne continu (al-muwasil); "à présent approchez-vous donc d'elles", c'est-à-dire durant le temps du Ramadan où le jeûne est rompu, " et aspirez à ce que Allâh vous prescrit" : recherchez ce qu'Allâh vous a enjoint par égard pour vous, prenez connaissance de tout ce qu'II a mentionné dans ce verset et oeuvrez en conséquence; " ... mangez et buvez...": Il t'ordonne de donner à ton âme le droit qui lui revient, et qui est à ta charge, pour ce qui concerne le manger et le boire "jusqu'à ce que devienne évidente pour vous (la distinction) du fil noir..." qui est le recul de la nuit " ... par (l'apparition) de l'aube..." : l'irruption de la clarté à l'horizon.

    "Et ensuite, achevez complètement le jeûne jusqu'à la nuit. Et n'approchez pas de vos femmes alors que vous faites retraite dans les mosquées" : l'interdiction de l'union sexuelle subsiste en ce cas ; de même celle qui concerne le manger et le boire dans le cas de celui qui désire pratiquer le jeûne continu (wisal). Il a dit en effet -qu'Allâh répande sur lui Sa Grâce unitive et Sa Paix !- : "Que celui qui pratique le jeûne continu le poursuive jusqu'aux premières lueurs de l'aube (sahar)", c'est-à-dire le moment où la clarté et les ténèbres sont mêlées, celui où apparaît la "queue du loup" : entre les deux aubes, celle qui s'élargit à l'horizon et celle qui s'élève. (On rapporte que) 1'Envoyé d'Allâh -qu'Allâh répande sur lui Sa Grâce unitive et Sa Paix !- a pratiqué avec ses Compagnons un jeûne ininterrompu de deux jours, puis ils virent le croissant. "... telles sont les limites fixées par Allâh...", celles qu'Il vous a ordonné de respecter ; "ne vous en approchez pas" : ne regardez pas ce qu'il y a au-delà ! Il y a ici une science cachée (ghamid) que connaît, seul, celui qui en a reçu le goût par l'effet d'une sollicitude divine, comme Khidr et d'autres, car un pied peut glisser après avoir été ferme, et vous en éprouveriez du mal ; "de cette manière, Allâh expose clairement Ses Signes", c'est-à-dire Ses "indicateurs" (dala'il),"aux hommes" , par des suggestions (ishara) qui leur servent de Rappel, "peut-être auront-ils la crainte pieuse": prendront-ils ces indicateurs comme une protection contre le conformisme (taqlid) et l'ignorance ; le "conformiste " ne possède, en effet, ni évidence de la part de son Seigneur ni preuve. (Allâh) a donné en outre (à ces derniers mots) un sens d'espoir car celui qui a reçu un " indicateur " ne parvient pas forcément à ce qu'il indique et celui qui a obtenu une science ne réussit par forcément à oeuvrer en conséquence, dans le cas où il s'agit d'une science dont la finalité est précisément l'action.











      
    subtile (basira), "lorsqu'il M'appelle" c'est-à-dire : de même que Nous t'avons fait appeler les hommes "à Allâh selon une vision subtile (basira)", de même Nous donnons à celui qui Nous appelle à lui une vision subtile du fait que Nous lui répondons, du moins tant qu'il ne dit pas : "Il ne me répond pas !" ; "qu'ils répondent à Mon Appel (fa-l-yastajibu ly)"-, c'est-à-dire quand Je les appelle à Mon obéissance et à Mon adoration, car "Je n'ai créé les Jinns et les Hommes que pour qu'ils M'adorent" (Cor.51, 56) ; Je les convoque par la bouche de Mes Envoyés ainsi que dans les Livres révélés avec lesquels Je les ai envoyés vers eux. (Allâh) a renforcé le terme istijâba par le sîn car Il connaissait notre refus et notre répugnance à Lui répondre. "pour Moi (ly)", c'est-à-dire : à cause de Moi (seul) ; ne faites pas cela dans l'espoir d'obtenir ce qui est auprès de Moi), car vous seriez alors les serviteurs de Ma Grâce, non Mes serviteurs à Moi. Ils sont en effet Mes serviteurs "bon gré, mal gré" (Cor. 13, 15); ils ne peuvent se sortir de là ! "et qu'ils croient en Moi" : qu'ils aient foi en la réponse que Je leur donne quand ils M'appellent; qu'ils aient foi en Moi, non en eux-mêmes. Celui qui a foi en lui-même et non en Allâh, sa foi ne comporte pas ce qui Me revient ; au contraire, si c'est en Moi qu'il croit

    Il a dit ensuite: "Il vous a permis la nuit du jeûne", c'est-à-dire la nuit à laquelle aboutit votre jeûne, non celle au matin de laquelle vous êtes en état de jeûne car il s'agit là d'une particularité qui vous accompagne jusqu'à la nuit de la Fête et de la Rupture du jeûne ('Id al-Fitr). Si la "nuit du jeûne" évoquée dans ce verset se rapportait au jour suivant, elle ne concernerait pas la nuit de la Fête puisqu'au matin du jour qui suit vous ne jeûnez pas et que, si vous jeûniez, vous seriez désobéissants. En revanche, cette particularité n'a pas de sens pour la première nuit de Ramadan puisque la nourriture et les autres choses interdites (durant le jeûne) demeurent permise qu'il n'y a donc là aucun changement de statut: c'est pourquoi, nous attribuons la nuit dont il s'agit au jour qui précède ; "ar-rafatha"-, c'est-à-dire l'union sexuelle (jima') "avec vos femmes (ila nisa'i-kum)" Il a employé le terme nisa' -Il n'a pas dit "vos épouses" ou quelque chose d'approchant- car ce terme contient une idée de "retardement" : en effet, la possibilité (hukm) l'union sexuelle a été " retardée " pendant le temps du jeûne jusqu'à la nuit ; quand celle-ci vient, l'interdit prend fin. C'est donc comme s'II disait "jusqu'à ce (que devienne possible ce) qui a été retardé pour vous et pour elles", qu'il s'agisse de vos épouses ou de vos concubines, moins de celles avec lesquelles l'union sexuelle est permise ; "elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles", c'est-à-dire qu'il y a entre vous une corrélation (munasaba) véritable, ce qui n'est pas le pour ce dont Nous vous avons revêtus dans votre jeûne quand vous vous êtes qualifiés au moyen d'un attribut qui "M'appartient " et qui est le jeûne: vous n'êtes pas un vêtement pour Moi dans Ma Parole : "le coeur de Mon serviteur Me contient" et Je ne suis pas un vêtement pour vous dans Ma Parole : Allâh "entoure toute chose" (Cor.41, 45) car le vêtement entoure ce qu'il couvre et le cache. "... Allâh savait que vous vous étiez fait tort à vous-mêmes..." à cause du témoignage que J'ai pu porter contre vous du fait que vous avez accepté le "Dépôt de Confiance" quand Je vous l'ai proposé ; J'avais dit alors de celui qui l'avait accepté "En vérité, il est très injuste et très ignorant" : "très injuste" à l'égard de son âme car il a mis à sa charge une chose dont il ignorait, au moment de son acceptation, ce que comportait la Science d'Allâh qui lui correspondait ; et " très ignorant " de la valeur réelle de ce Dépôt et du blâme qu'encourrait celui qui le trahirait. Comme le " très ignorant " est aveugle, qu'il ne sait trouver sa route, ni où ni comment poser le pied, Il a dit : " Allâh savait que vous vous étiez-- fait tort à vous-mêmes" du fait des prohibitions dont vous étiez devenus l'objet; "Il vous a cependant rendu Sa Grâce", c'est-à-dire qu'Il est revenu (taba) vers vous. "... Il vous a exempté...", c'est-à-dire, par le peu qu'Il vous a rendu licite durant le temps de la rupture de l'interdit, qui est la nuit. Nous disons "le peu " puisque l'interdiction des relations sexuelles subsiste sans conteste pour celui qui fait retraite dans une mosquée -ailleurs les avis sont partagés- et aussi pour celui qui pratique le jeûne continu (al-muwasil); "à présent approchez-vous donc d'elles", c'est-à-dire durant le temps du Ramadan où le jeûne est rompu, " et aspirez à ce que Allâh vous prescrit" : recherchez ce qu'Allâh vous a enjoint par égard pour vous, prenez connaissance de tout ce qu'II a mentionné dans ce verset et oeuvrez en conséquence; " ... mangez et buvez...": Il t'ordonne de donner à ton âme le droit qui lui revient, et qui est à ta charge, pour ce qui concerne le manger et le boire "jusqu'à ce que devienne évidente pour vous (la distinction) du fil noir..." qui est le recul de la nuit " ... par (l'apparition) de l'aube..." : l'irruption de la clarté à l'horizon.

    "Et ensuite, achevez complètement le jeûne jusqu'à la nuit. Et n'approchez pas de vos femmes alors que vous faites retraite dans les mosquées" : l'interdiction de l'union sexuelle subsiste en ce cas ; de même celle qui concerne le manger et le boire dans le cas de celui qui désire pratiquer le jeûne continu (wisal). Il a dit en effet -qu'Allâh répande sur lui Sa Grâce unitive et Sa Paix !- : "Que celui qui pratique le jeûne continu le poursuive jusqu'aux premières lueurs de l'aube (sahar)", c'est-à-dire le moment où la clarté et les ténèbres sont mêlées, celui où apparaît la "queue du loup" : entre les deux aubes, celle qui s'élargit à l'horizon et celle qui s'élève. (On rapporte que) 1'Envoyé d'Allâh -qu'Allâh répande sur lui Sa Grâce unitive et Sa Paix !- a pratiqué avec ses Compagnons un jeûne ininterrompu de deux jours, puis ils virent le croissant. "... telles sont les limites fixées par Allâh...", celles qu'Il vous a ordonné de respecter ; "ne vous en approchez pas" : ne regardez pas ce qu'il y a au-delà ! Il y a ici une science cachée (ghamid) que connaît, seul, celui qui en a reçu le goût par l'effet d'une sollicitude divine, comme Khidr et d'autres, car un pied peut glisser après avoir été ferme, et vous en éprouveriez du mal ; "de cette manière, Allâh expose clairement Ses Signes", c'est-à-dire Ses "indicateurs" (dala'il),"aux hommes" , par des suggestions (ishara) qui leur servent de Rappel, "peut-être auront-ils la crainte pieuse": prendront-ils ces indicateurs comme une protection contre le conformisme (taqlid) et l'ignorance ; le "conformiste " ne possède, en effet, ni évidence de la part de son Seigneur ni preuve. (Allâh) a donné en outre (à ces derniers mots) un sens d'espoir car celui qui a reçu un " indicateur " ne parvient pas forcément à ce qu'il indique et celui qui a obtenu une science ne réussit par forcément à oeuvrer en conséquence, dans le cas où il s'agit d'une science dont la finalité est précisément l'action.

    Ibn 'Arabi, les secrets du jeûne
    Les secrets du jeûne
    Ibn 'Arabi
    (extraits des Illuminations Mecquoises - Al Futuhat al Makiyat)

     

    Commentaire des versets relatifs au jeûne du mois de Ramadan

    Futuhât, chap.71, vol.9, p. 264-279 de l'édition O. Yahya

    Ah ! Si l'homme pouvait entrevoir la Station depuis laquelle le Très-Haut le convoque au jeûne lorsqu'il dit: "O vous qui croyez", et que c'est lui seul qui est ainsi convié par cet appel collectif. L'Envoyé d'Allâh -qu'Allâh répande sur lui Sa Grâce unitive et Sa Paix !- a dit en effet : "Il y a une aumône à charge de chacune de vos phalanges" ; il a établi par là une astreinte collective dans le chef d'un seul homme. S'il en est ainsi même pour ses veines (et les parties cachées de son corps) a fortiori en sera-t-il ainsi pour ses membres (et ses facultés) extérieurs: son ouïe, sa vue, sa langue, sa main, son ventre, son pied, son organe génital et son coeur, qui sont les principales composantes de son apparence. Tout membre est en réalité convié à un jeûne qui lui est propre et à une abstinence à l'égard de ce qui lui est interdit par Sa Parole: " le jeûne vous a été prescrit", de sorte qu'il ne peut plus agir à sa guise. Allâh te convoque donc en ta qualité de croyant à partir de la Station de la Sagesse universelle pour que tu t'appliques à faire ce qu'Il demande avec la science de ce qu'Il veut de toi dans cette oeuvre d'adoration (qu'est le jeûne); c'est pourquoi Il dit "le jeûne vous a été prescrit", c'est-à-dire l'abstinence de tout ce dont l'accomplissement ou le non-accomplissement vous a été interdit "comme il a été prescrit à ceux qui étaient avant vous" c'est-à-dire le jeûne comme tel, bien qu'il puisse s'agir aussi du jeûne du Ramadan proprement dit, comme le croient certains, compte tenu du fait que "ceux qui étaient avant vous " d'entre les Gens du Livre en ont augmenté la durée jusqu'à l'étendre à cinquante jours : c'est là une des choses qu'ils ont altérées. "Comme il a été prescrit", c'est-à-dire rendu obligatoire, "à ceux qui étaient avant vous" : ceux qui vous ont précédé dans ce statut (de jeûneurs), alors que vous êtes venus après eux. "...peut-être aurez-vous la crainte pieuse", c'est-à-dire prendrez-vous le jeûne comme une protection ; en effet, le Prophète -sur lui la Grâce et la Paix !- nous a appris que "le jeûne est un bouclier" : c'est là la protection dont il est question dans ce verset. Vous ne le prenez comme protection que si vous en faites une oeuvre d'adoration; le jeûne appartient à Dieu par sa transcendance mais, en tant qu'oeuvre d'adoration, il est pour le serviteur un bouclier et une protection qui l'empêche d'émettre la moindre prétention à l'égard de ce qui appartient à Allâh et non à lui-même: n'ayant pas de semblable, le jeûne appartient à Celui "qui n'a pas de semblable" ; c'est à Allâh, et non à toi-même, que le jeûne appartient.

    Il a dit ensuite: "des jours comptés" ; "jours" vise sans aucun doute la première mention du terme kutiba ("a été prescrit") car nous ignorons ce qui a été prescrit à ceux qui étaient avant nous : leur a-t-il été prescrit un seul jour -c'est le cas de Ashûrâ- ou plusieurs (ayyâm) ? Ce qui nous été prescrit à nous, c'est le jeûne d'un mois, et le mois ne peut compter que vingt-neuf ou trente jours, d'après le compte découlant de notre vision du croissant (hilal). Or, (la forme du mot) " ayyâm " s'applique exclusivement aux nombres de 3 à 10. La lettre du Coran concorde donc parfaitement avec ce que nous a enseigné l'Envoyé d'Allâh -qu'Allâh répande sur lui Sa Grâce unitive et Sa Paix !- au sujet du nombre de jours du mois (de Ramadan) ; il a dit en effet : "le mois est comme ceci ", faisant un geste de la main signifiant " dix jours " ; puis il a ajouté : "et comme ceci", c'est-à-dire encore dix jours, "et comme ceci", en laissant cette fois un pouce fermé, c'est-à-dire neuf jours. Si, la seconde fois, il n'a pas fermé son pouce, c'est pour signifier à nouveau dix jours. En effet, le Très-Haut avait dit "des jours comptés" ; le Législateur compta donc les jours du mois par dizaines de manière à ne pas invalider la mention (coranique) des "ayyam", en conformité avec la Parole d'Allâh le Très-Haut. Il a agi ainsi autrement qu'il l'avait fait avec Aïcha à propos de l'annulation du mariage (al-ilâ); il avait dit alors : "il se peut que le mois soit de vingt-neuf jours"-, et non "comme ceci et comme cela", comme il le fit pour le mois de Ramadan. Ceci confirme qu'il a voulu s'exprimer en conformité avec ce que le Très-Haut avait mentionné dans son Livre.

    Il a dit ensuite : "Quant à celui d'entre vous qui est malade ou en voyage, (qu'il jeûne) un nombre d'autres jours (ayyamin)". Ici encore, Il a mentionné des "jours", tout en faisant allusion par (les mots) "d'entre vous" à ceux auxquels s'adressait Son exhortation, c'est-à-dire ceux qui croient ; "malade", c'est-à-dire empêché par Dieu ; "ou en voyage" : ce sont les Gens du cheminement initiatique (suluk) dans la Voie d'Allâh, les Stations (maqâmat) et les états spirituels (ahwal). Le terme "safar" a son origine dans l'"isfa ", terme qui contient l'idée de rendre visible, manifeste (zuhur). Il sert à désigner le voyage parce que celui-ci dévoile le caractère des hommes. Ce que la "Station" et l'"état" dévoilent aux initiés dans ce cheminement, c'est que l'action ne leur appartient pas, bien qu'ils l'accomplissent. Allâh est Lui le seul Agent ('âmil) en eux; c'est Sa Parole : "Tu n'as pas lancé quand tu as lancé, mais Allâh a lancé" (Cor. 8, 17) ; "un nombre d'autres jours", c'est-à-dire dans "le temps voilé" (fi waqt al-hijâb): ils sont "autre" pour que l'astreinte légale puisse trouver un support temporel qui les rende obligatoires : cette question a été abordée précédemment ; tu n'as qu'à te référer à ce que nous avons écrit.

    Il a dit ensuite: "et, à charge de ceux qui ont la capacité de jeûner, une compensation : la nourriture d'un pauvre. Celui qui, usant de sa liberté, accomplit un bien, cela est un bien pour lui et que vous jeûniez est un bien pour vous : si vous saviez ! ", c'est-à-dire : celui qui a la capacité de jeûner, Nous lui avons donné le choix entre le jeûne et la nourriture (d'un pauvre): (le Très-Haut) est donc passé, pour ce qui concerne celui qui est soumis à l'astreinte, d'un statut d'obligation déterminée à un statut d'obligation indéterminée, bien que le choix (du serviteur) soit limité. Allâh savait bien comment il se comporterait ! C'est pour cela qu'Il lui a laissé le choix: aucun des deux termes (de l'alternative) n'étant obligatoire par lui-même, celui que (le serviteur) aura choisi l'aura été en vertu d'un libre-choix puisqu'il aurait pu tout aussi bien choisir l'autre. Cependant Allâh a rendu le jeûne préférable car il Lui appartient, de sorte que (l'homme) réalise l'Attribut de "jeûne" qui, parmi les modes d'adoration, "n'a pas de semblable". Si tu rétorques que le fait de nourrir est également un Attribut divin car Il est "Celui qui donne la nourriture", nous répondons que cette idée eut été effectivement possible s'Il n'avait joint faculté de nourrir (un pauvre) à l'idée de compensation en rattachant (grammaticalement, dans le texte coranique) la première à la seconde. (Il s'est donc exprimé) comme celui qui est soumis à l'astreinte avait l'obligation de jeûner ! Or, tant selon les convenances que selon la réalisation véritable, rien n'est obligatoire pour Allâh, à l'exception de ce qu'Il S'est rendu obligatoire à Lui-même: celui qui est soumis à un statut d'obligation en est en effet le prisonnier et demeure sous sa puissance ! Ici, la compensation a été précisée : c'est le fait de nourrir. Allâh a donc eu en vue le jeûne et l'a établi comme un bien pour toi car s'agit d'un Attribut qui lui est propre. Ne vois-tu pas qu'Il a dit aussi : " Et Nous l'avons exonéré au moyen d'une victime sublime" (Cor.37, 107) : de l'emprise de la mort. " Si vous saviez " : sans doute, la particule in a-t-elle ici un sens de négation ; c'est-à-dire: "vous ne sauriez pas que le jeûne est meilleur que le fait de nourrir si Je ne vous l'avais pas appris". Il se peut aussi que le sens soit : "Si vous cherchez à savoir le meilleur terme du choix que Je vous ai laissé, Je vous l'apprends", c'est-à-dire les rangs respectifs du jeûne et du fait de nourrir.

    Il a dit ensuite: "Le mois de Ramadan ", de ce Nom divin qui est " Ramadan ", mois qu'Il a relié à Allâh le Très-Haut à partir de Son Nom "Ramadan ", Nom étrange et singulier ; "dans lequel le Coran a été révélé ", c'est-à-dire : le Coran est descendu par le jeûne de ce mois précis à l'exclusion de tout autre ; "comme une guidance". Le Coran, c'est la synthèse (jam'). C'est pourquoi Il t'a uni à Lui dans l'Attribut de " samadâniyya " qui est le jeûne ; par sa transcendance, celui-ci appartient à Allâh qui a dit : "le jeûne est à Moi " ; en revanche, en tant qu'oeuvre d'adoration, c'est à toi qu'il appartient. "Comme une guidance " : c'est-à-dire un exposé évident ; " pour les hommes " : à la mesure de leur capacité et de la compréhension qui leur a été donnée car chacun en possède, dans cette oeuvre d'adoration, une certaine part (shurban). "et des indications évidentes (bayyinât)" : tout être a une évidence qui lui est propre, à la mesure de sa compréhension du Discours divin ; "tirées de la Guidance", qui est l'�claircissement (total: tibyân) divin, "ainsi que la Discrimination (Furqân)" : après t'avoir uni à Lui par le "Coran", Il te "discrimine", afin que tu te distingues de Lui au moyen du "Livre discriminateur", car si tu es "toi, toi", Il est "Lui, Lui" en application de ce qui a été dit, à savoir que tu fais usage d'une chose qui Lui appartient et qui est le jeûne ; celui-ci lui appartient du point de vue de sa transcendance alors qu'il est à toi en tant qu'oeuvre qui n'a pas de semblable ; le Seigneur est ainsi distingué du serviteur, après qu'ils ont été associés tous deux dans le nom de "jeûne".

    "Celui d'entre vous qui a la vision du mois, qu'il le jeûne", c'est-à-dire: celui d'entre vous qui se trouve avoir une réputation auprès du commun des gens, qu'il jeûne à cet égard ; qu'il restreigne son âme dans cette notoriété, qu'il la domine au moyen de l'abaissement et la dépendance de sorte que sa joie soit intense au moment de la rupture.

    "Celui qui est malade", en état de déséquilibre (mâ'ilan), car la maladie est un déséquilibre, ou d'emprisonnement, car le malade est le prisonnier de Dieu, "ou en voyage", cheminant parmi les Noms divins pour connaître le " goût initiatique " (dhawq), ou encore allant de Lui vers les créatures, "qu'il jeûne un nombre d'autres jours" : des jours comptés, sans en ajouter sans en retrancher. "...Allâh veut pour vous la facilité (yusra)..." en vous exhortant à la douceur dans l'accomplissement de l'astreinte légale , "et il ne veut pas pour vous la difficulté" c'est-à-dire ce qui vous est pénible, confirmant par là cette autre Parole : "Il n'a pas mis de gêne à votre charge dans la Religion". En outre, Il déterminé ici al-yusra au moyen de l'alif et du lâm, faisant allusion ainsi à la " facilité " mentionnée, cette fois en mode indéterminé, dans la Sourate " N'avons-nous pas ouvert ta poitrine " -; c'est-à-dire : telle est la facilité que Je veux de vous, celle de la Parole: "En vérité, avec la difficulté, il y a une facilité (yusran)...", ce qui veut dire: dans la difficulté de la maladie, il y a la facilité de ne pas jeûner; puis: "En vérité, avec la difficulté, il y a une facilité (yusran)" ce qui veut dire: dans la difficulté du voyage il y a également la facilité de ne pas jeûner ; "Puis, quant tu en auras terminé" avec la maladie et le voyage " établis " to




     

     

    Les dix derniers jours du mois de Ramadan

    19/09/2008 17:04

    Les dix derniers jours du mois de Ramadan



    salam alikoum wa rahmatoullah wa barakatouh,
    bismillah
    Demain,20 Sept.2008, incha Allâh Karim,sera le Début des 10 derniers jours du mois  du ramadan 
    A ce sujet voici un texte

    j'en profite pour vous rappeler que la nuit du destin n'est pas fixe, il faut la chercher  parmi ces 10 sacrées nuits
    C'est quand la nuit d’Al-Qadr ?
    Voici les commentaires des imams Al-Albani et Ibn Al-'Uthaimin :

    « La Nuit d'Al-Qadr apparaît dans les dix dernières nuits de Ramadan pendant une nuit impaire (c'est-à-dire 21e, 23ème, 25ème, 27ème ou 29ème). Cependant les savants diffèrent quant à savoir si elle est fixée à une de ces nuits impaires chaque année ou si elle change chaque année à une nuit impaire différente. Ci-dessous sont les avis de deux de nos grands savants, Muhammad Ibn Salih Al-'Uthaimin et Muhammad Nasir-ud-Din Al-Albani (qu’Allah leur fasse miséricorde).
    La Nuit d'Al-Qadr a une Date Fixée :
    La meilleure nuit du mois de Ramadan est la Nuit d'Al-Qadr, selon l a parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam): « quiconque accomplit la prière de la nuit, la Nuit d'Al-Qadr avec une foi ferme et en cherchant la récompense, tous ses péchés passés lui seront pardonnés.» [1]
    Elle est sur la vingt-septième nuit de Ramadan selon l'avis le plus fort. Une majorité de «ahadith» montrent cela, y compris le hadith d'Ibn Zurr Hubaysh qui a dit : "j'ai entendu Ubay ibn Ka'b dire quand on lui a rapporté que ' Abdullah Ibn Mas'ud a dit : " quiconque accomplit la prière de la nuit (chaque nuit) pendant l'année trouvera la Nuit d'Al-Qadr. " Il (Ubay ibn Ka'b) dit :"Qu’Allah lui fasse miséricorde, son intention consistait en ce que les gens ne (deviennent pas paresseux) et comptent seulement (sur une nuit). Par Celui en dehors de qui il n’y a pas de divinité digne d'adoration, c'est en effet pendant Ramadan. Et par Allah je sais quelle nuit c’est. C'est la nuit dans laquelle le messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wa salam) nous a comma ndé d’accomplir la Prière nocturne. Elle est la vingt-septième nuit. Son signe est que le soleil monte à son après le matin brillant sans rayons."
    Dans une version, elle est élevée à la parole du Prophète (salallahu ‘alayhi wa salam). [2]
    [L’imam Al-Albani dans son livre: «Qiyamu Ramadan» (page. 18-19)]

    La Nuit d'Al-Qadr doit être cherchée :

    La Nuit d'Al-Qadr est dans les dix dernières nuits de Ramadan, selon la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : "cherchez la Nuit d'Al-Qadr dans les dix dernières nuits de Ramadan." [Al-Bukhari et Muslim].
     Et elle survient dans une des nuits impaires plus probablement que sur les autres nuits, selon la parole du prophète (prières et bénédictions d’Allah sur lui): "cherchez la Nuit d'Al-Qadr dans les nuits impaires des dix dernières nuits de Ramadan." [Al-Bukhari] Et elle est plus proche des sept dernières nuits, selon le hadith d'Ibn ' Umar que : " Quelques hommes des compagnons du messager d'Allah ont vu la Nuit d'Al-Qadr en rêve pendant les sept dernières nuits (de Ramadan). Donc le Prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : "je vois que tous vos rêves s’accordent qu'elle (la Nuit d'Al-Qadr) est dans les sept dernières nuits. Ainsi quiconque veut la chercher, qu’il la cherche dans les sept dernières nuits." [Al-Bukhari et Muslim].
    Et c'est aussi basé sur le hadith de Muslim d'Ibn ' Umar que le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : "cherchez-la dans les dix dernières nuits. Mais si l’un d'entre vous faiblit ou en est incapable, qu’il ne laisse pas les sept (dernières) nuits. "
    Parmi les nuits impaires dans les sept dernières nuits, elle est plus proche de la vingt-septième nuit en raison du hadith de Ubay ibn Ka'b qui a dit : " par Allah, je sais quelle nuit c’est. C'est la nuit dans laquelle le messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wa salam) nous a commandé d’accomplir la Prière nocturne. C'est la vingt-septième nuit"
    [Musl im]
    Important:
    La Nuit d'Al-Qadr n'est pas fixée à une nuit précise toutes les années ! ! ! ! ! Plutôt elle change constamment.
    Ainsi, un an elle pourrait survenir la vingt-septième nuit par exemple et une autre année elle pourrait arriver la vingt-cinquième nuit, selon la volonté d'Allah et Sa sagesse. Ce qui nous amène à cela est la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam): «cherchez-la (c'est-à-dire la Nuit d'Al-Qadr) quand lorsqu’il reste neuf nuits, lorsqu’il reste sept nuits, ou lorsqu’il reste cinq nuits (c'est-à-dire respectivement la 21e, 23ème et 25ème sans mentionner la 27ème).»
    Al-Hafidh Ibn Hajr a dit dans «Fath-ul-Bari »:
    «l'avis le plus le plus fort est qu'elle est une nuit impaire dans les dix dernières nuits et qu'elle change constamment.»
    Allah(swt) a caché la connaissance de son occurrence à Ses serviteurs par pitié pour eux pour qu'ils puissent augmenter leurs actions dans sa recherche pendant ces nuits honorables, en priant, faisant du dhikr et en invoquant. Donc ils ajoutent et augmentent dans la proximité d’Allâh(swt) et Sa récompense. Et Il  la leur a cachée pour distinguer, ceux qui parmi eux luttent et font des efforts, de ceux qui sont paresseux et négligents. Jusqu’à ce que celui qui lutte constamment pour quelque chose, se manifeste dans sa recherche et se donne de la peine dans sa recherche et sa réalisation.
    Et peut-être qu’Allâh(swt) révèle son occurrence à certains de Ses serviteurs par des signes et des signaux, qu’ils peuvent voir, de même que le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a vu le signe qu'il serait prosterné dans la boue le matin suivant. Donc, il a plu cette nuit et il a prié le matin (suivant) (Fajr) dans la boue.
    [L’imam Muhammad Ibn Salih Al-'Uthaimin dans son livre :« Majalis Shahr Ramadan» (pg. 106-107)]

    Notes de bas de page :
    [1] Rapporté par Al-Bukhari, Muslim et d'autres d’après la narration d'Abu Hur aira et par Ahmad (5/318) d’après la narration de ' Ubadah Ibn As-Samat. Le complément entre [...] lui appartient et à Muslim d'après Abu Huraira.
    [2] Rapporté par Muslim et d'autres et il référencé dans Sahih Abi Dawud (1247)
    La nuit du destin et sa détermination

    Allâh (ÊÚÇáì) a dit : {La nuit d'Al-Qadr est meilleure que mille mois. Durant celle-ci descendent les anges ainsi que l'Esprit, par permission de leur Seigneur pour tout ordre. Elle est paix et salut jusqu'à l'apparition de l'aube.** (Ste97/V.3-5)

    Selon Abou Hourayra (ÑÖí Çááå Úäå), le Prophèt e (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) a dit : "Quiconque a animé la nuit du destin [et parvint à y prier avec sa date exacte] par sa foi et son désir de complaire à Allah, ses péchés antérieurs lui seront pardonnés". (Al-Boukhâri, Mouslim et d'autres. Ahmad selon Oubâda Ibn Sâmit. Ce qui est entre crochets est dans la version de Mouslim et Ahmad)
    7-1) L'avis que cette nuit tombe le 27eme jours de Ramadan
    Selon Ibn 'Omar (ÑÖí Çááå ÚäåãÇ), le Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) a dit : «Que celui qui la cherche le fasse donc la 27eme nuit.» (Ahmad avec une chaine authentique)
    Zouh Ibn Habish a dit : "J'ai entendu Oubay Ibn Ka'b dire - après avoir entendu qu'Abd Allâh Ibn Mas'oud disait : «quiconque anime to utes les nuits de l'année sera tombé sur la nuit du destin » :
    «Puisse Allâh lui accorder sa miséricorde ! Il a voulu que les gens ne se lassent pas! Au nom de Celui en dehors de qui il n'y a point d'autre dieu! La nuit du destin se trouve dans le Ramadan - il a juré sans aucune réserve - Au nom d'Allâh ! Je sais de quelle nuit il s'agit. C'est la nuit que le Messager d'Allâh nous a donné l'ordre d'animer (en prière). C'est la 27e nuit. Le signe en est qu'au lendemain le soleil se lève tout blanc et sans rayon
    Selon une autre version, ces propos sont attribués au Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã). (Mouslim, Ahmad, Abou Dâwoud, At-Tirmidhi qui dit : authentique)

    7-2) L'avis que cette nuit change chaque année dans la période des 10 dernières nuits
    'âicha (ÑÖí Çááå ÚäåÇ) a dit : "Le Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) a dit : "Cherchez la Nuit d'Al-Qadr dans les dix dernières nuits de Ramadan"". (Al-Boukhâri et Mouslim)
    Selon Abou Sa'id al-Khoudri (ÑÖí Çááå Úäå), le Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) a dit : "Cherchez la dans les nuits impaires des dix dernières nuits de Ramadan". (Al-Boukhâri)
    Ibn 'Omar (ÑÖí Çááå ÚäåãÇ) a dit :
    "Quelques hommes parmi les compagnons du Messager d'Allâh ont vu la nuit d'Al-Qadr en rêve pendant les sept dernières nuits (de Ramadan). Donc, le Prophète a dit : "Je vois que tous vos rêves s'accordent pour qu'elle (la nuit d'Al-Qadr) soit dans les sept dernières nuits. Ainsi quiconque veut la chercher, qu'il la c herche dans les sept dernières nuits"".
    (Al-Boukhâri, Mouslim)
    Ibn 'Omar (ÑÖí Çááå ÚäåãÇ) a dit que le Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) a dit : "Cherchez-la dans les dix dernières nuits. Mais si l'un d'entre vous faiblit ou en est incapable, qu'il ne laisse pas les sept (dernières) nuits".
    (Mouslim)

    Ibn Hajr (ÑÍãå Çááå) a dit : "L'avis le plus le plus fort est qu'elle se trouve dans une nuit impaire des dix dernières nuits et qu'elle change chaque année".
    (Fath Al-Bâri)

    7-3) Ce qu'il est bon de dire cette nuit

    'Aicha (ÑÖí Çááå ÚäåÇ) a dit : "J'ai dit : «Ô Prophète, si je connais la nuit du destin, que dois-je dire dans celle-ci.»
    Il dit :
    «Dis : Ô Allâh Tu es Pardonneur, Tu aimes le pardon, alors pardonnes-moi"
    [Allâhoumma innaka 'Afouwoun tou hibbou l-'afwa fa 'fou 'anni]. »
    (Ahmad, Ibn Mâja, At-Tirmidhi qui dit : authentique)

    Le mois de Ramadân un moment historique car c'est pendant ce mois que le Saint Coran a été révélé au cours d'une nuit, souvent appelée « Nuit du Destin» (Laylat-ul Qadr) au prophète Mouhammad comme l'indique ce verset :
    (Sourate 2, Versert 185).
    Ces jours sont le mois de Ramadân au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement.Cette nuit est d'autant plus particulière puisqu'elle vaut plus que mille mois (voir verset ci-dessous) soit environ 83 ans!
    (Sourate 97)
    « Nous l'avons certes, fait descendre (le Coran) pendant la nuit d'Al-Qadr.
    Et qui te dira ce qu'est la nuit d'Al-Qadr?
    La nuit d'Al-Qadr est meilleure que mille mois.
    Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l'Esprit, par la p ermission de leur Seigneur pour tout ordre.
    Elle est paix et salut jusqu'à l'apparition de l'aube.»
    Allâh(swt) invite tous les musulmans à rechercher cette nuit et à lire le Coran, faire des invocations, demander pardon, etc.
    Dieu(swt) et son noble messager(saw) sont les seuls à savoir quand est cette nuit. La seule indication laissée par le prophète Mouhammad (saw) est qu'elle a lieu un jour impair et dans les 10 derniers jours du mois de Ramadân (i.e. 21, 23, 25, 27 ou 29).
    Cette imprécision est volontaire car le musulman ne doit pas se contenter de prier durant cette nuit mais doit être présent durant tout ce mois qui lui servira de « modèle» pour le reste de l'année.
    Bénéficier de la bénédiction de la « nuit du Destin », telle est la quatrième raison pour laquelle le musulman jeûne.
    Bonne fin de ramadan à vous et  à vos familles !
    Qu'Allâh(swt) nous donne une longue et agréable vie dans sa soumission sans faille,dans son obéissance totale et dans son adoration .
    Allâhumma Amîiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiine !!!!!!!!
    Wa ‘âhiru da’wâhum’anil’hamdul’lilâh rabbil’alamine !
    ‘(Louange à Dieu, Seigneur des mondes !)
    wa salam


    Commentaire de Ramy(Dakar) (19/09/2008 17:11) :

    salam aleykoum barakallaoufik pour ce rappel mon cher Momowally. cette sourate est explicite : Sourate 49, Verset 12 "O vous qui avez cru ! Evitez de trop conjecturer (sur autrui) car une partie des conjectures est péché. Et n'espionnez pas et ne médisez pas les uns des autres. L'un de vous aimerait-il manger la chair de son frère mort? (Non !) vous en aurez horreur. Et craignez Dieu Car Dieu est Grand Accueillant au repentir, Très Miséricordieux." Was salam Bonne rupture de Jeûn !


    Commentaire de Cheikh Abdel-Bari At-Thoubeyti (19/09/2008 17:22) :

    salamu' aleykoum Chers frères, chères soeurs, Nous entamons les 10 derniers jours du mois de Ramadan qui renferment beaucoup de bienfaits et de mérites, comme une nuit qui est meilleure que 1.000 mois, quiconque passe cette nuit en prière avec foi et Amour, en espérant recevoir la récompense, ses péchés commis dans le passé lui seront pardonnés ; par conséquent, que ceux qui se disputent (rivalisent) pour arriver à cela, se disputent. Ce sont des moments pendant lesquels les demandes sont exaucées et les gens sont affranchis de l’enfer, des moments que nous devons passer, en nous rabaissant devant le Dieu de la terre et des cieux, Allah (qu'il soit exalté) a dit : { Et votre Seigneur a dit : « Invoquez-moi, J’exaucerai vos demandes" ** Ceux que le diable détourne du rappel d’Allâh(swt), de l’adoration et de la prière pendant la nuit durant la plus importante période de bien et de miséricorde, sont privés d’un grand bien et sont dans une grande distraction. Et que notre Messager(saw) nous soit un bon exemple, Aïcha(raa) a dit : « Lorsque les dix derniers jours du mois de Ramadan commençaient, le Prophète serrait sa ceinture, priait toute la nuit et réveillait ses femmes ». Le Messager serrait sa ceinture, c’est-à-dire qu'il faisait beaucoup plus d’effort dans l’adoration d'Allah(swt) et quiconque fait des efforts pour atteindre un but, fera des sacrifices pour cela, ne donnera pas d'importance à ce qui est difficile et prendra du plaisir devant les difficultés. Il accomplira beaucoup de bonnes actions pendant la nuit et le jour ; il sera toujours dans l’adoration d’Allah, debout pour prier, lorsqu’il termine ses prières, il prendra le Coran pour lire, puis sa langue fera le rappel d’Allah et demandera pardon, ensuite il lèvera les mains pour adresser des demandes à Allah, avec un coeur humble, des yeux qui pleurent et des membres obéissants, il coupera la relation avec les gens pour l'obéissance (l’adoration) de Dieu(swt). Le messager d’Allah(saw) faisait cela pour la recherche de la nuit du destin pour laquelle Allâh(swt) a fait descendre un chapitre du Coran qui sera lu jusqu’au jour du jugement : { Nous l'avons certes, fait descendre (le Coran) pendant la nuit d'Al-Qadr. Et qui te dira ce qu'est la nuit d'Al-Qadr? La nuit d'Al-Qadr est meilleure >que mille mois. Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l'Esprit, par permission de leur Seigneur pour tout ordre. Elle est paix et salut jusqu'à l'apparition de l'aube.** [ Sourate 97 - Versets 1 à 5 ] Cheikh Abdel-Bari At-Thoubeyti Nous invoquons Allah(swt) que ce rappel soit un témoin pour nous et non contre nous. Et Allah est le plus Savant ! Qu'Allah accepte notre jeûne et nos invocations. Amine




     

     

    Cheikh Abubacar Hassoumi(raa) de Kiota (Niger)

    16/09/2008 15:31

    Cheikh Abubacar Hassoumi(raa) de Kiota (Niger)


     
    "Les plumes du destin se sont depuis longtemps arrêtées d'écrire et l'encre des pages est désormais bien sèche"
     
    "Les plumes du destin se sont depuis longtemps arrêtées d'écrire et l'encre des pages est désormais bien sèche"
    Parole du Prophète  

    Cheik Aboubacar Hassoumi

    Cheik Aboubacar Hassoumi
    Né en 1914 à Kiota (Niger), Alhadj - Cheik Aboubacar Hassoumi est un érudit de l'Islam, khalife de Cheikh AL-islam , Cheikh Ibrahim Niasse de Kaolack (Sénégal),le guide spirituel de la confrérie Tidjaniya en Afrique noire.
    Homme très pieux, généreux, il n'a de cesse oeuvré pour le rayonnement de l'Islam et de la culture islamique dans la sous région. Pour preuve, il a effectué, par deux (2)fois, le hadj à pieds dont la première qui a duré 30 mois à l'âge de 17 ans.

    Depuis 1954, il organise et dirige la fête de Mouloud (anniversaire de la naissance du prophète Mohamed (SAW) dans le village de Kiota qui accueille des milliers et des milliers de fidèles. Travailleur infatigable, il a fait de l'Islam et de l'agriculture sa vocation.

    En fervent défenseur de l'éducation, il a toujours prêché pour la formation des jeunes et des femmes, d'où son appui constant aux œuvres de Saïda Oumoulkhairy : c'est lui qui a entièrement financé la première classe en dur du
    Qu'Allâh(swt) les reçoivent tous ,auprès du saint et béni Prophète(saw)
    wa saalam


    Commentaire de Husseyni(Mbour-Sénégal) (19/09/2008 17:31) :

    Qu'Allâh azzawajal l'accueille dans son jannat al firdaws, aux cotés du sayyidina wa Mawlana Mustafa, pour l'honneur de Cheikh Ahmadat'Tijâni Hassani Chérif(raa) et par la Barakat du Cheikh Al Islam El Hajj Ibrahima Niass(raa) wa salam




     

     

    Les différentes manifestations d'Allâh(swt) !

    14/09/2008 17:49

    Les différentes manifestations d'Allâh(swt) !


    Les manifestations d'Allâh(swt)

    Salamu a'laykoum,
    Nul ne peut adorer Allâh(swt) si ce n'est
    qu'avec sa permission !
    De même,S'il(swt) t'a donné la religion,la Tariqa  et la tranquillité,
    sache qu'Il t'aime !

    S'Il s'est manifesté à toi par des épreuves( peines et difficultés),
    sache qu'Il veut t'entendre dans tes dou'as !

    Si à Toi,Allâh(swt) t'a donne cinq Milliards et à l'autre  5 francs,
    sache que tout est égal chez lui !

    S'Il sest manifesté en toi dans la beauté(Bonheur,Santé,Mariage,Argent,une belle femme, de beaux enfants,etc..) sache qu'Il t'a donné la plus belle vertu  mais méfies-toi des ruses d'Allâh(swt) !

    S'Il t'a donné l'Amour,la vérité et la sincérité, soit ainsi envers lui !

    S'Il t'a donné du cœur et de la justice, utilise-les dans le bien !

    S'Il t'a donné le Coran, le Ramadan et la Prière, ne les néglige pas !

    S'Il t'a donné l'Islam, ne sois pas aveugle et place l'amour d'Allâh dans ton coeur !
    Qu'Allâh Azzzawajal nous guide sur le ciratine Muqstaqim!
    wa salam




     

     

    L'importance des invocations en ces jours et nuits bénis du Mois de Ramadan

    12/09/2008 17:40

    L'importance des invocations en ces jours et nuits bénis du Mois de Ramadan



    Salamu' aleikoum, à tous et à toutes !

    Tout au long de ce Saint et béni mois de Ramadan,multiplions les actes d'adorations,de dévotions et les invocations(Dou'a).
    Tous les jours ,quand on sort de la maison ou quand on y revient,il faut lire des « dou'a ».
    Au coucher comme au  lever,il faut les lire ou lire le Saint coran.
    Chers Amis de Dieu(swt) faites du bien pendant et après ce mois béni.
    L'Islam est la religion d'Amour,de Paix et de Tolérance !
    Pardonnons-nous nos erreurs pour mieux vivre ensemble !
    Faisons des aumônes aux démunis,en n'oubliant pas les veuves et les orphelins !
    Posons des actes qui concourrent à raffermir les liens de parenté et de fraternité
    Cultivons ,autour de nous, l'Amour par la bonté et le goût du partage .
    Rendons visite aux malades et formulons pour eux des Dou'a  en vue de leur guérison.
    Faisons des «Ziara» aux cimétières, en vue de prier pour ceux qui y reposent à tout jamais !
    N'oublions  pas nos parents,amis ,frères , soeurs et connaissances  qui  ont partagé plusieurs mois de Ramadan avec nous,dans la joie et dans la difficulté et qui ont quitté ce monde pour celui du «Barzagh»: prions pour le repos de leur âme !
    Qu'Allâh Azzawajal les accueille tous, dans son «Jannat al firdaws» pour l'honneur du Saint et noble Prophète Sayyidina wa Mawlana Mouhammad(saw).
    Allâhumma Amîne !
    Fasse Allâh que ces bons comportements adoptés pendant ce mois de Ramadane nous colle à la peau pour toute notre vie !
    Yâ rabb !
    Allâh (le Très-Haut) a dit : «Votre Seigneur a dit : « Invoquez-Moi et Je répondrai à votre appel. »(Ste40/V.60)

    «Invoquez votre Seigneur en toute humilité et recueillement, et avec discrétion. Il n'aime pas les transgresseurs.» (Ste7/V.55)

    « Quand Mes esclaves t'interrogent sur Moi, Je suis proche, répondant à l'appel de qui appelle quand il M'appelle (Ste2/V.186)

    « Est-ce Celui qui répond à l'appel de celui qui est acculé par les peines, qui dissipe le mal.» (Ste27/V.62)

    Selon An-nou'màn Ibn Bashir (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : « L'invocation est l'adoration même» (Abou Dâwoûd et At-Tirmidhi)

     Selon 'âisha (��� ���� ����), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) aimait de préférence les invocations concises et pleines de sens et s'abstenait des autres formules d'invocation. (Abou Dâwoûd)

     Anas (que Dieu l'agrée) rapporte : « La plupart des invocations du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) consistaient à dire : «Seigneur Dieu! Donne-nous dans ce monde une bonne chose et dans l'autre une bonne chose et préserve-nous des tourments de l'Enfer» . (Al-Boukhâri, Mouslim)
     Selon Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) disait : «Seigneur Dieu! Je Te demande la bonne direction, la piété, la chasteté et d'être au-dessus du besoin.» (Mouslim)

     Târiq Ibn Ashyam (que Dieu l'agrée) rapporte : «Quand quelqu'un embrassait l'Islam, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui enseignait la prière puis lui ordonnait de répéter cette invocation : «Seigneur Dieu! Absouds-moi, donne-moi Ta miséricorde, mets-moi sur le droit chemin, assure-moi une bonne santé et procure-moi ma subsistance.» (Mouslim)

     Selon 'Abdoullâh Ibn 'Amr Ibn Al-'As (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : «Seigneur Dieu! Toi qui fais passer les coeurs d'un état à un autre, établis fermement nos coeurs dans Ton obéissance.» (Mouslim)
     
    Selon Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : «Demandez à Dieu de vous protéger de toute épreuve qui vous écrase, de tout mauvais destin qui vous frappe et de tout malheur dont se réjouissent vos ennemis.» (Al-Boukhâri, Mouslim)

     Selon lui encore, le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) disait : «Seigneur Dieu! Améliore-moi ma religion qui est ma protection contre toute erreur. Améliore-moi ma vie ici-bas où se trouve ma subsistance. Améliore-moi ma vie future où je dois absolument retourner. Fais pour moi de la vie une source d'augmentation de tout bien, et fais pour moi de la mort une délivrance de tout mal.» (Mouslim)

     'Ali ibn Talib(karama lâhou wa djahou) rapporte : «Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) m'a recommandé de dire: «Seigneur Dieu! Mets-moi sur le droit chemin et sur la voie de la raison ».» (Mouslim)

     Anas (que Dieu l'agrée) rapporte : "Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) disait : «Seigneur Dieu! Je me mets sous Ta protection contre l'incapacité, la paresse, la couardise, la vieillesse extrême et l'avarice. Je me mets sous Ta protection contre les tourments de la tombe. Je me mets sous Ta protection contre les tentations de la vie et de la mort
    Dans une autre version il ajoute : «Contre le poids écrasant des dettes et contre la domination des hommes (Mouslim)

     Abou Bakr As-Siddiq (que Dieu l'agrée) dit une fois au Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) : «Apprends-moi une invocation que je prononce dans ma prière.»
    Il lui dit : «Dis : Seigneur Dieu! Je me suis fait à moi-même beaucoup de tort. Or nul autre que Toi n'absout des péchés. Absous-moi par une absolution de Ta part. Sois miséricordieux avec moi. C'est Toi, par excellence, L'Absoluteur et Le Miséricordieux (Al-Boukhâri, Mouslim)

     Selon Abou Moûsa (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) disait cette invocation : «Seigneur Dieu! Absouds-moi de ma faute et de mes actes insensés - de ma prodigalité dans ma conduite - de tout ce que Tu sais mieux que moi. Seigneur Dieu ! Absous-moi de mon sérieux et de ma plaisanterie de ce que j'ai fait par erreur ou en connaissance de cause, et tout cela se trouve en moi. Seigneur Dieu! Absous-moi de mes péchés passés et à venir - de ce que j'ai caché et de ce que j'ai fait au grand jour, de tout ce que Tu sais mieux que moi. C'est Toi qui fais avancer et reculer et Tu es capable de toute chose.»
    (Al-Boukhâri, Mouslim)

     Selon 'âisha (��� ���� ����), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) disait dans ses invocations : «Seigneur Dieu ! Je me mets sous Ta protection contre le mal de ce que j'ai fait et contre le mal de ce que je n'ai pas fait.» (Mouslim)

     Ibn 'Omar (��� ���� �����) rapporte : « Parmi les invocations du Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), il y avait ceci :
    « Seigneur Dieu! Je me mets sous Ta protection contre la disparition de Tes bienfaits contre la détérioration de ce que Tu m'as donné comme santé - contre l'arrivée à l'improviste de Ta punition et contre toutes les manifestations de Ta colère » (Mouslim).
    Alors, en attendant le son de la cloche confirmant l'heure du retour vers Allâh(swt),tous à nos Corans et chapelets  !
    Ah, oui ! Il est bon de se rappeler que : « tout commence par Allâh et que tout finit par lui  ! »
    Ainsi va le monde....!!!!! 
    O  NOBLE CROYANT,CRAINS TON  SEIGNEUR  CAR SES PROMESSES SONT VERITES  ! ! ! ! ! !
    Wa ‘âhiru da’wâhum’anil’hamdul’lilâh rabbil’alamine !
    ‘(Louange à Dieu, Seigneur des mondes !)
       




     

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